28/11/2016
Arbutus unedo redécouvre le soleil
Mon arbousier n’a pas fleuri l’an dernier et cela se voit encore puisqu’il ne porte pas de fruits. La raison en est la présence pas très loin d’un grand hêtre. Jusqu’alors il ne gênait pas, les branches étaient très haut et n’empêchaient pas le passage du soleil. Mais il s’est mis à faire une très grande branche qui de plus s’inclinait vers le sol et le pauvre arbousier n’a plus vu le soleil. J’ai fait couper cette branche à l’automne dernier et j’espérais revoir l’arbousier fleurir. J’étais déçue de ne pas voir des fleurs mais c’est seulement qu’il est en retard. Les fleurs ne sont pas encore totalement ouvertes mais elles sont nombreuses, au bout de toutes les branches
Pendant ce temps Arbutus andrachnoides est toujours en fleurs depuis plus d’un mois :
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26/11/2016
Euonymus europaeus et Euonymus americanus
Mon Euonymus alatus et mes deux Euonymus phellomanus sont aujourd’hui tout secs. C’est vraiment l’aspect qu’ils donnent avec leurs arêtes liégeuses. Ils n’ont plus ni feuilles ni fruits.
Mais maintenant c’est Euonymus europaeus qui fait son show. Son grand show car il y en a partout sur le terrain et à Romilly ils sont de grande taille. C’est notre fusain européen, bien sauvage, qui s’installe et se répand sans demander notre avis. Ses fruits sont maintenant ouverts et montrent leurs arilles :
Un autre fusain montre encore de la vitalité, c’est Euonymus americanus. Il a tout son feuillage vert.
Il est entouré de 3 rangées de grillage à poules car en Amérique il est considéré comme un plat de fête pour les chevreuils.
Il est dit caduc mais ici il est plutôt semi-caduc car il garde son feuillage une grande partie de l’hiver, des feuilles très grandes pour un fusain. Voici une série de photos en 2014. Jeunes feuilles le 16 février, elles ont fait tomber les vieilles :
Le 22 novembre :
Le 14 décembre :
C’est à peine si les feuilles ont rougi en novembre :
Mais c’était plus net le 13 novembre 2013 lorsque je l’ai acheté à l’Arboretum des Barres où le climat est plus rude l’hiver et où il est sans doute nettement plus caduc (c’est le même problème qu’avec Pseudocydonia sinensis) :
Il n’a que 3 ans, mesure déjà un peu plus de 2m, mais il lui reste à s’étoffer. Il a un peu fleuri :
Mais n’a pas encore fructifié. Il me tarde de voir ses fruits, sans doute parmi les plus beaux des fruits des fusains, les couleurs de ceux du fusain d’Europe mais avec l’enveloppe du fruit couverte de pointes rouges. Image prise sur le net :
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23/11/2016
Pyrus caucasica, mon bébé étincelant
J’avais obtenu quelques bébés Pyrus caucasica à partir du semis de graines d’un fruit tombé sous un arbre du Jardin des Plantes.
J’en ai planté un à Romilly l’an dernier. Cela lui a plu. Il mesure maintenant environ 1m50. Il n’a encore jamais fleuri mais il m’offre aujourd’hui pour la première fois son magnifique feuillage d’automne. Le feuillage presque noir derrière lui, c’est Euonymus grandiflorus :
Variété naturelle du poirier commun, ses fruits sont comestibles mais petits et seraient insipides. Son intérêt, c’est sa superbe floraison au printemps :
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21/11/2016
Hellébores, mahonias, ils préparent leur floraison
Les hellébores fétide et de Corse se préparent à la floraison. Les boutons sont déjà gros mais un peu en retard sur l’an dernier. Ces hellébores sont donnés pour une floraison à partir de janvier ou février mais ce n’est pas ce que je constate ici. En 2014 et 2015 j’ai des photos de leurs fleurs ouvertes le 5 décembre. De plus leur feuillage est totalement persistant et abondant tout l’été.
Helleborus foetidus est le plus vigoureux, il forme une masse imposante. Helleborus argutifolius est en parfaite santé mais moins large et se couche sur son copain qui semble lui servir de tuteur :
Les boutons de Helleborus foetidus sont les plus avancés. L’arbuste qui se dresse derrière sur la première photo, c’est le poivrier de Sichuan qui garde son feuillage tout l’hiver :
Les boutons de Helleborus argutifolius sont moins avancés :
Mais les premières fleurs des 2 plantes s’ouvriront début décembre comme les autres années et dureront jusqu’en avril ou mai comme le montre cette photo du 16 avril 2016 :
Ce sont les hellébores les plus faciles à cultiver sur mon terrain et ceux qui me donnent le plus de satisfaction.
