11/05/2014
Syringa sweginzowii
Il commence à fleurir alors que Syringa vulgaris a terminé et que mes deux lilas à Romilly sont en fin de floraison. C’est sans doute un des lilas les plus tardifs. Il est bien parfumé et son aspect léger est séduisant mais pour cela il occupe de la place. Il aime le calcaire et sa présence à Marnay prouve qu’il a supporté les longues inondations. Il fera sans doute partie de mes folies cet automne.
Celui-ci a 13 ans.
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10/05/2014
Diospyros kaki
Je voudrais d’abord parler encore d’Asimina triloba. J’ai eu la curiosité de revoir mes archives. L’an dernier, c’était pire, il avait presque un mois de retard sur cette année. Le 1 juin 2013 :
Diospyros kaki ‘Fuyu’ a présenté lui aussi un premier signe de vie début avril. Mais il a aussi allongé ses branches et j’ai vite enlevé le grillage de protection pour qu’elles n’y restent pas coincées. Le 4 avril :
Ensuite il a évolué beaucoup plus vite que l’asiminier. Le 11 et le 20 avril :
Le 8 mai :
Diospyros kaki ‘Jiro’ à Veneux, un bébé planté cet hiver, le 9 mai :
Diospyros kaki à Marnay le 8 mai :
Il fleurira en juin. Le 23 juin 2013 :
Pour Ziziphus jujuba, le plus tardif, il ne montre un peu de vert, mais à peine, que début mai. Pour lui je ne m’inquiétais pas, je le connais, j’en ai eu un autrefois et il ne débourrait que début juin.
23:41 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Asimina triloba, quel paresseux !
Vous avez planté des fruitiers rares dont les fruits devraient vous régaler mais vous n’en avez pas l’habitude et il n’y en a pas d’autres alentour pour vous permettre de comparer leur développement. Pour certains c’est l’angoisse parce qu’ils débourrent très tard et qu’ils semblent morts alors que le printemps est très avancé et que tous les arbres autour ont tout leur feuillage et même des fleurs. Ces créateurs d’angoisse sont dans l’ordre de gravité le kaki, l’asiminier et le pire, le jujubier.
Pour Asimina triloba, un seul arbre ne suffit pas car il est autostérile et il faut au moins 2 variétés. J’en ai 2 à Romilly et 3 à Veneux. Le premier signe d’espoir apparait à Romilly le 4 avril :
Une semaine plus tard on n’est guère plus avancés :
Et le 20 avril, c’est pareil :
Va-t-il vraiment démarrer ou est-il mourant ? Comment de si petites feuilles vont-elles donner les énormes feuilles d’asiminier ?
Le 3 mai, les feuilles ont un peu grandi. Le grillage autour, c’est contre les chevreuils et il restera toute l’année. L’autre asiminier de Romilly ne donne toujours pas signe de vie début mai.
A Veneux, le 9 mai l’espoir est grand pour deux d’entre eux :
Mais pour le troisième le premier signe de vie n’apparait que ce 9 mai :
Le Jardin Botanique de Marnay sur Seine est enfin ouvert. Même terre, même climat, à 10km de Romilly. J’y suis donc allée pour voir son très grand asiminier. Je suis enfin rassurée : il est encore presque nu :
Il commence à fleurir. Les fleurs ont 3 sépales verts et 6 pétales rouge-brun. En voici une qui sort tout juste de son bourgeon, les pétales sont encore verts :
Une fleur plus avancée a déjà coloré ses pétales mais n’est pas encore ouverte :
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09/05/2014
Crataegus laevigata
Je l’ai trouvée dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Cela ne répond pas vraiment à la question qui m’a été posée sur sa fréquence dans la nature. Bien que les aubépines soient fréquentes dans la région, celle-ci a peut-être été plantée.
Un syrphe apprécie son nectar :
Voir que les fleurs ont 2 ou 3 styles n’est pas facile, les étamines gênent et les stigmates ne sont pas tous de la même couleur. Les stigmates sont d’abord verts puis deviennent bruns. Ici 2 styles partent du même point central, les stigmates vert pâle semblent fusionnés :
Les 2 styles partent du même point central, l’un est surmonté d’un stigmate brun, l’autre d’un stigmate vert mais déjà tacheté de brun :
On voit surtout bien les 2 stigmates de teinte brun clair-orange :
Ici on voit la face supérieure de 3 stigmates verts :
Mais parfois, par endroits, il semble n’y avoir que des fleurs à 1 style :
Il faut dire que les deux aubépines s’hybrident très facilement et les hybrides sont nombreux.
