23/04/2017
Les Aracées de mon jardin
J’ai 4 espèces d’Araceae sur mon terrain, deux sont spontanées, Arum maculatum et Arum italicum, deux ont été ajoutées par mes soins, Lysichiton americanus et Dracunculus vulgaris.
Arum maculatum et Lysichiton americanus ont la floraison la plus précoce, début avril.
Arum maculatum est toléré sur mon terrain parce qu’il est assez abondant, ses feuilles ont une belle forme et il est peu gênant mais son intérêt esthétique est très limité. En particulier ses fleurs, comparé à celle des autres surtout, sont petites d’un vert pâle terne, avec une spathe molle qui s’avachit sur le spadice et le cache. Il disparait en hiver :
Lysichiton americanus fleurit en avril, souvent, mais pas toujours, avant l’apparition des fleurs. Il est interdit à la vente en Europe depuis 2016 parce qu’il serait envahissant. Il n’y a rien à craindre avec le mien, il est planté depuis des années, sa touffe ne grossit pas, il ne se ressème pas. La taille de ses feuilles et de ses fleurs est impressionnante :
Les deux autres ne fleuriront qu’en mai, je vous montrerai leurs fleurs plus tard.
Arum italicum est séduisant par son feuillage qui persiste presque toute l’année et surtout en hiver quand le décor est pauvre :
Dracunculus vulgaris est très élégant. Il disparait dès la fin de la fructification en fin d’été pour réapparaitre au début du printemps. Certains le disent peu rustique, à limiter aux bords de la Méditerranée. C’est faux, le mien est là depuis des années et ne souffre que du manque d’arrosage en été qui le fait s’effondrer. Depuis des années il est entouré de sa cour d’Arum italicum :
23:01 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Bien hydraté, l'ail des ours prolifère
L’ail des ours a besoin d’un sol bien drainé mais frais. Mon terrain sableux ne lui convient pas vraiment. Planté près d’une mare, il bénéficie d’une atmosphère un peu humide mais le sable pur est trop sec pour lui. J’en étais consciente dès sa plantation et je l’ai toujours arrosé. Il en a profité pour proliférer mais maintenant, alors que la touffe d’origine s’est bien étendue, il profite aussi des autres zones d’arrosage.
Peu après sa plantation en 2008 :
En 2014, le caltha à sa droite peut servir de repère pour suivre son extension :
En 2017, il s’est étalé de part et d’autre du caltha :
Vers la droite, il cherche à atteindre le grand camellia bien arrosé :
Mais, sur la gauche il fait encore mieux. Il a laissé la zone non arrosée et s’est semé au pied d’une plante arrosée à 3m de la touffe principale. Je m’en suis rendu compte à l’apparition des quelques fleurs blanches. Regardez, il est derrière l’autre caltha :
La touffe principale est très dense :
Et elle fait le bonheur des butineurs :
12:24 Publié dans légumes | Lien permanent | Commentaires (0)
21/04/2017
Mon jardin n'a pas gelé
J’avais émis des doutes sur le dicton qui promet l’absence de gels après la floraison des lilas. C’était sans compter sur l’anticyclone de Sibérie qui a osé revenir. On a parlé de -4° à Fontainebleau ce matin. Je suis à 8 km seulement du château et les thermomètres sur mon terrain sont descendus à 0° mais pas plus. Cela ne m’étonne pas. J’ai déjà souvent constaté la protection contre le gel dont bénéficie mon terrain, sans doute à cause des très grands arbres. En hiver, en cas de légères gelées les parebrises dans la rue sont givrés et les voitures sur mon terrain ne le sont pas.
La preuve qu’il n’a pas gelé, ce sont mes fleurs de cognassiers, les seuls fruitiers en fleurs en ce moment. Les photos ont été prises aujourd’hui en fin d’après-midi.