Les mahonias d’hiver eux aussi se préparent. Alors que le mahonia ‘Soft Caress’ est encore en fleurs :
Les autres sont prêts à prendre le relais. Mahonia x media ‘Charity’ encore en boutons alors que je l’ai déjà vu en pleine floraison un 7 novembre :
Mahonia x media ‘Winter Sun’ toujours un peu plus tardif. Les feuilles mortes sont celles des arbres au-dessus mais pour les enlever il faut s’équiper de gants épais.
Ce sera la deuxième floraison du jeune Mahonia japonica ‘Hivernant’. L’an dernier il avait fleuri début janvier.
D’autres sont loin de montrer leurs bourgeons mais ils pointent déjà et ils vont faire vite car ils fleurissent habituellement les derniers jours de décembre. Ce sont les perce-neige géants, les Galanthus elwesii :
19:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/11/2016
Le réveil d'un hérisson
Je n’avais pas vu de hérisson depuis au moins 15 jours. Je les vois habituellement, lorsque les températures sont encore douces, dans la gamelle de la chatte errante que je nourris par pitié parce qu’elle est handicapée. C’est le bruit de l’assiette qu’ils font tomber au bas du rebord de porte qui m’informe de leur présence.
Ils étaient donc en hibernation. Mais hier soir j’ai vu la chatte sur un bord de fenêtre. Elle semblait faire de signes de détresse alors que je lui avais mis de la nourriture. La raison : un hérisson avait pris possession de sa gamelle et elle n’osait défendre sa bouffe.
J’ai rajouté des croquettes devant le nez du hérisson. J’ai mis une deuxième assiette pour la chatte, bien garnie pour qu’elle en laisse pour le hérisson.
Au petit matin j’ai retrouvé la deuxième assiette également renversée. Il s’est donc bien gavé.
Pourquoi est-il sorti d’hibernation ? Cela leur arrive quand il fait très froid et ils peuvent alors épuiser leurs réserves de graisse et en mourir. Mais ce n’était pas le cas, les températures étaient bien remontées. C’est sans doute ce passage au-dessus de 10° qui l’a réveillé mais je m’applique à le nourrir car c’est sans doute un jeune, il n‘est pas bien gros et il a encore à survivre à tout un hiver.
10:56 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1)
17/11/2016
La chalarose du frêne est arrivée... chez moi
J’ai fait une très grosse crise de procrastination. Les constatations sur mon terrain de Veneux m’ont tellement traumatisée que j’ai eu du mal à écrire cette note sur mes horribles constatations d’il y a environ une semaine.
En 40 ans mon terrain en est à sa troisième catastrophe. La première a été un gros chancre sur un énorme hêtre, le tronc de hêtre le plus gros que je n’aie jamais vu. Il avait sans doute été traumatisé par des travaux sur un terrain voisin. J’avais fait intervenir un spécialiste : curage à la tronçonneuse puis traitement, rien n’y a fait. A la chute de sa première énorme branche j’ai dû me résoudre à faire supprimer toutes ses branches, le danger était trop grand. Le tronc est toujours là. Couvert de lierre, c’est mon HLM pour oiseaux et chauve-souris.
Quelques années plus tard, ce fut la graphiose des ormes. J’en ai perdu 13, plus ou moins grands. Le vide ne se voit plus, les autres arbres l’ont comblé avec leurs branches.
L’atteinte de mon frêne, je l’ai découverte par la présence d’une énorme touffe d’armillaire à son collet. Mais l’armillaire n’a fait que profiter de la situation.
Le feuillage vert qu’on voit derrière le charme et le sorbier torminal, c’est une branche encore saine du frêne :
Mais si on vise plus bas, on voit toutes les branches mortes :
A la base du tronc l’écorce est pourrie sur toute la circonférence :
L’armillaire :
Évidemment, il est condamné. Et j’ai un deuxième frêne !