00:25 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (3)
07/05/2014
Panorpa communis, ma mouche préférée
Appelée mouche-scorpion, ce n’est ni une mouche ni un scorpion. Son côté scorpion n’a rien d’effrayant, elle n’a jamais piqué personne, elle est inoffensive et pas très farouche. Ce qui lui vaut ce titre à priori effrayant de scorpion, c’est l’abdomen recourbé vers l’avant du mâle et terminé par ce qui ressemble à des pinces mais qui ne lui sert qu’à l’accouplement. Ce qui me plait aussi c’est sa bouille marrante avec ses mâchoires projetées en avant comme un bec.
J’ai un piège à insectes, un peu comme le piège à filles de Jacques Dutronc. C’est mon sac d’Or Brun en granulés. Je le promène partout lorsque j’installe de nouvelles plantes, c’est plus facile à porter pour mes très petits muscles qu’un sac de fumier. Il s’y pose souvent des insectes, sans doute attirés par l’odeur, une odeur dont je bénéficie lors de mes déplacements en voiture. Heureusement notre nez a la particularité de ne plus rien sentir si l’intensité de l’odeur ne varie pas.
Cette fois mon sac a attiré une jolie mouche-scorpion, un mâle :
Une femelle photographiée un autre jour :
Un dîner sur une feuille de peuplier grisard où elle a trouvé un insecte mort :
Mise au point sur le repas :
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06/05/2014
L'aubépine
C’est le début de la floraison des aubépines sur le terrain de Romilly. Il y en a plusieurs, elles sont sauvages et elles sont très jeunes parce qu’elles ont profité du débroussaillage pour se trouver une petite place et s’y semer.
Voici la plus grande, déjà 3m. Elle avait été déracinée par les inondations et j’avais dû la tuteurer. C’est sa première floraison mais il y en aura beaucoup d’autres car une aubépine vit 500 ans ou plus. C’est une Crataegus monogyna, sa fleur a un seul style correspondant à un seul ovaire et ses fruits auront un seul noyau.
Une Carte géographique première génération y faisait la sieste, une vraie sieste car, lorsque j’ai bougé sa fleur, elle a à peine reculé
Le style unique :
J’ai une autre aubépine que j’ai plantée il y a de nombreuses années à Veneux. C’est Crataegus laevigata ‘Paul’s Scarlet’. Elle fleurit plus tôt, en même temps que le lilas, et elle est déjà en grande partie fanée. Je n’ai pas pensé à la photographier car je vous l’ai déjà montrée, je vous montre donc une photo d’une année précédente :
Crataegus laevigata a des fleurs à 2 ou 3 styles et des fruits à 2 noyaux. Mais je ne peux vous montrer ses styles car la fleur est très double chez ce cultivar. Les styles existent, noyés dans les pétales car elle est fertile.
On dit les feuilles de cette aubépine moins découpées que celle de monogyna mais la différence est subtile, celles de mon aubépine sont bien découpées en plusieurs lobes
20:03 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Romilly sur Seine, les décharges sauvages et les élections
Pour l’historique des décharges sauvages dans le chemin rural à la limite nord de la ville, chemin rural qui dessert mon terrain, vous pouvez retrouver mes notes en cliquant sur la rubrique Romilly sur Seine, en bas de la colonne de droite.
Mais je n’avais pas mis mes dernières photos, les pires peut-être parce que c’est ce qui se voyait le plus, un dépôt que je devais traverser chaque fois pour atteindre mon terrain. Je ne les avais pas mises parce que j’étais découragée par l’indifférence du maire et parce que mon blog n’a pas pour vocation de montrer des ordures. C’est pourtant ce que je dois subir avant d’admirer la nature. Voici donc ces photos, peu avant les élections, le 6 février 2014. Nous sommes en plein milieu du chemin rural :
C’est resté ainsi plusieurs semaines et tout-à-coup, surprise, juste avant les élections, tout a été nettoyé, non seulement ça mais aussi tout ce qui restait ailleurs après le nettoyage superficiel. Le chemin était de nouveau beau et propre, comme lorsque j’avais acheté le terrain, mais toujours défoncé, bien sûr. Cependant, il restait le terrain privé à l’entrée du chemin, un terrain qui longe la route départementale vers Conflans qui n’avait été que très partiellement désencombré et portait toujours des carcasses de véhicules, un spectacle dont je bénéficie à chaque passage.
