09/07/2018
Castanea sativa, la floraison
J’avais planté il y a bien longtemps un châtaignier, Castanea sativa ‘Marron de Lyon’. C’est une variété autofertile. Il avait grandi, grandi, et dépassait la hauteur de la maison (8m de ce côté). Il avait déjà produit mais je ne trouvais au sol que des bogues vides. Les voleurs étaient sans doute les écureuils. Ils n’ont jamais été traduits en justice car leur responsabilité n’a pu être prouvée, ils n’ont jamais été pris sur le fait. Mais je ne voyais qu’eux pour accomplir cette vilaine action, je n‘élève pas de cochons. Je ne leur en veux pas, j’aime bien les écureuils, il m’arrive de leur mettre des noisettes en hiver. Mais j’étais certaine de ne jamais goûter mes châtaignes, ils seront toujours plus rapides que moi.
Il y avait un autre problème : il était incroyablement longiligne, il n’avait poussé qu’en hauteur, un tronc sans fin sans branches latérales, seulement une grosse touffe au sommet. Cette croissance anormale était sans doute due à la recherche du soleil. Je me suis décidée à l’automne 2014 à le faire rabattre. Je n’avais laissé qu’un tronc sans branches de 3m, je pensais m’en servir pour faire grimper un rosier ou une clématite.
Mais, quelle surprise au printemps suivant : une explosion de vie sur ce tronc qui était nu :
La structure est plus lisible sur le feuillage d’automne :
Autre surprise cette année : la reprise de la floraison. Apparition de longs chatons de fleurs mâles le 20 juin :
Les fleurs sont plus épanouies le 24 juin mais les fleurs femelles ne sont toujours pas visibles. C’est normal, elles apparaissent plus tard :
Les fleurs femelles apparaissent par 3 à la base des chatons. Le 6 juillet :
Je suis désolée pour la mauvaise définition de certaines images mais les fleurs ne sont qu’au sommet de l’arbre et je suis au maximum du zoom.
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04/07/2018
Hydrangea en juin
Je n’ai que 4 Hydrangea à Veneux. Ils commencent à fleurir en mai.
Hydrangea heteromalla ‘Bretschneideri’ est le plus précoce, souvent début mai. C’est un très grand arbuste, 3m x 3m, à port dressé, d’aspect un peu plus sauvage que les autres Hydrangea mais magnifique :
Fin mai seules les fleurs stériles sont épanouies, les fertiles sont encore en boutons :
Lorsque les fleurs fertiles s’ouvrent, c’est un déluge de minuscules insectes :
Donc pas de problème de pollinisation. Fleurs fécondées :
Hydrangea petiolaris, l’hydrangea grimpant, est en fleurs à partir de début mai. Il a de nombreuses années, il est beau, dense et sain, mais, je ne sais pourquoi, il n’arrive pas à s’accrocher très haut sur le mur pourtant pas trop lisse. Il est vrai que son feuillage est très dense, j’ai l’impression que son poids le fait décrocher :
La floraison de ces deux arbustes ne dure que quelques semaines, ils sont maintenant fanés. Les deux autres vont fleurir tout l’été.
Hydrangea radiata est un hydrangea arborescens qui a la particularité d’avoir des feuilles à revers argenté. Il n’est pas très grand, il dépasse difficilement le mètre. Il a très peu de fleurs stériles, toutes en périphérie du corymbe.
Revers des feuilles :
Formation des fruits un 14 septembre :
Hydrangea quercifolia ‘Snow Queen’ restera fleuri jusqu’à la fin septembre, ses fleurs changeant de couleur, roses puis brunes. Le feuillage parait ici ployer comme s’il avait soif. C’est surtout le fort ensoleillement actuel qui le gêne. Les Hydrangea aiment la mi- ombre mais quercifolia n’aura un superbe feuillage rouge vif en automne que s’il est planté au soleil.
Fleurs en septembre :
Feuillage en novembre :
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22/06/2018
Duchesnea indica
Faux fraisier, Fraisier des Indes, il sait imiter notre fraisier des bois.