20:20 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (3)
15/11/2016
Couleurs
L’or de Castanea sativa, un beau feuillage d’automne qui dure longtemps :
Hibiscus paramutabilis alors que H. mutabilis est toujours très vert :
L’or plus rouge du sorbier torminal :
Le feuillage maintenant rouge très sombre de Euonymus grandiflorus :
A côté des calices roses de Heptacodium jasminoides :
Hydrangea quercifolia :
Prunus subhirtella :
Sambucus nigra laciniata :
Sedum spectabile :
Cyclamen :
Les fruits sont plus nombreux que les fleurs. Callicarpa bodinieri :
Les fruits du Pyracantha étaient si nombreux que les oiseaux n’ont pas encore réussi à tous les dévorer :
Viburnum foetidus :
Les fruits de Lycium barbarum, les oiseaux n’y touchent pas :
18:32 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
14/11/2016
Arbutus x andrachnoides, sa première arbouse
Je vous ai montré le début de sa floraison il y a un mois. Il est toujours très fleuri, une grosse grappe au bout de chaque branche. Mais la surprise, le miracle aujourd’hui, c’est une arbouse.
Mon arbre a 4 ans et c’est sa première fructification. Si je parle de miracle, c’est parce que cet hybride a la réputation de très peu fructifier et c’est sa première arbouse alors qu’il ne dépasse pas 1m de haut. Mais il est vigoureux, touffu, en pleine santé. Cette arbouse, un cadeau de la floraison de l’an dernier, est aussi belle mais un peu, à peine plus petite que celles de Arbutus unedo.
13:52 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
12/11/2016
Un weigelia en fleurs en automne ou Abelia
Pour vous, comme pour moi, le weigelia ou weigela est un arbuste à floraison printanière. Pourtant j’en ai trouvé un en fleurs le 12 novembre, une haie d’1m20 de haut sur le parking d’un petit centre commercial devant un restaurant asiatique.
J’ai voulu comprendre. J’ai trouvé une remontée en été pour quelques arbustes, une remontée en septembre-octobre pour l’un d’eux :
http://www.plantes-et-jardins.com/p/4180-weigela-pink-pop...
Nous sommes d’ailleurs ici en fin de floraison car on voit beaucoup de rose alors que les fleurs sont blanches. Ce rose est celui des calices de fleurs dont la corolle est tombée :
On trouve même des calices qui entourent déjà un fruit :
Vous me direz, on ne voit jamais les calices sur les photos de weigelia. C’est vrai, les photos sont prises au « meilleur »moment de la floraison, donc en pleine floraison avant que les fleurs ne fanent. J’ai pourtant trouvé une photo d’un Weigela hortensis à fleurs blanches où on voit de magnifiques calices rouge vif :
Antoine a raison. Ce sont des Abelia. Cela explique leur petite taille en hauteur et la très longue floraison, jusqu’en octobre. Ceux-là font du zèle puisqu’ils seront en fleurs presque tout le mois de novembre malgré le temps anormalement froid.
Je n’y connais pas grand-chose parce que je n’ai jamais été attirée par ces arbustes dont je trouve l’aspect de la floraison un peu « brouillon ». Mais une floraison jusqu’en novembre va me les faire reconsidérer. J’ai de belles floraisons d’hiver mais rien en octobre-novembre.
20:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
10/11/2016
Cygnus olor, un juvénile
Il fait un sale temps, moche et pas chaud, il y avait même un vent désagréable hier. Pourtant l’hiver n’est pas encore là. Ce qui me fait dire cela, c’est la présence des bernaches. Il y a des bernaches sédentaires sur le Loing à Moret, elles sont là même en été. Mais sur le lac de Montcourt-Fromonville elles ne viennent que l’hiver et je les ai déjà vu arriver sur le lac en vol bruyant. Elles viennent quand le froid est trop vif ailleurs et ce n’est pas encore le cas.
Le lac était peu occupé, surtout des cygnes et des mouettes et une seule foulque macroule :
Je fus étonnée de voir parmi les cygnes un juvénile. Il était sans doute né au printemps, il avait donc plusieurs mois. Il avait la taille d’un adulte. Il était même agressif, je l’ai vu chasser et poursuivre un adulte. En fait je n’avais pas réalisé le temps qu’il faut pour qu’un cygnon prenne les couleurs d’un adulte. Il ne devient blanc que lors du premier hiver, et pas toujours totalement, il perd ses dernières plumes grises lors du deuxième hiver. Il reste avec ses parents jusqu’au premier printemps. Il est mature à 3 ans.
