23/10/2016
Hibiscus mutabilis rubrum. Et sa noctuelle ?
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2016/09/22/hibiscus...
Ce bel hibiscus arbustif de rusticité limite en zone 8 m’étonne par sa vitalité alors qu’il vient d’être planté.
A cause de problèmes de santé je l’avais laissé trainer dans un pot. Le pot était assez grand et profond et pourtant il végétait, ne grandissait pas du tout. J’ai craint de le perdre et je l’ai mis en pleine terre en urgence au début de l’été. Il a immédiatement pris une croissance incroyable triplant sa hauteur et sa largeur en un mois. Le 18 septembre il m’offrait sa première fleur et depuis il ne s’est pas passé un seul jour sans au moins une fleur. Non seulement il présente une fleur en ce moment mais il a en réserve encore une quantité de bourgeons floraux. C’est normal, cette espèce fleurit jusqu’en octobre et même novembre mais cela me parait un exploit pour cet arbuste débutant :
Dès le début de la floraison j’avais remarqué que des feuilles et même des pétales étaient troués et je n’ai jamais trouvé le prédateur. Aujourd’hui je remarque quelque chose sur une des photos. J’ai fait un recadrage-agrandissement, j’ai augmenté le contraste et voilà ce que ça donne :
De toute évidence, c’est une chenille. Exactement de la couleur des feuilles et bien cachée sous une feuille, je n’avais pu la voir.
Je pense à la noctuelle de l’hibiscus, Anomis erosa. Ce lépidoptère importé des USA est connu en France depuis 1980 où il s’est d’abord installé dans la région d’Angers. C’est exactement la couleur de la chenille avec la ligne claire sur le côté du dos.
http://bugguide.net/node/view/1295086/bgimage
Je suis retourné la chercher sur l’hibiscus et sur les Hibiscus syriacus dans l’espoir de faire une meilleure photo. Mais je n’ai rien trouvé. J’y retournerai de nuit.
14:32 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0)
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