13/09/2017
Rosa Sericea pteracantha
C’est maintenant, en septembre, qu’il se décide à faire ses jeunes tiges rouges aux belles épines, le principal attrait de ce rosier. Mais les grandes branches qui ont perdu leur éclat n’améliorent pas l’esthétique.
Je ne sais pas, je n’ai pas encore trouvé le bon traitement pour ce rosier. On dit qu’il faut tailler sévèrement à la fin de l’hiver. Peut-être aurais-je ainsi plus tôt ces nouvelles pousses rouges. Mais je crains en procédant ainsi de perdre la floraison charmante :
Encore plus charmante lorsqu’une fleur s’orne d’un gracieux longicorne :
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11/09/2017
Des crustacés dans les coings
Voici ce que j’ai découvert dans les coings attaqués par des guêpes. Il est bien entendu qu’il s’agit de fruits d’une variété de Cydonia oblonga (Krymsk ou Aromatnaya) qui parviennent à maturité sous notre climat, contrairement aux coings habituels qui restent durs et astringents. C’est leur maturité qui attire ces bestioles.
J’ai coupé la partie atteinte des fruits et il s’en est échappé ce que j’ai d’abord pris pour des fourmis rousses. Les agrandissements photographiques m’ont détrompée :
Ce n’est pas un insecte, il a trop de pattes. C’est un crustacé terrestre. Il ressemble au cloporte mais en minuscule et roux. Il a profité de la brèche créée par une guêpe pour se nourrir mais ce qui m’étonne c’est qu’il ait pu grimper à plus d’un mètre de haut. Et ils étaient plusieurs.
D’une autre plaie de coing, à peine encore la piqure de guêpe, il est sorti une autre minuscule bestiole, très rapide :
C’est une toute petite araignée. Elle a bien 4 pattes d’un côté, elle semble en avoir perdu 2 de l’autre :
Et on peut même voir 7 de ses yeux :
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L'effondrement de Cydonia 'Krymsk'
Hier, j’ai trouvé mon joli petit cognassier à fruits non astringents complètement couché au sol. Je n’ai pas pensé à faire une photo. J’étais paniquée car j’y tiens beaucoup et je n’ai pensé qu’à le redresser. Je l’ai rattaché aussitôt à un tuteur plus adapté à sa taille que celui de ses débuts. J’ai fait avec les moyens du bord et avec mes faibles forces. Je compte sur mon fils pour améliorer le travail. Pour l’instant voici mon résultat :
Il n’a pas été déraciné. Il n’a pas cassé, même pas au niveau de la greffe. Il est très jeune (moins de 4 ans) et sa souplesse a permis qu’il n’y ait apparemment aucune lésion. J’espère qu’il survivra.
Le problème du cognassier, c’est le poids de ses fruits. De plus ils se forment surtout en bout de branche et les branches ploient sous le poids des fruits. C’était la première fructification de mon jeune arbre et il en a produit 15 ! C’était sans doute trop pour ce jeune arbre d’un peu moins de 2m et autant de large et d’aspect encore très frêle. J’aurais dû le soulager, enlever au moins un des fruits des doublons.
Lorsqu’il a été redressé, j’ai vu 2 fruits tachés que j’ai enlevés. De toute évidence, c’était des piqures de guêpes autour desquelles se formait une pourriture. Mais ce que j’ai trouvé dans cette pourriture est étonnant, nous en parlerons la prochaine fois.
J’ai gouté ces fruits. Ils n’étaient pas tout à fait mûrs, acides et peu sucrés. Mais leur chair, facile à couper, avait la consistance d’une pomme et il n’y avait aucune astringence. Ils ont donc déjà atteint un stade de maturité plus avancé que nos coings habituels. Dans quelques jours ils auraient été sucrés et bons.
J’ai laissé les autres fruits en me promettant de surveiller. Mais ce matin 2 autres fruits étaient piqués. Je les ai ramassés bien qu’ils ne soient pas mûrs. Que faire s’ils sont attaqués avant qu’ils soient assez sucrés pour nous ? Une seule solution à ce problème : les ensacher, ce que je ferai l’an prochain.
On voit bien la piqure de départ autour de laquelle se développe la pourriture :
Les autres fruits :
J’ai raccourci 3 branches trop longues et très courbées.
C’était mon année d’apprentissage. Le murissement précoce de ces fruits permet de les manger en frais mais impose une surveillance et une protection comme pour les poires.