Cydonia Krymsk à fleurs blanches :
Cydonia Vranja à fleurs roses :
20:57 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2017
Amours de geais, la suite
En ce moment je vois fréquemment le couple de geai. Ils n’en sont pas encore à couver car j’en vois souvent deux au même moment, venant de loin, l’un derrière l’autre avec une brindille dans le bec. Leur course se termine toujours au même endroit. Mais il y a d’abord une arrivée, ou un départ, sur une branche proche d’un autre arbre.
La course se termine toujours sur la même branche qui se termine devant une énorme dense masse de lierre sur le tronc d’un grand chêne au bord de la maison et ils disparaissent dans la masse du lierre où ils préparent certainement le nid :
Tous les ans il y a un nid de geais au même endroit dans la masse de lierre. Peut-être est-ce toujours le même couple. Un couple de geais est souvent uni longtemps ou même pour la vie. Ils peuvent vivre jusqu’à 18 ans.
23:09 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Convallaria majalis et Fragaria vesca
Deux ravissantes petites sauvages font des efforts pour persister dans mon sous-bois : le charmant muguet des bois, le sauvage, et le fraisier de nos régions tout aussi sauvage.
Convallaria majalis ose à peine sortir des clochettes mais il sera prêt pour le 1er mai. Il pousse sur le côté un peu ombragé du chemin d’entrée.
Fragaria vesca, notre fraisier sauvage, différent des fraisiers cultivés Fragaria x ananassa et Fragaria moschata, a des petites fleurs et des petits fruits mais tellement parfumés. Il est en fleurs depuis quelques jours. Il a choisi le côté ensoleillé du chemin d’entrée car, si on l’appelle fraise des bois, il préfère le bord du bois, là où il y a du soleil :
A Romilly où il a plus de place il peut former un beau tapis :
10:23 Publié dans flore locale, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
17/04/2017
Cydonia oblonga
A Veneux les cognassiers sont en fleurs, nos fruitiers à coings (Quince pour les anglais). J’en ai deux : Cydonia oblonga ‘Vranja’, un classique à gros fruits et Cydonia oblonga ‘Krymsk’ (= Aromatnaya) une création russe récente à maturité des fruits plus précoce. J’ai déjà expliqué longuement leur différence :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2016/05/03/la-flora...
Vranja, le plus vieux, mesure environ 5m. La floraison des Cydonia étant en bout de branche celle de Vranja n’est pas facile à photographier à cause de la distance. Les photos sont du 10 avril, les fleurs sont encore fermées :
Le 17 avril toutes les fleurs sont ouvertes. J’ai l’idée (enfin !) de le photographier depuis le dernier étage de la maison :
Le jeune Krymsk le 10 avril :
Krymsk le 16 avril photographié depuis la mezzanine :
Vous avez peut-être remarqué une différence. La floraison de Vranja est typique de notre cognassier avec des boutons d’un rose soutenu et des fleurs rose clair. Krymsk a la même floraison mais avec une différence de couleur : les boutons sont rose pâle, les fleurs ouvertes sont blanches.
Bouton et fleur de Vranja, la photo de la fleur n’est pas assez nette à cause de la distance :
Bouton et fleur de Krymsk :
14:17 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
16/04/2017
Allium ursinum et Alliaria petiolata
Le 6 avril le tapis d’Allium ursinum est devenu très dense et il y en a même davantage car il a essaimé, des petites touffes à distance. A ce stade il n’y a plus de confusion possible avec les colchiques ou le muguet (si vous avez encore un doute, il suffit de frotter une feuille pour sentir l’odeur d’ail) :
Le 15 avril, la superbe floraison apparait :
Mais une autre plante sauvage à odeur d’ail est en fleurs. Elle aussi est utilisable dans les salades, feuilles et fleurs. Les graines ont un goût piquant, pouvant servir d’ersatz de poivre, les racines ont un goût également piquant, parfois utilisées comme le raifort. C’est Alliaria petiolata, l’herbe à l’ail, garlic mustard :
19:08 Publié dans flore locale, légumes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/04/2017
Camellia 'Spring Festival'
Il avait très mal démarré. Je croyais l’avoir perdu, je ne m’en occupais même plus. Et le voilà, tout vif, délicieux. Il est encore très petit et c’est sa première floraison. Les fleurs ne sont pas très grandes mais doubles et d’un rose charmant.
