18/05/2014
Phyllobius pomaceus
Bien que son rostre soit court et non recourbé (on parle de museau), il a bien une tête de charançon. Et admirez les biscotos. On l’appelle charançon de l’ortie car il aime ça et il n’est pas étonnant que je le voie souvent sur ce terrain plein d’orties. Son coloris bleu-vert est vraiment ravissant et il est le plus beau des charançons.
En fait, ils étaient deux sur la même plante mais ils ne se sont pas rapprochés. Qu’à cela ne tienne, en 2010 j’avais surpris les ébats d’un couple :
23:16 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2014
Les palmiers de Marnay sur Seine
A part Trachycarpus fortunei planté il y a 15 ans, les palmiers de Marnay sont encore petits car leur croissance est très lente au début. Sur les étiquettes vous verrez la date de plantation en bas à gauche. Tous ont résisté sans aucun dommage, comme mon petit Butia capitata, aux inondations prolongées. Je me souviens d’avoir observé avec effroi mon Butia subaquatique dans l’eau depuis 6 semaines. Mais lui, moins sujet à l’anxiété sans doute, a fait comme s’il ne s’était rien passé. Pour la rusticité, tous ces palmiers peuvent vivre sans problème en zone 8, certains même en zone 7.
Trachycarpus fortunei le 1 juin 2013. Vous verrez sur son « tronc » (stipe) pourquoi on l’appelle palmier chanvre :
Le 8 mai 2014 :
Trachycarpus takil est considéré comme le plus rustique des Trachycarpus car il vit en très haute montagne. En 2013 puis 2014, on sent qu’il commence à s’étoffer :
Trachycarpus martianus est peut-être encore plus rustique. Il vit jusqu’à 2500m. En 2013 puis 2014 :
Sabal minor supporte jusqu’à -15°C. En 2013 et 2014 :
Cycas panzhihuaensis (ils ont aussi Cycas revoluta mais en pot pour être rentré l’hiver) est incroyablement rustique, jusqu’ -16°C. Mais sa vitesse de croissance est tout aussi incroyablement lente. En 2013 puis 2014 :
16:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Ancolies, le retour
Je les avais plantées l’hiver précédent et en mai 2012 j’ai vu une belle touffe d’ancolies doubles sur de très longues tiges :
Elles avaient des visiteurs assidus :
Et à l’automne tout autour et jusque dans la grande allée des semis sont apparus :
En mai 2013 elles avaient commencé à fleurir lorsqu’elles ont été noyées dans 30cm d’eau et cela a duré 6 semaines. Elles en sont mortes et définitivement car il n’y a plus rien à l’emplacement d’origine.
En quittant le terrain, depuis la voiture, je les ai aperçues derrière le grillage. Il y a 2 touffes, une avec des tiges aussi longues que les plantes d’origine, une avec des tiges 2 fois plus courtes mais toutes les fleurs sont identiques, doubles et du même coloris. Ce ne sont sans doute pas les premiers semis, ils ont certainement péri eux aussi. Je pense que les premières fleurs apparues en mai ont lâché leurs semences lors de la mort des plantes.
02:56 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
16/05/2014
La chenille punk du Bombyx étoilé
En juin 2007 je vous avais montré une étonnante chenille d’allure punk avec taches fluo, crête iroquoise, tresses noires projetées en avant. Je l’avais trouvée dans la forêt de Fontainebleau au bord de la Route Ronde. Celle-ci, bien que petite, maxi 35mm au dernier stade, était encore du domaine du visible :
Hier à Romilly sur une feuille de mon argousier femelle dont j’admirais le grand nombre de jeunes fruits en formation j’ai vu ce qui semblait être un tout petit déchet végétal noir tombé sur une feuille. Mais mon œil de lynx a repéré 2 petits points fluo. Je suis parti chercher l’objectif macro. C’était bien une chenille mais cette fois nous frôlons le domaine du microscopique. C’est pourtant certainement la même chenille à un stade très précoce, la chenille de Orgya antiqua, le bombyx étoilé.
06:24 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (1)
15/05/2014
Asimina triloba
Ce matin, j’avais encore une crise d’angoisse à cause de mes asiminiers si jeunes. Leur feuillage ne grandit pas. Je me suis précipitée à Marnay pour voir comment évolue leur très grand frère. J’ai tout de suite été rassurée, lui aussi n’a pas beaucoup changé :
Avez-vous remarqué le deuxième tronc, un peu plus mince à sa droite. C’est un drageon qu’ils ont laissé (il drageonne beaucoup) et lui aussi fleurit.
Sur cette dernière photo j’ai trouvé le cœur bizarre. Un insecte ? J’ai fait un recadrage-agrandissement :
On dirait bien une sombre abeille charpentière, sauf la taille. C’est peut-être la petite Xylocopa iris. On dit que son territoire est limité au sud de la France et ne remonte pas plus haut que Lyon. Mais on en disait autant pour la processionnaire du pin et elle est chez nous depuis quelques années et remonte vers le nord et même depuis cette année vers l'est. Pourquoi la petite charpentière n'en ferait-elle pas autant ?
22:20 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
13/05/2014
Pistacia vera
Encore un qui prend son temps pour se réveiller. Mon petit couple a été planté cet hiver. C’est le mâle qui a pour l’instant le feuillage le plus développé. Mais il n’a pas de fleurs.
Les feuilles de la femelle sont encore pliées mais il y a un bel épi de fleurs. Les fleurs n’ont pas de pétales, elles ont quelques sépales, 5 au plus. L’ovaire est supère et comporte 3 carpelles.
Si vous voulez absolument voir des fleurs mâles, c’est ici 4è photo :
http://www.baumkunde.de/Pistacia_vera/
22:38 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
Diospyros 'Russian Beauty'
Je ne vous l’avais pas présenté avec les autres parce qu’il avait alors son aspect hivernal. Il débourre donc beaucoup plus tard mais c’est un hybride D. kaki x D. virginiana et il veut sans doute ainsi se protéger contre les gelées sibériennes. Il attend donc mai pour montrer son feuillage que l’on voit encore à peine le 13 mai. Sa floraison sera peut-être aussi retardée mais ce n’est pas grave, il est auto-fertile.
Ses fruits seraient proches en texture (douce) et goût (bien sucré) de D. virginiana
19:21 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
12/05/2014
Hesperis matronalis
Cette très jolie plante bien parfumée était autrefois dans tous les jardins sous le nom de julienne des dames. Il existait diverses variétés mais les variétés à fleurs doubles étaient stériles et ont disparu faute d’être multipliées végétativement. C’est une vivace de courte durée de vie mais qui se ressème abondamment et parfois très loin. Il est ainsi difficile de savoir si elles sont spontanées ou échappées d’un jardin.
La forme type a des fleurs violettes :
La forme blanche dans un jardin :
Ou dans la nature car elle aussi se ressème facilement :
22:44 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (2)