Sureaux

Une petite digression : apparemment,vous plantez dans des lieux déjà bien occupés par des arbres,arbustes ou couvre-sol;selon ma propre expérience,pas de problèmes quand les plantes sont bien installées,au bout de 3 ou 4 ans;mais lors de la plantation,la concurrence racinaire est très forte,même celle des couvre-sol,et les "nouvelles" ont bien du mal à s'imposer .Personnellement,je dégage 1 m2 autour de la plante pendant au moins 2 ans,mulchés de paille,sinon les plantes restent chétives et même peuvent ne pas pousser du tout.

Écrit par : marie | 18/11/2012

Sans doute me suis-je mal exprimée,car ma philosophie du jardin est la même que la vôtre.Je protège faune et flore indigènes,(ce qui me vaut d'ailleurs de mémorables empoignades avec les employés communaux quand je les empêche de faucher les bas-côtés devant chez moi).
Je voulais simplement dire que dégager une petite surface permettait aux plantes de démarrer,ensuite la flore locale se réinstalle bien vite.
Il est vrai que je dispose de 64000 m2 de terrain (bois,pré,mares...)en campagne,et que ,malgré mes nombreuses plantations,les fleurs et petite faune sauvage sont reines chez moi.
Qu'il est difficile de bien exprimer ses idées quand on tape avec un doigt!
Amicalement

Écrit par : marie | 18/11/2012

C'est peut-être une question de terre, parce que moi, je fais comme sambuca (également parce que sinon, je me fais piquer des trucs), j'écarte juste les lierres, ronces, lamiers, etc.., et je plante, et il n'y a pas de concurrence. Et en été, qui est la saison la plus mortifère pour nous dans le sud, les plantes entretiennent ainsi une humidité propice, et non, comme on pourrait le croire, un besoin en eau accru. Au plus ça va, au plus j'apprends le Tai chi avec la nature. Notre rivière déracine parfois des arbres lors des crues, mais elle donne aussi; cette année, elle m'a planté 3 figuiers, un tamaris, des saules et des robiniers.
Protégez bien votre petit paradis, on n'est pas nombreux à respecter la nature

Écrit par : claudette allongue | 18/11/2012

J'ai de la chance,pas de vols chez moi!quand je vois la pauvreté botanique des jardins du coin(je suis en Touraine),mes plantes ne risquent rien,ça n'intéresse personne,et j'habite sur place.
J'ai une terre argileuse,riche,et effectivement cela doit jouer sur la vigueur de la concurrence.

Pour Claudette : je viens de découvrir "la gazette des jardins";un délice!

Écrit par : marie | 19/11/2012

Ah, merci, ça fait plaisir
Côté vols, ce n'est pas, je crois, parce que vos végétaux n'intéressent pas, qu'on ne vous les vole pas, c'est parce que vous habitez sur place. J'ai un voisin qui s'est fait voler un figuier dans notre quartier, il est comme nous, il n'est pas toujours là, pour l'instant. Un figuier! Il y en a partout dans le coin. N'oubliez pas le facteur méchanceté. Moi, on m'a déraciné deux bambous qu'on a laissés sur place. C'était en hiver, ils sont morts, le temps que je les trouve. pour paraphraser quelqu'un, plus je connais les gens, plus j'aime les sangliers (et pourtant ils m'en ont fait voir, cet été!)

Écrit par : claudette allongue | 19/11/2012