Et il a un autre attrait au printemps : son jeune feuillage est bronze :
19:36 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
14/04/2017
Sterna hirundo ?
C’est un petit lac dans la plaine de Sorques. En plein milieu, très loin donc zoom à fond, j’avais photographié une île flottante le 22 avril 2010. C’était en fait le nid flottant d’un couple de grèbes huppés qui l’avaient fabriqué avec des brindilles :
Mais ce que j’ai observé cette fois-ci, le 11 avril 2017, est aussi une île flottante mais de toute évidence de fabrication humaine car il y a des éléments nettement artificiels.
Cette île est beaucoup plus grande qu’un simple nid de grèbes et elle accueille de nombreux oiseaux de différentes espèces.
Il y en a un gros au plumage à dominante marron et je crois bien que c’est un grèbe qui couve. Il y en a de plus petits, des gris et des blancs.
J’ai pu tirer un portait assez précis d’un oiseau blanc à calotte noire (ce sont les plus nombreux sur l’île). Il ressemble beaucoup à une sterne pierregarin, Sterna hirundo : noirceur et forme de la calotte, bec rouge terminé par une pointe noire, pattes rouges :
C’est formidable cette entente entre des oiseaux d’au moins 3 espèces différentes sur un si petit espace.
http://www.oiseaux.net/oiseaux/sterne.pierregarin.html
20:53 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
13/04/2017
Le temps du lilas
Je n’y avais pas prêté attention car sa floraison commençait à peine. C’est en voyant un lilas en pleine floraison à Montcourt que j’ai pensé à observer les miens. J’ai planté le rose il y a très longtemps. Le blanc vient du terrain du voisin car le lilas drageonne beaucoup et il n’y en a plus chez le voisin. On dit que lorsque le lilas fleurit il n’y a plus de risque de gel. Je ne suis pas certaine que ce soit valable pour toutes les régions.
Le lilas rose est à fleurs doubles, le blanc a des fleurs simples mais la densité de ses grappes est aussi forte sinon plus :
19:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
10/04/2017
L'arche des amoureux
Je vous avais montré le couple de geais amoureux :
C’est sur cette même arche que les tourterelles se font de gros câlins. En fait les tourterelles s’y posent tous les jours en hiver. C’est parce que au pied de l’arche il y a des graines de tournesol ou des cacahuètes. Elles s’y tiennent en général à environ 30 cm de distance mais je crois qu’en ce moment elles sont plus tendres. Mais toute l’année je ne les vois que deux par deux.
Des photos prises l’an dernier :
Je me pose des questions pour les pigeons ramiers. Eux aussi sont monogames. Pourtant depuis deux jours j’en vois trois en même temps et ils se poursuivent. Une rivalité ? Peut-être des jeunes encore célibataires qui cherchent à former un couple.
20:53 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
09/04/2017
Camellia 'Paul Maymou'
C’est maintenant Paul Maymou qui entre en floraison. Ce n’est cependant pas le plus tardif. Ce très beau camellia est planté depuis 11 ans. Il mesurait 1m30 à 4 ans, il mesure maintenant environ 1m80 :
Un Viburnum tinus, laurier-tin, s’est installé à son pied et a tendance à l’envahir. Il faut dire que le laurier-tin se plait bien sur mon terrain et envahit un peu par marcottage et par semis. Je me contente de tailler ses excès parce que l’ensemble fleurs rouge vif de Paul Maymou et floraison blanche du laurier-tin forme un beau tableau :
11:57 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
07/04/2017
Cherchons nid d'amour douillet dans un grand arbre
Tous les ans un couple de geais niche dans le lierre sur le grand chêne proche de la maison. J’ai craint de les avoir perdus à cause du remplacement du bois qui complétait mon terrain au nord par une cité de béton pur après abattage d’absolument tous les arbres.