12:55 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
10/09/2017
Hydrangea quercifolia prépare ses feux d'automne
Hydrangea quercifolia ‘Snow Queen’ avait montré sa belle floraison blanche dès le début de juillet :
Fin juillet les fleurs commencent à se teinter de rose :
Mais le 6 août l’arbuste a eu soif, cela se voit aux feuilles pendantes, et les fleurs sont passées trop rapidement à une teinte brune :
Le 9 septembre, c’est la phase brune de la floraison :
Mais en même temps les feuilles commencent à se teinter de rouge :
C’est le début de ses feux d’automne, un rouge superbe qu’il gardera jusqu’au début janvier, comme ici un 3 novembre :
Cette brillante coloration d’automne ne se développe que s’il reçoit suffisamment de soleil.
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06/09/2017
Miscanthus
Les Miscanthus de différentes espèces commencent à se voir dans les jardins.
Cette herbe de grande taille fleurit en automne. Début de floraison un 6 septembre dans mon jardin de Romilly :
De superbes touffes un 18 septembre dans le jardin botanique de Marnay sur Seine :
Ces fleurs vont persister tout l’hiver pour assurer le décor. Le 20 décembre :
Le 27 février :
Il est alors temps de tout rabattre pour faire place aux jeunes feuilles sans risquer de les couper.
En plus de son aspect esthétique une grande partie de l’année, le miscanthus a de multiples usages, même en jardin amateur :
https://www.permaculturedesign.fr/miscanthus-plante-vivac...
C’est en 2013 que j’ai découvert la culture industrielle du Miscanthus x giganteus dans le Loiret :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/11/23/le-misca...
https://www.terre-net.fr/observatoire-technique-culturale...
C’est un hybride triploïde donc stérile mais qui se multiplie par ses rhizomes.
Cette année je vois pour la première fois un champ de Miscanthus près de chez moi, à hauteur de Cannes-Ecluse en allant vers Villeneuve la Guyard :
Une très jeune plantation, il n’est encore pas très haut. De très loin on pourrait croire que c’est ne plantation de maïs mais le maïs est en fleurs depuis longtemps et ses feuilles sont plus larges.
20:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
05/09/2017
Et maintenant Sternbergia lutea
09:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
04/09/2017
Crataegus ellwangeriana
C’est le premier de mes trois aubépines « exotiques » à cenelles comestibles et bonnes qui voit ses fruits arriver à maturité fin août. Mais ces aubépines ont une croissance lente et une production encore plus lente.
Planté en automne 2014, il a donné un petit nombre de fruits en 2016 :
Cette année les fruits sont plus groupés mais à peine plus nombreux. Le 23 août ils ne sont pas tout à fait mûrs, le cul est encore un peu vert :
Le 31 août ils sont mûrs mais certains ont déjà disparu, les oiseaux savent ce qui est bon.
Le fruit est 2 fois plus gros que celui de notre Crataegus monogyna et le goût est incomparable :
Pour l’instant je ne peux que les goûter en frais, nous sommes loin de la quantité pour un pot de confiture ou une tarte.
Un article de Wikipedia dit que ce serait synonyme de Crataegus pedicellata, synonyme aussi de coccinea. Je n’y crois pas. La date de maturité des fruits est différente, ceux de pedicellata sont encore très verts, ils seront mûrs début décembre. La forme des feuilles est également différente.
Feuille de C. pedicellata :
Feuille de C ellwangeriana :
21:36 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
02/09/2017
Inula helenium
En 2011 un superbe pied d’Inula helenium s’était installé sans autorisation dans la cuvette d’un Sambucus nigra ‘Aurea’ alors tout petit :
Malheureusement, bien qu’aimant les zones humides, il n’a pas résisté aux inondations prolongées de plusieurs semaines en 2013. Le sureau par contre est le seul sureau noir qui a résisté sans aucun dommage, a même fleuri et fructifié lorsque l’eau s’est retirée, et est maintenant très grand.
La grande aunée du Jardin botanique de Marnay sur Seine, sans doute dans une zone un peu surélevée, a survécu. La voici le 26 juillet 2017 :
20:23 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Une chapelle orthodoxe à Misy sur Yonne !
Située en pleine campagne en face d’un château d’eau sur la petite route entre La Tombe et Misy sur Yonne, cette petite église orthodoxe surprend. Elle n’est pas entretenue mais à peu près en bon état extérieur, moins à l’intérieur, cernée de ronces et orties. Il n’y a jamais eu de communauté orthodoxe dans la région, ce serait en fait une imitation pour un caveau familial.
Les seules explications trouvées :
http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.ph...
17:18 Publié dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
31/08/2017
Déjà en migration ?
Ce n’est pas une banderole publicitaire, c’est un alignement d’oiseaux sur 3 fils électriques.
