02/09/2017
Inula helenium
En 2011 un superbe pied d’Inula helenium s’était installé sans autorisation dans la cuvette d’un Sambucus nigra ‘Aurea’ alors tout petit :
Malheureusement, bien qu’aimant les zones humides, il n’a pas résisté aux inondations prolongées de plusieurs semaines en 2013. Le sureau par contre est le seul sureau noir qui a résisté sans aucun dommage, a même fleuri et fructifié lorsque l’eau s’est retirée, et est maintenant très grand.
La grande aunée du Jardin botanique de Marnay sur Seine, sans doute dans une zone un peu surélevée, a survécu. La voici le 26 juillet 2017 :
20:23 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Une chapelle orthodoxe à Misy sur Yonne !
Située en pleine campagne en face d’un château d’eau sur la petite route entre La Tombe et Misy sur Yonne, cette petite église orthodoxe surprend. Elle n’est pas entretenue mais à peu près en bon état extérieur, moins à l’intérieur, cernée de ronces et orties. Il n’y a jamais eu de communauté orthodoxe dans la région, ce serait en fait une imitation pour un caveau familial.
Les seules explications trouvées :
http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.ph...
17:18 Publié dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
31/08/2017
Déjà en migration ?
Ce n’est pas une banderole publicitaire, c’est un alignement d’oiseaux sur 3 fils électriques.
Pour tenter de comprendre de quels oiseaux il s’agit, j’ai fait un recadrage-agrandissement. Je ne peux agrandir davantage, cela devient trop flou, car ils étaient vraiment très loin. Mes compétences ornithologiques ne m’ont pas permis de faire un diagnostic. Ils m’ont semblé au moins de la taille d’un gros pigeon. Si quelqu’un a une idée… Cela se passe sur le circuit des migrations à partir ou pour le lac du Der.
20:08 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2)
30/08/2017
Euonymus phellomanus
Il est encore bien jeune pour un arbuste à croissance très lente. Je l’avais acheté en octobre 2013 à l’Arboretum des Barres.
C’est un fusain ailé, très ailé, bien plus que Euonymus alatus. C’est ce qui m’a séduite, c’est le fusain ailé mais avec toutes ses caractéristiques augmentées : plus grand, plus rustique (cela n’a pas d’importance pour ma zone 8 mais il peut être planté partout en France), des ailes liégeuses plus grandes et plus continues.
Après 2 ans sans entretien du jardin de Romilly pour raison de santé, je n’ai pu le photographier qu’après 2 heures de défrichage. Il était invisible submergé par les ronces, à l’ombre d’un noisetier et de l’Heptacodium qui avaient pris de l’ampleur. Et pourtant il a grandi, s’est étalé, a fleuri et montre maintenant la beauté de ses fruits. J’ai commencé à rabattre fortement le noisetier mais pour l’Heptacodium je vais attendre la fin de la floraison qui, blanche puis rose, va encore durer longtemps.
Des branches fleuries de l’Heptacodium le recouvrent :
Ses fruits sont d’un beau rose avec l’arille rouge :
Alors que l’arille de Euonymus alatus est orange :
Les ailes liégeuses sont remarquables, larges, épaisses, occupant toute la longueur de la tige :
Pour comparaison les ailes de Euonymus alatus :
On le reverra bientôt pour son superbe feuillage d'automne.
17:03 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (2)
29/08/2017
Deilephila elpenor, encore un sphinx
Cette année j’ai vu très peu de papillons. Même les Tircis qui d’habitude pullulent sur mon terrain de Veneux et m’amusent par leurs batailles de mâles, étaient très rares. Ont fait exception les Maures qui se réfugient toujours dans mon garage quand il pleut ou fait trop chaud, les piérides, et les …sphinx. J’en suis en effet à ma troisième espèce observée.
J’étais à Romilly et m’apprêtais à repartir. A peine entrée dans la voiture, j’ai senti sur mon avant-bras une infime piqûre. Plutôt une caresse en comparaison de ce que des fourmis rouges venaient de me faire subir. J’avais sur l’avant-bras une adorable chenille verte. A l’œil nu ce n’était que du vert, un beau vert tendre, presque fluo, mal rendu sur les photos que j’ai dû éclaircir parce que je l‘avais posée sur la carrosserie blanche trop lumineuse. J’ai vu les détails caractéristiques sur les photos.
Avec Google j’ai cherché son identité. Il fallait trouver une chenille verte avec ces ocelles sur le thorax. J’ai fini par trouver une chenille semblable, la chenille du petit sphinx de la vigne. Mais un détail important n’était pas présent sur cette chenille, la pointe à l’arrière du corps. De fil en chenille, j’ai fini par trouver : c’est la chenille du grand sphinx de la vigne, Deilephila elpenor :
Une autre caractéristique, la partie antérieure est plus étroite et elle la rentre quand elle se sent agressée et cela fait ressortir les ocelles :
La vigne ne serait pas sa plante préférée mais j’ai de la vigne et aussi beaucoup d’épilobes sauvages, des Epilobium parviflorum vraiment pas beaux et que j’élimine mais maintenant je vais réfréner mes ardeurs destructrices. La vigne aussi est présente, beaucoup trop, envahissante, qui me fait manier le sécateur tous les ans. C’est pourtant une vraie vigne à raisins mais des raisins inconsommables. J’ai appris qu’elle avait été plantée par un précédent propriétaire qui avait choisi cette variété parce que ses raisins se conservaient longtemps sans pourrir. Pas étonnant, ils sont tellement aigres que même les oiseaux n’y touchent pas. Ils font donc peur aussi aux microbes et aux moisissures. Mais quel intérêt si leur consommation ne provoque qu’une énorme grimace ?
Le papillon de cette chenille est un sphinx très beau, tout rose. Je ne l’ai jamais vu mais ce n’est pas étonnant. C’est un sphinx bien nocturne et je ne suis jamais à Romilly la nuit.
12:21 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)