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04/05/2014

Miracle, Prunus salicina fructifie !

Oui, j’ai découvert des jeunes fruits sur Prunus salicina.

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 C’était inespéré. Prunus salcina, le prunier japonais, est auto-stérile et il ne peut trouver un pollen compatible dans nos vergers. Etant diploïde, il est incompatible avec nos pruniers, hexaploïdes. Ses fleurs ne peuvent être fécondées que par le pollen d’un autre Prunus salicina, ou d’un myrobolan, Prunus cerasifera, ou d’un prunier américain (section Prunocerasus). J’avais planté pour lui 2 cultivars de myrobolan, l’un est mort, l’autre n’a donné au bout de 2 ans qu’une seule fleur. Je viens donc de planter un cultivar de salicina, Ozark Premier mais quand fleurira—il ? J’avais l’intention de planter cet automne un autre salicina, Golden Japan. Les producteurs français vendent depuis longtemps Golden Japan mais en le présentant comme un Prunus domestica, leur ignorance botanique habituelle. Si ça peut marcher, c’est parce qu’il est, au moins partiellement auto-fertile. Mais si son succès n’a pas été fulgurant malgré la grande taille et l’excellent goût de ses prunes, c’est peut-être parce que sa production est trop moyenne, faute d’un pollinisateur complémentaire. J’ai eu un Golden Japan, il croulait sous une multitude de grosses prunes jaunes parce qu’il avait un myrobolan à proximité mais à l’époque je ne comprenais rien.  Les américains qui le vendent proposent un pollinisateur complètement ignoré en France.

J’ajouterai qu’aux Etats Unis les prunes proposée à la consommation en fruits frais sont presque uniquement les prunes japonaises. Les prunes européennes sont séchées en pruneaux. J’ajouterai que la floraison très précoce de Prunus salicina est exposée au gel dans les régions les plus froides en France.

Mais qui  a fécondé mon Prunus salicina botanique ? Le généreux donateur de pollen compatible est à 6m de lui, c’est le Prunus à feuillage rouge dont je voulais voir les fruits pour lui donner une identité.

Je suis maintenant persuadée que c’est une variété de myrobolan, Prunus cerasifera. Depuis leur floraison, je le suis en même temps qu’un Prunus cerasifera ‘Pissardii’, ce grand prunier à feuillage rouge planté partout dans les villes. Le mien n’est pas Pissardii car ses feuilles naissent vertes et rougissent progressivement, celle de Pissardii sont rouges dès leur naissance, les fleurs du mien sont blanches, celles de Pissardii sont roses. Mais ils ont évolué strictement en même temps et maintenant leurs fruits sont identiques. J’ai même coupé ces fruits en deux : constitution identique avec à ce stade un noyau encore mou.

Mon Prunus :

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Pissardii :

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Mon Prunus est une variété de Prunus cerasifera au coloris intermédiaire entre la forme botanique et le cultivar Pissardii. II était déjà sur le terrain en 2008. Le voici en 2011 :

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Il semble n’avoir qu’un seul tronc mais il y a alors un très petit sujet  à côté. Voici une photo récente, ce petit sujet a beaucoup grandi, il atteint maintenant la moitié de la hauteur du premier :

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Ce Prunus, comme salicina, n’avait jamais fructifié malgré une floraison abondante et alors que les deux étaient en fleurs en même temps. Je pense que mon Prunus, sans doute auto-fertile, n’était pas encore assez âgé pour produire. La preuve en est que le plus jeune n’a pas de fruits. Son pollen n’était pas mûr et donc non fécondant. Cette année la maturité est atteinte et Prunus salicina en a profité.

