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12/02/2013

Laurus nobilis, l'envahisseur

Dans le tapis dense de lierre qui couvre une grande partie du terrain peu de plantes arrivent à se semer, seules les graines d'arbres parviennent à y germer. Parmi eux le laurier-sauce est le plus grand envahisseur, plus que les érables. Ou peut-être seulement autant mais je n'ai pas de remords à arracher les érables, j'hésite davantage pour le laurier. Il se ressème ainsi une dizaine d'arbres tous les ans.

 

En voici par exemple des déjà grands : derrière la table il y a une mare avec au fond un alignement de 5 lauriers dont un de 3m au moins et à droite et à gauche de la mare deux autres. Il en pousse même un à ras de la table, il s'est semé entre deux dalles.

 

1 laurus nobilis 12 fév 2013 003.jpg

Voici des petits jeunes de l'année : dans cette touffe d'arums il y en a quatre :

 

2 laurus nobilis 12 fév 2013 001.jpg

Et là c'est le QG de l'envahisseur, la grande femelle du voisin, 40 ans et 6m de haut :

 

3 laurus nobilis 12 fév 2013 004.jpg

Ils l'ont méchamment élaguée. Avant elle était aussi large que haute, touffue jusqu'au sol et débordait sur mon terrain :

 

4 laurus 15 janv 007.jpg

Que faire de cette multitude de lauriers ? Ceux qui sont en bordure de terrain vont rester pour participer aux haies, surtout à l'est d'où viennent les vents les plus froids l'hiver. C'est d'autant plus important qu'à l'est il y a des murs de 2m de haut. Les murs protègent mal du vent qui passe dessus pour se rabattre violemment sur le terrain, la filtration par une haie est souhaitable. Beaucoup partiront à Romilly où le terrain manque de feuillages persistants.

23:22 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (6)

Commentaires

Et dire qu'en Lorraine je suis obligée de le cultiver en pot pour réussir à assurer notre consommation personnelle !
Je pensais qu'une telle prolifération n'était possible en bord de mer.

Écrit par : berthille | 13/02/2013

Je ne sais quelles températures peuvent être atteintes chez vous. Il est considéré comme supportant -15° et pour certains -18°. On l'a trouvé dans la nature en région parisienne. Le grand laurier de 40 ans que j'ai montré a supporté, sans perdre une seule feuille, un hiver exceptionnel avec anticyclone de Sibérie et -17° sans dégel dans la journée vers 1986, je ne sais plus l'année exacte.
Il se reproduit facilement chez moi alors que le semis est considéré comme difficile parce que le terrain est du sable pur. Pour le cultiver aussi un terrain sableux est souhaitable.
Si vous voulez essayer ce clone bien résistant au froid en pleine terre, j'en ai tellement que je peux en donner. cela me serait plus agréable que de les détruire.

Écrit par : sambuca | 13/02/2013

Quelle très gentille proposition ! Sous condition d'échange ou de participation aux frais, je serais très intéressée par la culture de ce laurier qui me parait plutôt bien costaud.

Je suis en climat continental : l'hiver, il peut faire très froid avec chaque année une ou plusieurs nuits en dessous de -15 (- 22° étant le maximum atteint en 1984). Nous pouvons également avoir une, deux ou trois semaines consécutives sans températures positives, même dans la journée.
Sans être du sable, ma terre est sableuse et acide et il me serait de plus, facile de le planter en terrain pentu.

Écrit par : berthille | 14/02/2013

C'est peut-être bien 1984 l'année terrible. Sans ce cas mon plus vieux camellia fête ses 30 ans cette année.
Ces températures me font frémir. Cependant Laurus nobilis est signalé, y compris par tela-botanica, comme subspontané en Alsace. D'autre part j'ai cru comprendre que la résistance au froid de cet arbre dépend de son origine géographique. Il faut lui éviter l'excès d'humidité.
Mes lauriers sont bien adaptés à la zone 8, on peut tenter de les adapter à la zone 7 (GardenBreizh le donne pour la zone 7). Il faudrait les planter à l'ouest de la maison pour leur éviter les vents d'est, les pires, et le dégel brutal au lever du soleil, leur mettre tous les hivers un épais paillage de feuilles mortes ou de paille, cela leur permettrait de repartir du pied en cas d'accident. Une protection par voile d'hivernage seulement jusqu'à ce qu'ils aient atteint 1m n'est pas très contraignant.
Ne crois qu'il faudrait continuer cette discussion avec échange d'adresses par courriel : lucette.sonsini@wanadoo.fr

Écrit par : sambuca | 14/02/2013

c'est 1986 l'année terrible. Je m'en souviens, parce qu'à Bagnols-en-forêt (arrière pays varois), il y avait des stalactites de glace dans la douche et on a passé l'hiver habillés d'une combinaison de ski dans la maison. Cependant, ça n'a pas été aussi terrible que l'année où je suis née (1956), où les oliviers avaient gelé
Brrr!

Écrit par : claudette | 14/02/2013

En fait,il y a eu 3 hivers rigoureux de suite,1984-85,1985-86,1986-87
mais le plus froid,ce fut 15 jours à 3 semaines en janvier 1985

Écrit par : marie | 16/02/2013

Les commentaires sont fermés.