Il m’a beaucoup amusée car il prenait plaisir à se rouler dans l’eau :
Mais tous les jeunes cygnes ne sont pas bruns (le vilain petit canard). Parfois il nait des cygnons bien blancs dès la naissance. Ils sont parfois appelés cygnes polonais mais c’est bien la même espèce, juste une variation génétique. Il arrive que les parents les refusent et les chassent J’ai eu envie de ressortir mes photos d’un couple de cygne très prolifique avec deux bébés bruns et deux très blancs encore couverts de duvet.
20:44 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
07/11/2016
Hibiscus mutabilis fait de la résistance
Il fait anormalement froid depuis plusieurs jours. Il a même neigé à Paris et en Ile de France. L’Essonne a été le département le plus atteint. Ici, comme souvent, cela ne s’est pas produit. Est-ce la protection de la forêt ? Il n’a pas gelé mais la température la plus basse a été atteinte ce matin, + 2°C.
Pourtant mon Hibiscus mutabilis, considéré comme le moins rustique des hibiscus que j’ai plantés à Veneux et à Romilly, est le seul qui se croit toujours en plein été.
Sur le même terrain, à Veneux, voici mes dernières photos de Hibiscus syriacus, le plus rustique, le seul que la plupart des jardiniers osent cultiver, le 18 et le 25 octobre. Deux jours plus tard, tout ce feuillage jaune était tombé.
Et pourtant, aujourd’hui 7 novembre et malgré le froid, Hibiscus mutabilis a toujours toutes ses feuilles et bien vertes. Il a de plus au bout de chaque branche un bouquet de boutons de fleurs entrouverts :
J’ai trouvé peu de renseignements, et contradictoires, sur cet hibiscus et en particulier sur sa rusticité. Il est généralement donné pour supportant -10°C mais de là à tenter de fleurir en novembre en plein froid…Je vous informerai sur les suites de son comportement.
16:54 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0)
06/11/2016
Euonymus phellomanus
Sur le terrain de Romilly j’ai un fusain ailé, Euonymus alatus, et deux fusains qui à priori lui ressemblent, Euonymus phellomanus, beaucoup moins connu.
Ma préférence va à Euonymus phellomanus. Toutes les caractéristiques du fusain ailé y sont sublimées, en particulier les ailes de liège plus larges et presque continues.
Sa parure d’automne :
Les ailes de lièges sont si importantes qu’on ne peut le confondre mais s’il y a un doute, un signe certain, c’est la couleur de l’arille. Les fruits sont roses en fin d’été dans les 2 espèces. Mais l’arille de phellomanus est rose très vif, presque rouge :
Alors que celle de alatus est orange :
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05/11/2016
L'automne des Actinidia
Toutes les espèces d’Actinidia sont cultivées pour leurs fruits. Mais certaines présentent un autre intérêt, les couleurs de leur feuillage.
Actinidia kolomikta est apprécié pour son feuillage panaché au printemps :
Il a été le premier à présenter une couleur d’automne mais ce feuillage d’automne n’est pas très intéressant car les feuilles tombent aussitôt, au point que j’ai tout juste eu le temps de photographier ces quelques feuilles sur le sujet femelle :
Actinidia arguta a présenté son feuillage d’automne juste après. Pour l’instant il n’est pas impressionnant. Il était même encore au ras du sol au printemps et il a fait une belle poussée de croissance de plus de 2m au cours de l’été. L’intérêt de son feuillage d’automne, c’est qu’il dure plus d’une semaine :
Une bonne semaine plus tard ce fut le début de coloration du plus beau, celui qui m’éblouit tous les ans, Actinidia melanandra. Début de coloration le 1 novembre :
Les deux pieds supportés par une succession d’arcades forment une belle tonnelle dorée :
Les Actinidia deliciosa et chinensis ont encore tout leur feuillage bien vert. Les feuilles finiront par tomber mais je sais qu’il n’y aura pas de beau décor d’automne.
20:26 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
04/11/2016
Rhus typhina, les feux de l'automne
Le sumac de Virginie est réputé envahissant. C’est ce que semblent prouver les « boules de feu » qui attirent le regard sur la route vers Montereau. Ces belles masses rouges bordent un champ. Mais ils ont peut-être été plantés volontairement car ils masquent un étang, une zone de pêche « no kill ». Le premier large massif semble démontrer son envahissement par drageonnage.