 

Le temps des roses

Les dernières fleurs de Camellia tombent. Il est temps pour les rosiers de prendre le relais. J’ai vu les premiers rosiers en fleurs dans les rues de Marnay sur Seine :

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Je ne sais qui ils sont mais ce ne sont pas des Rosa rugosa. Chez moi les rosiers sont en boutons et les premiers à fleurir seront sans doute les Rosa rugosa :

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J’ai pourtant une rose épanouie mais elle est complètement loupée. Le rosier est dans un pot. C’est une bouture que j’avais mise sans y croire dans la terre trop lourde pour une bouture de ce pot. Je ne sais même pas qui il est, sans doute Sophia Renaissance. Il a plein de boutons, on verra quand ils s’ouvriront dans de meilleures conditions car je l’ai aussitôt planté à côté du Viburnum :

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10:45 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)

03/05/2014

Papillons

A la mi-avril, je trempais doucement dans ma baignoire à moitié endormie quand un objet volant m’a réveillée. Il s’est posé juste en face de moi et n’a plus bougé, même pas lorsque je me suis agitée pour m’habiller. C’était un beau papillon de taille moyenne, sombre et velu, sans doute une noctuelle, peut-être celle du troène à cause de ses taches rondes à mi-hauteur de ailes. Il sortait peut-être d’hibernation. Pour l’hibernation ma maison a acquis une belle réputation chez les papillons, chauffée mais sans excès. Maintenant il va falloir manger donc sortir. J’ai pris ma grosse boite d’allumettes à éjecter les bourdons. Je l’ai ouverte dehors. Il a à peine bougé mais 10 minutes plus tard il n’y avait plus rien dans la boite.

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Un autre papillon m’attendait à Romilly, en plein air cette fois. C’est la première génération de la carte géographique, très différente de la génération d’été. Elle aussi est bien velue, cela se voit bien sur la première photo. Je crois que c’est une femelle, elle est assez claire, l’orange domine, et le bout de l’aile antérieure est bien arrondi (pointu chez le mâle).

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07:02 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)

02/05/2014

Photinia fraseri

J’avais déjà vu Photinia fraseri mais toujours en dehors de sa période de floraison et il ne m’attirait pas beaucoup : un contraste trop brutal entre le feuillage vert et le feuillage rouge, un aspect lourd, peu de charme à mes yeux.

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Je l’ai vu en début de floraison dans les rues de Veneux l’an dernier le 18 mai. Cette floraison débutante était légère et lui donnait beaucoup de grâce :

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Cette année il est en avance et en pleine floraison le 1 mai. Ses fleurs sont si nombreuses qu’on ne voit plus le feuillage :

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20:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)

01/05/2014

Lonicera caerulea

Encore un problème de fructification. L’effet bénéfique de certains fruits est vanté. Consommer des fruits variés, naturels et non traités est souhaitable. Donc on nous vend toutes sortes de fruits. Le seul problème : les vendeurs ne sont pas des experts en botanique, ce n’est de toute évidence pas leur premier souci. Ce qui compte c’est de vendre tous ces petits fruitiers dont on parle tant. Les conditions nécessaires pour obtenir des fruits, ils s’en foutent. Vous vous retrouvez avec un arbuste en pleine santé, bien touffu, bien fleuri, mais qui ne fructifie jamais. Nous avons vu ainsi les Cornus qui ont besoin de temps, des arbustes dioïques dont qu’on vous propose à l’unité et non sexés, des arbustes qui ont besoin d’une autre variété pour être pollinisés mais qui n’ont pas de nom de variété et vous plantez des arbustes du même clone, ce qui n’améliore rien, des arbustes dioïques capables de parthénocarpie et dont l’absence de mâle est préférable, des arbres capables de parthénocarpie comme les Diospyros, aussi bien kaki que lotus (j’ai dû beaucoup chercher pour lotus), etc. Mais, encore une fois, ce n’est pas le problème des vendeurs, un vendeur ça vend, c’est tout.

Me voilà devant un nouveau problème de production avec la baie de mai, Lonicera caerulea (et ses variété, kamtschatica, edulis et autres). Là, je dois reconnaître que les meilleurs producteurs précisent qu’il faut en planter deux mais faut-il 2 variétés différentes, ce n’est pas précisé mais probable sinon il serait auto-fertile. Des lecteurs de mon blog m’ont posé des questions à son sujet car ils ont eux aussi du mal à apercevoir les fruits.