Pour tenter de comprendre de quels oiseaux il s’agit, j’ai fait un recadrage-agrandissement. Je ne peux agrandir davantage, cela devient trop flou, car ils étaient vraiment très loin. Mes compétences ornithologiques ne m’ont pas permis de faire un diagnostic. Ils m’ont semblé au moins de la taille d’un gros pigeon. Si quelqu’un a une idée… Cela se passe sur le circuit des migrations à partir ou pour le lac du Der.
20:08 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2)
30/08/2017
Euonymus phellomanus
Il est encore bien jeune pour un arbuste à croissance très lente. Je l’avais acheté en octobre 2013 à l’Arboretum des Barres.
C’est un fusain ailé, très ailé, bien plus que Euonymus alatus. C’est ce qui m’a séduite, c’est le fusain ailé mais avec toutes ses caractéristiques augmentées : plus grand, plus rustique (cela n’a pas d’importance pour ma zone 8 mais il peut être planté partout en France), des ailes liégeuses plus grandes et plus continues.
Après 2 ans sans entretien du jardin de Romilly pour raison de santé, je n’ai pu le photographier qu’après 2 heures de défrichage. Il était invisible submergé par les ronces, à l’ombre d’un noisetier et de l’Heptacodium qui avaient pris de l’ampleur. Et pourtant il a grandi, s’est étalé, a fleuri et montre maintenant la beauté de ses fruits. J’ai commencé à rabattre fortement le noisetier mais pour l’Heptacodium je vais attendre la fin de la floraison qui, blanche puis rose, va encore durer longtemps.
Des branches fleuries de l’Heptacodium le recouvrent :
Ses fruits sont d’un beau rose avec l’arille rouge :
Alors que l’arille de Euonymus alatus est orange :
Les ailes liégeuses sont remarquables, larges, épaisses, occupant toute la longueur de la tige :
Pour comparaison les ailes de Euonymus alatus :
On le reverra bientôt pour son superbe feuillage d'automne.
17:03 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (2)
29/08/2017
Deilephila elpenor, encore un sphinx
Cette année j’ai vu très peu de papillons. Même les Tircis qui d’habitude pullulent sur mon terrain de Veneux et m’amusent par leurs batailles de mâles, étaient très rares. Ont fait exception les Maures qui se réfugient toujours dans mon garage quand il pleut ou fait trop chaud, les piérides, et les …sphinx. J’en suis en effet à ma troisième espèce observée.
J’étais à Romilly et m’apprêtais à repartir. A peine entrée dans la voiture, j’ai senti sur mon avant-bras une infime piqûre. Plutôt une caresse en comparaison de ce que des fourmis rouges venaient de me faire subir. J’avais sur l’avant-bras une adorable chenille verte. A l’œil nu ce n’était que du vert, un beau vert tendre, presque fluo, mal rendu sur les photos que j’ai dû éclaircir parce que je l‘avais posée sur la carrosserie blanche trop lumineuse. J’ai vu les détails caractéristiques sur les photos.
Avec Google j’ai cherché son identité. Il fallait trouver une chenille verte avec ces ocelles sur le thorax. J’ai fini par trouver une chenille semblable, la chenille du petit sphinx de la vigne. Mais un détail important n’était pas présent sur cette chenille, la pointe à l’arrière du corps. De fil en chenille, j’ai fini par trouver : c’est la chenille du grand sphinx de la vigne, Deilephila elpenor :
Une autre caractéristique, la partie antérieure est plus étroite et elle la rentre quand elle se sent agressée et cela fait ressortir les ocelles :
La vigne ne serait pas sa plante préférée mais j’ai de la vigne et aussi beaucoup d’épilobes sauvages, des Epilobium parviflorum vraiment pas beaux et que j’élimine mais maintenant je vais réfréner mes ardeurs destructrices. La vigne aussi est présente, beaucoup trop, envahissante, qui me fait manier le sécateur tous les ans. C’est pourtant une vraie vigne à raisins mais des raisins inconsommables. J’ai appris qu’elle avait été plantée par un précédent propriétaire qui avait choisi cette variété parce que ses raisins se conservaient longtemps sans pourrir. Pas étonnant, ils sont tellement aigres que même les oiseaux n’y touchent pas. Ils font donc peur aussi aux microbes et aux moisissures. Mais quel intérêt si leur consommation ne provoque qu’une énorme grimace ?
Le papillon de cette chenille est un sphinx très beau, tout rose. Je ne l’ai jamais vu mais ce n’est pas étonnant. C’est un sphinx bien nocturne et je ne suis jamais à Romilly la nuit.
12:21 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
27/08/2017
La fin de l'été ?