Il y a très, très longtemps, je l’avais planté près de la mare parce qu’on dit qu’il aime l’humidité. Echec, il a aussitôt disparu. Quelques années plus tard, j’en ai vu un pied de l’autre côté de la maison. Puis de nouveaux plants sont apparus de ci, de là, peu à peu dans toutes les zones du terrain, pourtant très sec. Sauf au bord de la mare, cet endroit ne lui plait pas. Duchesnea indica est un très beau et bon couvre-sol et c’est pour ça qu’il a été introduit dans nos régions. Mais dans certaines régions il s’est révélé invasif, il est interdit en Wallonie. Il se répand par semis distribués par les oiseaux et par stolons comme les fraisiers.
Voici une zone de mon jardin, en hauteur, une butte, au pied d’un grand hêtre, dans le sable bien sec jamais arrosé. Il a réussi l’exploit d’envahir un tapis dense, en apparence impénétrable de lierre et de pervenche. Il faut reconnaitre qu’il est décoratif :
Ses feuilles imitent bien celles du fraisier. Seule une légère différence de couleur les trahit, elles sont plus ombres que celles du fraisier.
Feuilles de Duchesnea :
Feuilles de Fragaria :
Lors de la floraison il ne peut tromper. Ses fleurs sont jaunes
et elles ont une structure différente. Sur ces photos, face et profil, on voit bien sa particularité. Il y a un calice dont les éléments s’intercalent entre les pétales, et un épicalice au-dessous, beaucoup plus grand, formé d’éléments qui on l’aspect de feuilles et sont plus larges que tous les autres éléments de la fleur :
Voici cet épicalice encore seul et bien visible sur une fleur non éclose :
Le fruit va garder longtemps cet épicalice. Cela le rend bien différent du fruit du fraisier et de plus il reste dressé alors que la fraise s’incline sur son pédoncule.
Fruit de Duchesnea :
Fruit de Fragaria :
Ce fruit est comestible mais non consommé car insipide. Mais il peut décorer une salade de fruits.
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15/06/2018
Sambucus tigranii, un sureau rouge superbe
Sambucus tigranii, un sureau originaire d’Arménie, est mon plus beau sureau. De fin mars ou début avril jusqu’en septembre il réjouit mes yeux. C’est un sureau de type sureau rouge dont le chef de file est notre Sambucus racemosa. Mais celui-ci est presque impossible à cultiver en zone 8. Il vit dans des zones plus froides, en montagne ou dans l’est. Je l’ai tenté mais cela a été un échec aussi bien à Veneux qu’à Romilly où la sécheresse est moins à craindre. S. tigranii est adapté à la zone 8 mais je le déconseille en zone plus froide, sa résistance semble se limiter à - 10°C (je n’en ai pas la preuve).
Il fleurit fin mars ou début avril en grappes rondes et denses de fleurs blanc crème, abondantes :
Mais je crois qu’en ce moment il est encore plus beau. Ses fruits d’un orange presque rouge sont très lumineux. Je n’ai pas assez de recul pour le photographier en entier, j’ai donc photographié plusieurs parties :
Ces fruits sont mangés par les oiseaux mais moins vite que ceux du sureau noir. Ils vont devenir plus rouges. En juillet :
Un 4 septembre :
Ces fruits sont comestibles en confitures, gelées ou comme ceux de racemosa en Alsace en liqueurs :
http://www.gilbertholl.com/fr/eaux-de-vie-spiritueux/137-...
Mon petit arbre, c’est un arbuste mais il a vraiment la forme d’un petit arbre, semble avoir atteint sa taille maximale, environ 4m et presque autant de large.
21:46 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
13/06/2018
Callicarpa bodinieri apprécie la pluie
C’est l’autre plante qui, en plein soleil dans l’entrée, souffre de la sécheresse en été. C’est au point que, malgré des arrosages sans doute insuffisants, il a vu ses fleurs faner rapidement il y a deux ans, au point que je n’ai pas eu de fruits cette année-là. D’autres plantes exposées aux mêmes conditions et non arrosées ne souffrent pas : lilas, jasmin d’hiver, mahonia, noisetier.
La pluie, inhabituelle à cette période de l’année, même si elle est restée modeste, lui a fait le plus grand bien :
Les étamines n’ont pas l’élégance du petit multiple de 3 de la liliacée précédente. Mais c’est un joyeux foisonnement :
Les fruits que j’aurai sans doute, photographiés ici le 14 septembre 2012, le 29 octobre, le 27 janvier :
J’ai envie de vous présenter d’autres Callicarpa que j’ai eu le plaisir d’admirer.