Il y a 4 ans, j’en ai planté deux, probablement de la même variété. Un seul s’est bien développé, l’autre végète. C’est la variété edulis.  J’en ai ajouté deux il y a deux ans, Maistar et Tomishka. Ils se portent bien mais ne grandissent pas vite. Ils sont pourtant tous plantés dans la même zone, dans les mêmes conditions. L’un d’eux a réussi à faire quelques fleurs cette année, c’était mieux l’an dernier mais peut-être ont-ils souffert des inondations. Ils avaient pourtant fait quelques fruits après les inondations de 6 semaines en mai-juin mais ils ont subi ensuite une deuxième inondation de 4 semaines.

Voici d’abord le plus développé. Je n’avais pas prévu ce magnifique développement et il déborde sur le tronc d’un nashi qu’il ne devrait pas trop gêner car les branches partent plus haut :

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J’ai photographié de rares fleurs le 1 février :

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Cela arrive, et même à partir de décembre. Mais l’essentiel de la floraison est en mars :

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Les fleurs vont 2 par 2 et les fruits feront de même. A part lui, cette année comme l’an dernier, seul Maistar a fleuri :

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L’an dernier donc j’ai eu un petit nombre de fruits. Le grand edulis a fait les plus petits :

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Maistar :

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Sur papier millimétré mais je ne sais quelle est la valeur de ces mesures car les pauvres arbustes sortaient de 6 semaines d’inondation continue et leur maturité avait été reportée fin juin :

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Ma conclusion : un pied seul ne fructifie pas. Faut-il 2 variétés différentes ? C’est probable mais mon étude n’a pas été faite de façon assez rigoureuse pour le vérifier.

Une nouvelle difficulté se profile à l’horizon : celle de Aristotelia chilensis, le maqui du Chili. Il est probablement dioïque. J’en ai deux. Quelles sont mes chances qu’ils soient de sexe différent ?

 

 

 

20:19 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (5)

30/04/2014

Arum, une technique de pollinisation sophistiquée

Je vous avais promis de vous montrer l’évolution d’une fleur d’arum italicum. Mais je l’ai fait en 2010. Certains lecteurs ne l’ont donc pas vu, d’autres ne s’en souviennent pas. Je pourrais vous donner un lien vers cette note mais je crains que les photos ne soient un peu défraichies. Je vais donc la reprendre avec ces mêmes photos étonnantes.

Beaucoup de plantes cherchent à éviter l’auto fécondation (pire que la consanguinité pour les animaux) qui pourrait être source de tares et surtout pour les plantes est un obstacle à l’évolution. Les méthodes sont nombreuses : pollen incompatible, non concomitance des floraisons mâle et femelle, diploïdie sont les méthodes les plus utilisées.

Je vais vous montrer ce qui se passe chez Arum italicum mais c’est valable pour toutes les Araceae. Chez ces plantes le pollen pourrait féconder les fleurs femelles de la même inflorescence mais ces plantes très raffinées (à mon goût) ont mis au point pour empêcher l‘autofécondation une stratégie et même une véritable architecture de l’inflorescence digne d’un bureau d’études d’ingénieurs en sécurité. Cette technique comprend :

  • La protogynie, c’est-à-dire la maturation des fleurs femelles avant celle des fleurs mâles

  • Le déclenchement de la maturation des fleurs mâles par la fécondation des fleurs femelles

  • Un système sophistiqué de piégeage des insectes responsables de la pollinisation avec étapes successives de libération vers la sortie

Arum italicum est spontané et abondant sur mon terrain de Veneux. Le beau feuillage marbré est présent la plus grande partie de l’année et forme de beaux tapis :

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Fin avril apparaissent les inflorescences. Elles sont formées d’une grande spathe jaune pâle qui est une bractée. La spathe entoure et enferme le spadice, un épi qui a un axe central charnu entouré des fleurs mâles et femelles sans périanthe.