La surprise ce matin, c’était l’apparition des premières fleurs de colchique au milieu de l’origan finissant. Elles signeraient la fin de l’été mais la fin de l’été c’est dans un mois, à moins que l’on prenne en compte l’automne météorologique dans quelques jours.
Ce sont bien des colchiques et non des crocus d’automne, un peu plus tardifs, car les fleurs ont 6 étamines et non 3.
La floraison des Cyclamen hederifolium a débuté il y a une semaine et ils sont chaque jour plus nombreux.
14:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
25/08/2017
Zanthoxylum subtrifoliatum
Pierre vient de me mettre un commentaire sur cette note :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2017/02/26/zanthoxy...
Son commentaire :
19:47 Publié dans zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
Lentilles corail
Je viens de manger des pâtes torsades mais des pâtes pas comme les autres. Elles sont faites exclusivement de farine de lentilles corail. J’ai seulement ajouté une noix de beurre après les avoir égouttées. Et c’est délicieux, moins fade que les torsades en farine de blé. Je m’en suis régalée sans rien ajouter d’autre.
Je les ai trouvées chez Gamm Vert à Ecuelles. Ils ont ajouté depuis quelques mois un grand rayon de produits bio.
http://www.lavieclaire.com/lentilles-corail-en-torsades-b...
https://www.greenweez.com/lazzaretti-torsades-100-aux-len...
Un seul reproche : que les producteurs n'évitent pas la présence de traces de gluten, cela pourrait être une délicieuse solution pour les intolérants au gluten. Ce n'est sans doute qu'un problème d'isolement de la chaîne de fabrication.
14:02 Publié dans légumes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/08/2017
Lucane
Je garde dans le jardin des troncs d’arbres morts et du vieux bois pour, entre autres, ces impressionnants lucanes. Mais que venait faire dans mon séjour cette Grande biche, le nom donné à la femelle. Il n’y a pas de troncs morts dans mon séjour ni même de bois pour la cheminée en plein été. Peut-être l’ai-je ramenée accrochée à mes vêtements depuis le jardin.
C’est le plus impressionnant coléoptère d’Europe. On l’appelle biche parce qu’elle n’a pas les énormes mandibules en forme de cornes de cerf de son mâle. Mais ses petites mandibules sont très puissantes et peuvent mordre désagréablement, ce qui n’est pas le cas du mâle. Elle est très noire, plus sombre que son mâle. Elle peut voler mais elle est moins active que lui et reste le plus souvent au sol. Les lucanes ont une activité plutôt nocturne.
Le lucane est en régression et il est protégé. Je me suis empressée de la remettre dans le jardin, elle a son espèce à perpétuer.
J’ajoute d’anciennes photos prises en août 2013 pour la face ventrale et les détails :
Et en décembre 2014 pour la larve, trouvée dans du bois un peu pourri ramené pour la cheminée. Les photos ne sont pas parfaites car je n’ai pu lui faire lâcher la matière noire qu’elle tenait dans ses mandibules. Si j’avais insisté je me serais sans doute fait mordre méchamment mais c’est réflexe, elle n’est pas agressive :
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19/08/2017
Lycium chinense est en fleurs
J’ai encore admiré le magnifique Lycium chinense du Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Je l’admire et le photographie depuis 2013 mais il a 18 ans si on croit son étiquette. Il est toujours plus dense. Le 26 juillet il est en fleurs :
Ses fleurs ont un franc succès.
Il s’est ressemé jusqu’à 2m de distance. Ce sont les éléments à feuilles très fines parmi d’autres plantes :
A Romilly 15 juillet et 17 août :
Il ressemble beaucoup au Lycium barbarum. Différences : il est très peu épineux, on ne voit même jamais d’épines sur mes photos, il est énormément plus facile à cultiver, du moins pour mon niveau de compétences, la date de floraison n’est pas la même.
La floraison de Lycium barbarum est donnée pour mai-juin. Je ne peux confirmer, je n’ai pas encore réussi à en faire fleurir un seul. J’ai pourtant tenté sur deux terrains très différents, Romilly assez lourd, argileux, riche, souvent humide, Veneux sec, très drainant. Je n’arrive même pas à les faire pousser. La floraison de chinense a lieu, d’après mon expérience, en juillet et août.
Une autre différence : la forme des fruits. J’en parle maintenant parce qu’ils participent à la discussion sur la nature de ‘Korean Big’, le seul lyciet que j’ai réussi à Veneux.
Je ne sais quelle est l’espèce de Korean Big. Sa floraison est encore plus tardive. Pour cela il est donc plus proche de chinense que de barbarum. Aujourd’hui il n’est encore pas en fleurs. L’an dernier, sa première année de floraison, il a commencé à fleurir début septembre. Le 7 septembre :
Il est très peu épineux.
