25/01/2015
Le pic mar résiste
Pauvre pic mar ! Son territoire est dévasté et pourtant il est toujours là. Il faut dire que c’est un sédentaire et qu’il a sur mon terrain les très vieux chênes et charmes qu’il affectionne pour nicher tout en haut. Mais il n’a plus que les 1500m2 de mon terrain. Autour, c’est la déforestation totale pour installer 33 maisons sur 1 ha ! L’appât du gain n’a pas de limites.
Comme tous les pics il aime trouver des bestioles sous les écorces mais tout là-haut, et seulement en surface de l’écorce et dans les fissures. Il n’est pas responsable de l’écorçage du sureau. Quand il fait bien froid il vient aux mangeoires surtout pour le tournesol et la graisse. Je vous l’avais montré l’hiver dernier, le revoici aujourd’hui :
Le pic épeiche vient lui aussi aux mangeoires. Je n’ai pas eu l’occasion de le photographier récemment mais le voici en 2012 :
Il est facile de les distinguer, même de loin : le pic mar a la calotte rouge, le pic épeiche a une calotte noire. Le tout petit pic épeichette a aussi une calotte rouge, du moins le mâle, mais elle est entourée de noir et il est si petit, la taille d’un moineau, que la confusion n’est pas possible.
Un autre grand oiseau doit souffrir de la déforestation, c’est le geai des chênes. Il n’a plus que mes chênes. Mais il souffre peut-être moins car il est moins inféodé à la forêt. Je le vois vraiment très souvent depuis qu’il n’a que mon jardin pour vivre. Cependant il vient plus facilement au sol comme ici dans le grand jardin du voisin au sud :
Au sol il se déplaçait curieusement en faisant des sauts de côté.
21:02 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
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