25/07/2016
Sambucus hookeri
C’est le sureau à la mode. Depuis qu’il a été montré dans l’émission jardins de France5 il est souvent proposé à la vente. C’est vrai qu’il est intéressant : taille modérée qui met ses corymbes à portée des yeux, feuillage persistant, floraison continue de fin juin jusqu’à l’automne. Il est donc en ce moment en fleurs, entre Sambucus nigra ‘Laciniata’ et un jeune Sambucus palmensis qui ont terminé leur floraison.
Il est beau, sa floraison est remontante comme celle de Sambucus canadensis mais, cela n’est pas souvent précisé, il est plus difficile à cultiver. On le dit rustique jusqu’à -10°. C’est vrai à condition que cela n’arrive pas trop souvent dans l’hiver. C’est un sureau subtropical et à feuillage persistant, comme Sambucus chinensis et Sambucus palmensis, en limite de rusticité en zone 8. En cas de gel vers -10° ces deux sureaux perdent leur feuillage mais ce n’est pas grave, ils le referont à la fin de l’hiver. Ainsi S. chinensis, sureau herbacé, est persistant à Veneux mais disparait complètement en hiver à Romilly, comme notre Sambucus ebulus et il réapparait en mars. Le problème avec Sambucus hookeri, c’est qu’en cas de destruction par le gel, il refait son feuillage aussitôt alors que l’hiver n’est pas terminé. En cas de nouveau gel important, cela recommencera. Je ne pense pas qu’il puisse refaire 3 fois de suite son feuillage.
Son autre difficulté, c’est qu’il supporte mal la sécheresse. En été, en cas de terrain sableux, il faut l’arroser presque tous les jours. Température 33°, pas arrosé depuis un peu plus de 24h, les feuilles pendent :
J’ai déjà étudié ce sureau en détail. Si vous voulez en savoir plus :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/09/08/sambucus...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/09/08/sambucus...
21:51 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
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