11/04/2015
Chaenomeles, l'oeuvre d'un merle jardinier
J’admirais les nouvelles floraisons de camellias :
Mais quelque chose n’était pas normal : à l’arrière-plan, à gauche, il y a des fleurs du même rouge mais plus petites. Et il n’y a jamais eu de camellia si près de la clôture.
C’est un petit nouveau, tout jeune, jamais planté par moi, avec seulement 4 fleurs mais bien décidé à faire mieux dès l’an prochain. C’est un cognassier à fleurs, sans doute un Chaenomeles speciosa car son géniteur probable qui vit dans un jardin voisin est de grande taille, environ 3m. Mon petit nouveau a sans doute été semé par un merle, grand amateur de fruits. Il a une double couronne de pétales, de nombreuses étamines et 5 styles :
J’ai un cognassier à fleurs à Romilly, actuellement en fleurs. A rameaux plus courts, de petite taille qui ne va sans doute pas beaucoup augmenter, très épineux, c’est un Chaenomeles japonica :
20:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
10/04/2015
Un couple de geais
Le grand terrain au nord de mon jardin à Veneux est maintenant complètement déboisé, couvert de maisons accolées, presque totalement bétonné. J’avais peur de perdre mes oiseaux, du moins les gros. Mais ils résistent et même semblent plus nombreux, comme s’ils s’étaient réfugiés sur le peu de bois qui reste, mon terrain.
Tourterelles turques et pigeons ramiers sont là tous les jours et se font entendre. Les geais aussi mais ils faisaient des passages très rapides sauf pour de rares photos je vous ai déjà montrées. Aujourd’hui, il y a eu une période de calme. Toutes les photos ont été prises de très loin, depuis l’intérieur de la maison, sur une période de moins de 5mn, en visant la même zone du jardin.
Tourterelle turque :
Pigeon ramier :
Geai des chênes sur un arbre :
Et à moins de 10m un deuxième geai sur une arcade :
Ils se sont rejoints l’espace d’un instant :
puis l’un d’eux est resté seul, des plumes hérissées sur les bords de la tête :
Ils vont sans doute nicher comme les années précédentes dans le lierre du grand chêne au bord de la maison. C’est la présence de plusieurs chênes, de hêtres et de noisetiers qui les maintient sur le terrain.
09:27 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
09/04/2015
Salix caprea, beau mais nocif ?
J’étais à Romilly le 7 avril et je n’ose pas y retourner car je ne cesse d’éternuer depuis, de façon spasmodique et pénible. Cela se calme facilement avec traitement mais dès que je cesse de prendre mes comprimés, ça recommence de plus belle. Je n’avais pourtant jamais présenté d’allergie jusqu’à présent.
Le saule marsault est un envahisseur sur mon terrain de Romilly. Je les supprime, j’en rabats beaucoup pour en faire des sortes de trognes comme dans le jardin botanique de Marnay sur Seine :
J’avais l’intention d’en garder un déjà très grand, un mâle très beau, une floraison qui se voit de loin. J’ai seulement supprimé les branches basses qui faisaient trop d’ombre.
Ce saule à la floraison précoce est une aubaine pour les insectes pollinisateurs :
Mais certains lui reprochent d’attirer abeilles et bourdons au détriment des arbres fruitiers.
Voici des fleurs d’un arbre femelle photographiées une autre année, non allergisantes mais moins spectaculaires, avant le passage de ma tronçonneuse :
Un site belge est particulièrement anti-saule :
http://www.horti.be/P/Saule.htm
Est-ce exagéré ou proche de la réalité ?
11:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
08/04/2015
Elaeagnus umbellata, enfin des fruits ?