Pourtant la forme de ses fruits, appelés goji, est plus proche de ceux de barbarum que de ceux de chinense plus allongés.
Fruits de Lycium chinense un 21 septembre :
Fruits de Korean Big, fructification très tardive, le 15 novembre 2016 et le 2 décembre 2016 :
Qui est-il ? Est-ce une 3ème espèce ? Il y en a 70 selon Wikipedia. Il m’a été vendu comme Lycium barbarum. Mais peut-on croire les polonais, surtout quand ils vendent en France sans renseignements en français ou au moins en anglais.
19:34 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
15/08/2017
Les fleurs de la symphorine
Nous cultivons les symphorines pour leurs jolies baies qui décorent l’automne et l’hiver :
Les baies blanches ont été photographiées dans un jardin de Pringy. J’avais planté ‘Mother of Pearl’ à baies roses à Veneux dans le sable sans aucune précaution ni fertilisant. Elle a végété pendant des années mais s’est multipliée, sans doute par rejets car elle ne produisait pas de baies. J’en ai transplanté à Romilly dans ce terrain plus riche et le démarrage a été foudroyant. J’ai des baies à Veneux depuis 2 ans.
Devant ces jolies baies, je me suis posé une question : d’où viennent-elles ? Des baies succèdent à des fleurs et je n‘en ai jamais vu. Et vous, avez-vous remarqué les fleurs de symphorine ?
J’ai décidé de surveiller mes plantes à Veneux où je peux les observer tous les jours. Et ces jours-ci j’ai enfin vu les fleurs ! Mais pour cela il faut faire très attention, mettre le nez dessus, car elles sont minuscules, 2 à 3 mm. Pas facile de les photographier. Et le matin elles sont fermées. A l’œil nu on devine qu’il y a des fleurs sans voir les détails.
14:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
10/08/2017
Le moro-sphinx
J’adore les papillons sphinx. Je vois tous les ans le sphinx-gazé sur mon seringat. Je vous l’avais montré fin mai :
Je vois moins souvent le moro-sphinx parce que les fleurs blanches du seringat ne l’attirent pas, il préfère les fleurs très colorées et je n’ai pas assez de soleil sur mon terrain. Je l’ai vu récemment sur un buddleia sur le parking Gammvert mais il était tellement mobile, tellement rapide et toujours orienté de la même façon que je n’ai vraiment bien photographié que son arrière-train :
Je reprends donc d’anciennes photos pour voir l’avant, ses gros yeux et surtout sa trompe sans fin qui lui permet de rester très haut au-dessus de la fleur qu’il butine :
Je répète ce que je dis chaque fois lorsque je vous montre des sphinx : l’onagre rose, Oenothera speciosa, une américaine qui est un danger mortel pour nos papillons, devrait être interdite en Europe. Sa corolle trop profonde et étroite piège les moro-sphinx et ils meurent après des efforts désespérés pour se libérer.
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07/08/2017
Lagerstroemia indica
La longue saison des Lagerstroemia bat son plein et, comme tous les ans, je suis fascinée par la beauté de cette floraison et je photographie.
Les deux « arbres » plantés par la ville de Veneux sont traités en arbres sur un seul tronc mais c’est en réalité un arbuste et il le dit en émettant des tiges à la base, au ras du sol, tous les ans. Les repousses de l’an dernier, encore en fleurs le 27 septembre 2016 :
Ces repousses ont été supprimées mais il remet ça. Le 6 août 2017 :
Il clame ainsi sa nature d’arbuste, de grand arbuste (jusqu’à 8m).
Mais admirons la floraison :
C’est superbe. Est-ce parce que ces 2 lilas des Indes ont fait des adeptes ? J’en vois maintenant dans les jardins privés comme celui-là qui déborde de couleur vers la rue :
Il est probable que dans quelques années les Lagerstroemia seront aussi abondants à Veneux que les Forsythia au printemps
Le 8 août, pour répondre au commentaire de Anne, j'ajoute la suite des évènements.
Le 27 septembre 2016 il est toujours en fleurs :
En costume d'automne le 25 octobre 2016 :
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05/08/2017
Phyla nodiflora
J’avais déjà entendu parler de cette petite plante, j’avais même pensé à l’essayer mais, ne l’ayant jamais vue, j’avais fini par ne plus y penser. Cette petite verveine est conseillée pour remplacer le gazon en zone aride, sur des terrains très secs.
