23/08/2016
Un agrion parasité ?
J’ai pris cette photo d’un agrion butinant un Hydrangea paniculata tout à fait par hasard sans y prêter beaucoup d’attention. C’est seulement en examinant la photo sur l’ordinateur que j’ai vu l’anomalie : 2 grosses « boules » à l’insertion des ailes. J’ai photographié beaucoup d’agrions, c’est la première fois que je vois ça.
L’image n’est pas parfaite puisque la mise au point n’a pas été faite exactement sur la zone anormale. Cela semble être des parasites ou des œufs de parasites.
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22/08/2016
Viburnum lantana, la remontée
Je n’ai trouvé nulle part mention de cette remontée florale de la viorne lantane. C’est pourtant la deuxième fois que je la constate. La première fois, c’était en août 2014. Mais je ne sais si elle n’a pas eu lieu d’autres années car je vais rarement à Romilly en août à cause des moustiques.
Cette viorne semée par les oiseaux fleurit magnifiquement en avril et mai :
Le 5 août l’arbuste portait les fruits de la première floraison, à photographier d’urgence car les oiseaux en sont friands et les attaquent dès qu’ils virent au noir :
Mais il portait aussi de nouveaux corymbes de fleurs. Ces corymbes sont plus petits que ceux du printemps et moins visibles car le feuillage est maintenant dense mais il y en a du haut en bas de l’arbuste, jusqu’au sol :
Cette viorne ne pense qu’aux fleurs. En novembre les boutons floraux sont déjà de belle taille :
En mars :
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20/08/2016
Hydrangea quercifolia, sa période rose
21:40 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
19/08/2016
Rubus phoenicolasius
Cette ronce a besoin d’un sol riche et frais. Je n’arrive pas à la cultiver à Veneux malgré l’ajout d’Or Brun et les arrosages fréquents et la plantation en automne pour qu’elle s’installe avant la sécheresse. Le sol est trop sec et trop pauvre.
Elle se plait à Romilly et elle y est exubérante et envahissante. Mais elle est belle et il faut seulement gérer son marcottage.
Je vous l’avais montrée le 10 novembre 2015 :
Mais on voyait encore mieux l’architecture de son marcottage le 14 mars 2016 sur les tiges encore nues :
Apparition des magnifiques bourgeons floraux en juin :
Les fleurs sont autofertiles et les fruits se forment souvent à l’intérieur du bourgeon floral avant son ouverture. Le 13 juillet :
Le 5 août 2016 elle forme un massif dense et impénétrable et fructifie toujours :
Sur des « boules » qui sont un mélange de fruits récents et de fruits pourris parce que non récoltés à temps.
Tiges vertes puis rouges :
Feuilles à revers argenté :
Marcottage fin septembre : une jeune tige se plante verticalement dans le sol.
Elle ne donnera une jeune pousse qu’au printemps. C’est en automne qu’il faut gérer ce marcottage pour que la belle ne dépasse pas la surface autorisée. Elle serait capable d’envahir tout le terrain.
11:22 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
18/08/2016
Une belle cabane
Dans un commentaire, Claudette m’avait promis des photos de ses « trompe l’œil ». Je les ai reçues par mail et j’ai envie de vous faire partager mon enthousiasme.
Il faut dire que Claudette Allongue est peintre. Mais elle aime comme moi la nature sans chimie ni destructions inutiles et la faune adorable qu’on peut voir dans ces conditions. Les peintures que je vais vous montrer sont réalisées sur les parois de sa cabane dans les bois :
Chat :
Écureuil :
Loir :
Pic épeiche :
La cabane dans les bois :
Détail de la cabane. A droite on voit le pic-épeiche qui semble vraiment être sur un arbre dans la forêt :
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16/08/2016
Pterocarya stenoptera
L'arbre aux noix ailées car il fait partie de la famille des Juglandaceae. C‘est celui du jardin botanique de Marnay. Je vais d’abord vous remontrer des photos de juin 2014 parce qu’il est devenu tellement grand que je n‘ai pu le photographier en entier. Aussi parce qu’il est devenu tellement dense que j’ai eu du mal à photographier correctement fruits et feuilles faute de lumière. Il atteint en moyenne 25m de haut et 15 de large. Ce n’est pas un arbre pour petit jardin.