J’étais rassurée alors que je voyais un geai depuis plusieurs jours. Mais aujourd’hui ils étaient deux, c’était magnifique. Ils se poursuivaient. Parfois ils étaient l’un près de l’autre puis l’un d’eux s’enfuyait et l’autre le suivait aussitôt. Ils étaient de nouveau ensemble puis la poursuite recommençait. Je soupçonne que c’est la demoiselle qui provoquait le jeune mec et l’incitait à la suivre. C’était si rapide que je ne pouvais en photographier qu’un à la fois :
Quelques recadrages pour voir les charmantes bestioles de plus près :
A force de patience j’ai réussi à les avoir tous les deux sur la même photo mais pas très proches :
A la même date en 2015 j’avais eu la chance de faire cette photo tendresse :
23:47 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Clématites
Dans mon jardin, il y a en pleine floraison deux clématites précoces. Précoces mais bien rustiques (du moins en zone 8) et à feuillage persistant.
La première en fleurs a été Clematis armandii ‘Apple Blossom’. Je vous l’ai déjà montrée et elle est toujours en fleurs. Sa floraison a commencé en mars mais début février en 2016. Elle est toute rose quand elle est en boutons ou en début de floraison, fleurs entrouvertes :
En voici une plus âgée à Paris :
Mais aujourd’hui les fleurs sont complètement ouvertes et elles sont blanches. Elle ressemble alors à la forme type :
La même à Paris à un stade plus avancé de floraison :
L’autre, c’est Clematis x cartmanii ‘Avalanche’. Je l’ai plantée il y a 15 jours et elle est déjà en fleurs :
11:54 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
05/04/2017
Mes arbres fruitiers à Romilly
Les cerisiers Early River et Sweetheart sont en fleurs. Le griottier Kelleris est un peu plus tardif mais autofertile.
Early River :
Sweetheart à floraison très précoce mais fructification tardive, autofertile :
Les nashis et deux poiriers sont en fleurs en même temps. Comme l’an dernier le poirier Williams est plus tardif mais c’est sans problème pour lui, il est autofertile. Cependant il ne remplit pas bien son rôle de pollinisateur.
Nashi Hosui :
Nashi Shinko dont la moitié de la circonférence à la base est envahie jusqu’à 1m50 par un Lonicera kamtschatica (baie de mai) pourtant planté à distance mais exubérant :
Les poiriers Conférence et Doyenné du Comice :
Amelanchier canadensis est magnifiquement fleuri. Il s’est vite développé. J’ai planté un tronc, il y en a déjà 6 :
Amelanchier ovalis (le seul européen) plus jeune et encore très petit croit moins vite et n’est pas encore en fleurs. Mais il a déjà un rejet.
Pseudocydonia sinensis est encore en boutons. Il a une multitude de boutons, beaucoup plus que l’an dernier :
20:27 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
03/04/2017
Kerria japonica
Le Kerria japonica ‘Pleniflora’, la forme que l’on rencontre le plus dans les jardins, a une longue floraison impressionnante au printemps. Mais ce qui est rarement dit, c’est qu’il remonte de façon moins intense en été.
Rapidement il atteint 2m de haut mais pour le limiter à 2m de large, je dois tailler et encore tailler car il drageonne beaucoup. C’est un arbuste très facile qui se débrouille tout seul, n’a pas besoin d’arrosages même dans mon sable si sec. Il est d'une rusticité à toute épreuve. Il n’a aucune maladie, aucun parasite. Un arbuste à recommander quand on n’a pas beaucoup de temps pour s’occuper du jardin.
