12/03/2016
Ampelaster carolinianus, le super aster
C’est vraiment un aster hors normes. Il a des feuilles d’aster, des fleurs d’aster mais il peut grimper jusqu’à 5m ! Son feuillage est persistant. Et il fleurit l’hiver, de novembre à mars. Enfin, il est bien rustique.
J’ai découvert son existence dans une revue de jardinage, Rustica je crois, et je l’ai aussitôt commandé. Voici mon trésor tout neuf :
Je ne vous montrerai pas ses fleurs avant cet automne mais si vous voulez les voir et en savoir plus :
http://jardinage.ooreka.fr/plante/voir/208/ampelaster
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11/03/2016
Dracunculus, le dragon se réveille
Dracunculus vulgaris, serpentaire ou petit dragon, est proche des arums et utilise la même technique de piégeage temporaire des insectes pour obtenir une fécondation croisée.
Je l’avais vu pointer depuis 15 jours mais j’attendais qu’il émerge des arums qui l’entourent et le protègent pour le photographier. Le piquet noir à droite sert à le repérer car il disparait après la floraison et aussi à le soutenir quand il sera plus grand car chez moi il a tendance à s’effondrer, sans doute parce que le sol trop léger ne le tient pas.
Beaucoup le disent peu rustique. C’est faux. Je ne sais plus quand je l’ai planté mais j’ai des photos depuis 2008. Il n’a jamais été protégé. On dit aussi qu’il a peu de besoins en eau. C’est peut-être vrai dans un sol « normal » mais pas dans le sable. Au début il fanait très vite, avant la floraison. Je l’ai ensuite arrosé au moins tous les 2 jours et il m’a donné sa première fleur en 2011 :
Mais on voit que la fleur souffre de soif et elle n’a pas dépassé ce stade. C’est seulement au printemps dernier qu’elle a tenu, bien arrosée, jusqu’à la fructification :
Alors que les fruits étaient encore verts, le pédoncule s’est desséché et s’est détaché de la plante. J’ai mis la grappe de fruits sur une table et ils se sont colorés les uns après les autres en quelques jours.
Le 15 août :
Le 22 août :
J’ai semé les fruits mûrs dans des pots. J’attends la suite.
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10/03/2016
Camellia
Pas d’espoir de neige cette année mais un peu de grêle, de vraies giboulées de mars :
La date et l’ordre de floraison des camellias est imprévisible et n’a rien à voir avec la sévérité de l’hiver. Cette année, ils sont en retard, peu ont déjà fleuri.
Le premier fleuri fut Elsie Jury dès le 2 janvier :
Et il a encore des fleurs. Il a aussi encore des boutons et pas de fleurs fanées car il les perd à temps :
Puis Contessa Lavinia Maggi :
Et Gloire de Nantes :
Le plus grand, Adolphe Audusson, est le plus souvent le premier en fleurs, souvent même dès fin décembre. Mais parfois il se fait prier jusqu’en mars comme cette année. Ses premières fleurs aujourd’hui :
Madame Martin Cachet commence :
Aujourd’hui la première fleur de pervenche :
Et je vois enfin les fleurs de Lonicera fragrantissima. Cet arbuste me déçoit beaucoup. On le dit caduc mais il ne l’est pas ici. Il ne perd son feuillage que maintenant parce que les nouvelles feuilles poussent et ce feuillage cache presque totalement la floraison. Voici donc ses dernières fleurs :
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07/03/2016
Crimson Glo et autres pruniers
Mon prunier ‘Crimson Glo’ est en fleurs depuis la mi-février et en ce moment les fleurs perdent leurs pétales. Je n’espère pas de fruits cette année car il est très jeune et a eu un nombre limité de fleurs. Le 24 février :
Crimson Glo est un Prunus salicina, prunier japonais, autostérile et incompatible pour la fécondation avec nos pruniers cultivés européens qui par ailleurs fleurissent plus tard :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2015/04/02/le-pruni...
Ce qui est grave, c’est que les vendeurs de pruniers japonais ne donnent aucune indication sur ce problème de fécondation, voire même ils les appellent domestica. Heureusement, si vous vous êtes fait avoir par Crimson Glo (tous les pruniers japonais ne sont pas aussi rigoureusement autostériles), il a la chance de pouvoir être fécondé par notre prunier sauvage, Prunus cerasifera, le prunier myrobolan, fréquent dans la nature et sa forme ‘Pissardii’, encore plus fréquente dans les villes, et sans doute proche de votre jardin. Pissardii, c’est ce bel arbre d’alignement au feuillage rouge et à la floraison rose. Les cerasifera ont le même nombre de chromosomes et fleurissent en même temps que les salicina. J’ai déjà eu une production fruitière de mon P. salicina type à Romilly.
