Sureaux

Ce magnifique rosier remontant a des roses de taille exceptionnelle, 15cm. Il est parfois appelé XXL Korbilant

Pour mesurer la taille des roses, j’ai posé mon APN au sol. Lorsque je l’ai récupéré j’ai trouvé ce minuscule monstre sur l’objectif. Sa coquille n’est pas plus grande, 3mm, qu’un œuf d’escargot de Bourgogne, Helix pomatia. Cette coquille est encore incolore, presque transparente. Il n’est pas né de la dernière pluie mais bien après :

C’est la suite de ce genre d’évènement :

Les géraniums Rozanne et Orion avaient totalement disparu à la suite des inondations de 2013. Je n’ai revu Rozanne qu’au début de l’été avec des fleurs qui n’avaient pas encore leur bleu intense :

Maintenant, non seulement il s’est remis à grimper sur les arbustes qui l’entourent comme il savait si bien le faire en 2012 mais il a aussi retrouvé son bleu :

J’espère que l’an prochain il sera de nouveau aussi beau qu’en 2012 :

Euonymus phellomanus est toujours en avance sur les autres avec les premiers fruits qui s’ouvrent sur l’arille rouge vif. Il est pourtant encore si petit mais il est vrai que la valeur n’attend pas toujours le nombre des années :

Euonymus grandiflorus que je vous avais montré encore en fleurs le 31 juillet (une longue floraison de 5 à 6 semaines) forme maintenant ses fruits :

Cette photo pour vous montrer comme le vert des feuilles change selon l’âge. Cela me paraît important pour ceux qui cultiveraient cet arbuste car lorsqu’une jeune pousse démarre très bas sur le tronc, on peut se demander si ce n’est pas un rejet du porte-greffe et être tenté de la couper. En haut à gauche de la photo des feuilles rougissent déjà (il ne s’appelle pas Red Wine pour rien) :

Les fruits des nombreux fusains européens sauvages commencent à se colorer :

Colchiques dans les prés… ou sous ma boite à lettres. J’ai l’honneur de vous annoncer la naissance de mes premières fleurs de colchiques :

Mais les cyclamens se sont montrés depuis plusieurs jours déjà :

Je vous ai dit que le rosier ‘Leander’ fleurit bien à mi ombre, situation dans laquelle il se trouve à cause de l’expansion du grand peuplier grisard. En fait il fleurit bien au printemps et en début d’été. Photos du 23 mai, 17 juin et 2 juillet :

Ensuite il se repose et refleurit moins abondamment et avec des roses parfois moins pleines en septembre, et c’est ce qui est dit à propos de ce rosier :

Mais je voudrais apporter une précision. Sa floraison semble plus continue en plein soleil. C’est ce qui se produit sur la bouture presque accidentelle (branche fichée dans un pot sans précautions l’été dernier). Cette bouture a non seulement repris rapidement et vigoureusement mais elle forme déjà un rosier valable et elle fleurit en plein été, en continu depuis sa première fleur. Le 9 août et le 31 août :

Sur la deuxième photo, la plante à gauche est une verveine odorante, Aloysia citrodora, sur laquelle maintenant Leander déborde.

Le liseron des haies est vraiment une très belle plante. Ses grandes fleurs en entonnoir valent celles des ipomées. Elles sont d’une blancheur immaculée. Son seul défaut : elle est envahissante et elle grimpe partout même sur des plantes qui n’ont pas la force de la supporter. Elle a maintenant un bel emplacement : le grillage de 2m de haut.

Elle attire les foules :

Dans un coin sauvage, enlaçant le sureau yèble :

J’ai maintenant plusieurs petits pieds d’aubépine sauvage sur le terrain de Romilly mais un seul atteint 3m et a fleuri cette année (après avoir été déraciné par les inondations l’année précédente). Je vous avais montré sa floraison en mai :

C’est un Crataegus monogyna, sa fleur n’a qu’un seul style :

Comme suite logique car il est hermaphrodite et autofertile, il offre ses fruits à l’avidité des oiseaux :

Lui aussi a son tapis protecteur, un Lamium galeobdolon argentatum dont j’avais planté quelques pieds et qui, maintenant, couvre plusieurs m2.

Acer negundo ‘Variegatum’ est toujours sain. Il aime bien le terrain de Romilly et c’est l’un des érables qui supportent le calcaire. Les deux années précédentes j’ai dû couper des pousses vertes,

il n’en a pas refait cette année. Il a un port plutôt étalé. Les jeunes pousses sont vert clair et jaune, les feuilles plus anciennes sont vert plus sombre et blanc.

Il repose maintenant sur un tapis de lierre complet qui le protège des adventices et de la sécheresse :