La forme type a des fleurs simples. Photographié à Paris :
21:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
02/04/2017
Adolphe Audusson, mon amour
Le Camellia japonica ‘Adolphe Audusson’ me fait vibrer d’émotion quand il est en fleurs. C’est l’un des 3 camellias plantés juste avant l’arrivée de l’exceptionnel anticyclone de Sibérie en 1985. Tous trois n’avaient pas eu le temps de bien s’enraciner lorsqu’ils ont subi un gel incroyable ici de -17°C pendant plusieurs jours, sans dégel dans la journée bien sûr. Les 3 ont survécu mais Adolphe Audusson est le seul qui n’en a subi aucune conséquence et n’avait pas perdu une seule feuille. C’est un véritable petit arbre de presque 4m (le mur sur certaines photos mesure 2m de haut). A cause de cette grande taille et des arbres et arbustes qui l’entourent je ne peux le photographier vraiment dans son entier.
Il semble dégouliner de fleurs. Ses très grandes fleurs rouge sang font ployer les branches sous leur poids. Heureusement, ces fleurs tombent juste avant d’être fanées comme chez les hybrides x williamsii. Il a ainsi un aspect toujours impeccable et je m’imagine mal être obligée d’enlever les fleurs fanées sur un arbre de cette taille.
Devant lui ‘Gloire de Nantes’, derrière lui sur la droite ‘Mme Martin Cachet, mes 3 premiers camellias, 33 ans :
Très beau, très florifère, autonettoyant, très grand et de croissance rapide pour un camellia, très rustique, c’est le camellia à conseiller pour débuter. Même pour ceux qui rêvent de camellias et n’osent parce qu’ils pensent que leurs hivers sont trop froids, je leur conseille de l’essayer. Les spécialistes le considèrent comme résistant jusqu’à -20°C, j’ai même lu -25°C.
Il commence à perdre des fleurs fanées. J’en ai ramassé une pour la mettre sur un papier millimétré :
21:22 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
La première chenille
01:10 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
01/04/2017
Camellia
En retard sur les autres années, des camellias commencent à se réveiller, certains sont en pleine floraison, d’autres n’ont pas encore ouvert une seule fleur. L’ordre de début de floraison n’est jamais le même d’une année sur l’autre.
Voici ceux qui sont bien fleuris aujourd’hui.
‘Elsie Jury’ toujours en fleurs depuis début février. Il a plus de 30 ans, il est de grande taille, toujours bien fleuri, toujours « propre », ses fleurs tombent avant de faner :
‘Kerguelen’ au feuillage panaché, encore très jeune, semble bien poussant et bien florifère :
‘Coquetti’, beaucoup plus vieux mais pas plus grand, a de très belles fleurs. A ses pieds, son compagnon, Cyclamen pseudibericum, montre ses premières fleurs malgré les ravages des limaces sur les feuilles (il faut que j’arrête de nourrir mon couple de hérissons, ils ne font plus leur travail) :
‘Désir’ ne grandit pas vite. Il est sans doute trop au soleil mais je l’arrose :
‘Gloire de Nantes’ a, comme ‘Adolphe Audusson’ près de 40 ans. Mais il n’a pas réagi de la même façon après avoir subi, dès sa plantation, l’horrible gel de 1985. Je pense que c’est ce qui a inhibé sa croissance en hauteur mais il prend ses aises en largeur :
‘Mme Martin Cachet’ est celui qui avait le plus souffert en 1985. Il avait perdu presque tout son feuillage mais l’avait refait sans avoir besoin d’être taillé. Lui aussi a réagi en poussant essentiellement en largeur :
‘Contessa Lavinia Maggi’ a vite grandi, il est superbe. Ses fleurs panachées sont très belles :
‘Debbie et ‘Donation’ n’ont que 3 ans. Ils semblent très florifères.