Je l’ai enfin découverte dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Une petite merveille, un tapis bas extrêmement dense couvert de fleurs. Cette floraison dure tout le printemps et tout l’été :
Cette petite verveine qu’on trouve sous plusieurs noms, Phyla ou Lippia, nodiflora, filiformis, canescens, a plein de qualités : elle supporte la sécheresse, elle supporte le piétinement, voire le passage peu fréquent d’un véhicule, elle s’étale rapidement en tous sens. En hiver elle perd son feuillage et est moins décorative mais cela ne dure pas longtemps. Sa seule petite faiblesse : sa rusticité. Elle supporte jusqu’à -10 ou -12°C et ne peut être utilisée en dessous de la zone 8.
Je vais sans doute en planter à Veneux, le sable ne devrait pas la gêner. Mais j’ai déjà beaucoup de couvre-sol efficaces, à feuillage permanent et à développement rapide : lierre, pervenche, lamier galeobdolon. C’est surtout à Romilly que j’en vois l’usage, entre les buissons. Le problème pour un terrain souvent humide ou inondé, c’est qu’elle devient alors très envahissante. C’est justement ce que je cherche. Tout sauf les orties et les ronces bleues.
21:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
30/07/2017
Bédégar
Elles sont presque aussi belles que des fleurs ces galles sur les rosiers qu’on appelle bédégar.
On les trouve sur les rosiers et les églantiers. C’est une réaction du rosier à la piqure et la ponte dans ses tissus d’un minuscule hyménoptère, le cynips du rosier, Diplolepis rosae. Le rosier produit alors cette galle chevelue à l’intérieur de laquelle se trouvent des loges contenant les larves.
C’est joli et sans danger pour le rosier.
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29/07/2017
Annabelle et Incrediball
Je vous ai montré au début du mois Hydrangea arborescens, un hydrangea américain.
Voici deux sélections à très grosse tête blanche en boule. ‘Annabelle’ est le plus connu, ‘Incrediball’ est une sélection plus récente donnée comme une amélioration d’Annabelle’ à têtes plus grosses et tiges plus rigides.
Un magnifique massif d’Annabelle’ dans le jardin botanique de Marnay sur Seine :
On peut obtenir un pareil massif en quelques années car il drageonne.
Voici ‘Incrediball’ dans mon jardin de Romilly :
Ses têtes sont légèrement plus grosses que celles de ‘Annabelle’ mais les tiges ne se tiennent pas mieux. Cependant mes hydrangeas ont souffert des inondations prolongées.
Sur cette photo ‘Incrediball’ est devant ‘Annabelle’ :
Tous deux vont fleurir tout l’été et les inflorescences sèches seront décoratives tout l’hiver. Je ne taillerai qu’en fin d’hiver.
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27/07/2017
Prunus Shirotae le magnifique
Le Jardin des Plantes de Paris a eu droit au label Arbres Remarquables pour 5 de ses arbres, 4 pour leur très grand âge, leur taille et leur beauté et un pour son aspect et sa beauté extraordinaires. Deux autres arbres sont cités mais n’ont pas reçu le label sans doute parce qu’ils ne sont plus présentables, dans un état de sénescence trop avancé, voire en soins palliatifs.
Parmi ces arbres que j’admirais quand j’avais encore la force de passer une journée dans ce jardin, deux m’ont particulièrement marquée et je voudrais en reparler.
Le Prunus ‘Shirotae’ (serrulata, groupe Sato-Zakura) est le plus jeune de ces arbres remarquables, né en 1960, mais c’est peut-être le plus extraordinaire, le plus beau Prunus du monde lorsqu’il est en fleurs début avril. Il attire des foules incroyables. J’ai dû aller au lever du soleil pour pouvoir le photographier sans cette foule. Le 26 mars 2008 :
Le reste de la journée, c’était l’horreur absolue. Les gens pénétraient sous ses branches jusqu’au tronc, laissaient leurs enfants grimper sur ses branches, des branches fragilisées par leur disposition horizontale. Bêtise et inconscience.
A partir de 2009 il a été protégé par des barricades. Le 6 avril 2009 :
Détails de sa floraison incroyablement dense de fleurs doubles et parfumées :
En automne, le 6 et le 30 octobre :
En hiver pour voir sa structure :
L’autre arbre remarquable qui m’a fascinée, c’est le Pistacia vera mâle. Vous ne le remarqueriez peut-être pas vraiment avant qu’on ne vous dise son âge, il a été semé en 1702, et son apport à la botanique.
Il y avait alors un autre pistachier dans un autre jardin de Paris, un arbre femelle (il n’existe plus). Lorsqu’ils ont été en âge de fleurir, il était déroutant que ni l’un ni l’autre ne fructifiait. Sébastien Vaillant avait remarqué que les fleurs des deux arbres étaient différentes. Il a eu l’idée de porter une branche fleurie de celui du Jardin des Plantes sur celui de l’autre jardin. Et l’arbre femelle a produit des fruits, les premières pistaches à Paris. C’était en 1716.