Le même jour j’ai photographié mon myrobolan sauvage. Il m’a donné les années passées beaucoup de prunes délicieuses mais cette année il est très grand et peu fleuri, non à cause de son jeune âge mais à cause de son âge avancé. Il n’a que 40 ans mais a passé toutes ces années dans un sol très pauvre et très sec en été et il et trop à l’ombre. Je n’ai pu photographier correctement ses fleurs, elles sont situées trop haut :
Je crois qu’il est en fin de vie et il me faut penser à donner un autre compagnon à Crimson Glo. Je pense à un autre prunier japonais (Friar, Black Amber, Fortune, Golden Japan). Ce sera sans doute Golden Japan qui est autofertile, précoce comme Crimson Glo, et dont j’ai gardé un excellent souvenir : des quantités de grosses prunes jaunes. Il n‘a pas vécu très longtemps, c’est le seul problème des pruniers japonais.
Toujours le même jour, j’ai photographié les premières fleurs de Prunus cerasifera ‘Pissardii’ :
Crimson Glo a été créé aux USA. Il y est donné pour la zone 9. Les américains ne cultivent pas comme nous préférentiellement Prunus domestica mais Prunus salicina. Le prunier japonais est bien rustique mais ce qui limite son utilisation comme arbre fruitier, c’est la précocité de sa floraison.
Cette année la floraison des pruniers japonais et des myrobolans est en avance de presque un mois. En général ils fleurissent à partir de la deuxième partie du mois de mars. Mon Golden Japan me donnait des fruits tous les ans sans exception mais il ne faut pas espérer une fructification tous les ans dans une zone plus froide que la zone 8. Ailleurs vous aurez des fleurs et c’est ce qui est recherché pour Pissardii mais sans doute rarement des fruits. Cela aussi n‘est pas précisé par les vendeurs.
19:51 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (3)
06/03/2016
Sangliers
Je vous avais montré au printemps 2005 la harde de sangliers qui visitait toutes les nuits un vaste espace entre des immeubles d’habitation à Avon. Ils y sont attirés par le pain que leur jettent les habitants. Ils n’ont jamais cessé leurs visites nocturnes depuis.
Ce vaste espace était occupé par une belle pelouse bien entretenue plantée de très beaux arbres. Les sangliers ne semblent plus se contenter de pain et ils cherchent des compléments alimentaires sous l’herbe. C’est ce qu’on peut appeler une scarification pour rajeunir la pelouse mais une scarification profonde. Trop brutale ?
Mais selon certains habitants anciens des immeubles, la pelouse va se renouveler toute seule. Elle n’est pas faite de gazon semé mais d’herbe spontanée.
19:21 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (4)
05/03/2016
Les fleurs du jour
Il fait froid. Rien à voir avec ce qu’avait promis Météo France, pas de verglas, la température n’est pas descendue en-dessous de +2°C et je n’ai pas vu le moindre flocon. Mais il fait vraiment froid et j’ai dû prendre mon courage à deux mains pour sortir photographier le jardin.
Tout le terrain est couvert de milliers de perce-neige et de centaines de jonquilles qui maintenant s’entremêlent. Les perce-neige se succèdent depuis le 9 décembre donc 3 mois de floraisons. Il y en a aussi des milliers dans la forêt bien qu’ils aient disparu du bord des routes après une tonte sévère.
Des jacinthes ensauvagées apparaissent :
Les premiers narcisses :
Les hellébores sont toujours magnifiques :
La clématite Apple Blossom est encore grêle car elle a été plantée cet automne mais elle a déjà envoyé des tiges d’1m et 1m50 dans deux directions :
Le camellia Elsie Jury qui a fleuri le 2 janvier a encore des fleurs. Gloire de Nantes et Contessa Lavinia Maggi sont en pleine floraison, d’autres ont quelques fleurs, la plupart sont encore en boutons.
Kramer’s supreme :
Les Mahonia aquifolium :
Une violette a réussi à se semer dans une fente d’un bac et a dû plonger ses racines dans la bonne terre qui est derrière :
Mon bébé cognassier du Japon fleurit avec beaucoup de retard sur tous ceux de la région mais il est si jeune, je l’ai découvert l’an dernier, c’est un semis spontané :
21:48 Publié dans camellia, flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
02/03/2016
La floraison nocturne du dracaena
J’avais cru vous montrer mon dracaena en pleine floraison mais on en était qu’à la mi-temps. Il avait des fleurs encore fermées et des fleurs qui me semblaient ouvertes car on voyait étamines et pistil. Mais elles n’étaient pas totalement ouvertes et c’est pourquoi leur parfum, très agréable, était à un niveau supportable, contrairement à mes souvenirs de la première où il avait atteint un niveau presque insupportable.
J’ai découvert la réalité de son mode floraison cette nuit et cela n’est décrit nulle part. Dans la nuit le parfum est devenu très intense. Je suis allée voir l’inflorescence. Elle m’a paru plus blanche, plus volumineuse. Je me suis promis de la photographier en plein jour. Mais le lendemain matin elle était identique à ce que je vous avais montré. J’ai cru avoir rêvé.