Les fruits, en longues grappes pendantes, sont ailés. C’est à l’arboretum du Breuil que j’ai réussi la meilleure photo. Mais c’était en mai, ce sont peut-être encore des fleurs :
En juin à Marnay :
Le 5 août les fruits sont toujours présents :
Ce qu’il y a de remarquable aussi, c’est son incroyable capacité à drageonner :
J’ai rencontré deux autres espèces de Pterocarya. Ils sont aussi grands, aussi larges, et aussi drageonnants.
Pterocarya rehderiana est un hybride. Le voici à Segrez. Je ne sais pas ce qu’il est devenu car en 2007 il était sévèrement attaqué par un champignon.
Toujours à Segrez, Pterocarya fraxinifolia, un de ses parents à qui on avait laissé ses drageons, avait réussi à former une forêt à lui tout seul :
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14/08/2016
Hydrangea radiata
C’est une variété naturelle de Hydrangea arborescens trouvée dans le sud des montagnes Appalaches. Sa principale différence avec arborescens, c’est la couleur argentée de la face inférieure des feuilles. Il est appelé silver-leaf hydrangea. C’est joli lorsqu’il y a un peu de vent.
Il est en fleurs en juillet-août (fin juin à début septembre s’il ne fait pas trop chaud). L’inflorescence est un corymbe plat et comporte essentiellement des fleurs fertiles blanches très serrées, ce qui donne un aspect neigeux (snowy hydrangea) entourées d’un petit nombre de fleurs stériles.
Il est très rustique (-30°C), accepte tous les terrains aussi bien acides que calcaires, supporte mal les grandes chaleurs (plus de 30°C). Sa seule difficulté de culture : son énorme besoin en eau qui le rend difficile à cultiver en sol très sableux. Le mien a plusieurs années, il est à mi-ombre, il est arrosé sans cesse et n’arrive pas à dépasser 1m de haut.
Il en existe une variété remarquable. C’est ‘Samantha’, presque identique à ‘Annabelle’ mais au feuillage à revers argenté.
19:28 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2016
Lunaria annua pour un bouquet sec
C’est une bien jolie plante mais bisannuelle. Cependant elle se ressème à profusion.
La floraison est très belle :
Elle est suivie par la formation des siliques d’abord de couleur verte. A ce stade elles ne se conserveraient pas en bouquets.
Ensuite elles deviennent brunes :
Ce n’est pas très joli pour un bouquet sec. Pourtant on appelle cette plante monnaie du Pape à cause de ses jolies siliques argentées. Pour obtenir ce bel aspect argenté
il faut que les pellicules externes des fruits tombent en laissant apparaître la cloison centrale transparente et brillante. Mais la plante est alors en fin de vie et va s’effondrer voire casser avant que les parties ternes soient tombées :
Pour faire un beau bouquet sec, on vous dit qu’il faut enlever manuellement les pellicules externes ternes. C’est un travail fastidieux et il faut être très délicat et très doué pour ne pas casser une bonne partie des pédoncules fins et fragiles.
Je vais donc vous parler de ma méthode. Alors que la plante se tient encore bien droite et que les siliques sont bien sèches, je fais sauter les parties ternes au jet d’eau (pas la pomme large mais le jet fin). Les pédoncules résistent parfaitement, je ne perds aucune cloison argentée.
Après 5 mn de ce traitement, il ne reste plus qu’à cueillir et faire le bouquet. Si quelques siliques résistent au traitement, il suffit de revenir quand elles sont plus sèches 2 jours plus tard.
Avant :
Après :
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10/08/2016
Phlox paniculata
16:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
09/08/2016
Plante mystère : Veratrum nigrum
12:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (5)
08/08/2016
Hibiscus paramutabilis
Hibiscus paramutabilis commence à fleurir. Il mesure un peu plus de 2m, ses fleurs blanches sont superbes, plus grandes que celle de H. syriacus, ses feuilles aussi sont plus grandes. Il a été planté en 2009. Il n’est jamais arrosé mais le sol de Romilly garde bien l’humidité. Il a supporté les inondations cette année et celles pires de 2013. Il est aussi rustique que H. syriacus.
