17/11/2013
Gunnera manicata
A la fin de l'hiver j'installerai un Gunnera manicata à Romilly. J'irai sans doute le chercher à la fête des plantes de Lorrez le Bocage fin mars. D'ici là je dois préparer soigneusement son emplacement. Il lui faut impérativement beaucoup d'eau en période de croissance et pas de soleil brûlant qui grille ses feuilles géantes. J'ai pu vérifier ces exigences à Marnay sur Seine où il est planté loin et surtout très au-dessus du niveau de la mare. En juin, il a pu boire pendant les inondations et la nappe phréatique est encore assez haut, il est donc magnifique :
En septembre, des feuilles ont été grillées :
ou découpées par les limaces leur principal prédateur :
ce qui n'a pas gêné les inflorescences :
J'ai commencé à creuser. C'est une zone dont je fais le tour en voiture sous le grisard et le grand frêne :
Les nombreuses tiges verticales sont des rejets du peuplier grisard sur ses racines très superficielles jusqu'à 5m du tronc. Cela me donne beaucoup de travail. J'ai l'intention de creuser ainsi une vaste zone que je ne comblerai pas et au fond de laquelle je planterai le gunnera. Il sera ainsi proche de la nappe phréatique qui n'est qu'à 1m à la période la plus sèche. Il sera protégé par ces deux arbres et des conifères au sud du soleil de midi mais recevra le soleil le matin et dans la deuxième partie de l'après midi.
J'ai découvert toute la beauté cette vivace géante magnifique au Clos du Coudray en 2007 et depuis j'en rêve. Mais en plus de toutes les exigences précitées il lui faut une place énorme. Je revois avec plaisir les spécimens du Clos du Coudray (Normandie).
19:47 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Bonsoir,
Voilà une plante que j'ai mise à deux endroits chez nous.
Le premier est en bordure d'un étang, et si le soleil n'a pas eu l'occasion vraiment de le bruler, pourtant il n'y avait pas de protection. Le gel a eu raison de lui, malgré la protection, il y avait trop d'eau, ou il était trop près du bord de l'eau.
Le second est lui au pied de deux grands arbres dans une clairière. le ruisseau passe en contre bas.
C'est là qu'il vit depuis 5 ans, j'ai compris avec le temps que les limaces lui faisait beaucoup de tord (je n'avais pas imaginé qu'elles puissent s'attaquer à un feuillage si coriace ! )
Je pense aussi que le cyprès chauve et le métaséquoia aux pieds desquels il grandi lui prennent un peu trop d'énergie. mais par ailleurs, ils le protègent du grand froid hivernal, et du soleil. Je le couvre de ses feuilles à l'automne et j'ajoute de la paille par dessus. Au printemps, je mets 2 ou 3 poignées d'or brun à son pied pour compenser tout ce que les arbres pompent dans le sol..
Après tout ça, la taille actuelle atteint un peu plus d'un mètre..
il est donc encore un peu bonzaï.. ou bien il a besoin de plusieurs années pour atteindre une belle taille
Ce dernier point est un de ceux qu'il est le plus difficile à connaitre et pour nombre de plantes..
Écrit par : Françoise | 18/11/2013
La croissance de votre gunnera est normale. Celui de Marnay sur Seine que je vois depuis 4 ou 5 ans n'est pas plus grand.
Un site qui parle de sa croissance :
http://lapepiniere.over-blog.net/article-12042642.html
Écrit par : sambuca | 18/11/2013
Merci !!
Écrit par : Françoise | 18/11/2013
oh oui,une plante qui fait rêver quand on en a vu d'énormes exemplaires!
j'en ai bien eu une demi-douzaine,gelés malgré la protection ,dévorés par les campagnols...etc...
il m'en reste un,planté depuis 3 ans en bordure de mare;il a gelé la première année,il est reparti en plusieurs pieds autour du bourgeon principal détruit;l'an dernier,pas de gel,il est beau (6 pieds de 1m de haut,feuilles 50 cm de diamètre),je vais le protéger,à nouveau,on verra...;
Ceci dit,j'ai l'impression qu'en hiver,il meurt plutôt de la pourriture de la partie gelée,qui gagne tout le bourgeon, que de l'intensité du gel .
Si vous aimez les grands feuillages,essayez le Tetrapanax papyrifera,les feuilles sont aussi grandes et il est bien plus facile que le gunnera!
Écrit par : marie | 19/11/2013
j'ai essayé deux fois Gunnera tinctoria pour la comestibilité des pétioles, rien à faire, la chaleur du sud lui est fatale
Écrit par : claudette | 19/11/2013
Les Gunnera vivent dans des zones où le gel ne dépasse pas -10° mais où il n'y a pas de fortes chaleurs, moyenne 13-15° en saison chaude. Gunnera manicata est beaucoup moins rustique (-10°) que Gunnera tinctoria (-20°) et supporterait peut-être mieux les fortes chaleurs mais je crois qu'il n'est pas comestible.
Écrit par : sambuca | 19/11/2013
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