Callicarpa mollis un 25 septembre :
Callicarpa x shirasawana un 1 décembre :
Le très beau Callicara dichotoma en version blanche. Il fleurit plus tardivement mais fructifie rapidement.
Fleurs un 3 septembre :
Fruits un 26 septembre :
Le 27 novembre :
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11/06/2018
Au bonheur des hémérocalles
Elles font partie des plantes de l’entrée, en plein soleil et qui ont du mal à supporter la sécheresse habituelle et prolongée de juin à septembre voire octobre. La plante résiste bien à la sécheresse mais pas les fleurs. Mes arrosages assuraient la survie mais les fleurs fanaient vite et ne se renouvelaient pas longtemps.
Les pluies de cette année font leur bonheur. Il pleut beaucoup moins que sur le reste de l’Ile de France, je ne sais pourquoi, juste 6mm voire 10mm, pas tous les jours. Mais cela suffit pour le jardin. Et les hémérocalles sont belles, la touffe s’épaissit
et les fleurs durent toute la journée, me laissant même le temps d’admirer la beauté et l’élégance des étamines
Le pistil est plus discret mais beaucoup plus long :
20:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
04/06/2018
Dracunculus vulgaris, dragon de feu
Dracunculus vulgaris, mon dragon magnifique à l’inflorescence infernale par sa couleur et sa forme, est en fleurs depuis quelques jours. Cet hiver dur me pousse à vous rappeler ce que j’ai déjà dit : il supporte beaucoup mieux le froid qu’on ne le dit. Planté depuis 20 ans en zone 8, il a même subi -10° cet hiver, un temps très court il est vrai. Ce qu’il supporte moins, c’est la sécheresse qui le fait s’effondrer avant même la floraison. Mais cette année il a bien plu et sinon je n’oublie plus de l’arroser.
C’est une Aracée. J’ai aussi Arum maculatun et Arum italicum, Lysichiton americanus. J’ai étudié l’évolution pas simple et même la méthode sophistiquée de pollinisation de tous ces arums. J’y avais passé beaucoup de temps et je ne m’y remettrai pas. Je vous propose donc de revoir mes textes et photos d’époque, leur technique de pollinisation en vaut vraiment la peine :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/04/30/arum-une...
Par le même procédé mon Dracunculus en est arrivé aux fruits. Mais je n‘avais qu’une seule fleur et je pense que les mouches sont revenues plusieurs fois pour finalement une autopollinisation. Les fruits de Dracunculus :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2015/08/15/dracuncu...
Les fruits à maturité complète :
20:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
31/05/2018
'Maria Lisa' veut du soleil
‘Maria Lisa’ est un joli rosier liane ancien. Je l’avais planté il y a de nombreuses années auprès d’une arche qui devait le soutenir. Mais l’emplacement ne lui a pas plu, il était trop à l‘ombre. Il a eu une toute petite floraison au printemps qui a suivi sa plantation, en 2008. Puis plus rien. Et je m’en suis désintéressée, je ne l’ai même pas accroché sur l’arche.
Mais je savais bien qu’il était toujours vivant, je voyais toujours son beau feuillage à petites feuilles mais très sain qui persistait même en partie en hiver. Le 14 février 2014 :
Il y a presque 2 ans j’ai fait élaguer un grand hêtre au sud. L’an dernier le rosier a daigné faire un petit nombre de fleurs et beaucoup plus cette année. Le soleil lui a redonné l’envie de fleurir.
Ses jolies petites fleurs sont très attirantes et en permanence remplies d’insectes gourmands :
N’ayant pas été attaché à son tuteur, il s’est étalé et même beaucoup étalé et il s’est marcotté de-ci de-là. Il est allé ainsi jusqu’à une deuxième arche où son rejeton est presque aussi volumineux que le pied d’origine et bien enraciné :
Et entre les deux encore un pied :
Il ne me reste plus qu’à m’occuper de lui un peu plus sérieusement.
20:12 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
28/05/2018
Trichodes apiarius, Clairon des Abeilles
J’allais voir de plus près les fleurs du seringat dans l’espoir d’y rencontrer l’étonnant et ravissant sphinx gazé qui s’était gavé de nectar les deux derniers printemps.
https://www.fontainebleau-blog.com/insectes/sphinx-gaze-h...