J’ai aussi des Hibiscus syriacus mais je préfère vous montrer celui que j’ai rencontré à Moret. Je n’avais jamais rencontré un hibiscus aussi grand (environ 3m), aussi large, aussi dense et aussi fleuri :
08:47 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0)
07/08/2016
Flore sauvage à Varennes
Sur la bande d’herbe entre les yèbles et la route, il y a de jolies petites fleurs. L’origan domine, un origan sauvage semblable à celui de Romilly, plus grand que celui que j’ai planté à Veneux, mais ce sont les mêmes fleurettes
L’origan est particulièrement attractif pour les insectes. Photographié dans mon jardin à Veneux :
21:39 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
03/08/2016
Une longue haie de yèble
Personne ne cherche à supprimer cette magnifique haie de sureau yèble (ou hièble) très longue le long d’une route à l’entrée de Varennes et je l’admire tous les ans. Sa largeur est limitée d’un côté par un fossé et la tonte du bord de route, de l’autre par un champ cultivé.
Ce sureau herbacé disparait l’hiver et repart de plus belle au printemps. Sa floraison très belle dégage un parfum d’amande amère (acide cyanhydrique). La haie était encore plus belle il y a 15 jours car elle était en pleine floraison, aujourd’hui beaucoup de fleurs ont déjà donné des fruits.
Plus tard le décor sera assuré par les fruits noirs dressés vers le ciel (contrairement à ceux du sureau noir). Le 18 septembre 2015 :
20:07 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
02/08/2016
Les bernaches du Canada se sédentarisent chez nous
C’était pour moi une espèce nordique qui ne venait chez nous que pour hiverner au chaud, sa zone de nidification étant en Europe du côté de la Scandinavie. J’ai vu plusieurs fois son arrivée en vol bruyant, aussi bruyant que celui de l’oie cendrée et cela vous force à lever la tête. La dernière fois, c’était le 8 janvier 2016 lorsqu’elles sont arrivées sur le lac de Moncourt-Fromonville. Cela parait un peu tard mais l’hiver était très doux :
Elles passent l’hiver près d’une rivière ou d’un plan d’eau dans les zones urbanisées car elles y sont nourries. Elles sortent même de l’eau pour se lancer à l’assaut des distributeurs de pain, un 11 janvier à Moret :
J’ai découvert que certaines étaient sédentaires chez nous le 20 mai 2008 au bord du lac de Chamarande. J’ai pu alors admirer de superbes oisons autour de leurs parents :
Elles ne sont pas farouches même accompagnées de leur nichée. Chaque année je vois davantage de bernaches qui passent l’été chez nous. Aujourd’hui sur le Loing à Moret :
Une belle troupe. Je ne les avais jamais vues aussi nombreuses en été. Même le réchauffement climatique ne les empêche pas d’apprécier le climat d’Ile de France.
J’ajoute une photo prise par Rachel un autre jour :
Elles sont vraiment très à l’aise. Moret est un paradis pour les bernaches. Elles y trouvent tout ce dont elles ont besoin, le contact bienveillant avec les humains car elles ne sont plus complètement sauvages, l’absence de prédateurs en ville (renards…)
Mais elles ne sont pas appréciées partout :
https://www.google.fr/#q=bernaches+du+canada+en+france
22:00 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Des limaces nourries aux croquettes
Je nourris une chatte errante par pitié parce qu’elle est handicapée. Ma belle-fille l’a appelée Cassonade (un mot de français qui lui a beaucoup plu car elle est américaine) et je l’ai fait stériliser. Le véto m’a alors dit que sa patte trop courte n’est pas due à un accident comme je le pensais mais à une malformation.
Ce que Cassonade laisse dans son assiette nourrit les pies, les hérissons la nuit, et les limaces dès qu’il pleut un peu. Je suis une vraie mère nourricière. Ces nombreuses limaces pourront améliorer le menu des hérissons ce soir.
Dès que la chatte s’éloigne, c’est la ruée :
Il y en a même sur la vitre. Recto :
Et verso :
Pour nettoyer la vitre, il va falloir frotter, leur bave est collante. Mais le plus grave, c’est leur présence sur un carrelage extérieur. S’il pleut, il faut regarder où on met les pieds, le pied sur une limace et ça dérape, c’est la chute assurée.