Sans doute une des plus belles colorations d’automne, trop loin pour des photos plus précises. Son feuillage embrasé donne envie de le planter dans son jardin. S’il parait presque banal parce que trop planté dans votre quartier, il y a la solution de sa forme ‘Dissecta’ d’aspect si léger et qui deviendra aussi lumineux en automne :
Une belle femelle :
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01/11/2016
Mahonia 'Soft Caress'
La saison des mahonias continue.
Je vous ai montré récemment la floraison de Mahonia nitens ‘Cabaret’ (1 septembre) et sa remontée (10 octobre).
Alors qu’il est depuis longtemps en boutons, voici maintenant la floraison du gracieux Mahonia eurybracteata ‘Soft Caress’. C’est un petit mahonia qui ne ressemble pas aux autres. Ses feuilles longues et fines le font ressembler à un palmier miniature. Mais ses fleurs en longues grappes ressemblent bien à celles des mahonias d’hiver :
C’est une variété horticole. Le mahonia sauvage a des feuilles d’aspect plus proche de celles des autres mahonias bien que plus étroites :
Soft Caress a des feuilles plus fines, plus longues et sans épines.
La suite, ce sera la floraison des Mahonia x media, les mahonias d’hiver. L’un d’eux a déjà de longues grappes de boutons. Ensuite mon jardin verra la floraison des mahonias de fin d’hiver et de printemps, les Mahonia aquifolium. A eux tous ils donnent une longue floraison et sont décoratifs en permanence par leur original et beau feuillage persistant.
20:25 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Libellule d'automne
J’étais très étonnée de voir un 31 octobre des libellules, loin de l’été et à 30m de la mare. Elles étaient nombreuses, en groupes d’une dizaine, volant près du sol et se posant sur des feuilles mortes. Peut-être est-ce Sympetrum striolatum, la libellule qui chez nous a la plus longue durée de vie à l’état adulte et est souvent visible jusqu’en novembre.
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31/10/2016
Parrotia et Lagerstroemia
Un beau décor avec les feuillages d’automne d’un jeune Parrotia persica encore jaune et d’un jeune Lagerstroemia indica à Romilly. Complètement à droite, c’est le feuillage très vert (ici le feuillage est permanent en hiver) de Pseudocydonia sinensis :
Le Parrotia n’en est qu’à son début de coloration, il deviendra rouge. C’était un tout petit semis récupéré au pied d’un grand arbre en juin 2012 :
Il a mis beaucoup de temps à s’installer et cet été il a repris sa croissance.
20:16 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
30/10/2016
Cyclamen
J’ai parfois du mal à m’y retrouver dans les espèces qui fleurissent sur mon terrain car les fourmis sèment leurs graines un peu partout. Je n’ai aucun doute lorsqu’ils fleurissent là où je les ai plantés et à la bonne période. Mais il y a des surprises.
Les cyclamens de Naples sont toujours en fleurs depuis fin août, juste un peu recouverts par les feuilles d’érable :
Mais il y a une autre touffe apparue récemment de l’autre côté de la maison. Il est évident que je ne l’ai pas plantée car elle monte à l’assaut du tronc d’un arbre. Derrière c’est un Epimedium qui se décide enfin à envahir l’espace :
Donc une floraison plus tardive et les feuilles commencent tout juste à apparaitre, encore très petites. Je pense qu’il s’agit de Cyclamen cilicium.
Comparaison des fleurs. Cyclamen hederifolium :
Cyclamen cilicium :
Les pétales de cilicium sont un peu plus étroits, moins dressés et cachent moins la base de la fleur.
Comparaison des feuilles. Cyclamen hederifolium :
Cyclamen cilicium :
Les feuilles marquent encore plus la différence. Celles de cilicium sont plus arrondies avec un dessin plus simple et moins contrasté.
Certains me diront que ces feuilles font penser à Cyclamen coum. C’est vrai mais sa floraison est encore plus tardive et ses fleurs différentes, d’un rose vraiment très soutenu. Le voici photographié en janvier et février :
12:23 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
29/10/2016
Arbutus andrachnoides
Cet hybride spontané (unedo x andrachne) a une croissance vraiment très lente. Le mien a 4 ans. Il mesure à peine 1m. Il est cerné de tuteurs parce qu’il veut absolument se coucher.