J’avais planté 3 chalefs d’automne, Elaeagnus umbellata, achetés chez le même fournisseur et sans doute tous du même clone. Ils ont fleuri pour la première fois en avril 2010 mais je n’ai encore jamais eu de fruits. C’est pourtant pour leur extraordinaire fructification, un magnifique décor admiré à l’Arboretum des Barres, que je les avais achetés. Et, en prime, ces fruits sont comestibles. Du moins si j’ose détruire le décor en les cueillant. Mais nous n’en sommes pas là. Il me fallait une autre variété. Mais comment avoir la certitude que la variété est différente si elle n’a pas de nom ? Le producteur est peut-être le même pour tous les fournisseurs. J’ai planté l’an dernier un goumi du Japon, Elaeagnus multiflora, d’aspect tellement proche que j’espérais une fécondation croisée bien que je n’aie trouvé nulle part ce renseignement. Il a fleuri en avril 2014 mais un peu plus tard que l’autre car planté trop tard. Je n’ai toujours pas eu de fructification.
A l’automne dernier, j’ai enfin trouvé un producteur de variétés dénommées. J’en ai acheté 3 et un goumi. Ils sont si petits que je n’espérais pas une floraison cette année. Et pourtant le miracle va avoir lieu. Ils sont vraiment petits, à peine la taille des narcisses qui les entourent. Je plante désormais tous mes arbustes avec une ceinture de narcisses pour les protéger des petits poilus mangeurs de racines. La floraison est en retard sur l’an dernier mais ils sont tous couverts de boutons floraux, sauf le jeune goumi vraiment minuscule, même pas la taille d’une jacinthe. Et tous les boutons floraux, ceux des petits nouveaux et ceux des anciens en sont exactement au même stade.
Elaeagnus umbellata, le vieux :
Elaeagnus multiflora, le goumi, celui qui a déjà fleuri une fois :
Elaeagnus umbellata ‘Big Red’ :
Elaeagnus umbellata ‘Brilliant Rose’ :
Elaeagnus umbellata ‘Polar Lights’
11:33 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
07/04/2015
Encore des floraisons jaunes
C’est la grande saison des forsythias. Il y en a surtout 2 espèces.
Le plus planté, c’est Forsythia intermedia comme à Montereau :
Forsythia suspensa est plus léger avec des branches arquées :
J’avais planté les 2 espèces à Romilly et le voisin également. Après les longues inondations de 2013 tous semblaient morts. L’an dernier les Forsythia intermedia sont repartis timidement. Ils étaient tellement perturbés que le mien a refait quelques fleurs en septembre. Cette année ils sont loin d’avoir la taille qu’ils devraient avoir mais ils sont bien fleuris :
Les Forsythia suspensa sont définitivement morts. Celui de Veneux ne risque pas les inondations. Nous sommes trop haut au-dessus de la Seine et même un déluge serait aussitôt absorbé par le sable. Il recouvre délicatement le Camellia ‘Desir’ :
Les Mahonia aquifolium sauvages sont en pleine floraison :
Le Kerria commence :
Si à Veneux tout le terrain est jaune de jonquilles et narcisses, à Romilly les narcisses sont aussi un peu partout sur le terrain. Ce sont les seuls bulbes qui y survivent, les autres sont dévorés. Ils mettent en valeur les fruits du Nandina toujours présents :
Le Berberis darwinii est encore bien petit, sa taille à la plantation fin 2011. Lors de son premier hiver il a été brouté presque jusqu’au sol. Il est tellement piquant que je ne pensais pas que cela pouvait arriver. Depuis il passe tous ses hivers sous grillage. Pour me remercier il me prépare de nouveau une floraison :
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06/04/2015
Cyclamen pseudibericum
Je l’ai installé en 2010. Pour l’instant il ne s’étend pas beaucoup, juste une fleur de plus chaque année. Ses fleurs sont les plus remarquables parmi les cyclamens rustiques :
Ce qui permet de le reconnaitre à coup sûr, c’est la tache sombre en forme d’as de pique à la base des pétales :
J’espère qu’il finira par bien s’installer et se disséminer comme le cyclamen de Naples. Il formera alors un tapis encore plus remarquable par la couleur intense de ses fleurs.
Le cyclamen de Naples, Cyclamen hederifolium, a été planté il y a bien plus longtemps. Il n’est plus en fleurs en cette saison mais son feuillage forme par endroits des tapis denses qui ont même réussi à éradiquer le lierre :
09:51 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)