14/05/2016
Galium odoratum
L’aspérule odorante est en fleurs. Son tapis s’étend chaque année un peu plus. Il est seulement limité par un chemin trop souvent piétiné. Ce tapis est permanent mais très discret quand il n’est pas en fleurs. On l’appelle aussi gaillet odorant et une espèce proche, Galium aparine, le gaillet gratteron, bien moins esthétique, prolifère encore plus et je l’arrache à poignées de préférence avant qu’il ne fasse des graines.
Chaque fleur va donner 2 fruits hérissés de crochets qui ne sont pas sans rappeler le gaillet gratteron :
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12/05/2016
Rhododendron 'Cunningham's White'
Il est en pleine floraison :
Sur la première photo on peut remarquer une grappe de fleurs près du sol à l’extrême droite. En fait il y en a plusieurs sur 2 branches que je ne peux redresser car elles se sont marcottées. Il y a même le départ d’une jeune pousse bien verticale. Sur mon terrain, c’est le deuxième rhododendron qui se marcotte spontanément. Le premier, beaucoup plus vieux, est formé d’au moins 10 marcottes. Il a des fleurs violettes. C’est sans doute un rhododendron pontique, un rhododendron considéré parfois comme envahissant en raison de cette dissémination par marcottage. Et ‘Cunningham’s White’ est un hybride de ce rhododendron. J’apprécie ce caractère envahissant.
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11/05/2016
Sorbus torminalis
L’alisier torminal est un très bel arbre mais peu fréquent. En forêt de Fontainebleau il s’est hybridé avec Sorbus aria pour donner un hybride capable de se reproduire par apomixie Sorbus latifolia, endémique et protégé et appelé alisier de Fontainebleau.
Sa croissance est lente, le mien à 25 ans mesure 6m. Il est protégé de l’excès de soleil par des arbres. On l’appelle alisier des bois car il vit à l’abri d’au moins un autre arbre.
En ce moment il est en fleurs. Je l’ai vite remarqué car il forme un magnifique tableau derrière la grande vitre du séjour :
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10/05/2016
Fleurs de houx
Le houx n’est pas réputé pour sa floraison et elle passe souvent inaperçue. Mais cette année ils sont très florifères et il n’est pas possible de l’ignorer.
Mes houx sont tous des Ilex aquifolium locaux, ceux de la forêt, sauf un que j’ai planté pour sa fructification différente.
Voici le plus jeune. C’est sa première floraison et je connais enfin son sexe. C’est un mâle comme espéré car je n’avais qu’un seul mâle de l’autre côté de la maison et il risquait de moins bien féconder mes deux belles femelles de ce côté :
On voit que c’est un mâle parce que l’ovaire n’existe pas, très atrophique ou même réduit à un point noir. Les 4 étamines sont bien développées.
Voici maintenant une femelle. Ne vous étonnez pas si ses feuilles ont un bord lisse sans épines. C’est celle que j’ai plantée. C’est aussi un Ilex aquifolium mais une variété à fruits jaunes. On me l’a vendu comme ‘Bacciflava’ mais c’est ‘Amber’ et elles sont confondues. Bacciflava a des feuilles épineuses comme le houx sauvage. Les fruits jaunes attirent moins les oiseaux mais ils finissent toujours par les manger.
Dès l’ouverture de la fleur on voit le gros ovaire vert surmonté du stigmate gluant et entouré de 4 étamines blanches et atrophiques. La forme de l’ovaire laisse deviner l’existence de 4 carpelles.
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09/05/2016
Actinidia kolomikta
L’actinidia kolomikta est dioïque comme la plupart des actinidias. Sa période de végétation est très différente puisqu’il a débourré en février.
Le mâle le 15 février :
La femelle le 15 février :
Tous les autres actinidias n’ont débourré qu’en avril.
On trouve n’importe quoi concernant sa rusticité, de -5°C à -23°C. La vérité, c’est -23°C et peut-être pire et il peut être cultivé n’importe où en France. On ne s’appelle pas actinidia arctique pour rien.
Il est peu vendu comme liane fruitière. Il a une fructification pourtant intéressante. Généralement on le trouve sans indication du sexe. Dans ce cas, c’est toujours un mâle pour la coloration de son feuillage.
Feuillage du mâle au printemps :
Feuillage de la femelle :
En ce moment ils sont en fleurs, tous les deux en même temps. La floraison n’est pas remarquable, les fleurs sont petites. Mâles ou femelles, les fleurs ont tous les attributs reproducteurs, étamines et pistils en apparence complets et bien formés. Ce qui permet de les différencier, c’est la longueur de ces éléments, les étamines, moins nombreuses que chez les autres actinidias, surmontent l’ensemble chez le mâle alors que ce sont les pistils qui sont fortement saillants chez la femelle.
Fleurs du mâle :
Fleurs de la femelle :
Les fruits en octobre :
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