Sureaux

A Romilly cette coccinelle va et vient sur une feuille, elle semble chercher quelque chose. Sans doute a-t-elle senti le parfum des fleurs du pomelo ‘Enzo’ sur lequel elle se trouve.

Le voici lorsque je l’ai planté le 20 avril 2014 :

Il se plait à Romilly, il mesure maintenant 1m40 et il est en fleurs :

Il y a même déjà un début de formation de fruits :

J’espère qu’il va tenir toutes ses promesses : résistance au froid jusqu’à -12°C y compris pour les fruits et fruits délicieux.

Le voici tel que je l’ai vu pour la première fois à l’arboretum d’Harcourt :

C’est un bien bel arbuste d’assez grande taille. J’en ai planté un à l’automne 2011. Certes, il était petit :

Mais en février 2012 il semblait réduit, surtout en épaisseur. Avait-il été dévoré ? Je ne m’étais pas assez méfiée à cause de son caractère très piquant. J’aurais pourtant dû penser à mon houx ‘Ferox’ que les chevreuils n’ont pas hésité à déguster et qui depuis est toujours vivant mais ne récupère pas.

Pour l’hiver suivant en 2012 je l’ai protégé par un grillage :

En octobre 2013 il n’avait toujours pas grandi et je l’ai protégé par un amérisant que l’on voit sous forme de taches blanches :

Enfin cet été il a fait une multitude de jeunes pousses bien visibles car elles sont d’un vert plus clair :

Va-t-il enfin démarrer et fleurir ? Cette fois il y a de l'espoir.

Les colchiques ne sont pas les seuls à annoncer l’automne. La fin de l’été se voit aussi aux bourgeons floraux des fleurs d’automne et d’hiver.

Le lierre dès le 30 août :

Aujourd’hui les fleurs sont ouvertes :

Les premières fleurs de sedum le 11 septembre à Romilly :

Le 14 septembre à Veneux :

Edgeworthia chrysantha est plus précoce d’un mois sur l’an dernier :

Le 3 octobre 2013 il était moins avancé :

Sa croissance depuis sa plantation en pleine terre a été encore plus importante que celle de Z. simulans. Il faut dire qu’il avait un atout de taille : c’est mon bébé et il a eu toute mon attention depuis sa naissance.

J’avais fait un semis de Zanthoxylum coreanum le 28 décembre 2011. Deux petites plantes sont apparues en juillet 2012 :

Comme on les disait fragiles et très sensibles aux limaces, j’ai décidé de les garder longtemps en pot. Ils ont très peu grandi mais ont renforcé leur petit tronc :

Un premier Zanthoxylum coreanum a été planté cette année au printemps. Il mesurait environ 30cm. Sa vitesse de croissance a été fulgurante puisqu’il mesure déjà 1m60.

Il est particulièrement doué pour les épines. Sur les branches principales elles sont très grosses et il fait penser à simulans. Elles peuvent être groupées par 4 au même niveau :

Même sur des tiges fines elles sont rapidement grandes :

Les feuilles aussi sont très épineuses, sur la nervure et dessous :

Même les très petites feuilles sur les jeunes pousses sont déjà pleines d’épines :

Le deuxième sera planté dès que le temps des pluies reviendra.

Plantés sur le même terrain, dans les mêmes conditions, je vois une énorme différence de vigueur entre Zanthoxylum piperitum et zanthoxylum simulans.

Zanthoylum piperitum était déjà de belle taille lorsque je l’ai planté en 2010 :

Aujourd’hui il mesure environ 1m40 et fructifie pour la première fois :

Je n’ai plus le magnifique Zanthoxylum simulans pour comparer la taille des fruits mais ceux de piperitum me paraissent plus petits.

Zanthoxylum simulans avait été planté en même temps. Il m’a été volé en 2013. C’était du vandalisme plus que du vol car les grosses racines avaient été cassées et restaient en terre, il n’y avait donc aucune chance de reprise. Il mesurait alors 3m de haut et 2m50 de large et était couvert de fruits. Il avait eu beaucoup de fruits dès l’année suivant la plantation.

J’ai planté cet hiver un autre Zanthoxylum simulans pour le remplacer. Il était tout petit. Lui aussi n’a pas eu de chance. Je l’ai retrouvé en mai avec l’écorce rongée sur toute sa circonférence :

La limace n’est sans doute pas la fautive, elle a profité seulement de la situation pour sucer la sève. J’étais persuadée qu’il était perdu.

Pourtant en août il a complètement guéri, il n’y a plus aucune trace et il mesure déjà 1m20. Il fait même des jeunes pousses au bas du tronc.

La vigueur de cet arbuste est vraiment exceptionnelle et je pense que c’est lui qui est à conseiller pour le poivre de Sichuan

Je suis vraiment très contente de ma ronce odorante. Elle grandit bien, elle s’étoffe, elle était en fleurs depuis mai et vient sans doute de faire sa dernière fleur mais la fructification continue :

Jusqu’au 31 août mes poiriers Conférence et Doyenné du comice portaient de beaux et nombreux fruits pour leur jeune âge et leur taille.

Le 7 septembre Conférence a toujours toutes ses poires, sans doute parce qu’elles sont encore loin de la maturité.

Mais pour Doyenné, c’est différent, on est proche de la date de maturité et il ne reste que 4 poires ! L’une d’elles est restée très petite et n’aurait rien donné de valable. Une poire intacte est située très haut, la seule à cette hauteur, près de 3m. Les 2 autres sont rongées, sans doute par des guêpes :

A 3m de haut :

Au sol, je n’ai trouvé qu’une seule poire rongée tout autour du centre :

Les connaisseurs en loirs et lérots voleurs de fruits pourront peut-être me dire si c’est leur façon de consommer les fruits.

Et n’oublions pas que mes poires nashi, plus précoces, avaient toutes disparu.

Le pêcher Lacrima est lui aussi proche de la maturité. Il a pour l’instant toutes ses pêches. J’espère qu’il va les conserver jusqu’à mon prochain passage. Ce qui me donne espoir c’est qu’il a de longues branches fines et pendantes sur lesquelles mon voleur aura du mal à se maintenir.

Pour l’argousier, comme je l’avais prévu, il n’a presque plus de baies, tout comme les houx à Veneux. Pas de décor de Noël. Mais cette fois les voleurs sont les oiseaux. Les rares baies qui restent sont déjà en partie consommées :

Ce qui me console : le massif d’argousiers au bord de la N9 a lui aussi perdu presque tous ses fruits.

Le pyracantha à fruits rouges n’a plus aucun fruit. Celui à fleurs jaunes en a encore beaucoup :

Mais c’est seulement parce que les oiseaux n’ont pas l’habitude de ces fruits jaunes. Ils vont vite découvrir qu’ils sont aussi comestibles que les rouges. La preuve, dans cette zone beaucoup de pédoncules ne portent plus de fruits :

Comestibles ou décoratifs, il n’est pas facile d’avoir des fruits dans les bois sauvages de Romilly. La petite faune s’y connait en beaux fruits sains sans produits chimiques. Mon espoir pour les fruits comestibles pour nous : laisser les fruitiers devenir très hauts et planter des pleureurs.