02/06/2010
Orvet souterrain
Hier à Romilly je voulais creuser un trou de plantation pour mon Sambucus manshurica tout petit mais unique et précieux, le seul issu d'un semis. J'ai soulevé la première motte de terre et je suis restée ébahie par la grosseur du ver de terre découvert.
Du jamais vu. Il ne bougeait pas. J'ai remué un peu la terre et le mystère s'est dévoilé. Ce que j'avais pris pour un énorme ver de terre était la queue d'un orvet resplendissant, tout brillant de sa jolie peau.
Il avait peur, il remuait en tous sens, s'enroulant et se déroulant, cherchant à s'enfoncer dans la terre mais il ne quittait pas la zone de mon trou. Je l'ai attrapé entre deux doigts au milieu du corps et l'ai lancé dans l'herbe. Il a disparu aussitôt. Il ne faut surtout pas l'attraper par la queue, comme la plupart des lézards il vous la laisserait dans la main et ce serait dommage.
Je ne m'attendais pas à trouver un orvet sous terre, et si décidé à y rester. Mais on en apprend tous les jours dans la nature. Les orvets cherchent souvent leur pitance sous terre. L'hiver ils y hibernent, dans un tunnel qu'ils font eux-mêmes ou plus souvent un tunnel déjà fait par une autre bestiole. Il faut bien que les campagnols aient une utilité. Ils y hibernent en nombre, jusqu'à cent parfois, à condition de trouver autant de compagnons car il est en danger et protégé dans toute l'Europe.
Ce gracieux et souple animal peut vivre 30 ans s'il ne rencontre aucun prédateur.
17:13 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
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