Debbie :
Donation :
‘Brigadoon’ a le même âge. Sur la première photo en compagnie de Donation, il est à droite :
10:55 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
27/03/2017
Encore du jaune
Alors que les jonquilles fanent, les narcisses horticoles sont moins nombreux et pas toujours jaunes :
Mais de nouvelles fleurs jaunes apparaissent. Les ficaires, de plus en plus nombreuses forment des tapis un peu partout dans le jardin. Ces petites sauvages envahissantes sont adorables et illuminent le jardin et ne sont d’aucune gêne car après la floraison tout disparaitra. Ces jolies fleurettes aux pétales nombreux mais en nombre variable attirent de tout petits coléoptères noirs :
Sur la rive opposée de la mare, la floraison des Caltha palustris commence. Ficaria et Caltha se ressemblent, c’est normal, elles font partie de la même famille. Mais fleurs et feuilles de la ficaire sont beaucoup plus petites, sur cette photo elles sont derrière les caltha :
Les Kerria illuminent l’entrée :
Et à leur pied, les plus tardifs des narcisses, les curieux petits Narcissus bulbocodium au feuillage filiforme :
Et aussi une surprise. Certes pas jaune mais d’une certaine blondeur, une morille en plein soleil au pied des lilas que, parait-il, elle affectionne :
J’en avais trouvé une le 21 avril 2010 mais en sous-bois :
21:06 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
26/03/2017
Eriobotrya japonica, des bébés
J’ai trouvé 3 bébés néflier du Japon au bord de la terrasse noyés dans le Lamium galeobdolon. C’est tout près de la table utilisée pour nos repas l’été et mon fils a l’habitude de jeter les noyaux. Ils germent facilement sans aucune aide.
Le plus petit des 3 a encore sa graine :
J’ai déjà deux néfliers de grande taille, je ne peux transformer on terrain en « néflerie ». Je ne peux non plus me décider à les détruire. Je les ai donc transplantés dans un endroit plus approprié en les laissant groupés. J'espère obtenir un bosquet de feuillage d’aspect exotique et persistant. J’ai laissé le lierre à proximité. Il va vite recoloniser le terrain et protéger mes très jeunes plants, encore plus l’hiver en piégeant les feuilles mortes.
20:36 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
24/03/2017
Piquou a une fiancée
Piquou, c’est le nom bien mérité de mon hérisson. Un prénom s’imposait car c’est maintenant un familier. Il est venu toutes les nuits, dès la tombée du jour, depuis des semaines, soit tout l’hiver, manger dans la gamelle du chat. Certains me diront que je l’ai empêché d’hiberner normalement. Mais je n’ai aucun remord. L’important n’était pas qu’il hiberne « normalement » mais bien plutôt qu’il survive à l’hiver.
Il y a une semaine, j’ai vu qu’il y en a deux. Le deuxième, c’est Piquette mais je ne sais les distinguer. Mais impossible de les photographier, ils se sauvent dès qu’ils me voient. Ce soir j’ai réussi une photo, une seule car la fuite a été immédiate. Ils s’étaient renversé l‘assiette sur la tête et on voit bien qu’ils sont deux :
Bientôt j’espère une série de bébés à la queue leu leu derrière la mère.
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Clematis 'Apple Blossom'
Clematis armandii ‘Apple Blossom’ a été plantée en octobre 2015, c’est sa deuxième floraison. Elle est encore en grande partie en boutons mais c’est ainsi qu’elle est la plus rose.
Lorsque les fleurs sont complètement ouvertes, elles sont presque blanches :
Elle a réussi à attraper des branches d’un sureau situé à 2m et les a courbées vers elle :
Voici le spectacle depuis l’intérieur de ma cuisine :
C’est tout-à-fait l’effet recherché. Lorsque les feuilles de sureau auront pris toute leur ampleur, j’aurai une intimité totale et je ne verrai plus les maisons entassées derrière le mur. Je ne verrai plus que la végétation de mon jardin au pied du mur. Pour mon intimité, un rideau n’était pas évident sur une fenêtre basculante et m’aurait caché le spectacle de la nature. Pour l’hiver prochain, le feuillage longtemps présent du sureau et le feuillage persistant de la clématite qui aura pris de l’ampleur continueront à faire écran.
14:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/03/2017
Mon couple de geais est toujours là
Je craignais qu’il ne niche plus chez moi. Mon environnement s’est désertifié au nord, fait de maisons entourées de béton. J’ai eu peur que mes arbres ne lui suffisent plus. Il nichait pourtant tous les ans dans une grosse masse de lierre sur le tronc d’un vieux chêne près de la maison. Cette année il a bien niché ici en été mais je ne l’ai pas revu en hiver.