C’est ce soir qu’elle m’a révélé tout son mystère et ses fleurs complètement ouvertes, comme je ne les ai trouvées nulle part en photo.
L’inflorescence terminale à 15h30 :
Elle est semblable à ce que je vous avais montré. Mais la voilà photographiée la nuit, à 20h, toute gonflée et très blanche, comme je l’avais vue la nuit dernière, je n’avais pas rêvé :
Photos à 21h :
Et voilà. Les fleurs ne sont complètement ouvertes que la nuit, le matin elles se referment partiellement. Le parfum est très intense la nuit mais mon nez finit par s’y habituer. C’est dommage que je ne puisse vous envoyer le parfum. La floraison du dracaena est donc une floraison nocturne comme beaucoup d’autres plantes qui cherchent à attirer les insectes nocturnes. C’est la chaleur de l’appartement qui l‘a fait fleurir en plein hiver mais les insectes ne sont pas là.
Le lendemain matin, 3 mars à 10h30 : les fleurs sont de nouveau fermées.
22:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4)
29/02/2016
Le paon a récupéré sa queue
Je n’y connais rien en oiseaux, sauf ceux qui vivent dans mon jardin et ceux que j’observe dans la nature. Mais pour les oiseaux d’ornement, je suis nulle.
Le 18 février j’avais observé aux Jardins de Provence un gros oiseau complètement gris et sans queue.
Je n’avais pas compris qui il était, c’est Marie qui m’avait dit que c’était un paon sans queue pour cause de mue. Et c’était vrai car aujourd’hui, soit 11 jours plus tard, il ressemble vraiment à un paon. Non seulement il a récupéré une magnifique queue mais le plumage sur son corps qui était gris et terne a pris de superbes couleurs, des verts et des bleus. Il a même récupéré une crête de plumes sur la tête. C’est presque la transformation d’une chenille en papillon.
Les photos n’étaient pas faciles, un grillage me sépare de ces beaux oiseaux. Sur la première photo, sa petite femelle est à sa gauche contre le grillage et on devine le faisan doré derrière près du mur.
Sa femelle :
Du nouveau aussi pour le faisan doré. Le couple ne quitte pas la proximité de sa cabane et le mâle y rentre souvent.
Le mâle n’est plus aussi excité sexuellement et nous montre enfin sa tête :
Il part se réfugier dans sa cabane :
La longue queue qui dépasse, c’est la sienne, pas celle de sa compagne :
La petite poule faisane :
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28/02/2016
Dracaena massangeana fragrans
Mon dracaena est maintenant en pleine floraison. Son parfum, par ailleurs délicieux, ne m’a pas gênée par son intensité comme lors de la floraison précédente. C’est sans doute une question de température car il avait fleuri alors en avril et cette année il n’a que les 20° du chauffage central et le faible soleil d’hiver.
Le 26 février la plupart des fleurs sont encore fermées ou s’entrouvrent à peine pour laisser passer le stigmate car le pistil est plus long que les étamines :
Le 28 février des fleurs sont totalement ouvertes :
Fleur fermée :
Fleurs ouvertes :
On voit une étamine jeune plus courte que le pistil :
14:47 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
26/02/2016
Scilla bifolia
Elle est là depuis quelques jours, l’adorable petite scille à deux feuilles. Spontanée sur mon terrain depuis 40 ans, elle était d’abord localisée dans une petite zone à l’est. Depuis elle a essaimé un peu partout en petites quantités. Elle est même en train d’escalader la butte devant l’entrée de la maison et c’est là que je l’ai remarquée en premier, au bord de l’escalier d’accès.
Sortie du sable déjà pourvue de tous ses boutons floraux :
Parfois appelée étoile bleue, elle n’a vraiment que 2 feuilles entre lesquelles émerge une tige qui porte les petites fleurs d’un bleu intense puis plus pâle.
19:30 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
25/02/2016
Les grenouilles arrivent
Ce soir, presque au coucher du soleil, j’ai aperçu 2 grenouilles dans ma mare. Elles sont très petites, sans doute des mâles. Les mâles arrivent les premiers :
Je n’espérais pas avoir la visite des grenouilles cette année. Depuis la création d’une cité de petites maisons à côté de mon terrain, mon terrain est entièrement clôturé :
Les grenouilles n’ont plus accès que par la rue. Mais quand une grenouille veut retrouver sa mare, elle trouve toujours la solution. Heureusement la circulation est très faible, elles ont peu de chances d’être écrasées.
18:00 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
24/02/2016
Veronica persica. Ou filiformis ?