Il présente une belle écorce rouge qui s’exfolie avec l’âge. Le mien a déjà une belle écorce mais elle sera beaucoup plus belle quand il vieillira. Il faut que je coupe les petites branches basses pour mieux la mettre en évidence. C’est pour cette écorce surtout qu’il est cultivé. Il la tient de Arbutus andrachne dont la rusticité est très moyenne, vers -10°.
Voici ce que cela donnera lorsqu’il sera plus vieux :
Sa longue floraison en grappes pendantes ressemble à celle de Arbutus unedo. Le début de sa floraison varie selon les années. J’ai des photos de ses fleurs de septembre à mai selon les années. Cette année il fleurit tard. On dirait qu’il attendait la saison des pluies pour s’épanouir, comme bien d’autres plantes. L’arrosage ne sert qu’à les faire survivre. Maintenant il pleut régulièrement, pas beaucoup, au mieux 21mm en 2 jours, une toute petite pluie mais fréquente.
Il a fleuri en abondance dès sa première année, une grappe à chaque extrémité de branche, toutes sans exception. Le 18 octobre il est encore en boutons :
Le 25 octobre une des grappes ouvre ses premières fleurs :
J’ai déjà cru voir des ovaires fécondés
mais je n’ai jamais eu de fruits. Il est connu pour très peu fructifier et ses fruits sont discrets. Si, comme moi, vous aimez les arbouses, l’espèce fructifère c’est Arbutus unedo.
23:43 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
26/10/2016
Mespilus germanica
Appelé néflier d’Allemagne, il n’a pas pour origine l’Allemagne mais le sud-est de l’Europe et le sud-ouest de l’Asie. Mais il est naturalisé en France et répandu dans toutes les régions. Il est parfois cultivé pour son port tortueux, sa belle floraison, ses belles colorations d’automne et parfois pour ses fruits.
Les miens sont d’origine naturelle garantie. J’en ai deux. Ils sont vieux car ils avaient déjà leur taille actuelle il y a 40 ans. Il y en avait même un troisième plus petit, je l’ai donné.
Sa belle floraison à grandes fleurs blanches en mai :
Des fleurs très appréciées :
Voici mes petits arbres aujourd’hui :
C’est aussi la saison des fruits. Ils ne sont pas extraordinaires et doivent être consommés blets. Pour cela on nous dit de les cueillir après les premières gelées mais il n’y a généralement pas de gelées avant décembre. Une année je les ai cueillis en octobre et mis au congélateur. Je ne recommencerai pas, même blets ils n’ont pas soulevé mon enthousiasme. Cette année je ne pourrais d’ailleurs pas les cueillir en octobre, ils ont presque tous disparu, j’en ai trouvé seulement 3 sur l’arbre près de la maison. Il y en avait pourtant au bout de toutes les branches. Mais, si les fleurs plaisent aux insectes, les fruits font le bonheur des oiseaux, surtout les merles je crois. Et des oiseaux, j’en ai de plus en plus. C’est maintenant le seul terrain tranquille dans le quartier et je fais tout pour attirer les oiseaux, plantes à fruits consommables par eux et nourrissage en hiver. Merles et pies viennent même chiper les croquettes pour chat.
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25/10/2016
Lagerstroemia en feu
16:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/10/2016
Hibiscus mutabilis rubrum. Et sa noctuelle ?
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2016/09/22/hibiscus...
Ce bel hibiscus arbustif de rusticité limite en zone 8 m’étonne par sa vitalité alors qu’il vient d’être planté.
A cause de problèmes de santé je l’avais laissé trainer dans un pot. Le pot était assez grand et profond et pourtant il végétait, ne grandissait pas du tout. J’ai craint de le perdre et je l’ai mis en pleine terre en urgence au début de l’été. Il a immédiatement pris une croissance incroyable triplant sa hauteur et sa largeur en un mois. Le 18 septembre il m’offrait sa première fleur et depuis il ne s’est pas passé un seul jour sans au moins une fleur. Non seulement il présente une fleur en ce moment mais il a en réserve encore une quantité de bourgeons floraux. C’est normal, cette espèce fleurit jusqu’en octobre et même novembre mais cela me parait un exploit pour cet arbuste débutant :
Dès le début de la floraison j’avais remarqué que des feuilles et même des pétales étaient troués et je n’ai jamais trouvé le prédateur. Aujourd’hui je remarque quelque chose sur une des photos. J’ai fait un recadrage-agrandissement, j’ai augmenté le contraste et voilà ce que ça donne :
De toute évidence, c’est une chenille. Exactement de la couleur des feuilles et bien cachée sous une feuille, je n’avais pu la voir.
