21/09/2014
L'or du Ginkgo
Le Ginkgo biloba annonce l’automne en se parant d’or. Il est encore petit mais fort. Une aubépine s’est semée à sa droite mais elle ne devrait pas le gêner, il est plus puissant et au besoin je la taillerai. Son pied est entièrement protégé par du lierre et il est cerné par la consoude à fleurs bleues qui a repris des forces après avoir été anéantie par les inondations (contrairement à la consoude officinale sauvage qui n’en avait pas du tout souffert).
Je ne m’occupe jamais de lui. Je ne l’arrose pas. Ni la sécheresse ni les inondations prolongées ne le gênent.
10:16 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
20/09/2014
Et la notonecte sur la rive
Au bord de la mare, sur la butte qui la surmonte et où il n’est pas possible de passer la tondeuse, au bord de l’escalier d’accès pour puiser l’eau, j’ai posé il y a quelques semaines une vieille couette blanche pour étouffer la végétation. Après avoir retiré le forficule de la mare, je vois quelque chose bouger sur la couette. Je regarde mieux, on dirait deux feuilles mortes mais l’une d’elles bouge légèrement.
La notonecte est une punaise d’eau, un terrible prédateur, maladroite à la marche mais puissante au vol et à la nage. C’est bien elle, facile à reconnaitre à son aspect de punaise, la forme des élytres surtout, ses gros yeux, sa paire de pattes arrière puissantes et plus longues que les autres et qui sont son moteur de nage très rapide !
J’ai repris une photo d’une année précédente pour vous montrer sa nage sur le dos, les longues pattes postérieures étalées. Les pattes avant lui servent à tenir ses proies.
Que faisait-elle là ? Peut-être venait-elle d’arriver d’une autre mare. Son vol puissant lui permet de parcourir de longues distances pour changer de mare. Je me suis contentée de la regarder et la photographier. Il n’était pas question d’y toucher, sa piqure n’a pas bonne réputation.
23:22 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2)
Forficula sauvé des eaux
On est en pleine sécheresse, même à Romilly des plantes présentent des signes de détresse (Lycium chinense récemment planté, Hydrangea petiolaris que j’avais oublié d’arroser la fois précédente,…). Je puise donc de l’eau dans la mare avec l’arrosoir et je vois une minuscule chose sombre, un peu comme une fourmi, qui semble nager désespérément. Elle flotte, ses petites pattes battent l’eau très vite et elle se dirige vers le bord mais ce bord est abrupt pour sa taille et ne pourra la sauver. C’est si petit que je ne sais pas ce que c’est. Je la récupère sur une feuille morte et la pose sur terre à proximité de l’eau. Après tout, je ne sais si ce n’est pas une bestiole aquatique et je lui laisse ainsi le choix.
C’est seulement sur l’ordinateur, après grossissement que je crois reconnaitre un perce-oreille. Est-ce un bébé ? Et en cours de mue car je ne comprends pas ce qui se trouve à l’extrémité de l’abdomen juste avant les pinces. A gauche sur la photo, une lentille d’eau.
21:02 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
19/09/2014
La consommation de mes fruits continue
Mon pêcher ‘Lacrima’ est très beau, bien pleureur et il n’est pas du genre à se laisser impressionner par la cloque (aucun traitement) :
Ses pêches sont proches de la maturité mais encore trop fermes et refusent de se détacher de la branche. Pourtant il y en a déjà au sol et rongées :
De même les poires de ‘Conférence’ sont encore dures et tiennent bon. Pourtant les dégâts commencent et c’est bien rongé, à même l'arbre, et pas par un oiseau, il n’y a pas trace de bec :
J’ai goûté la partie intacte de cette poire : c’est déjà très sucré mais la chair est encore trop dure mais ce n’est pas un problème pour des petites incisives bien aiguisées.
Si je veux consommer mes fruits, je ne vois pas d’autre solution que l’emballage dans des sachets. Mais c’est un gros travail et si leur consommateur est un petit mammifère, cela suffira-t-il à le dissuader ?
20:39 Publié dans Animaux, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
18/09/2014
Arbutus andrachnoides
Il a été planté au printemps 2013 à Veneux. Il est très sain, il n’a même plus les quelques taches brunes qu’il avait sur le feuillage à la plantation.
Il commence à fleurir, pas encore de fleurs ouvertes mais des grappes à différents stades :
Son très jeune tronc présente déjà les caractéristiques qui le rendent exceptionnel parmi les Arbutus, la couleur rouge et l’exfoliation :
Un jour il sera aussi beau que celui des Grandes Bruyères :
10:49 Publié dans écorces, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
16/09/2014
Le calament des bois
C'est la première fois que je le rencontre, il semble assez rare. Caché sous de hautes herbes, il était visuellement discret malgré ses belles fleurs. J’ai été attirée vers lui par une forte odeur de menthe. C’était en sous-bois, au bord de la forêt, à quelques mètres d’une grande rue de Fontainebleau. Je n’avais pas d’appareil photo, j’ai ramené une tige racinée. Mes photos ne sont donc pas en décor naturel.
Mais comment l’appeler ? Il a toutes sortes de noms vernaculaires, calament des bois, calament à feuilles de menthe (uniquement pour l’odeur, je pense, pas pour la forme), sarriette à feuilles de menthe, etc., etc. Quant au nom latin, il varie sans cesse, Clinopodium menthifolium, Calamintha menthifolia ssp sylvaticum, Clinopodium nepeta ssp sylvaticum… Vous pouvez imaginer toutes les combinaisons entre Clinopodium, calamintha, nepeta, sylvaticum. Les trois genres ne sont pas faciles à distinguer. Il semblerait que ce qui a la côte actuellement chez les botanistes, c’est Clinopodium menthifolium.
Les caractéristiques les plus évidentes : environ 60 à 70 cm de haut, des fleurs de labiée d’un joli rose un peu violacé, toutes du même côté, la forte odeur de menthe, la tige et les feuilles velues, sa présence dans les bois sous d’autres herbes.
Le haut d’une tige piqué dans un pot :
dans un pot :
La plante entière :
18:24 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
15/09/2014
Phlogophora meticulosa, la méticuleuse
21:26 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)