Une petite plante plutôt rampante envahit pour la deuxième année une zone ensoleillée entre les colchiques. Cette année elle arrive à former un tapis continu :
Elle arrive même à se hisser entre les feuilles de colchique :
L’une d’elles a réussi à se faufiler jusqu’aux iris :
Cette plante semblant minuscule a des tiges très longues qui se couchent au sol :
Elle porte des petites fleurs bleu clair :
Ces très petites fleurs d’à peine 8mm (10mm sur le papier millimétré mais je l’ai forcée à s’étaler) a 4 pétales bleus et blancs avec des tries bleu plus foncé. Le pétale supérieur est le plus grand et le plus bleu. Le pétale inférieur est le plus petit, le plus clair voire même blanc.
Je ne vous l’avais pas encore montrée parce que je ne pouvais lui donner un nom. C’est Djamal qui vient de m’orienter avec sa dernière publication sur Fontainebleau blog. Mais, lui aussi, comme moi, a du mal à se décider entre persica et filiformis.
http://www.fontainebleau-blog.com/flore/veronique-filifor...
J’ai en effet vu de nombreuses pages sur chacune des deux espèces et je n‘arrive pas à voir une différence décisive. Je pense qu’il s’agit de Veronica persica, au moins pour son apparition très précoce, dès le tout début de février.
Et cette page de Tela Botanica n’a pas résolu le problème mais seulement ajouté un troisième nom :
http://www.tela-botanica.org/page:menu_598
18:22 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (1)
23/02/2016
Genista tinctoria 'Porlock'
Je me suis laissé séduire par un genêt des teinturiers. Il présente l’avantage d’être en fleurs dès février jusqu’en juin et va ajouter de la gaieté parmi les camellias, les hellébores, les perce-neige et les jonquilles. Il y a un genêt abondant dans la région, sur le bord des routes côté soleil. C’est le genêt à balais, Cytisus scoparius, mais il ne fleurit qu’en mai et sa durée de vie est courte. Il se ressème parfois chez moi mais disparait vite.
Voici donc mon petit dernier :
Un Genista tinctoria type photographié à Paris en juin :
20:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/02/2016
Décor d'hiver
Encore une possibilité pour le décor du jardin en hiver : les végétaux qui gardent de belles floraisons fanées. Je pense surtout aux hydrangeas et aux poacées de grande taille.
Pour les hydrangeas, les plus performants sont des Hydrangea paniculata. Photo du 1 février, le paniculata est à gauche :
Mais le plus beau c’est Hydrangea arborescens ‘Annabelle’ capable de garder ses grosses têtes fanées jusqu’en avril après la pousse des feuilles.
En mars, à droite c’est un romarin :
Un 4 avril :
Un 28 avril, il est temps de couper, les fleurs ne tombent pas :
Mon miscanthus est encore bien jeune :
Mais voici un superbe massif de graminées devant le parking Jardiland en février :
Le massif est presque entièrement cerné par des acanthes qui restent très belles en hiver, surtout Acanthus mollis plus résistante en hiver que Acanthus spinosus :
A distance, des conifères nains très colorés :
22:05 Publié dans hydrangea, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Les cornouillers à bois rouge
Le cornouiller sanguin, Cornus sanguinea, envahit mon terrain de Romilly. Le précédent propriétaire en a gardé une longue haie. Ils mesurent près de 4m de haut. C’est un lieu de nidification pour les oiseaux et une source de nourriture en hiver par les fruits noirs qu’ils se chargent de disperser pour envahir davantage le terrain. Je passe une bonne partie de mon temps à couper les jeunes pousses.
La floraison est belle en mai :
Elle sera suivie de fruits noirs sans grand intérêt esthétique. Le feuillage est quelconque en été mais met de la couleur au jardin en automne :
Les jeunes tiges sont rouges mais sur un arbuste que l’on laisse pousser à sa guise ce n’est pas trop visible. Mais en voici un que j’ai recépé jusqu’au sol :
Il donne de la lumière au jardin en hiver. Ses tiges sont d’un rouge un peu plus sombre que Cornus alba.
Voici une belle haie, sans doute recépée tous les ans :
Il en existe des formes horticoles au bois plus orangé :
Mais le plus connu pour son bois rouge très lumineux, c’est le cornouiller blanc, Cornus alba. J’en ai planté un à Romilly. Je n’en rabats qu’une partie pour avoir aussi la beauté de ses gros fruits clairs :
Son feuillage devient rouge en automne :
Son bois est d’un rouge lumineux :
Pour obtenir beaucoup et même uniquement des jeunes tiges bien rouges, ces cornus doivent être recépés comme à l’arboretum d’Harcourt au mois d’avril :
00:07 Publié dans cornus, flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
20/02/2016
Cotoneaster lacteus, beau tout l'hiver
C’est un arbuste magnifique jusqu’en fin d’hiver. La densité de ses fruits rouge vif vaut bien une floraison :
Il assure le décor depuis des mois. Le voici photographié début novembre à Romilly et à Paris :
Il a en plus l’avantage d’un feuillage persistant et d’une belle floraison mellifère au printemps.