Je pense à la noctuelle de l’hibiscus, Anomis erosa. Ce lépidoptère importé des USA est connu en France depuis 1980 où il s’est d’abord installé dans la région d’Angers. C’est exactement la couleur de la chenille avec la ligne claire sur le côté du dos.
http://bugguide.net/node/view/1295086/bgimage
Je suis retourné la chercher sur l’hibiscus et sur les Hibiscus syriacus dans l’espoir de faire une meilleure photo. Mais je n’ai rien trouvé. J’y retournerai de nuit.
14:32 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0)
22/10/2016
Inachis io, l'hivernation a commencé
Ma belle-fille et mes petites filles ont pour occupation principale en ce moment de ramasser des châtaignes dans la nature. Elles sont venues aujourd’hui en griller quelques-unes dans la cheminée.
Lorsque le feu a commencé, il est tombé un superbe paon du jour, heureusement intact et bien vivant quoique plutôt endormi. Il avait choisi la cheminée pour son hivernation. J’ai l’habitude d’héberger un paon du jour en hiver mais dans la pièce la plus sombre du sous-sol.
Je l’ai mis dans une chambre bien sombre persiennes fermées et porte entrouverte. Si tout se passe bien il se réveillera en février.
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21/10/2016
Choisya ternata
Tous les ans en automne j’admire la superbe remontée de floraison de cette haie d’oranger du Mexique d’environ 50m de long. Située entre une route très fréquentée et un parking de centre commercial, elle n’est pas à l’abri des vents. Parfum sublime, floraison aussi intense qu’au printemps :
Et les amateurs ne manquent pas :
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20/10/2016
Automne à Romilly, fleurs et fruits
Un autre signe de l’automne à Romilly, c’est l’assiduité de mon aide jardinier. Certes, il m’approche toute l’année mais en ce moment il est à côté de moi dès que j’arrive et m’accompagne de près pendant au moins 2 heures. C’est sans doute parce qu’il trouve moins d’insectes. S’il pouvait parler, il me dirait qu’il préfère que j’utilise la bêche plutôt que le sécateur qui ne déterre pas les vers. Hier il est resté longtemps à moins d’un mètre de moi, même pas gêné par un mouvement un peu brusque. Je crois qu’il me fait entièrement confiance.
Admirez l’intensité de son regard noir :
Le Fuchsia reitzii continue inlassablement sa floraison :
Les Hydrangea paniculata et arborescens sont en fin de floraison. Ils garderont leurs inflorescences sèches tout l’hiver et je les couperai au début du printemps :
Le houblon a profité de mon absence pour envahir arbres et arbustes. Les cônes femelles sont maintenant desséchés :
Les fusains d’Europe sont couverts de fruits mais ne montrent pas encore l’arille :
Un autre signe fort de l’arrivée de l’automne (et de l’ouverture de la chasse) : la présence des chevreuils. Ils ont attaqué le tronc du cognassier Krymsk qui était pourtant caché par les ronces bleues :
Je l’ai aussitôt protégé, j’espère qu’il s’en remettra :
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19/10/2016
Début d'automne à Romilly
Des feuillages colorés apparaissent aussi sur le terrain de Romilly.
Hamamelis intermedia :
A sa droite c’est un sureau Sambucus nigra ‘Laciniata’. Derrière les feuilles encore vertes d’un cerisier et les feuilles rouges de Cornus alba.
Les fruits de Hamamelis et même déjà les bourgeons floraux :
Deux Hibiscus paramutabilis et à gauche le feuillage de Ribes fasciculatum :
La partie basse de Ribes fasciculatum, le haut est encore vert :
Rosa rugosa :
Un autre rosier :
Toxicodendron radicans :
Ginkgo biloba :
Diospyros kaki commence à rougir :
Acer negundo variegatum est encore plus lumineux :
Zanthoxylum alatum commence à rougir :
Paulownia fortunei est encore très vert mais j’ai fait cette photo au zoom pour vérifier ce que je croyais voir tout là-haut, des bourgeons floraux. J’espère avoir sa première floraison au prochain printemps :
19:21 Publié dans Hibiscus, Plantes, roses, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
17/10/2016
Couleurs d'automne
Les grands arbres de forêt sont encore verts :
Mais des arbustes commencent à montrer leurs couleurs d’automne.