Hier soir mon cœur a fait un grand bond. J’ai cru le voir très haut dans un arbre, dans une zone très sombre. Je n’étais pas certaine mais j’ai pu faire rapidement des photos avec le zoom à fond. J’ai un peu éclairci les images :
J’ai recadré pour agrandir. C’est bien lui avec ses grosses moustaches noires :
Et surtout ses plumes bleues au bord de l’aile :
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21/03/2017
Un petit tour de jardin
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20/03/2017
Begonia maculata, floraison non-stop
Il y a bien longtemps que je ne vous en ai parlé. Pourtant je peux l’admirer tous les jours dans la maison. Et tous les jours, tous les jours de l’année sans aucune exception, il est en fleurs sur un feuillage délicat et ravissant. Le voici aujourd’hui :
C’est un bégonia tropical, il lui faut au moins 15°C. Mais il passe l’été sur la terrasse, l’air vif et le plein soleil lui plaisent et il est alors encore plus fleuri, avec des fleurs d’un rose encore plus vif.
On l’appelle bégonia bambou. C’est à cause de ses tiges qui évoquent les cannes de bambou et sa façon de pousser très vite verticalement. Il a vite fait de dépasser 2m et je dois le tailler pour lui faire passer la porte du séjour vers l’extérieur.
Les botanistes l’appellent maculata. Il suffit de regarder ses belles feuilles pour comprendre pourquoi :
Il porte en permanence des grappes de fleurs femelles
et des grappes de fleurs mâles d’aspect plus simple
J’ai obtenu ce bégonia il y a plus de 20 ans par une bouture à partir d’un tamaya dont je n’avais pas réussi à maintenir la forme artificielle. On peut le multiplier par boutures d’une facilité étonnante.
Pour les passionnés de botanique, je conseille de revoir la description très détaillée des fleurs avec photos et dissection que j’avais donnée il y a quelques années. Vous aurez du mal à trouver ailleurs une description aussi détaillée :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/07/15/begonia....
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19/03/2017
Carduelis carduelis
Cet adorable petit oiseau, multicolore, joyeux et excellent chanteur est en grand danger en Europe, il a presque disparu dans certaines régions d’Afrique du Nord. La cause principale, c’est son braconnage. Des dizaines de milliers d’oiseaux seraient capturés chaque année et de la façon la plus cruelle qui soit, à la glu qui oblige souvent à les mutiler pour les en dégager. Il est totalement protégé en Europe mais les peines, amendes et prison, sont insuffisantes pour être dissuasives. Pensez qu’un gramme de chardonneret rapporte autant qu’un gramme de cannabis mais les peines pour le cannabis sont plus lourdes. Un chardonneret se vend en moyenne 150 € et jusqu’à 1000 € pour un chardonneret à gorge blanche.
Jusqu’à présent j’avais la visite d’un petit nombre de chardonnerets, peu de jours en hiver. Pas étonnant vu sa raréfaction et l’absence des graines qui l’intéressent alentours car il est essentiellement granivore : béton au nord de mon jardin avec la nouvelle cité de style HLM horizontal, jardins trop bien entretenus dans les autres directions et plus loin le forêt domaniale dense à peine traversée d’une route aux bordures bien tondues.
Tout a changé cet hiver, d’abord quelques chardonnerets puis de plus en plus nombreux. Maintenant c’est l’affluence. A toute heure du jour, il y en a au moins trois et même jusqu’à 6 en même temps sur les deux petites tours de graines de tournesol. Et il y a une autre tour de l’autre côté de la maison qui est vidée en une seule journée. Ils ne sont absent que lorsqu’un chat apparait mais reviennent vite après son départ :
J’ai supprimé toutes les installations de nourrissage mais je ne peux me décider à supprimer ces tours de tournesol étant donné leur fréquentation de plus en plus intense. En les nourrissant cet hiver, j’ai signé une sorte de contrat moral. En mars ils ont déjà prévu l’installation de leurs nids, ils ont les grands arbres, particulièrement les érables qui leur conviennent pour cela. Mais ils ne peuvent trouver à proximité les plantes sauvages à graines qui leur sont nécessaires. Mon terrain est trop boisé pour que chardons, bardanes, astéracées s’y installent. Leur supprimer les graines de tournesol, ce serait peut-être les condamner à mort ou condamner leurs nichées.