18:11 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
19/02/2016
Ail des ours, colchique, muguet, arum, et les autres
Le feuillage de l’ail des ours, Allium ursinum, apparait en février. Son nom viendrait du fait que c’est la première plante que les ours mangeraient à la sortie de leur hibernation, bien sûr dans les pays où il y a encore des ours. Par contre les herbivores ne l’aiment pas.
Allium ursinum est une excellente plante comestible. Elle a un goût d’ail et en a toutes les propriétés. Tout est comestible du bulbe jusqu’à la graine. Il est préférable de ne pas toucher au bulbe pour ne pas détruire la plante. Si vous en trouvez dans la nature, contentez-vous de couper des feuilles. Les feuilles se consomment de février à avril, avant la floraison car ensuite elles deviennent amères. Les fleurs sont comestibles. Les boutons floraux peuvent être préparés comme des câpres.
Mais partout vous lirez qu’il y a risque de confusion avec d’autres plantes toxiques. Je n’y crois pas, la ressemblance est vraiment trop lointaine mais c’est peut-être parce que je connais bien ces plantes. Pour les novices en botanique je vais vous les montrer. On parle de confusion avec colchique, muguet et même avec l'arum ( !).
Le problème ne se pose qu’avant la floraison. En ce moment, le feuillage du muguet sauvage n’est pas encore visible. La crainte de confusion avec l’arum est absurde, le feuillage de l’arum a un aspect totalement différent et qui ne peut être confondu avec rien :
La difficulté un peu sérieuse, c’est le feuillage du colchique qui en février est de taille équivalente. Voici donc ail et colchique photographiés aujourd’hui.
Colchique, en plein soleil :
Allium, en sous-bois. On l’appelle aussi ail des bois :
Les feuilles de colchique semblent partir verticalement du sol car elles sont charnues, rigides, à bout arrondi. Dès la mi-mars elles seront très hautes et aucune confusion ne sera possible :
Les feuilles de l’ail sont délicates, au bout d’un court pétiole et elles s’étalent faute de rigidité.
Le muguet, qui apparaitra plus tard a lui aussi une structure verticale car les feuilles sont étagées sur une tige bien rigide. Et je crois que tout le monde connait le muguet, au moins pour en avoir acheté le 1 mai. Cette photo est prise un 24 avril mais à gauche et à droite il y a des pieds avant floraison :
Enfin, au moindre doute, froissez une feuille et sentez-la. Elle sent l’ail fortement si c’est bien l’ail des ours. Les feuilles des autres plantes n’ont pas d’odeur.
19:54 Publié dans flore locale, légumes | Lien permanent | Commentaires (4)
18/02/2016
La conquête d'un territoire
C’est sûr, la saison des amours approche. Je vous ai montré les tourterelles qui vivent maintenant accolées deux par deux. Autour de la maison c’était un concert tonitruant des pies. Elles se battent, chassent les corneilles. C’est la mise en place d’un territoire libre autour de l’emplacement qu’elles ont choisi pour leur nid. Sur la route, on voit des nids apparaitre dans les arbres.
Je suis allé voir ce qui se passait sur le lac des oiseaux à Montcourt. D’abord le lac m’a paru vide. Pas un oiseau sauf au loin une troupe d’oiseaux presque immobiles. J’avais du mal à les distinguer. Il m’a semblé que c’étaient des mouettes mais je n’en ai eu confirmation que sur l’agrandissement des photos. J’ai toujours vu les mouettes voler sans cesse au-dessus du Loing ou dans les champs derrière un tracteur. C’est la première fois que je les vois en grand groupe aussi calme.
Puis sont apparus tranquillement une oie bernache
Et des canards dont un couple de canards blancs qui ensuite ne se sont pas quittés un instant. C’est la première fois que je les vois. Sont-ils échappés d’un parc ?
Soudain, un vol de cygnes s‘abat sur le lac :
Ils sont de tous âges. Certains ont le bec encore gris. Voici le plus jeune, au plumage tacheté, vraiment immature :
Il se fera violemment chasser par un adulte. Car le calme ne dure pas longtemps. Bientôt, la plupart des cygnes prennent leur envol. Ils marchent sur l’eau avant de s’envoler et de se précipiter sur un autre cygne pour le chasser. Il est bien connu que le cygne a besoin d’un grand territoire.
Ensuite, je suis allé faire le plein de cacahuètes et autres victuailles pour mes oiseaux aux Jardins de Provence. Il faut qu’ils soient en pleine santé pour faire de beaux oisillons. Au bord du parking, il y a un enclos avec 2 moutons, sans doute pour la tonte du gazon qu’ils vendent, des poules naines, ce qui me semble être une pintade,
Et un adorable couple de faisans. Pas n’importe quels faisans, des faisans dorés. Madame est grise et ressemble à toutes les faisanes, mais Monsieur est superbe et très excité sexuellement. Tellement excité qu’il a gonflé ses plumes d’une collerette et ses plumes sur sa tête. Au point que je n’ai pu bien photographier sa tête, on ne voyait que le bec qui dépassait. Madame faisait la coquette au point qu’il a dû la poursuivre jusqu’entre les pattes d’un mouton.