Auparavant, on pensait sans doute que les fleurs avaient pour but de charmer notre vue, peut-être un peu aussi pour les insectes qui semblaient s’y intéresser. C’est en 1716 qu’on a découvert que les fleurs sont les organes sexuels des plantes.
J’ai perdu mes photos du Pistacia vera mâle de Paris lors du crash d’un ancien disque dur. Mais vous pouvez les revoir ici :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/07/15/pistacia...
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25/07/2017
Un oisillon s'assomme sur la vitre
A 13h35, malgré la présence du rideau de perles, un jeune oiseau est venu s’assommer sur la vitre. J’ai entendu le choc puis je l’ai vu agrippé au rideau :
De profil un grand trait noir partant de l’œil m’a d’abord fait croire que c’était une très jeune sittelle :
Elle est restée ainsi agrippée mais immobile pendant de longues minutes. Je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais la décrocher alors qu’elle était probablement incapable de voler correctement et aurait été à la merci d’un chat. Mon terrain est un circuit touristique réputé pour chats.
A 13h40 elle a bougé :
J’ai pu alors voir son ventre. Ce n’est pas une sittelle, la large bande noire sur son ventre prouve que c’est une mésange charbonnière. La coloration noire encore incomplète de sa calotte donne cette impression de trait noir.
Elle est restée dans cette position encore de longues minutes. Elle s’est envolée à 13h59.
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23/07/2017
Hibiscus paramutabilis, et les autres
C’est aujourd’hui la troisième fleur de mon Hibiscus paramutabilis à Veneux :
J’en ai 2 autres à Romilly. Ils ont tous le même âge, 8 ans. Mais ceux de Romilly sont beaucoup plus grands, plus de 2m, alors que celui de Veneux plafonne à 1m. Ceux de Romilly sont aussi plus larges et plus florifères :
La raison principale de cette différence est la nature du terrain, trop pauvre et trop sec à Veneux bien que j’arrose et lui donne un peu d’engrais tous les ans. A Romilly ils se débrouillent tout seuls.
Cet hibiscus, peu courant dans les jardins, est cependant bien rustique chez nous, jusqu’à -15°C. Il est caduc mais sa ramure a résisté à tous les hivers ici. Ses fleurs sont magnifiques, bien plus grandes que celles de Hibiscus syriacus, 20 cm de diamètre.
Hibiscus syriacus, celui qui est planté dans tous les jardins est encore plus rustique. Ses fleurs sont plus petites, 10 cm, mais très nombreuses et sa floraison est plus longue. Il peut atteindre des dimensions importantes et est très florifère comme celui-ci dans une rue de Moret :
Il peut avoir des coloris très variés et des fleurs doubles.
J’ai deux autres hibiscus qui peuvent vivre en zone 8. Ils ont de très grandes fleurs, jusqu’à 25 cm. Hibiscus moscheutos est vivace et repart du pied chaque printemps. Hibiscus mutabilis est en principe un arbuste mais sa partie aérienne ne supporte pas le gel et il repart du pied à la fin du printemps et se comporte donc ici comme moscheutos. Ils fleurissent plutôt en fin d’été et je vous les montrerai plus tard.
19:53 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0)
19/07/2017
Lunaria annua, an 1
J’ai cette monnaie du Pape bisannuelle depuis des années. C’était un semis spontané venu sans doute d’un autre jardin. Depuis elle se ressème abondamment mais, comme il n’y a eu qu’un seul apport extérieur et qu’elle est bisannuelle, je n’ai une floraison qu’une année sur deux. Cette année, c’est sa première année de développement, un large et abondant feuillage. Elle aime les sols bien drainés riches en silice. De la silice, il n’y a que ça sur mon terrain, donc ça lui plait. Mais il lui faut aussi de la fraicheur et j’arrose pour assurer sa survie.
L’an dernier, j’avais eu une superbe floraison au mois d’avril :
Et depuis des années, quand je passe dans une jardinerie, je cherche des graines et je n’en trouve jamais. Il faudrait un semis cette année. Je viens donc de commander des graines, pour des fleurs violettes et des fleurs blanches.
Lunaria rediviva, la lunaire vivace ne pose pas ce problème. Sa touffe est de plus en plus large
Mais elle se ressème un peu, moins que l’autre.
