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29/01/2017

Le Moscou- Paris est rentré chez lui

Le Moscou-Paris, c’est le nom que la presse a donné à l’anticyclone de Sibérie qui parfois vient aggraver notre hiver. C’était une semaine avec plusieurs fois -7°C le matin et des journées sans dégel. Mais, heureusement, cela n’a pas été aussi grave qu’en janvier 1985, où il avait atteint -17°C même dans le sud de la France et 15 jours sans dégel, un cauchemar pour mon jardin où des camellias avaient été défeuillés (ils s’en sont remis et Adolphe Audusson, mon champion, n’avait pas perdu une seule feuille).

Depuis jeudi le temps est plus gris et il n’y a plus de gel. C’était donc le moment de faire le tour du jardin pour vérifier l’état des plantes considérées comme peu rustiques.

Je n’avais aucune crainte pour le néflier du Japon, Eriobotrya japonica, bien rustique chez nous, mais il y avait un gros risque pour sa floraison. Il a eu la bonne idée, comme toutes les autres plantes, de retarder l’ouverture de ses fleurs de plus d’un mois. J’ai aimé voir ses boutons floraux qui ont bien résisté (c’est la raison d’être des boutons, protéger les futures feuilles et fleurs) :

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Les bourgeons ont gardé leur aspect duveteux :

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Le feijoa, Acca sellowiana, est intact :

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Le citrangequat Thomasville est intact mais je n’avais pas beaucoup d’inquiétude pour lui puisqu’il en existe un en Ile de France qui vit depuis 1923 et a donc subi le Moscou-Paris de 1985 :

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Clematis armandii Apple Blossom est intacte :

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Et elle prépare sa floraison :

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Clematis forsteri Avalanche a moins bien supporté. Elle a des zones atteintes :

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Mais une grande partie est intacte :

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Sambucus hookeri a beaucoup souffert. Mais il est déjà en train de refaire son feuillage et cette « revégétation » immédiate, c’est là son problème. S’il ne subit pas d’autre gel de cette intensité, tout se passera bien pour lui. Mais il ne peut refaire indéfiniment sa végétation et c’est pour cela que je l’ai déconseillé pour la zone 7.

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Je n’avais aucune crainte pour mes arbousiers mais davantage pour leur floraison. Les fleurs de Arbutus unedo ont grillé :

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Arbutus andrachnoides était en fleurs depuis bien plus longtemps et c’était presque terminé. Il semble que des jeunes fruits ont résisté au gel :

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Pileostegia viburnoides a parfaitement résisté :

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En résumé, je n’aurai perdu aucune de mes plantes en limite de rusticité. Je n’en avais pourtant protégé aucune.

 

27/01/2017

Le chardonneret

Inutile de présenter cet adorable petit lutin, tout le monde le reconnait immédiatement à son costume un peu bariolé. Joyeux, vif, il a été mis en danger pour deux raisons. L’utilisation de pesticides et d’herbicides, le « nettoyage » excessif des milieux naturels, ont fortement diminué sa ressource alimentaire principale, le chardon et d’autres têtes de graines piquantes qu’il n’a pas peur d’affronter pour y chiper leurs graines. L’autre raison, c’est sa capture pour écouter son chant dans une cage, éventuellement après croisement avec un canari. J’ai bien connu cette frénésie des captures quand j’étais enfant. Même mes frères, plus jeunes que moi, s’y étaient mis avec de la glue mais cela n’a pas duré longtemps, j’ai aussitôt libéré le petit ange et expliqué qu’un oiseau est un symbole de liberté, et qu’on ressent plus de plaisir à l’entendre chanter sur une branche. Pourtant, bien que l’oiseau soit protégé avec risque de prison, non pour l’oiseau mais pour son tortionnaire, il semble que le nombre de captures soit en augmentation.

C’est dire la joie que j’ai ressentie cette année à le voir en très forte augmentation sur mes mangeoires. Il est même plus abondant que les mésanges certains jours. Pas un instant dans la journée sans voir un ou plusieurs chardonnerets sur les tours à tournesol. Et, contrairement aux autres qui prennent une graine et l'emportent, il consomme sur place restant jusqu'à 10 min devant l'ouverture;

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Depuis hier il est dérangé par le trop grand nombre d’étourneaux. Deux ou trois étourneaux, ça se chamaille mais sans gêner les petits oiseaux. Mais quand ils sont trop nombreux, le bruit et l’agitation font fuir tous les autres. Hier il y  avait une véritable meute où seul un merle osait s’y mêler :

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Là, c’est au sol, mais il y en avait autant dans la végétation derrière, en haut sur la grille, et au-dessus dans les branches. Je vais déplacer loin des cacahuètes et tournesol les plaques et cylindres de graisse qui les attirent.

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23/01/2017

Tarin et verdier

Ils se ressemblent beaucoup, couleurs proches, et il n’est pas toujours facile de les distinguer. Certes, la disposition du jaune n’est pas tout-à-fait la même, le tarin a une calotte et une bavette noire. Mais les jeunes et surtout les femelles n’ont pas ces signes distinctifs. Surtout dans ce cas le tarin se distingue par un corps plus fin et un bec plus fin et une disposition différente du jaune sur l’aile.

Le tarin ne devrait pas fréquenter mon jardin, il n’y a pas les arbres qu’il recherche. Mais la faim en hiver vous pousse à chercher ailleurs et mon resto commence à avoir une sérieuse réputation, c’est du bec à oreille sans doute.

Le tarin des aulnes est un petit oiseau fin, d’une morphologie proche de celle du chardonneret. La poitrine est jaunâtre, il a une barre transversale jaune vif sur l’aile. Seul le mâle a une calotte noire et une bavette noire :

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Femelle :

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Une femelle et 2 mâles :

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Même pas peur d’un gros bec :

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Le verdier est plus massif, avec un bec fort. Il est moins jaune, plutôt gris et verdâtre. Le jaune de l’aile est longitudinal au bord de l’aile :

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Il est parfois un peu agressif mais s’entend pas trop mal avec les autres oiseaux :

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Un jeune égaré dans le séjour :

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Verdiers et tarins en mélange :

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