12:42 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2)
31/07/2016
Castanea sativa, increvable
Comme je suis un peu folle et inconsciente, j’ai planté il y a plus de 10 ans un châtaignier, une belle sélection, Marron de Lyon. C’était juste un coup de cœur, pour ses châtaignes bien sûr et aussi parce que le terrain lui convient, sableux, sans calcaire, juste un peu limite en humidité, il lui faut 700 à 800mm de pluviométrie, donc je l’arrosais l’été. Il dépassait 6m, je n’avais pas compris que ça peut devenir un arbre immense. Mais il n’était pas beau, tout dégingandé. Il commençait à fructifier mais je n’ai jamais pu goûter une châtaigne, les écureuils les dévoraient avant moi et je ne trouvais au sol que des bogues vides.
Aucun intérêt esthétique, aucune production du moins pour moi, j’ai demandé à mon fils de l’abattre cet hiver. Il avait laissé 2m de tronc, un tronc tout nu, sans la moindre branche. Au printemps il s’est révolté et il ne cesse de faire des branches sur toute la hauteur du tronc restant même près du sol. Il est magnifique, le feuillage est très sain. Maintenant il me plait :
Il est reparti pour quelques centaines d’années.
11:52 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
29/07/2016
Myrobolan sauvage
Je vous avais montré un Prunus sur le parking Gamm Vert à Ecuelles qui était en pleine floraison le 23 février. A cause de sa grande précocité et de la ressemblance de ses fleurs avec mon myrobolan, seulement légèrement plus petites, j’avais pensé qu’il s’agissait d’un myrobolan très sauvage, Prunus cerasifera.
J’attendais la fructification pour confirmer son identité. J’ai un peu trop tardé et j’ai d’abord été très déçue de ne trouver aucun fruit. Les oiseaux avaient tout mangé. Mais j’ai longuement fouillé dans ce petit arbre touffu et j’ai fini par trouver l’unique prune bien cachée par les branches et le feuillage que les oiseaux n’avaient pas trouvée :
C’est donc bien un myrobolan. Mais je ne peux vous dire quel goût elle a, elle était hors de portée de ma main.
01:00 Publié dans flore locale, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
25/07/2016
Sambucus hookeri
C’est le sureau à la mode. Depuis qu’il a été montré dans l’émission jardins de France5 il est souvent proposé à la vente. C’est vrai qu’il est intéressant : taille modérée qui met ses corymbes à portée des yeux, feuillage persistant, floraison continue de fin juin jusqu’à l’automne. Il est donc en ce moment en fleurs, entre Sambucus nigra ‘Laciniata’ et un jeune Sambucus palmensis qui ont terminé leur floraison.
Il est beau, sa floraison est remontante comme celle de Sambucus canadensis mais, cela n’est pas souvent précisé, il est plus difficile à cultiver. On le dit rustique jusqu’à -10°. C’est vrai à condition que cela n’arrive pas trop souvent dans l’hiver. C’est un sureau subtropical et à feuillage persistant, comme Sambucus chinensis et Sambucus palmensis, en limite de rusticité en zone 8. En cas de gel vers -10° ces deux sureaux perdent leur feuillage mais ce n’est pas grave, ils le referont à la fin de l’hiver. Ainsi S. chinensis, sureau herbacé, est persistant à Veneux mais disparait complètement en hiver à Romilly, comme notre Sambucus ebulus et il réapparait en mars. Le problème avec Sambucus hookeri, c’est qu’en cas de destruction par le gel, il refait son feuillage aussitôt alors que l’hiver n’est pas terminé. En cas de nouveau gel important, cela recommencera. Je ne pense pas qu’il puisse refaire 3 fois de suite son feuillage.
Son autre difficulté, c’est qu’il supporte mal la sécheresse. En été, en cas de terrain sableux, il faut l’arroser presque tous les jours. Température 33°, pas arrosé depuis un peu plus de 24h, les feuilles pendent :
J’ai déjà étudié ce sureau en détail. Si vous voulez en savoir plus :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/09/08/sambucus...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/09/08/sambucus...