Si vous voulez voir sa tête quand il veut bien la montrer, loin de toute femelle :
http://www.fermedebeaumont.com/faisan-isabelle-p-770.html
22:06 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (4)
16/02/2016
Un petit narcisse
Une trouvaille dans un pot qui contenait de la terre sans doute pour une autre plante qui a disparu : j’y trouve 2 jonquilles différentes de ce que nous appelons ici jonquille, c’est-à-dire Narcissus pseudonarcissus. Celle-ci a une fleur plus petite et d’un jaune plus intense. Vous allez me dire : c’est la vraie jonquille, Narcissus jonquilla.
Ce n’est pas elle. Ses feuilles ne sont pas filiformes. Une tige ne porte qu’une fleur. Le tube central est trop long.
Qui est-elle ? probablement un petit narcisse botanique ou horticole.
D’où vient-elle ? Sans doute des petits bulbes dans le pot d’une plante achetée. Mais j’espère qu’elle va se multiplier.
Des fleurs de Narcissus pseudonarcissus :
Les grands narcisses horticoles fleurissent plus tard. Une première fleur s’est ouverte aujourd’hui :
20:53 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
15/02/2016
Le printemps arrive
C’est du moins ce que me disent quelques plantes.
L’Actinidia kolomikta mâle qui a déjà plusieurs années présente sur toutes ses branches de jeunes feuilles d’un vert très tendre déjà teintées de rose :
Elle est encore bien petite, à peine 1m de haut, et je n’ai pas pensé à vérifier aussitôt sa jeune femelle. Je l’ai photographiée presque à la nuit :
Une jolie surprise aujourd’hui : le feuillage déjà bien avancé de l’ail des ours, Allium ursinum :
Le persil avait allongé ses branches démesurément en hiver, peut-être à la recherche d’un soleil insuffisant. J’ai coupé ces branches et il redémarre du pied. Il est juste un peu envahi par la ficaire qui a réussi à envoyer des graines aussi haut sur le bac :
Les fleurs de la Clematis armandii ‘Apple Blossom’ commencent à s’ouvrir :
Ouvertes, l’intérieur est blanc :
Dans la maison, le bégonia bambou qui n’a jamais manqué de fleurs, en petit nombre en hiver, redémarre une floraison :
Et les tourterelles sont de plus en plus amoureuses :
Mais les prévisions de Météo France tempèrent cet enthousiasme : trois matinées de gel sont prévues, ensuite il semble que l’hiver soit fini. Ce soir, j’ai de nouveau emballé les jeunes fruits du néflier Oliver, bien que leur seuil de résistance ne doive pas être dépassé.
19:26 Publié dans fruitiers, Oiseaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
14/02/2016
Saint Valentin
15:42 Publié dans odonates | Lien permanent | Commentaires (0)
13/02/2016
Un autre fragon
J’ai des photos d’un autre Ruscus, très différent. Ses cladodes sont plus allongés, d’un vert plus tendre, et surtout non piquants. Les branches sont arquées. Il est tout doux. Sur la première photo, Ruscus aculeatus est derrière.
Les 2 fragons :
Ce fragon, je l’ai vu dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Il y est étiqueté Ruscus hypoglossum :
Mais je ne pense pas que ce soit lui. Les cladodes de hypoglossum ne sont pas tout-à-fait aussi allongés, pas tout-à-fait aussi clairs. Mais c’est vrai qu’il y a une ressemblance. Ce qui ne va pas surtout, c’est la disposition des fleurs. Chez hypoglossum, elles naissent comme chez aculeatus au milieu d’un cladode avec à la base une bractée plus développée et très verte, comme un petit cladode. Ici la disposition des fleurs est totalement différente :
Je pense qu’il s’agit de Ruscus racemosus, ou Danaë racemosa, le laurier d’Alexandrie, solft ruscus, dont les fleurs « are borne in racemes at the secondary pips of the expanding branches « :
http://www.gimcw.org/plants/danae.racemosa.cfm
20:34 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
11/02/2016
Ruscus aculeatus
Le fragon petit houx, bien plus piquant que le houx, est une nourriture pour les oiseaux qui disséminent ses graines. Pourtant ce pied femelle a encore toutes ses boules en fin d’hiver :
Il est tout près d’une zone de nourrissage et je pense que les oiseaux apprécient beaucoup plus mes cacahuètes. Je nourris trop bien les oiseaux.
Si vous voulez tout savoir sur cette plante étonnante :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/03/16/ruscus-a...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/03/16/ruscus-a...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/01/17/ruscus-a...
20:46 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (2)
10/02/2016
Quels sont les besoins de la symphorine ?