Les feuilles du Forsythia suspensa commencent à prendre des tons rouges :
Le jeune Prunus subhirtella autumnalis en fait autant :
Il est souligné par les têtes florales maintenant sombres du Sedum spectabile :
D’autres préfèrent le jaune comme Rhododendron luteum mais il va ensuite rougir :
Un très jeune Asimina triloba, l’autre est encore vert :
Castanea sativa :
Les cyclamens sont toujours en fleurs mais montrent maintenant leurs jolies feuilles :
Les oiseaux n’ont pas encore dévoré tous les fruits du Pyracantha qui dégoulinent sur le beau feuillage panaché du Camellia ‘Kerguelen’ :
Je m’étonnais que les limaces qui ont totalement dévoré les colchiques n’aient pas touché aux Sternbergia. Voilà, c’est fait, un peu de pluie leur a ouvert l’appétit :
La plus jaune des glycines du quartier :
20:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/10/2016
J'ai sauvé une coccinelle
La pluie annoncée pour le milieu de la semaine était encore une illusion. Certes il a plu mais 1mm en 2 jours ! Et puis cette nuit le miracle s’est produit : toujours une pluie très fine mais prolongée plusieurs heures et ce matin le pluviomètre indiquait 8 mm, de quoi tenir sans arrosage au moins 3 jours.
Lorsque j’ai pris le pluviomètre j’ai vu à la surface de l’eau une petite boule jaune et j’ai eu l’intuition que c’était vivant. J’ai fait s’écouler lentement l’eau sur ma main et j’ai recueilli une petite coccinelle totalement inerte mais qui m’a semblé s’agripper légèrement à ma peau. Je l’ai posée sur une table. Une heure plus tard elle avait parcouru quelques cm.
Elle est jaune, sans points mais c’est un signe de jeunesse et on devine la formation d’un point à droite au bord externe de l’élytre et même sur la deuxième photo l'emplacement des futurs point sous un aspect très clair.
Un instant j’ai eu un doute. Aurais-je sauvé une coccinelle asiatique ? Ce qui y fait penser c’est les points sur le pronotum, 4 + une ligne centrale. Mais il existe une coccinelle européenne qui présente exactement ce dessin, c’est Adalia 10 punctata, une coccinelle de forêts et parcs boisés, et c’est le cas de mon terrain de Veneux très boisé et situé à moins de 100m de la forêt domaniale. Ce qui prouve que c’est bien elle, c’est sa très petite taille, elle est plus petite que la fréquente coccinelle à 7 points.
20:22 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
12/10/2016
Mahonia nitens 'Cabaret' refleurit
Je vous avais montré la floraison en 2 touffes de grappes de fleurs de Mahonia nitens ‘Cabaret’ fin août.
Aujourd’hui il refleurit sur le tronc principal avec des grappes un peu plus courtes. C’est normal, il peut fleurir jusqu’en novembre. On voit encore les pédoncules secs et nus de la première floraison.
Cette fois sa floraison va accompagner celle de son voisin, aussi petit que lui et qui se prépare à fleurir, Mahonia eurybracteata ‘Soft Caress’ qui n’a pas le feuillage habituel d’un mahonia mais ressemble à un palmier miniature :
Ces deux petits mahonias, ravissants toute l’année, ont leur place en bordure de chemin.
19:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
10/10/2016
Crataegus ellwangeriana
Je vous ai souvent montré Crataegus pedicellata. Il m’a donné envie de planter d’autres aubépines à gros fruits comestibles. J’en ai planté 3 espèces il y a 2 ans, en novembre 2014 et Crataegus ellwangeriana est le premier des trois qui me donne des fruits.
Après plusieurs mois d’absence sur le terrain de Romilly, je passe tout mon temps de présence à défricher, le terrain est complètement envahi de ronces bleues, une vraie peste très peu productive.
C’est en défrichant que j’ai redécouvert cette aubépine et surtout ses beaux fruits rouges de la taille d’une cerise :
Le fruit est excellent, un peu mais vraiment très peu farineux, peu sucré, je parlerai plutôt de douceur. Il contient 3 petits noyaux. Le bon gout reste longtemps en bouche.
23:48 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)