Il n’y était pas mais j’ai cru voir un gendarme. C’étaient les couleurs, rouge et noir mais pas le comportement, sirotant seul le nectar, et encore moins la forme et la disposition des dessins. Il s’est de plus révélé très vif, rapide, et maitrisant parfaitement le vol. C’est au point que je n’ai pu faire davantage de photos et fignoler la mise au point.
C’est un insecte plus rare, un coleoptère, surnommé Clairon des abeilles. Les deux le plus souvent rencontrés sont Trichodes apiarius et Trichodes alvearius. Lui, c’est apiarius que l’on distingue facilement de l’autre au noir intense jusqu’au bout de l’extrémité postérieure des élytres alors que chez alvearius il y a une toute petite bordure orange.
A noter les gros "biscottos" du fémur de la 3è paire de pattes, c'est un mâle.
13:38 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
21/05/2018
'Neige d'Avril' ou de mai
Ce ravissant rosier liane hybride de multiflora, créé en 1908, s’appelle ‘Neige d’Avril’ mais ici il fleurit à partir de mai.
Sa floraison est longue mais pas remontante et s’il faut le tailler c’est en fin d’été. Ses fleurs semi-doubles sont légèrement parfumées. Il n’a pas d’épines, cela m’a permis de le placer autour d’un passage.
Il est entouré de la floraison aussi blanche des sureaux noirs :
La floraison est dense, en bouquets serrés :
Cette rose nous montre que les pétales supplémentaires des roses doubles ou semi-doubles se forment à partir des étamines :
19:34 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (1)
19/05/2018
Camellia x cuspidata 'Spring Festival'
La particularité des Camellia cuspidata, c’est le petit feuillage qui se colore de bronze sur les jeunes pousses au printemps :
Les fleurs sont petites et sur l’espèce type simples et blanches. Mais ‘Spring Festival’ est un hybride à fleurs semi-doubles roses. Le port est assez étroit, cela permet de le cultiver en pot. Sa croissance me semble lente, du moins au début, mais il devrait approcher 4m.
Les fleurs sont encore peu nombreuses sur mon camellia parce qu’il est très jeune, c’est sa deuxième floraison, mais elles seront à maturité extrêmement nombreuses.
18:39 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
18/05/2018
Le fauve enfin capturé
Elle me narguait depuis des jours. Non seulement elle faisait des dégâts et je ne savais plus où planquer ce qui pouvait l’intéresser car elle était capable de sauter haut, mais de plus elle me narguait le soir en passant et repassant entre mes jambes lorsque je regardais la télé. Incapable de monter le piège de façon efficace, j’ai fait appel à ma belle-fille Rachel et le résultat a été immédiat.
Comment était-elle entrée dans la maison ? Je n’ai plus de chat pour l’importation de souris vivantes. Comme pour les fauves capturés pour les déplacer vers un endroit plus adapté, je l’ai relâchée dans le jardin sous le nez de Cassonade, la chatte errante que je nourris par pitié parce qu’elle est handicapée. Il n’y avait aucun risque, avec une seule patte avant elle ne peut rien attraper.
11:14 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
15/05/2018
Rhododendron catawbiense
Ceux qui suivent mon blog le savent. Mon terrain est très pauvre, mais cela peut s’amender, mais il est surtout très sec, ne garde même pas l’eau d’arrosage, car c’est du sable pur sur plusieurs mètres de profondeur. Si les Camellia savent se contenter de mes arrosages et ont presque tous survécu, c’est beaucoup plus difficile pour les Rhododendron et je les ai presque tous perdus en été. Pourtant certains, les durs à cuire, me font le plaisir de survivre et de m’offrir leurs superbes floraisons. Ces super résistants, des faciles à vivre, sont le beau blanc que je vous ai montré récemment, Cunningham’s White, car c’était le premier fleuri et 5 Rhododendron catawbiense qui sont maintenant en fleurs.
Sur cette dernière photo on voit tout en haut à gauche le feuillage de Actinidia melanandra qui le surplombe avec une belle promesse de fleurs :
Le pistil est plus long que les étamines :
11:24 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
13/05/2018
Lunaria rediviva
J’ai cru que je l’avais perdue. Alors que la lunaire bisannuelle était en fleurs, je ne voyais plus ma lunaire vivace.