21:51 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
21/07/2016
Eriobotrya japonica, mes premiers fruits
Oui, pour la première fois, j’ai des nèfles. Pas celles de Mespilus germanica, pas très bonnes et à consommer blettes mais celles du néflier du Japon, Eryobotrya japonica, des nèfles jaune-orangé sucrées et juteuses ;
Mon néflier du Japon a plus de 20 ans. C’est un bel arbre d’aspect exotique aux très grandes feuilles épaisses et gaufrées, persistantes en hiver. Un 8 janvier, on devine les fleurs qu’elles cachent :
Cet arbre fruitier peut être cultivé jusqu’en zone 8, il supporte -10° voire un peu moins pour un temps court. Mais en dehors des zones 9 et 10, la difficulté est d’avoir des fleurs et des fruits car les fleurs sont présentes d’octobre à janvier et les fruits en plein hiver et le gel peut les détruire. Depuis quelques années j’ai tous les ans des fleurs, de belles panicules de fleurs nombreuses, blanches couvertes d’un duvet roux avec 5 pétales et 20 étamines :
Le 31 octobre :
12 novembre :
23 novembre :
2 janvier :
Pour les fleurs, il n’y a en général pas de problème. Elles brûlent entre -3 et -5° mais le gel survient surtout fin janvier et février.
Pour les fruits, c’est plus difficile. Début de formation des fruits le 22 janvier 2016 :
Mais cet hiver, il n’a presque pas gelé, à peine -1° un ou deux matins. Et pour la première fois, j’ai des fruits. J’en ai compté 7 mais il y en a peut-être davantage, s’il y en a plus haut que 4m, ils me sont cachés par les grandes feuilles.
Le 31 mai ils sont encore verts :
Le 18 juillet :
20:41 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
20/07/2016
Heracleum sphondylium
C’est la berce commune, une belle grande plante qui me dépasse largement en hauteur. Le plus souvent bisannuelle, elle peut être vivace et cela semble le cas pour la mienne car elle réapparait tous les ans exactement au même endroit sans se disséminer. Elle aime les zones humides et si elle persiste dans le sable uniquement à cet endroit, c’est parce qu’elle pousse contre l’érable à sucre qui souffre de la sécheresse du sable et que donc j’arrose tout l’été, la berce en profite. A sa droite sur les photos, c’est un grand camellia, bien arrosé lui aussi.
Je l‘admire mais je n’y touche pas. Il lui arrive de donner des irritations cutanées mais elle est bien moins dangereuse que la grande berce du Caucase, Heracleum mantegazzianum, une vraie peste envahissante et qui cause des lésions cutanées graves.
Tout est comestible dans cette plante, pour l’homme et pour le lapin, et ses fleurs attirent une foule d’insectes.
Ces photos d’inflorescences couvertes d’insectes dont beaucoup de syrphes ont été prises à Romilly, zone plus sauvage et ensoleillée :
La formation des graines en août :
22:59 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
19/07/2016
Viburnum foetidum
Je l’ai acheté à l’Arboretum des Barres sous le nom Viburnum foetidum var quadrangulatum en novembre 2013 :
Le voici peu après sa plantation le 6 janvier 2014 :
Et sa première floraison le 14 juillet 2014 :
C’est un Viburnum, c’est certain mais je n’ai rien trouvé de fétide (Maurice Laurent, spécialiste des Viburnum ne comprend pas davantage son nom). Il a un feuillage permanent, c’est rare chez les Viburnum et c’est la raison de mon choix. Il devrait atteindre un jour 3m x 3m mais quand ? En largeur il y parviendra rapidement mais en hauteur sa croissance est plutôt lente, il mesure aujourd’hui environ 1m20, 2 ans ½ après sa plantation. En largeur il s’étale, il s’étale. Mais curieusement car personne ne décrit ce type de développement, absolument toutes les tiges partent directement du sol, donc il drageonne. Peu importe sa méthode, il est beau :
http://www.efloras.org/florataxon.aspx?flora_id=2&tax...
11:26 Publié dans viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)
18/07/2016
Anguis fragilis
Ce matin, pendant que j’arrosais, un orvet, adorable et inoffensif lézard sans pattes, s’est glissé à mes pieds. Il se déplaçait lentement, n’avait pas peur de moi, j’ai eu le temps d’aller chercher l’appareil photo. Je pense que ce qui l’intéressait, c’était l’humidité de mon arrosage. C’est sans doute un mâle, sa couleur est assez uniforme. La femelle est plus « décorée » avec des bandes longitudinales. Il mesurait environ 35 cm.