 

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Ce que l’on voit émerger de la spathe, c’est la partie supérieure du spadice dont l’odeur attire les insectes. Plus bas la spathe est fermée et forme une ampoule. Les insectes pollinisateurs sont attirés par l’odeur du spadice, d’où l’intérêt de ce qui dépasse au-dessus de la spathe. Les insectes glissent à l’intérieur de l’ampoule et y sont piégés. J’ai ouvert une ampoule :

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Les insectes piégés vont aussitôt tenter de s’échapper mais ils n’auraient pu le faire si je n’avais pas déchiré la spathe

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Tout au bas de l’épi il y a les fleurs femelles réduites à l’ovaire. Elles viennent d’être fécondées par le pollen d’un autre arum apporté par les insectes :

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Au-dessus se trouvent les fleurs femelles stériles. Elles portent de longs appendices dont le rôle est d’empêcher les insectes de remonter trop tôt vers les fleurs mâles et de les secouer pour libérer leur pollen avant que toutes les fleurs femelles ne soient fécondées par le pollen qu’ils ont apporté d’ailleurs. L’ovaire est atrophique, plus sombre que celui des fleurs fertiles et surmonté de l’appendice :

 

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Lorsque les fleurs femelles fertiles sont toutes fécondées, les appendices disparaissent. Les insectes sont maintenant débarrassés du pollen étranger et vont pouvoir en recharger. Ils ont maintenant accès aux fleurs mâles fertiles :

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Vous voyez que ces fleurs sont pratiquement réduites aux anthères. La fécondation des fleurs femelles a déclenché leur maturation et elles commencent à libérer le pollen :

 

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Les longs filaments disposés en couronne que l’on voit au-dessus du bloc de fleurs mâles sont formés par des fleurs mâles stériles. Ils empêchent encore les insectes de sortir, c’est leur deuxième obstacle. Cela oblige les insectes à rester suffisamment longtemps près des fleurs mâles fertiles pour bien se couvrir du pollen qui fécondera une autre fleur :

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Enfin ces filaments disparaitront pour libérer les insectes. Le résultat un 11 septembre :

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29/04/2014

Le printemps des sauvageonnes

Il pleut bien ces jours-ci. Cela réveille toutes les plantes sauvages à Veneux.

L’alliaire est une bisannuelle et elle réapparait n’importe où. Ses feuilles donnent un léger goût d’ail aux salades

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de même que l’ail des ours qui est toujours en fleurs :

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L’arum italicum ajoute à son beau feuillage le début de sa floraison dont je vous montrerai la suite botaniquement passionnante.

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L’aspérule odorante n’est pas vraiment une sauvageonne. J’en ai planté 3 pieds il y a quelques années et depuis elle s’étale, complètement naturalisée. Normalement ce terrain trop sec ne lui convient pas mais elle est dans une zone d’arrosage à cause des camellias. Ici elle entoure une monnaie du Pape vivace :

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La charmante chélidoine :

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Le géranium herbe à Robert qui pue quand on y touche :

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Cornouilles et petites cerises

Je vais peut-être avoir de nouveaux fruits cette année. Certains arbustes fruitiers mettent du temps à produire. Nous avons vu les Elaeagnus qui ont besoin de 2 variétés pour une pollinisation croisée. Pour les Cornus mas et officinalis, le problème est différent. Ils sont auto-fertiles mais il leur faut prendre de l’âge, beaucoup trop d’âge à mon goût. Cornus mas ‘Jolico’ planté en 2007 a fleuri dès la première année mais a donné des fruits en 2013. Cornus mas ‘Yellow’ semble plus rapide. Planté en 2012, il montre quelques jeunes fruits. Il reste à savoir s’ils parviendront à maturité :

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Cornus officinalis planté en 2010 a une croissance bien plus rapide que Cornus mas mais il n’avait encore jamais fructifié malgré une belle floraison. Peut-être va-t-il, lui aussi, fructifier cette année :

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C’est pareil pour le ragouminier, Prunus tomentosa qui avait déjà fleuri. Il semble vouloir donner quelques “ ragouminettes  “. C’est le nom qu’a donné Claudette à ses cerises à cause de leur petite taille. Elles seront sans doute mignonnes et ce qui compte, c’est le goût. On ne reproche pas leur taille aux groseilles :

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