En fait, elle garde son feuillage au moins jusqu’en décembre, comme pour accompagner ses siliques, puis elle le perd. Ne pas la voir en avril était tout de même inquiétant. Mais elle a repris d’un coup et, en quelques jours seulement, elle a refait feuillage et fleurs. J’ai repris mes anciennes photos. Tout est normal, L. annua commence à fleurir en avril et L. rediviva en mai.
On voit derrière des fleurs de la bisannuelle, c’est un semis spontané récent.
Elle repose sur son tapis habituel d’aspérule accompagné d’un envahisseur plus récent, le lamier.
Contrairement à Lunaria annua, Lunaria rediviva n’est pas spontanée dans la région, je l’ai plantée. Plus rustique, jusqu’à -23°, elle aime les zones plus nordiques ou les montagnes. Et il ne faut surtout pas oublier de l’arroser.
18:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
10/05/2018
La saison des genêts
C’est la grande saison des genêts. Dans la forêt le sauvage genêt à balais, Cytisus scoparius, s’installe partout où passe le soleil.
Il se ressème facilement et s’était installé dans mon jardin il y a quelques années. Je l’ai même vu récemment sur le terrain voisin :
Mais sa durée de vie est courte et j’ai préféré installer le genêt des teinturiers, Genista tinctoria ‘Porlock’. Il aime autant le sable et attire autant les bourdons :
20:03 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
09/05/2018
Actinidia kolomikta
Mes Actinidia kolomikta sont en fleurs. On les dit souvent peu rustiques, réservés à la zone 9. Ils ont pourtant résisté aux températures exceptionnelles cet hiver de -10°. Il ne leur manque pas une branche, pas une feuille, et ils fleurissent. Ils sont cependant en retard, ils fleurissent habituellement en avril. Mais j’ai peut-être tardé à voir les fleurs car elles sont minuscules et cachées par le feuillage.
Ils sont dioïques comme il se doit pour un Actinidia. Mais ils sont vendus le plus souvent sans précision du sexe. C’est parce que seul le mâle est vendu pour des raisons essentiellement décoratives à cause de son feuillage panaché d’argent et de rose au printemps. En amoureuse des plantes, j’ai fini par réagir, au bout de plusieurs années il est vrai, et j’ai fini par apprendre que la femelle donne des petits fruits comestibles. Je lui ai donc acheté une compagne, pas facile à trouver.
Le mâle :
L’ovaire est présent mais tellement atrophique qu’on ne voit que les étamines.
La femelle :
Les étamines semblent bien formées mais elles sont stériles et situées à la base de l’ovaire qui les dépasse. Le gros ovaire est surmonté de nombreux pistils blancs.
Les fruits photographiés plus tard une autre année :
Remarque sur la rusticité : Beaucoup de pépiniéristes mal renseignés le donnent rustique seulement jusqu'à -7°. Les plus sérieux lui autorisent jusqu'à la zone 4. Pas étonnant puisqu'on l'appelle kiwi arctique.
21:38 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
01/05/2018
Convallaria majalis
10:50 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (1)
28/04/2018
Rhododendron 'Cunningham's White'
19:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
27/04/2018
Allium ursinum, Alliaria petiolata, que d'ail...
L’ail des ours est maintenant en fleurs et c’est très beau :
J’ai déjà décrit ces fleurs et leur évolution vers les fruits :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/04/09/allium-u...
J’ai toujours eu un peu d’alliaire dans mon jardin mais juste deux ou trois petits groupes facilement arrachés.
Cette année, sans doute à cause des pluies qui ont favorisé les germinations (elle est bisannuelle mais l’été 2017 a été assez arrosé alors que c’est habituellement la sécheresse), c’est l’explosion. Presque la moitié du terrain est couvert de plantes bien serrées, une grande corvée d’arrachage m’attend :
Sur le plan esthétique, ce n’est pas terrible. Pourtant les petites fleurs sont mignonnes mais il faut y regarder de près. Admirons les jusqu’à leur évolution en silique :
Essayez-la dans vos salades. Son goût d’ail est délicat et elle ne vous laissera pas une haleine à tuer les mouches.
