24/06/2012
Hydrangea quercifolia
Hydrangea quercifolia est en fleurs à Paris. Les fleurs fertiles sont encore en boutons sur certaines grappes, épanouies sur d'autres. Les fleurs fertiles épanouies attirent les abeilles.
Dans mon jardin à Veneux il est aussi en fleurs mais les fleurs fertiles sont encore toutes en boutons.
Les feuilles sont souvent très grandes. Elles rougissent en automne si l'arbuste est au soleil. Au cours des hivers "normaux" le feuillage est permanent.
Il supporte très bien le calcaire. Deux arbustes qui fleurissent mal parce qu'ils sont trop à l'ombre seront transplantés à Romilly cet automne.
Il faut éviter de le tailler, il pourrait mettre beaucoup de temps à refleurir.
Tout près Clematis 'Jackmanii' et la glycine blanche qui retombe du chêne l'accompagnent.
19:58 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (1)
23/06/2012
Aesculus indica
Je vous l'avais montré cet automne avec ses fruits. Voici ses fleurs.
C'est un très bel arbre, peut-être un peu grand pour nos jardins. Celui-ci est jeune mais il semble qu'il peut atteindre 20m.
21:51 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Le tri sélectif
Votre commune vous a certainement fait le coup du tri sélectif. Je vais vous montrer comment cela se passe à Paris.
C'est un travail harassant parce que les gens ne trient pas correctement. Les refus de tri sont jetés par-dessus bord et trainent au sol. Les articles qui semblent intéressants sont emmenés sur la pelouse proche et leur contenu est exploité. Il s'est passé 8mn entre la première et la dernière image.
19:46 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (4)
22/06/2012
Le Vulcain et le Sorbaria
23:46 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
Zanthoxylum simulans
Le débourrage est tardif. Le 28 avril :
Mais ensuite tout va très vite. Il a bien grandi, plus vite que Z. piperitum. Il mesure 1m80 :
Il a de magnifiques épines qui s'émoussent sur le tronc et les grosses charpentières :
Fin mai les premières fleurs apparaissent, plus tôt que l'an dernier, aussitôt occupées par des araignées et leurs proies :
Il apparaît encore aujourd'hui de nouvelles fleurs. Cette floraison n'est pas facile à comprendre, elle ne ressemble pas aux autres floraisons des Zanthoxylum et je ne l'ai trouvée photographiée nulle part. Nous la verrons prochainement.
02:26 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
21/06/2012
L'aromie musquée
Un joli longicorne s'ébattait et jouait à cache-cache dans les feuilles des jeunes eupatoires :
et a fini par en émerger :
C'est une femelle. Elle est plus sombre que celle que je vous avais montrée il y a 3 ans mais elle a les mêmes tibias postérieurs aplatis.
Aromia moschata, l'aromie musquée est ainsi appelée parce qu'elle vous envoie des bouffées d'odeur musquée ou d'odeur de rose selon les interprétations quand on la dérange. Je n'ai pas vérifié, je ne l'ai pas touchée. Je ne touche jamais à ces jolies bestioles, elles me paraissent trop fragiles pour mes grosses pattes.
Son truc, ce sont les saules et c'est dans les vieux saules qu'elle pond ses œufs. A Romilly elle en trouve de plusieurs variétés. On l'appelle parfois capricorne musqué. On donne le nom de capricorne aux longicornes à larves xylophages. Mais elle est 2 fois plus petite et bien plus brillante que notre grand capricorne, Cerambyx cerdo :
19:07 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
20/06/2012
Les fruits de l'aspérule
Mais qu'en est-il des fruits ? C'est là que l'aspérule rejoint le caractère accrocheur du gaillet. Chez les deux plantes les fruits sont groupés par deux et hérissés de poils en crochets.
Gaillet :
Aspérule :
Fruit du gaillet à gauche, de l'aspérule à droite :
Voilà comment l'aspérule fait voyager ses fruits, grâce à leurs crochets, comme chez d'autres plantes, système que l'homme a imité avec le velcro. Les fruits s'accrochent dans les poils des animaux. A Veneux il n'y a que des souris, des musaraignes et des rats. Si l'aspérule se plait à Romilly, elle se dispersera encore mieux grâce aux lapins.
07:31 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
L'aspérule et le gaillet
Installée depuis une dizaine d'année, l'aspérule odorante s'est étalée, d'abord lentement, maintenant à grande vitesse. Elle forme un tapis très dense
et de plus en plus étendu
où cette année on voit quelques fruits rouges du fraisier des Indes car lui aussi a mis du temps à trouver les meilleurs endroits et maintenant devient un peu envahisseur.
Certes, l'aspérule s'étend beaucoup par ses rhizomes traçants mais il y a quelques touffes isolées donc issues de semis. Comment l'aspérule envoie-t-elle ses très petits fruits à distance ? La tache principale d'un être vivant, c'est d'assurer la pérennité de l'espèce et c'est parfois très amusant de voir comment une plante assume cette fonction. Je me suis donc penchée sur le problème.
L'aspérule, c'est Galium odoratum. Galium, cela fait penser à gaillet. Effectivement le gaillet gratteron, cette plante énervante qui grimpe sur les autres et s'accroche aux vêtements est aussi un Galium, c'est Galium aparine.