Quels sols conviennent à la symphorine ? Certains disent tous sols même pauvres, d’autres disent sol calcaire et frais et mon expérience me fait penser que ces derniers ont raison.
J’avais planté il y a plus de 10 ans 3 pieds à Veneux, Symphoricarpos doorenbosii ‘Mother of Pearl’. Le terrain est de pur sable, pauvre et sec. Certes, ils ont survécu mais uniquement avec du feuillage et environ 60cm de haut ! Au printemps dernier je me suis décidée à leur mettre de l’engrais et j’ai obtenu pour la première fois une grappe de fruits, une seule sur un seul pied :
Il y a un an j’ai transplanté un pied à Romilly pour voir. Succès immédiat puisqu’au bout d’un an seulement voilà le résultat :
Le sol est argileux, calcaire, assez riche et reste frais même en été.
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09/02/2016
Hellébores et perce-neige
Je viens devant l’ordinateur parce que le vent s’est calmé mais c’est provisoire. J’ai très peur de ces tempêtes qui n’étaient pas des évènements normaux de cette région. Cette tempête, je la craignais depuis des semaines parce que les deux grandes tempêtes précédentes se sont produites après des températures anormalement élevées en hiver. Effet du réchauffement climatique ? La première, que tout le monde semble avoir oubliée et qui pourtant a été la plus dévastatrice pour la forêt, et pour mon terrain, ce fut celle de janvier 1990. Elle est survenue à la fin d’un mois de janvier chaud, jusqu’à 20°C.
Depuis le vent me fait peur, mon esprit est court-circuité par la peur. Car nos grands arbres de forêt ne sont pas programmés pour de tels vents, leur grande hauteur les fragilise. Je profite donc de cette accalmie pour parler de choses plus agréables.
Le joli groupe hellébore fétide – hellébore de corse est en fleurs depuis plus de 2 mois et toujours aussi beau :
Pourtant ce ne sont plus tout-à-fait des fleurs, des fruits sont en formation.
Helleborus foetidus :
Plus étonnant : je vous avais montré la grappe de fleurs cassées que j’avais mise dans un verre avec un peu d’eau le 7 décembre. Deux mois plus tard la grappe est aussi décorative. La seule différence : les fleurs n’ont pas formé de fruits et quelques pétales commencent à sécher ;
Helleborus argutifolius :
Les perce-neige sont de plus en plus nombreux. Je n’en avais planté qu’une poignée il y a quelques années.
Ce sont les Galanthus nivalis. Je vous montre la zone la plus fleurie mais ils ont envahi tout le terrain.
Je vous avais montré les premières fleurs du grand perce-neige, Galanthus elwesii le 9 décembre. Ils sont maintenant en fin de floraison et on peut voir les premiers fruits :
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07/02/2016
Iris et Crocus
Les iris nains lancent la grande saison des iris. J’ai des petits Iris reticulata (les danfordiae leurs ressemblent mais sont jaunes). Sur la première photo, on voit à gauche le démarrage du feuillage des colchiques qui deviendra beaucoup plus grand. A droite, c’est le feuillage des Sternbergia qui deviennent très abondants et vont étouffer les iris. Je vais devoir dédoubler la touffe de sternbergia.
Ces jolis petits iris d’un violet sombre ont des pétales dressés et des sépales plus larges et joliment décorés :
Les crocus botaniques sont maintenant nombreux :
Ils font le bonheur des abeilles qui ont pourtant des perce-neige et des jonquilles à profusion :
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Dracaena massangeana fragrans
On dit du Dracaena qu’il est une belle plante d’intérieur mais qui a besoin de beaucoup de soleil, qui ne supporte pas moins de 17° et qu’il ne faut donc pas le sortir l’été, qu’il ne fleurit presque jamais en appartement, qu’il faut le rempoter tous les 3 ans, qu’il ne dépasse pas 2m en appartement. Le mien contredit tout ça.
Mon dragonnier a au moins 30 ans. Il est dans un très grand pot mais n’a jamais été rempoté, je n’aurais pas la force de le faire. L’été, je le traine sur la terrasse et il y passe tout l’été sans jamais le moindre dommage. Il y a 2 pieds, le plus grand mesure actuellement 2m mais pour cela j’ai dû l’étêter. En 2009 il mesurait plus de 3m (la barre métallique qui tient les stores est à 3m) et j’avais sans doute oublié de l’arroser :
Le voici aujourd’hui, la taille lui a fait du bien. Il est à droite du ficus, encore plus vieux :
Ses pieds sont envahis par des clivias, des semis spontanés non autorisés (déjà visibles sur la photo de 2009) mais ils s’entendent si bien. Ils ont sans doute les mêmes besoins, en particulier des arrosages limités en hiver.