Les élections ont eu lieu. Et, coïncidence ? ,voilà ce que je trouve le 3 mai. Le terrain privé :
Le chemin privé qui part du chemin rural et où étaient déposées précédemment l’essentiel des ordures :
Un terrain est à vendre par une agence depuis des mois. Comment pourrait-il être vendu quand l’éventuel acheteur doit parcourir un chemin défoncé encombré d’ordures. Et les jolies maisons à la limite nord de Romilly sur la route de Conflans qui sont entourées de terrains portant des caravanes et des baraquements ? Ne sont-elles pas dévaluées ? On peut même se poser des questions sur l’évacuation des WC et des eaux usées (nappe phréatique à 1m et souvent moins). Il y a pourtant un terrain prévu pour gens du voyage, je passe devant chaque fois, il est très propre et irréprochable. Il y a une casse auto qui respecte strictement la réglementation. Il y a une déchèterie.
Voici des extraits de mon titre de propriété :
La zone Na du Plan Local d’Urbanisme est une zone naturelle à protéger
Terrains ne pouvant être considérés comme terrains d’agrément ou de loisirs (interdiction d’implanter des mobiles-homes ou des caravanes). Mais des carcasses de voitures et des cabanes en ruine, c’est apparemment possible.
Alors, Monsieur le Maire, vous ne contrôlez plus ? Que faut-il faire pour avoir le droit de déposer des ordures dans mon chemin ? Paiement ? Chantage ? J’aimerais savoir pour m’offrir, moi aussi, le droit de déposer des ordures dans le chemin. Juste un très, très petit tas, pas polluant, juste pour me prouver que j’ai moi aussi du pouvoir.
Pour le traitement des décharges sauvages, je vous ai déjà conseillé, si vous ne vous en sortez pas, de faire appel à la Camorra (mafia de Naples). Ils s’y connaissent très bien, ils ont même trouvé un nouveau débouché : ils envoient les ordures en Roumanie. Car, sommes-nous toujours en France alors que certains s’affranchissent des lois de la République en toute impunité ?
08:37 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (3)
05/05/2014
Viburnum opulus 'Roseum'
J’ai spontanément à Romilly des viornes obier, Viburnum opulus. C’est un arbuste que je trouve très gracieux avec de belles inflorescences plates et de beaux fruits.
Je n’aimais pas, à cause de son aspect massif et artificiel le cultivar ‘Roseum’ appelé boule-de neige. J’avais même dit que je lui préférais le cultivar de Viburnum plicatum aux même grosses inflorescences en boule mais au port plus gracieux :
Je me trompais complètement sur la grâce et le charme de Viburnum opulus ‘Roseum’. C’est parce que je n’avais probablement vu jusque-là que des arbustes rigoureusement taillés. C’est comme pour les jardins à la française, les plantes ne sont plus que des éléments de sculpture, pas de charmants êtres vivants. Un jour j’ai vu sur mon terrain de Romilly un arbuste dont le feuillage ne pouvait être que celui d’un Viburnum opulus et de toute évidence c’est moi qui l’avais planté. Je ne comprenais pas. J’avais planté un Viburnum opulus à fruits jaunes pour changer mais à un autre endroit et je ne pouvais avoir planté celui que je n’aimais pas. Pourtant quand il a fleuri, il s’est révélé être un boule-de-neige. Je l’avais sans doute reçu en cadeau avec une commande et n’avais pu me résoudre à le jeter. Et, non taillé, il s’est révélé très beau, aussi gracieux que le Viburnum plicatum et j’en suis très contente. Il n’y a à lui reprocher que la place qu’il prend et l’absence de fruits car il est stérile.
Le 20 avril les boules sont encore verdâtres :
Le 3 mai :
Les deux plantes en bas, à droite du milieu, sont déjà des eupatoires qui fleuriront l’été et attireront une multitude de papillons.
20:50 Publié dans viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)