Des botanistes avaient tenté de les séparer en Asperula et Galium mais ils sont tellement proches, même sur le plan chimique et ADN, qu'ils y ont renoncé. Aspérule et gaillet ont les mêmes feuilles groupées en verticilles, les mêmes tiges carrées, les mêmes fleurs, les mêmes fruits. Les différences : les tiges très longues du gaillet et son caractère collant.
Aspérule, Gallium odoratum, tige et feuilles :
Gaillet, Galium aparine, tige et feuilles :
Mais, la différence, c'est que tiges et feuilles du gaillet sont couvertes de poils collants, en crochets. Tiges :
Feuilles, moins velues mais avec une face supérieure rugueuse et des crochets au bord et à la face inférieure de la nervure :
Et les fruits ? A suivre...
00:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2012
Les boutures de Monstrosa
J'ai deux Sambucus nigra 'Monstrosa', le grand de 3m ou un peu plus qui a atteint sa taille maxima et que je vous ai souvent montré, et un plus jeune d'1m20.
L'automne dernier une branche du grand Sambucus nigra 'Monstrosa' a cassé alors que le sureau avait encore tout son feuillage. J'en ai tiré 5 boutures. Tout s'est complètement desséché, même les tiges et je croyais que c'était un échec. Heureusement j'ai laissé ces tiges mortes sans y toucher dans leur pot tout l'hiver. Le 30 mars les tiges étaient toujours aussi desséchées mais il y avait à distance deux plantules :
Je me suis décidée à mettre dans des pots individuels ces deux plantes qui s'étaient bien développées le 3 juin. J'ai compris sur l'une des jeunes plantes ce qui s'est passé :
Toute la tige mise en terre est bien desséchée de bout en bout. Seul a survécu le nœud le plus profond, à environ 10cm sous le niveau du terreau, et c'est lui qui a donné la plantule.
La jeune tige est plate, c'est la fasciation, depuis les racines à 10cm de profondeur jusqu'à la surface. Au-dessus du sol elle s'enroule de la façon caractéristique de ce sureau :
Juste au niveau du sol, il y a le départ d'une feuille et au niveau de ce nœud il s'est formé de nouvelles racines très récentes :
La voici replantée, sans enlever la tige morte pour ne pas risquer de l'abimer :
Pour l'autre plantule les racines formaient une masse dense tenant bien la terre, je n'y ai pas touché. La jeune tige ne s'est pas encore enroulée mais la disposition anarchique des feuilles est caractéristique :
Le nom de ce sureau ne devrait pas s'écrire tel qu'il est écrit partout (essentiellement par les pépiniéristes qui le vendent) car cette façon d'écrire le nom d'une plante correspond à une variété horticole. Mais Sambucus nigra monstrosa, c'est ainsi que l'ont écrit les rares botanistes qui l'ont étudié, n'est pas une création horticole mais une création de la nature. Cette mutation ne s'obtient pas par un perturbateur des divisions cellulaires mais se produit spontanément. Dans un semis de noyaux d'apparence tous identiques provenant d'un seul sureau, il arrive exceptionnellement qu'apparaisse un monstrosa.
Les botanistes qui l'on étudié ont cherché à obtenir une deuxième génération. Car il n'est pas stérile. Les individus de cette deuxième génération présentent les mêmes anomalies (fasciations au niveau de tous les organes) mais ont un aspect général différent, un port plus arrondi, plus compact. Ils les ont appelés Sambucus nigra monstrosa compacta.
J'ai très envie de voir cette deuxième génération, de savoir si tous présentent la mutation, si c'est un caractère dominant, etc. En septembre 2009 j'avais recueilli les noyaux d'un de ses gros fruits aplatis. J'y avais trouvé 13 noyaux que j'avais semés :
Je n'ai pas obtenu de germinations mais je ne m'en suis pas beaucoup occupée. Il est possible qu'ils aient manqué d'eau. Il est évident aussi que peu de noyaux sont fertiles car beaucoup ne sont pas normaux, trop petits, trop gros, trop longs, falciformes. Cette année je vais m'en occuper plus sérieusement. Il faut beaucoup de noyaux. A l'approche de la maturité j'emballerai les corymbes pour les protéger des oiseaux et je sèmerai tout ce que je pourrai obtenir.
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18/06/2012
Clytra laeviuscula
Le clytre du saule est un joli coléoptère mais farouche et rapide. De plus cela se passe sur les boutons de Cephalaria gigantea à 2m de hauteur. Les photos ne sont pas parfaites, elle ne m'a pas laissé faire mieux, mais cela vaut la peine d'apprendre à la connaître, elle a des mœurs spéciales.
En 2009 je l'avais aperçu mais je n'avais pu faire que cette photo, c'est vraiment un rapide :
J'ai fait un recadrage sur son petit cul, c'est là que ça se passe :
Vous voyez la chose arrondie en arrière des pattes. C'est une femelle et elle emballe chaque œuf dans une "boîte" de 2mm qu'elle abandonne près d'une fourmilière. Les fourmis la prennent pour construire leur fourmilière et la larve va se nourrir des restes, des œufs et des larves des fourmis pendant 2 ans ! Qui a dit que les fourmis, ça ne sert à rien ?
00:37 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)