18:58 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
26/04/2018
Sorbus torminalis
Mon alisier torminal est en fleurs. De croissance très lente, il atteint à peine 6m à 30 ans. Il a déjà fleuri mais cette année sa floraison est bien plus abondante. En raison de l’âge ou grâce à l’abondance des pluies cet hiver ? Les photos sont prises au zoom à cause de la hauteur.
Sorbus torminalis est l’un des parents de notre étonnant alisier de Fontainebleau, un hybride incapable de fécondation mais cependant capable de se multiplier en imitant la sexualité par l’apomixie.
14:26 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
25/04/2018
Syringa, Lunaria, en violet et en blanc
Le lilas est en pleine floraison :
J’en avais un autre à fleurs blanches. L’an dernier il ne ressemblait plus à rien, je l’ai abattu. Comme s’il avait senti sa fin venir, il a fait plus de drageons que jamais, et bien développés, bien dressés. Plusieurs ont déjà fleuri alors qu’ils ne mesurent qu’un mètre :
Mon coin de lunaire bisannuelle, Lunaria annua, est plus fleuri, plus dense que jamais et il y a d’autres ilots à distance :
Au départ, c’était un semis spontané il y a plusieurs années. Bien qu’elles puissent être annuelles, mes lunaires étaient strictement bisannuelles. Comme il n’y a pas eu d’autre invasion (les autres touffes proviennent de toute évidence des miennes), je n’avais des fleurs qu’un an sur deux. L’été dernier j’ai donc semé ailleurs des graines de fleurs violettes et blanches. Très peu ont germé, du moins pour l’instant, mais elles sont blanches et se sont comportées en annuelles puisqu’elles sont déjà en fleurs :
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22/04/2018
Camellia Brigadoon et Donation
Ces deux hybrides, Camellia x williamsii ‘Brigadoon’ et Camellia x williamsii ‘Donation’, ont le même âge. Ils ont 4 ans, ils ont été plantés ensemble et à proximité l’un de l’autre à l’automne 2013. L’intérêt de ces hybrides, c’est que les fleurs ne fanent pas sur l’arbuste, elles tombent avant et l’aspect est toujours impeccable, le sol jonché de pétales. Ils poussent très lentement, environ 90 cm, et cela semble normal puisqu’ils sont donnés pour 1,20m à 10 ans.
Le 1 avril la floraison de Brigadoon est légèrement en avance sur celle de Donation.
Brigadoon 1 et 7 avril :
Sur cette photo du 10 avril on aperçoit les boutons de Donation à gauche :
Donation les 1, 10, 14 avril :
La floribondité de Donation est étonnante pour un arbuste encore si petit. C’est ce qui fait sa réputation. Vous pouvez revoir ce sujet extraordinaire, il a au moins 40 ans et sans doute bien plus :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/05/20/camellia...
19:36 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
21/04/2018
Encore du jaune, beaucoup de jaune
La grande vague jaune des jonquilles est passée. Mais voici une nouvelle vague jaune. Nous venons de voir les mahonias, abondants. Mais, tout aussi abondants sinon plus sont les Lamium galeobdolon. Très envahissants ils occupent une grande partie du terrain. Je les laisse faire. Ils me servent de couvre-sol pour me protéger des mauvaises herbes. Même lorsqu’ils sont défleuris, ils sont très beaux avec une hauteur constante et un feuillage argenté.
Hors floraison :
Le bord de la mare est marqué de jaune par les Caltha palustris et les fleurs naissantes encore petites du Lysichiton americanus :
Un peu partout des grandes touffes de kerria :
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Mahonia aquifolium
Les Mahonia d’hiver, des asiatiques, Mahonia x media ‘Charity’ et ‘Winter Sun’ ont fleuri l’automne et la première partie de l’hiver et Mahonia japonica ‘Hivernant’ a fleuri à la fin de l’hiver. Ils en sont à finir de colorer leurs fruits. Ils mériteraient bien plus que ceux dont je vais parler aujourd’hui le qualificatif aquifolium, à feuille de houx, car ils ont des feuilles semblables et très piquantes comme le houx.