Il avançait en tirant la langue mais c’était tellement rapide que je n’ai pu la photographier qu’une seule fois. On voit qu’elle est bifide avec un petit épaississement au bout que l’on voit bien sur la moitié gauche :
J’avais photographié une femelle à Romilly. Je l’avais trouvée dans la terre car c’est un animal volontiers fouisseur (recherche de vers de terre) et elle ne pensait qu’à s’y enfouir de nouveau.
00:05 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2016
Buxus 'Elegantissima'
Je n’ai jamais eu d’attirance pour le buis. Feuillage persistant dense, immuablement vert, floraison discrète sans attrait, croissance très lente, il sert surtout pour topiaires et haies parfaitement taillées. Je préfère les haies d’aspect libre, naturel, pour lesquelles le troène est plus adapté avec une belle floraison.
Cependant j’ai reçu en cadeau dans un colis de plantes un petit Buxus sempervirens ‘Elegantissima’. Je l’ai gardé car il est ravissant avec ses petites feuilles largement marginées de jaune. Mais sa croissance est incroyablement lente, moins de 0,50m à 10 ans. C’est plutôt un petit bijou à planter en pot. A sa plantation le 1 février 2013 :
Aujourd’hui :
Buxus sempervirens, les fleurs blanches qui le parsèment sont celle d’un envahissant Calystegia sepium, le liseron des haies :
Buxus sempervirens ‘Suffruticosa’ adapté aux bordures basses car il ne dépasse pas 70cm :
Buxus balearica, au feuilles un peu plus grandes, moins rustique mais supportant sans problème la zone 8. Sa floraison est intéressante :
12:27 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
16/07/2016
Ligustrum ovalifolium
Je vais terminer la série des troènes avec ce Ligustum ovalifolium appelé troène de Californie mais dont l’origine n’est pas la Californie mais le Japon. Sous sa forme verte, il ressemble beaucoup aux autres troènes. Il est très rustique jusqu’à -15° et même -20° avec quelques brulûres du feuillage. Mais pour les zones très froides il faut lui préférer Ligustrum vulgare.
Son principal intérêt réside dans l’existence de formes colorées, panachées en jaune ou argent, ‘Aureum’ et ‘Argenteum’ ou totalement jaunes ‘Lemon and Lime’.
Je ne peux vous montrer que ‘Lemon and Lime’ que j’ai planté en décembre 2012 :
Puis je l’ai entouré de grillage pour le protéger des chevreuils :
Sa croissance a été assez rapide au début, en octobre 2013 il débordait largement sa protection de grillage :
J’ai laissé en place ce grillage pour protéger le tronc, il est difficile et peu esthétique de protéger l’ensemble. Il atteint maintenant 2m :
Il surplombe les hydrangeas :
En hiver il est moins uniformément vert mais persistant :
Et il assure une belle présence dans ce coin du jardin avec Ribes fasciculatum de même taille au premier plan et Hydrangea Annabelle :
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14/07/2016
Le lampyre participe à la fête nationale
Hier soir un pique-nique avait été organisé par la municipalité allée Malborough devant chez moi
Ensuite a eu lieu la distribution des lampions et le départ de la retraite aux flambeaux puis le feu d’artifice. Lorsque mon fils, sa femme et mes deux petites-filles sont rentrés, les flambeaux encore allumés, ils ont eu la surprise de trouver un flambeau imprévu, certes un flambeau minuscule mais très brillant, d’un beau vert fluo. C’était un ver luisant, Lampyris noctiluca femelle. Elle était à côté de la première marche d’accès à l’entrée de la maison :
Elle n’est pas facile à voir dans les feuilles mortes où elle se trouve le plus souvent. Recadrage pour mieux la voir :
En fait on ne la repère que grâce à sa petite lumière à l’extrémité de l’abdomen. Je l’ai rentrée dans la maison pour la photographier avant de la remettre dehors à l’emplacement où on l’avait trouvée :
Ce n’est pas un ver mais un coléoptère. Les larves se nourrissent surtout d’escargots et de limaces. Les femelles adultes gardent la forme de larve, elles sont aptères. Presque immobiles, elles attirent les mâles grâce à leur petite lumière.