Mon Dracaena se prépare à fleurir pour la troisième fois ! C’est sans doute l’intense luminosité du séjour avec de grandes baies vitrées jusqu’à 6m de haut qui l’encourage :
Mais cette année il y a un gros problème. Cette floraison sera très, très parfumée. Un parfum délicieux sauf que le soir ce parfum devient si intense, si entêtant, que l’atmosphère du séjour devient irrespirable. Son qualificatif fragrans est amplement mérité. Les deux premières fois il avait fleuri au printemps comme sur cette photo le 16 avril 2007 :
A cette saison, j’ai pu l’expulser sur la terrasse. Il n’en est pas question en hiver.
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05/02/2016
Clematis armandii 'Apple Blossom' se prépare
Elle a été plantée avec un Pileostegia Viburnoides (floraison fin d’été) cet automne. Elle est derrière les grilles :
Elle n’a pas eu le temps de grandir mais son beau feuillage vernissé et persistant s’est épaissi. J’avais repéré le grossissement de ses boutons floraux mais toujours verts et ils sont encore verts dans le bas de la plante :
Aujourd’hui les boutons les plus élevés étaient roses :
Il devrait fleurir dès mars et être à son maximum en avril.
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04/02/2016
Les lamiers
Cela vient de m’être demandé, vous propose de vous montrer les différents lamiers que j’ai pu observer. Tous sont répandus en France et sauf maculatum s’ébattent dans mes jardins.
Lamium galeobdolon me parait le plus couvrant, le plus rapide car ses tiges couchées se marcottent et il se ressème facilement puisque j’en trouve où je n’en ai jamais planté. Il forme un tapis plus bas que les autres lamiers. Je n’ai pas de photo de l’espèce sauvage mais la seule différence avec ma variété argentée, c’est le vert uni des feuilles. Les fleurs jaunes sont identiques.
Lamium album, le lamier blanc, a des tiges plus dressées. C’est celui qu’il est le plus difficile de distinguer des orties quand il n’est pas encore en fleurs, soit au tout début du printemps. Plus tard, les orties sont beaucoup plus hautes et le lamier se fait remarquer par sa floraison, remontante en automne.
Tapis de lamier blanc devant un tapis de consoude bleue un 1 mai :
La couronne de fleurs autour de la tige carrée :
Début avril, les plantes sont très petites, les orties aussi. On peut déjà bien repérer le lamier à sa floraison. Cette photo montre les feuilles des 2 plantes. Le lamier est au centre, il a des feuilles triangulaires avec des petites dents. Les orties sont en bas, à droite et à gauche, avec des dents plus profondes.
Lamium purpureum, le lamier pourpre pousse aussi spontanément à Veneux et à Romilly. Son nom est dû à la couleur pourpre des feuilles terminales, ses fleurs sont plutôt roses. Il peut former, lui aussi un tapis dense mais de développement moins rapide et de hauteur pas toujours régulière.
Le 15 avril à Romilly à Romilly lorsque je l’ai vu la première fois :
Mieux entretenu, le 18 mars 2015 au Jardin des Plantes :
A Romilly il disparait dès le milieu de l’été. Je le garde mais je ne peux l’utiliser comme tapis.
J’ai pu photographier Lamium maculatum, le lamier tacheté au Jardin des Plantes. Il semble aussi couvrant et de développement rapide que galeobdolon, il a une longue floraison comme album. Ses fleurs sont violacées. Un 1 décembre :
Il existe de nombreuses variétés horticoles de tous ces lamiers.
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03/02/2016
Lamium galeobdolon
Ce n’est pas en hiver qu’il est le plus beau. Je vous le montre aujourd’hui pour vous faire apprécier son aspect tapissant permanent. En hiver il est très près du sol mais il ne manque pas une feuille et il est très tapissant en toute saison et empêche totalement les germinations intempestives. Il n’empêche pas les vivaces hautes ou les arbustes qui existaient avant son envahissement mais j’ai coupé tout ce qui dépassait et ne me plaisait pas la première année et rien n’est réapparu, et surtout pas les horribles ronces bleues. J’ai planté en 2013 2 touffes prélevées à Veneux et il couvre déjà environ 50m2.
Le 20 décembre :
Le 1 février :
A Veneux il a réussi à escalader et envahir une butte assez haute. Mais je le trouve maintenant dans d’autres zones plus ombragées du terrain où il se mélange au lierre et aux pervenches.
En avril-mai il sera plus haut et en fleurs. J’y ai laissé pousser les consoudes et on y verra plus tard les eupatoires :
Sa seule limite : il n’aime pas trop l’excès de soleil. Dans les zones en plein soleil, j’ai un tapis aussi dense de consoudes bleues. Lamium ou consoude, ce sont des zones qui ne nécessitent plus d’entretien.
Le Lamium galeobdolon est une plante spontanée,à l’extension beaucoup plus rapide que les autres Lamium, répandue dans toute la France mais il a un feuillage vert. Celui que j’ai planté, au feuillage joliment panaché d’argent, c’est Lamium galeobdolon ‘Florentinum’ :
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