J’ai acheté un grand sac de tournesol, je vais les nourrir tout l’été s’ils continuent à venir le consommer. Je n’en fais pas de complexe, de plus en plus de voix s’élèvent pour conseiller de poursuivre le nourrissage l’été dans les zones urbaines car les plantes sauvages y sont trop rares.
https://blog.zooplus.fr/2011/02/08/nourrir-les-oiseaux-sa...
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17/03/2017
Papillon Citron et fleurs bleues
Des plages de bleu sont maintenant apparues dans le jardin. Les bleus les plus visibles sont ceux des jacinthes « ensauvagées » depuis de nombreuses années et dont l’aspect est beaucoup plus gracieux que leur aspect massif à la plantation :
Les petites scilles à deux feuilles forment maintenant des tapis qui les rendent bien visibles malgré leur petite taille :
Les jolies fleurs bleu pervenche de Vinca minor (sauvage, spontanée sur le terrain depuis 40 ans) s’ouvrent un peu partout :
Scilles et pervenches ont envahi tout le terrain. Ce déploiement de fleurs bleues semble faire le bonheur des papillons Citron. Je les voyais depuis au moins une semaine mais il était impossible de les photographier car ils ne se posaient jamais, semblant toujours à la recherche d’on ne sait quoi. Maintenant ils sont posés en nombre parfois enfouis dans la végétation, toujours suçant une fleur bleue, uniquement les bleues :
Étonnant décollage à l’envers, ventre en haut :
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15/03/2017
Prunus cerasifera et Prunus salicina en fleurs
Ce matin, au réveil, j’ai aperçu une nuée blanche au fond du jardin. C’est Prunus cerasifera, mon prunier myrobolan type sauvage, en pleine floraison. Il est beaucoup plus fleuri que l’an dernier, sans doute sujet à l’alternance. Avec tant de fleurs, j’espère qu’il va polliniser les deux autres pruniers diploïdes, deux pruniers japonais, Prunus salicina.
Contrairement à nos pruniers européens, moins cultivés dans d’autres pays, ils fleurissent plus tôt et sont diploïdes. Les pruniers européens, Prunus domestica, sont hexaploïdes et ne peuvent les polliniser à cause de la date de floraison et surtout d’un nombre très différent de chromosomes.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2015/04/02/le-pruni...
Prunus cerasifera ce matin :
Prunus salicina ‘Crimson Glo’ commence à fleurir. C’est sa troisième floraison mais elle sera beaucoup plus abondante que les précédentes :
La floraison de Prunus salicina ‘Golden Japan’ sera peu abondante, c’est la première. Il a été planté en mars 2016 :
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13/03/2017
Allium ursinum
J’ai remarqué le feuillage de l’ail des ours, au bord de la mare, le 7 mars :
Il n’est pas en avance, l’an dernier le 15 février 2016 :
Aujourd’hui, 13 mars, il s’est déjà bien étoffé :
Je peux commencer à cueillir des feuilles pour les salades, à faire avant l’apparition des fleurs. Mais il faut reconnaître que la confusion est possible avec les feuilles de colchiques toxiques, à peu près au même stade de développement aujourd’hui (le feuillage des colchiques sera rapidement beaucoup plus grand) :
Mais l’ail des ours pousse en sous-bois, les colchiques en plein soleil. Surtout, le parfum du feuillage de l’ail des ours, c’est la certitude sur son identité.
10:12 Publié dans légumes | Lien permanent | Commentaires (0)