Il est presque impossible de voir les mâles. Ils sont très sombres et volent la nuit. En 2009, j’ai eu l’occasion d’en voir un. J’avais repéré la femelle puis un mâle est venu s’accoupler :
J’en avais déjà vu un le 31 juillet 2008 parce qu’il était posé sur la sonnette de la porte d’entrée et un autre le 2 juillet 2008 posé sur le lampadaire du séjour. Ils avaient sans doute été attirés par l’éclairage dans la maison. On pense que la pollution lumineuse pourrait être une cause du déclin de cette espèce.
10:54 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
13/07/2016
Ligustrum vulgare
C’est notre troène commun, celui qui borde les routes dans la forêt de Fontainebleau, partout où il trouve une trouée de lumière. Il arrive même à se ressemer en ville dès qu’une zone propice est libre comme celui-ci devant la gare de Veneux un 3 juin :
Notre troène est très beau. Si Anne n’a vu que des haies atrophiées, c’est parce que des jardiniers dont les goûts me paraissent douteux les taillent anormalement, voire même en font des topiaires. J’ai horreur des topiaires qui me semblent correspondre à un besoin sadique de dominer et mutiler les plantes. Notre troène est vigoureux et peut atteindre 3m si on le laisse libre de croitre comme il l’entend. Voici ce que peut être une haie de troènes libres, environ 3m de haut, c’est dans le jardin botanique de Marnay sur Seine :
Les fleurs ont des pétales un peu moins récurvés, les feuilles sont plus étroites que celles de Ligustrum japonicum.
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12/07/2016
Ligustrum lucidum et chenaultii, des arbres
Contrairement aux autres troènes qui sont des arbustes, parfois d’assez grande taille, ces deux-là sont de petits arbres avec un tronc unique.
Ligustrum lucidum a un feuillage persistant (mais la plupart des troènes ont un feuillage persistant en zone 8, semi-persistant en zone plus froide). En plus de sa morphologie d’arbre il est remarquable par sa floraison époustouflante. En juillet, au-dessus du tronc, ce n’est qu’une grosse boule de fleurs, on ne voit même plus le feuillage. Un 2 juillet :
Un 21 juillet :
Et il est couvert d’insectes :
Les fleurs sont tellement serrées, entremêlées, que je n’ai pas réussi à en isoler une.
Elles seront suivies de fruits noirs qui persisteront tout l’hiver et la foule des insectes sera remplacée par une foule d’oiseaux.
Mais ces fruits sont tellement nombreux que ces petits goinfres auront du mal à en venir à bout et il y en a encore le 27 février :
Il y a un magnifique Ligustrum chenaultii sans doute très vieux au Jardin des Plantes de Paris mais je n’ai trouvé aucun renseignement sur cet arbre. J’ai eu du mal à photographier les fleurs car elles étaient situées très haut :
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11/07/2016
Aeshna cyanea
Je reporte ma description des troènes à cause d’un évènement qui s’est produit aujourd’hui : l’introduction d’une libellule dans le séjour.
Dans la partie la plus basse du jardin, à l’est, il y a deux petites mares depuis environ 30 ans. Elles sont artificielles, bien sûr. Aucune mare ne peut se former dans le sable, même le pire des orages n’arrive pas à y créer une flaque. J’avais passé tout un été à les creuser à cause des grenouilles qui dès le premier été se sont réfugiées dans la buanderie en passant par une aération du vide sanitaire. D’où venaient-elles ? Il n’y a pas de plan d’eau à l’horizon, la Seine est loin, peut-être d’un bassin de jardin.
Dès leur création les mares ont été occupées par les grenouilles et des libellules. Il y a une multitude de larves de libellules, une seule pelletée en ramène plusieurs. Elles sont de différentes tailles, parce qu’il y a au moins deux espèces et surtout parce qu’elles évoluent sur 2 ans.
Les plus grosses sont celles de l’aeshne bleue dont l’imago est remarquable lorsqu’il vole sans cesse au-dessus d’une mare.