Mahonia aquifolium, l’américain, a lui aussi des feuilles de forme semble à celle du houx avec des épines au bord du limbe mais ces épines ne sont que très légèrement piquantes au point que je ne prends aucune précaution pour manipuler cet arbuste alors que je m’équipe de gants épais pour débarrasser ‘Charity’ des feuilles mortes des arbres à l’automne.
Sur mon terrain, Mahonia aquifolium fait partie de la flore locale. Il y a 40 ans il y était déjà naturalisé, comme il le fait souvent en Europe. Il s’étend par drageonnage, marcottage des tiges souples qui touchent le sol et semis car il occupe d’autres endroits du terrain. Mais il n’envahit que lentement et est très facile à arracher.
Ses boutons floraux sont bien colorés dès la fin février :
Il lui arrive même d’ouvrir quelques fleurs par ci par là dès décembre :
Un timide début de floraison le 23 mars :
En avril ils sont tous en fleurs et il y en a beaucoup :
Des échappées :
L’ensemble forme de beaux massifs mais chaque grappe de fleurs est aussi magnifique :
Mais il y a un autre arbuste d’origine différente. Il est au bord de la rue, venu par semis d’un autre jardin. Il est différent, avec des tiges plus épaisses, plus rigides. Il a donc un port plus dressé. Il a aussi l‘hiver davantage de feuilles rouges alors qu’elles sont très rares en sous-bois où tout reste vert :
Cette différence de coloration est sans doute due à l’exposition au soleil et peut-être aussi à la forme horticole. A Romilly dans une zone totalement ensoleillée la coloration du feuillage d’hiver est superbe :
C'est pourtant la transplantation d'un arbuste de Veneux.
09:54 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
18/04/2018
Un frelon !
Ce matin, je veux ouvrir le robinet de la cuisine pour me préparer un café. J’ai une drôle de sensation, l’impression de toucher quelque chose de mou et de velouté. Ciel ! C’est un frelon. Les frelons, c’est ma terreur, comme d’autres ont peur des araignées ou des souris. Je sais pourtant que le frelon d’Europe n’est pas dangereux, pas agressif.
C’est bien un Vespa crabro, il a un abdomen totalement jaune et il n’a pas les pattes jaunes de l’asiatique. De plus il n’est pas très vif, j’ai l‘impression qu’il est mourant. Je quitte la cuisine et je le laisse.
Mais lorsque je reviens dans la cuisine vers 18h, il est toujours là, sur une casserole, peu actif mais bien vivant.
J’ai alors pris mon courage à deux mains, je l’ai soulevé avec une cuiller et je l’ai mis dehors par la fenêtre. Je suis fière de moi, j’ai résisté à l’envie de l’écraser.
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15/04/2018
Désir
Camellia japonica ‘Desir’ (certains l’écrivent Desire mais c’est bien le même) est un adorable petit camellia, idéal pour un petit jardin. Bien que planté depuis 10 ans, sa croissance est très, très lente et il atteint à peine 1m30. Il ne dépassera sans doute pas 1m50 mais il approche de la maturité car il me donne cette année plus de fleurs que les années précédentes.
Ses jolies fleurs aux pétales imbriqués de façon très régulières sont presque blanches au centre, rose plus foncé en périphérie. C’est délicat, attendrissant et sensible. Mais je vous laisse les admirer.
Les tulipes rouges lui vont bien au teint :
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11/04/2018
Une nursery pour tabac d'Espagne
Il n’y a pas une grande variété de papillons dans mon jardin parce qu’il est très boisé. Il y a beaucoup de piérides dans l‘entrée ensoleillée, un sphinx pendant quelques jours quand le seringat est en fleurs, des paons du jour dans la maison en hiver ou l’été quand il fait trop chaud, de grands papillons de nuit également dans la maison et aussi ceux qui aiment les bois ou leur bordure, surtout les tircis qu’on est bien obligé de remarquer tous les jours en été quand les mâles se battent face à face en montant à la verticale. Mais il y a aussi le tabac d’Espagne que j’aperçois parfois en été. Voici ce que j’avais écrit fin août 2010 :
Aujourd'hui j'ai vu un petit nouveau. Pas si petit, c'est un papillon de belle taille. C'est le tabac d' Espagne, Argynnis paphia. Il a enfin découvert qu'il y a chez moi tout ce dont il a besoin : orée de forêt, sous-bois clair, violettes d'au moins deux variétés pour ses chenilles avec du bois mort à proximité pour la ponte, et nectar d'origan dont il raffole dans l'entrée. Il est très farouche et ne m'a laissé faire que cette photo de très loin (c'est un recadrage). Dès que j'ai voulu approcher, avec d'infinies précautions, il s'est envolé. Mais j'espère le revoir.