Elle fleurit en mai :
En ce moment ses siliques commencent à sécher. Elles sont allongées, pointues, mais moins nombreuses que celle de la lunaire bisannuelle elles sont moins adaptées à la confection de bouquets secs :
Siliques de Lunaria rediviva à terme en septembre :
Siliques de Lunaria annua en septembre :
13:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
17/07/2017
Viburnum opulus
Les espaces de végétation semi sauvage de la ZA des Renardières à Ecuelles sont magnifiques en ce moment. La décoration est assurée principalement par les viornes, Viburnum opulus, dont les fruits commencent à rougir. Ils sont très nombreux. Ont-ils été plantés ou sont-ils des semis spontanés ? Vu leur disposition, sans doute les deux.
En ce tout début de rougissement, les corymbes sont encore dressés. Ils basculent ensuite rapidement.
Ces fruits vont persister très longtemps. Voici des photos des mêmes arbustes sur la même zone prises le 16 novembre 2013. On peut remarquer aussi la coloration rouge du feuillage.
La floraison à Romilly en mai :
23:18 Publié dans flore locale, viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)
13/07/2017
Cliivia miniata
Les Clivia sont en fleurs. Leur date de floraison est imprévisible. J’ai des photos de février à novembre et tous les mois intermédiaires. Les dates les plus tardives correspondent à une remontée car j’ai eu deux et même 3 floraisons dans une année.
Les plantes à floraison orange ont toutes pour origine le même pied mère qui a maintenant 50 ans, par division de touffe et par semis spontané imprévu dans le pot d’un Dracaena. Les 2 pieds dans le pot du dracaena sont un peu étouffés cette année par le développement du Dracaena.
Le pied à fleurs jaunes est très jeune et c’est la première fois qu’il fait plusieurs hampes florales.
21:36 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
10/07/2017
Viburnum foetidum
Mon Viburnum foetidum var. rectangulatum est en fleurs. Il n’a absolument rien de fétide, il n’a aucune odeur. Celui qui l’a baptisé ainsi avait sans doute une rhinite grave ce jour-là. Je l’ai depuis novembre 2013. Il est censé mesurer 2 à 3 m mais il dépasse à peine le mètre. Sa croissance est peut-être lente.
23:43 Publié dans viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)
Des nouvelles du jardin des plantes de Paris...
D'après vos photos, j'ai recherché les 2 Zanthoxylum que vous suivez depuis quelques années.
Après en avoir découvert 2 autres, j'ai fini par trouver les vôtres.
L'étiquette du Planispinum a été changée en Armatum. Est-ce grâce à vous ?
Malheureusement, le Piperitum voisin a dû tomber malade car il a été drastiquement élagué et il est tout desséché.
Si cela vous intéresse, j'ai des photos des plantes et des étiquettes (prises le 23/08/17).
Écrit par : Pierre | 25/08/2017
Mais je ne peux lui répondre parce que Blogspirit vient de fermer les commentaires sur cette note. Je mets donc ma réponse ici :
Planispinum et armatum, c'est synonyme. C'est le poivrier qui donne le fameux poivre de Timut alors que Z. simulans et Z. piperitum donnent le poivre de Sichuan.
Qu'on l'appelle planispinum ou armatum, peu importe, ce dont je voulais parler c'est du feuillage permanent du premier poivrier à la porte d'entrée. Ce que je reproche au jardin des plantes, c'est de ne pas préciser sa variété. Car tous les Zanthoxylum sont caducs sous notre climat, même armatum ou planispinum. Le seul qui garde son feuillage en hiver chez nous, jusqu'à -15°C, c'est cette variété de armatum : Zanthoxylum armatum subtrifoliatum
Je voulais ce Zanthoxylum à feuillage permanent et feuilles d’aspect si particulier. Je l’ai donc acheté en me fiant à l’étiquette et j’ai planté à Romilly l’espèce type. Ce fut la déception dès le premier hiver, il a perdu tout son feuillage, un feuillage aux feuilles banales. Il est toujours là, mesure 3m mais est toujours caduc.
J’ai alors beaucoup cherché et j’ai fini par comprendre qu’il s’agit d’une variété, subtrifoliatum indique la disposition très particulière des folioles de ses feuilles. Et, miracle, je l’ai trouvé à la pépinière des Avettes. Il est planté à Veneux sur un lit d’hellébores exubérants et ils s’entendent très bien. Il a passé déjà 2 hivers en gardant tout son feuillage. Il a fait une poussée de croissance cette année et mesure 1m50. Derrière, à sa droite un jeune Asimina triloba dont le feuillage commence à jaunir malgré mes arrosages :
Ses feuilles sont bien typiques et toutes identiques :
Il est très épineux sur les tiges et sur les feuilles :