L’émergence a toujours lieu les premiers jours de juillet. Je ne recommencerai pas l’exploit de photographier ces naissances, cela m’avait pris plusieurs heures, à plat ventre, en grande partie de nuit. Mais pour ceux que cela intéresse, il suffit de revoir mon reportage de 2010 :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/07/02/emergenc...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/07/02/la-naiss...
Les imagos sont donc là, superbes. Mais il y a un gros problème : la maison. La façade est qui fait face aux mares est entièrement vitrée jusqu’à 6m de hauteur :
Je ne peux rester complètement enfermée en plein été. J’ouvre donc la porte vitrée en bas. Pour éviter l’introduction d’insectes, d’oiseaux, surtout de libellules, j’installe devant l’ouverture un rideau de perles. Cela n’empêche pas toujours le passage d’une libellule. Elle cherche alors à s’échapper à travers la vitre à 6m de haut et je ne peux la récupérer, au bout d’un balai, que lorsqu’elle est épuisée et descend à 3m, en général le lendemain matin. Elle est si mobile que je n’ai pu la photographier que lorsqu’elle est restée coincée dans une petite toile d’araignée dans un angle entre 2 poutres :
Sur le balai avant expulsion dans la nature :
19:24 Publié dans odonates | Lien permanent | Commentaires (0)
10/07/2016
Ligustrum japonicum texanum
Mon bébé troène est en fleurs. Il est tout petit et c’est sa première floraison. Sa date de floraison est légèrement plus tardive que celle du troène commun, notre troène sauvage Ligustrum vulgare, qui débute sa floraison en juin.
Mon bébé troène, c’est Ligustrum japonicum var. texanum. Est-il donc japonais ou texan ? Il est japonais mais cette variété horticole a été obtenue au Texas.
Sur un feuillage irréprochable vert brillant qui a persisté tout l’hiver, il forme des grappes de jolies petites fleurs blanches à 4 pétales récurvés et 2 étamines qui attirent beaucoup les insectes.
Elles seront suivies de fruits noirs.
La différence avec Ligustrum japonicum type n’est pas évidente. J’ai coupé une petite branche de Ligustrum japonicum pour la rapprocher et comparer : les feuilles me paraissent rigoureusement identiques. La différence est plutôt le port de texanum, plus dense, plus compact, plus dressé. Il est parfait pour une haie.
Ligustrum japonicum est très proche de Ligustrum lucidum originaire de Chine. Mais lucidum est un arbre et le tronc et la taille permettent de les différencier facilement. Mais ils sont parfois confondus et tout petits dans un pot ils se ressemblent. Pour ne pas vous retrouver avec une plante de taille et d’utilisation non prévues, vérifiez l’identité en pliant une feuille. Si elle casse, c’est japonicum, l’arbuste.
La prochaine fois, je vous montrerai Ligustrum lucidum à la floraison époustouflante puis d’autres troènes que j’ai pu photographier.
21:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Hydrangea quercifolia
Hydrangea quercifolia ‘Snow Queen’ est l’un des plus beaux. Grand, 2m50 en tous sens, il a de grandes inflorescences bien dressées.
Au début de l’hiver il avait encore son beau feuillage rouge, de superbes couleurs qu’il ne développe bien que s’il est placé suffisamment au soleil :
Il n’est pas resté longtemps sans feuillage et ses belles grandes feuilles vertes sont apparues dès le début du printemps. Fin juin il forme ses premières inflorescences :
Au début on voit surtout les fleurs fertiles puis les fleurs stériles les cachent peu à peu :
Aujourd’hui il est en pleine floraison et illumine l’entrée du terrain derrière la clématite et les plants de tomates :
Ces inflorescences vont persister tout l’été en se teintant de rose en août
Puis de brun fin septembre :
Il ne faut pas le confondre avec ‘Snowflake’ un peu moins grand avec de grosses inflorescences très lourdes de fleurs uniquement stériles et doubles qui ne sont pas dressées. Il semble nécessiter beaucoup de chaleur et d’humidité pour bien se développer et fleurir. J’en avais planté un il y a très longtemps, il n’a pas survécu sans doute faute de suffisamment d’arrosage. Il est donc plus délicat à cultiver.
09:13 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)