08/01/2016
Les bernaches arrivent, elles annoncent l'hiver
Des bernaches sont sédentaires dans la région mais le plus gros des troupes arrive avec l’hiver. Encore ces jours-ci, il y en avait peu et pas du tout sur le lac de Montcourt-Fromonville qui pourtant grouille d’oiseaux en hiver :
http://sureaux.blogspirit.com/album/le_lac_aux_oiseaux/
Lorsque je suis arrivée au bord du lac, il y avait très peu d’oiseaux, à peine 2 mouettes, 2 canards et un cygne. Soudain, j’ai entendu un vol bruyant et j’ai à peine eu le temps de faire 2 photos. Ces photos sont très sombres car le temps est très sombre, tôt le matin. C’est un vol d’oies bernaches qui s’abat sur le lac. Au fond il y a aussi une troupe d’oiseaux blancs déjà posés :
Les oiseaux blancs au fond, ce sont des cygnes :
Les bernaches s’abattent sur le lac près du bord. Ce sont sans doute celles de l’année dernière qui savent où a lieu la distribution alimentaire.
Les cygnes aussi se sont rapprochés de la berge :
Mais un homme s’approche et commence à distribuer du pain et c’est aussitôt un joyeux mélange d’oiseaux :
C’est la deuxième fois que je vois arriver un vol de bernaches. La première fois elles arrivaient sur le Loing à Moret, un autre de leurs sites familiers où elles savent qu’elles sont bien nourries. Mais c’était en novembre pour un hiver qui arrivait à une date normale :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2008/11/23/les-bern...
14:50 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
je voudrais bien savoir si oui ou non le pain donné aux oiseaux leur est nocif ?
Écrit par : anne | 09/01/2016
Depuis des années j’ai tout lu et entendu sur le nourrissage. Il y a 20 ans on nous culpabilisait en prétendant que le nourrissage empêche la sélection naturelle. Maintenant on nous incite à les nourrir l’hiver. Mais un oiseau sain aussi peut mourir de faim aggravée par le froid. Encore maintenant on peut lire des articles qui prétendent qu’on favorise l’agglomération des oiseaux et donc la propagation de maladies par promiscuité (il ne s’agit pas de l’hygiène des mangeoires qui doit être respectée). Et la souffrance animale, on y pense ? Vous imaginez-vous tout nu dehors par -10° sans rien à manger ? Mais certains encore croient qu’un animal ne souffre pas comme on croyait autrefois qu’un bébé ne souffre pas.
Certains cherchent à décourager le nourrissage en trouvant tous les défauts au pain. C’est vrai que je n’en mets pas parce que j’ai des mangeoires au sec. Mais commet nourrir sur un lac ou une rivière ? Les graines coulent aussitôt. Ils ne peuvent attraper les boules de graisse qui filent devant leur bec. Débiter du beurre ou du saindoux en petits morceaux, cela coûterait trop cher en argent et en temps, tellement en temps que c’est irréalisable.
Le pain sec peut être dangereux parce qu’il gonfle dans l’estomac mais sur l’eau il est aussitôt mouillé et ne gonflera plus. Le pain ne contient pas tous les nutriments nécessaires mais il contient des hydrates de carbone qui leur fournissent énergie et possibilité d’élaborer des graisses.
D’autres enfin diront que le pain ne fait pas partie de leur alimentation « normale ». Est-ce que les cacahuètes en font partie en Europe ? L’important c’est de couper la faim et la souffrance qu’elle provoque, voire la mort.
Écrit par : sambuca | 09/01/2016
merci Sambuca pour cette lettre pleine de bon sens
Écrit par : anne | 10/01/2016
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