Pour comparaison un mâle :
La femelle pond dans le tronc d’un arbre qui dispose à proximité de violettes car les violettes sont la nourriture exclusive des chenilles. Au début du printemps les chenilles partiront vite à la recherche d'une touffe de violettes
J’ai longtemps et bêtement pensé que mes violettes étaient des violettes des bois, sans trop les examiner. Mais ce sont des violettes de Rivinus, Viola riviniana. Le plus évident pour les différencier, c’est l’éperon plus pâle que les pétales chez riviniana et présentant une encoche au sommet. Elles se ressèment partout et on les remarque bien dans les pots ou au ras de la maison.
L’encoche de l’éperon :
Les stipules frangées :
Et voici une violette des bois, Viola reichenbachiana, photographiée à Lorrez le Bocage, avec son éperon aussi bleu voire plus bleu que les pétales :
19:32 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
08/04/2018
Viburnum x burkwoodii
C’est la première floraison de mon Viburnum x burkwoodii, une floraison très parfumée. Il a grandi à une vitesse folle et atteint un peu plus d’1m50, presque sa taille terminale :
Ce qui m’inquiète, c’est son aspect dégingandé :
C’est pourtant normalement un arbuste touffu. A-t-il grandi trop vite ? Dois-je la tailler pour qu’il s’épaississe ? Mais c’est peut-être seulement un aspect provisoire parce que le feuillage n’est pas encore très développé. Il fleurit en même temps qu'il débourre.
20:55 Publié dans viburnum | Lien permanent | Commentaires (2)
07/04/2018
Camellia japonica 'Paul Maymou'
C’est le quatrième par la taille parmi mes camellias. Il a 12 ans et mesure 2m. Ses grandes fleurs rouges sont semi-doubles avec de grandes étamines jaunes :
On voit mal sur ces photos qu’il est couvert de fleurs jusqu’au sol ; C’est parce qu’elles sont cachées par le très envahissant laurier-tin encore en fleurs. Je vais devoir tailler dans la masse :
18:46 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
03/04/2018
Camellia japonica 'Contessa Lavinia Maggi'
Maintenant les floraisons des camellias s’enchainent. Certains sont en fin de floraison, d’autres commencent à peine mais tous sont en fleurs. Même le premier fleuri, Elsie Jury, dès décembre a encore quelques fleurs car j’ai constaté que plus un camellia fleurit tôt, plus cette floraison dure longtemps.
J’ai beaucoup de camellias, la plupart mesurent 1m à 1m20, même les plus vieux dont 2 aussi vieux que Adolphe Audusson. Mais il y en a 4 très grands, très fleuris, ils font ma fierté. Tous perdent leurs fleurs avant qu’elles ne soient laides et sont donc toujours impeccables. C’est important, on peut nettoyer tous les jours un petit camellia même si c’est une corvée, il est impossible de le faire sur un camellia de 4m de haut.
Deux de ces camellias, 34 et 30 ans, mesurent 4m. Cela se voit facilement en les comparant au mur de 2m dont ils sont proches. Je les ai déjà abondamment décrits :
Adolphe Audusson :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2017/04/02/adolphe-...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2015/03/13/adolphe-...
Elsie Jury, le plus précoce en fleurs dès décembre :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2016/01/02/elsie-ju...
Les deux autres atteignent 2m depuis peu. C’est Contessa Lavinia Maggi et Paul Maymou. Ils sont maintenant superbes. Je vais d’abord décrire la comtesse
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Camellia japonica ‘Contessa Lavinia Maggi’ a 12 ans. Il mesure 2m de haut et presque autant de large. Il est planté à l’est mais un mur de de 2m le protège des premiers rayons du soleil (un camellia doit être planté au nord ou à l’ouest pour ne pas recevoir les premiers rayons du soleil qui pourraient faire éclater ses cellules gelées) :
Ses très grandes fleurs sont très doubles. Les pétales sont rose clair strié de rose vif :
19:40 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)