11/07/2016
Aeshna cyanea
Je reporte ma description des troènes à cause d’un évènement qui s’est produit aujourd’hui : l’introduction d’une libellule dans le séjour.
Dans la partie la plus basse du jardin, à l’est, il y a deux petites mares depuis environ 30 ans. Elles sont artificielles, bien sûr. Aucune mare ne peut se former dans le sable, même le pire des orages n’arrive pas à y créer une flaque. J’avais passé tout un été à les creuser à cause des grenouilles qui dès le premier été se sont réfugiées dans la buanderie en passant par une aération du vide sanitaire. D’où venaient-elles ? Il n’y a pas de plan d’eau à l’horizon, la Seine est loin, peut-être d’un bassin de jardin.
Dès leur création les mares ont été occupées par les grenouilles et des libellules. Il y a une multitude de larves de libellules, une seule pelletée en ramène plusieurs. Elles sont de différentes tailles, parce qu’il y a au moins deux espèces et surtout parce qu’elles évoluent sur 2 ans.
Les plus grosses sont celles de l’aeshne bleue dont l’imago est remarquable lorsqu’il vole sans cesse au-dessus d’une mare.
L’émergence a toujours lieu les premiers jours de juillet. Je ne recommencerai pas l’exploit de photographier ces naissances, cela m’avait pris plusieurs heures, à plat ventre, en grande partie de nuit. Mais pour ceux que cela intéresse, il suffit de revoir mon reportage de 2010 :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/07/02/emergenc...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/07/02/la-naiss...
Les imagos sont donc là, superbes. Mais il y a un gros problème : la maison. La façade est qui fait face aux mares est entièrement vitrée jusqu’à 6m de hauteur :
Je ne peux rester complètement enfermée en plein été. J’ouvre donc la porte vitrée en bas. Pour éviter l’introduction d’insectes, d’oiseaux, surtout de libellules, j’installe devant l’ouverture un rideau de perles. Cela n’empêche pas toujours le passage d’une libellule. Elle cherche alors à s’échapper à travers la vitre à 6m de haut et je ne peux la récupérer, au bout d’un balai, que lorsqu’elle est épuisée et descend à 3m, en général le lendemain matin. Elle est si mobile que je n’ai pu la photographier que lorsqu’elle est restée coincée dans une petite toile d’araignée dans un angle entre 2 poutres :
Sur le balai avant expulsion dans la nature :
19:24 Publié dans odonates | Lien permanent | Commentaires (0)
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