16/02/2012
Bilan à Romilly
J'étais un peu angoissée en arrivant à Romilly où je n'étais pas allée depuis le 27 janvier. J'espérais que le froid n'avait pas été beaucoup plus intense qu'à Veneux, quoiqu'en dise la météo. Habituellement en hiver je constate les mêmes températures ou 1 ou 2° de différence. C'est ce qui s'est produit. La température la plus basse indiquée par le thermomètre qui garde les minimas était -11°5 contre -9°5 à Veneux. L'explication en est que géographiquement c'est encore le Bassin Parisien et le climat est encore océanique. C'est l'extrémité est de la région de la Bassée.
On reste dans les limites de la zone 8 mais c'est cependant un froid que je n'avais encore jamais vu. Voyons d'abord les conséquences sur les 3 sureaux qui couraient des risques.
Sambucus sibirica est le sureau le plus résistant au froid. Mais il n'est pas adapté à notre climat et ne comprend rien à notre hiver. Les périodes sans gel lui font croire que c'est le printemps et il débourre trop tôt. Le 22 janvier il ouvrait un bourgeon floral :
Ce qui devait arriver arriva. Les bourgeons trop avancés ont grillé :
mais certains ont résisté
et beaucoup n'étaient pas encore ouverts :
Le feuillage de la saison précédente encore présent sur le plus petit des Sambucus palmensis est tombé mais les nouveaux bourgeons n'ont pas souffert :
Je peux donc porter sa tolérance au froid à -11°5.
Le plus en danger c'est Sambucus hookeri au feuillage persistant. Tout est grillé. Mais c'est déjà arrivé et il a déjà refait des feuilles après un gros gel, même deux fois de suite. Il faut attendre pour voir s'il survit.
20:55 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Comme vous le disiez dans d'autres messages, je pense que le palmensis malgré son origine on peut clairement considérer qu'il est bien rustique ?
Écrit par : Antoine | 16/02/2012
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