Sureaux

Vous croyez que ce titre est une provocation. Ou un délire. Mais non. Je vous ai déjà parlé des deux sureaux noirs à écorce blanche :

- Sambucus nigra 'Albovariegata'. C'est d'ailleurs ce qui le différencie le mieux de 'Aureomarginata', la différence de couleur des feuilles est subtile.

- Sambucus nigra 'Cae Rhos Lligwy' aux fruits couleur de miel et à l'écorce encore plus blanc que blanc.

 

Par ce bel après-midi d'hiver 'Cae Rhos Lligwy' totalement dénudé était d'une blancheur éblouissante. Les photos ne rendent pas tout-à-fait l'intensité de cette blancheur qui attirait le regard :

 

 

 



A 3m de lui un autre sureau à fruits clairs, Sambucus nigra 'Viridis' a une écorce plus claire que celle du sureau sauvage mais elle n'est pas blanche :



 



Je l'ai trouvée dans une bûche en état de pourrissement avancé. C'est bien une larve de cétoine et non une larve de hanneton car

elle vit dans des matières en voie de putréfaction

elle a une petite tête dont la largeur est inférieure à la largeur du corps

elle a de toutes petites pattes inaptes à la marche et même incapables de la porter.

 

Je l'ai observée 16 minutes puis j'ai mis fin à sa panique en la remettant dans son bois pourri. Pendant ce temps elle a parcouru 20 cm, sur le flanc ou sur le dos, en se laissant glisser, en faisant des mouvements très lents de reptation, en agrippant une brindille avec ses petites pattes pour se propulser.

 

 

 



 



 



 



 



On voit rarement des photos de détail de sa jolie petite tête rousse :



 



 



 



 



 



Sambucus palmensis, le sureau des Canaries a parfaitement supporté cette très longue période de froid. Je vous rappelle qu'il reste très peu de temps sans feuillage. Il perd son feuillage de la saison précédente assez brutalement lors du débourrage en décembre ou janvier. Cela m'inquiète toujours car on est encore loin de la fin de l'hiver.

 

Aujourd'hui il fait très doux, 12°C ce matin. Je vous avais montré qu'il débourrait le 29 décembre en pleine période de neige et de gel le matin. Il a subi jusqu'à -6°C. En 10 jours les jeunes pousses ont grandi et elles sont merveilleuses de santé. Les images sont un peu sombres bien qu'il fasse très beau parce que je les ai prises tôt le matin avant de partir à Romilly.

 

 

Je me rends compte que je ne vous ai pas montré mes dernières photos de notre fusain d'Europe alors que je vous ai montré plusieurs autres fusains. Nous allons réparer cet oubli. Les photos sont de fin novembre.

 

Notre fusain n'a pas un feuillage attractif en automne mais il a des fruits magnifiques. Le voici photographié à Paris :

 

 

 

 

 

Celui-ci est le fusain garanti sauvage de mon terrain de Romilly. On voit à droite une jeune pousse qui a encore ses feuilles :

 

 

 

 

 

Voici le coin pépinière dans mon séjour. Toutes les plantes y sont regroupées sauf les deux plus vieux clivias très encombrants placés sous l'escalier plus loin de la fenêtre.

 

 

 



La maie et la table basse sont occupées par des boutures et des semis, la table à l'extérieur aussi. Comme repère de la taille des plantes : le bas de la grande vitre triangulaire est à 3m. La grande plante à gauche est un Dracaena fragrans 'Massangeana'. Il se fait expulser à l'extérieur dès qu'il fleurit car son délicieux parfum est si intense le soir que c'est insupportable. A sa droite c'est un Ficus benjamina. C'est la seule plante qui ne sort pas à la belle saison parce qu'on dit qu'il ne supporte pas les déplacements.

 

Le Begonia maculata, bégonia bambusiforme, est moins haut parce que je l'ai taillé plusieurs fois cette année, la dernière fois début novembre lorsque je l'ai rentré. Il a tout de même réussi en deux mois à faire une tige interminable qui fleurit à 3m de haut. Les fleurs sont d'un rose très pâle lié à la faible luminosité en hiver. En été dehors au soleil elles sont rose vif. Il a des fleurs toute l'année.



 

 



 



 



 

C'est une locution qui veut dire avoir une forte personnalité. Pour préciser davantage, selon la classification d'Hippocrate il est de tempérament sanguin.

 

Mettez un bloc de margarine sur une table. Si une horde d'étourneaux est dans les environs vous allez les voir rapidement s'abattre sur l'objet de tous les désirs. Vous en serez rapidement avertis par des cris incessants et des bruits d'ailes. Vous en verrez sur la table autant qu'elle peut en contenir. Et ce ne sont que bagarres. Mais ils ne se font jamais mal et ils n'attaquent jamais les petits oiseaux qui osent approcher.

 

Quelles que soient les apparences, ce sont des oiseaux très sociaux qui vivent en bandes de milliers d'individus. Mais quel caractère !

 

Il est souvent possible de prendre une série de photos telle que celle-ci en seulement 10 minutes :

 

 

 

 

 

 

 

Mon cadeau de Noël est enfin arrivé ! Peut-être le Père Noël a-t-il traversé l'Atlantique à la voile. J'espère que les rennes n'ont pas traversé à la nage, ils auraient eu très froid.

 

Ce Père Noël m'a fait un cadeau magnifique et il sait ce qui m'intéresse. Mais pour voir mes œuvres, il faut encore attendre que je lise le mode d'emploi. C'est en anglais mais facile.

 

 

 

Pour mieux lire :



 



Fagus sylvatica, le hêtre, sur mon terrain de Veneux :

 

 

Fagus sylvatica tortuosa, hêtre tortillard, fau de Verzy, forme rare mais naturelle du hêtre :

à l'arboretum d'Harcourt :

 

à l'arboretum de Segrez :

 

 

à Verzy :

 

anastomosé avec un chêne, à Verzy :