02/02/2016
Hypericum androsaemum
Sa beauté m’avait séduite mais j’avais hésité à planter l’androsème officinal car certains sites le disent caduc (même Rustica), d’autres semi-persistant et je cherche des couvre-sol fiables toute l’année.
J’ai bien fait de faire confiance à ceux qui le disent persistant. Peut-être est-il semi persistant en zones froides. Mais chez moi, il prouve pour le deuxième hiver consécutif qu’il est totalement persistant. Facile à vivre, il n’a besoin d’aucun soin.
Le 1 février il est bien dense et rien d’autre ne pousse dans ce joli massif coloré :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2015/01/12/hypericu...
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01/02/2016
Cornus mas et Cornus officinalis
Les Cornus mas et officinalis de Romilly sont très en avance sur les Cornus mas sauvages de Veneux puisqu’ils sont en pleine floraison. Quelle en est l’explication ? Certainement pas le climat local, la période froide a sans doute été un peu plus sévère à Romilly. La variété ? Je crois plutôt que les Cornus mas de Veneux ne sont pas très heureux dans le sable, ils vont avoir droit à une ration de nourriture.
Cornus mas ‘Jolico’ :
Recadrage sur l’amateur de pollen :
Cornus mas ‘Yellow’ à fruits jaunes grandit très lentement (c’était le cas pour Jolico au début) :
Par contre Cornus officinalis planté en même temps que Jolico est 2 fois plus grand et plus large. La masse noire au milieu de la ramure est un nid de l’été dernier. Je le laisse parce qu’il est en bon état, il pourra peut-être resservir. Les fleurs sont vraiment semblables.
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31/01/2016
La méthode pour avoir des pommes décoratives tout l'hiver
Vous avez peut-être un pommier à fleurs et vos admirez ses jolies petites pommes en automne, encore plus visibles en début d’hiver quand il a perdu ses feuilles. Mais cela dure rarement longtemps parce que ces petites pommes sont dévorées par les oiseaux. J’ai vu beaucoup de ces charmants Malus dans divers parcs et jardins mais je n’ai jamais pu photographier une seule pomme au-delà de l’automne, ma photo la plus tardive est du 6 décembre.
Sur le parking Jardiland je vous avais montré ce très beau Malus :
Mais ces photos sont du 6 septembre et, bien sûr, en plein hiver il n’a plus une seule pomme.
Pourtant sur ce parking, le 27 janvier, il y a un autre pommier couvert de jolies pommes rouges :
Il commence à perdre ses pommes mais par chute naturelle, il y en a beaucoup au sol, elles ne sont pas mangées. Son secret : il est au bord d’une rue fréquentée du centre commercial. C’est sans doute l’agitation de la circulation des voitures qui fait fuir les oiseaux.
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30/01/2016
Sorques, tout est prêt pour la migration des batraciens
Aujourd’hui j’ai eu la surprise de voir que les barrières à crapauds étaient déjà installées sur la route de Moret à Montigny :
Je vous ai déjà raconté les aventures des crapauds de la plaine de Sorques. Il y a 20 ans, à l’époque des amours, cette route était un véritable cauchemar pour les automobilistes dont la voiture était cernée par des hordes de batraciens et qui n’avaient aucune solution pour ne pas en écraser. Puis de jolies barrières en bois permanentes ont été installées, des fosses, un couloir bétonné sous la route. C’était sur environ 300m entre la forêt et la plaine de Sorques où des plans d’eau accueillent les amoureux.
Cela semblait une solution efficace mais l’effet n’a pas duré longtemps. Les batraciens remontaient toujours plus haut vers Moret contournant les barrières. Des barrières en plastique amovibles sont ajoutées fin janvier mais je vois leur longueur augmenter chaque année. Les fosses sont complétées par des seaux qu’il faut relever tous les jours :
Un petit couple à la Dubout photographié dans une fosse un 20 mars, la grosse dame porte son petit mari :
http://amphibiens.natureparif.fr/?q=crapauducs/109
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2008/02/17/la-plain...
Cela me fait penser qu’il faut que je finisse de nettoyer mes mares. Les feuilles mortes continuent d’y tomber jusqu’au printemps et les grenouilles arrivent entre le 27 février et le 3 mars.
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28/01/2016
Un lierre bien dressé
18:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
27/01/2016
Les ajoncs de Fontainebleau
C’est la première fois que je rencontre Ulex Europaeus en forêt de Fontainebleau. C’est sur une route que je ne prends pas souvent. Il y en avait 4 grandes touffes de 1m50 à 2m sur environ 300m.
Des épines superbes :
C’est étonnant qu’il n’y en ait pas davantage, le terrain siliceux, sec et pauvre souvent, lui convient parfaitement. C’est sans doute la présence des grands arbres qui le gêne.
20:07 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
26/01/2016
Bilan, suite
Le froid n’a pas fait de dégâts sur les plantes en fleurs ou en fruits.
Hellébores :
Jonquille :
Très jeune acanthe mais c’est en été qu’il périt :
Lonicera fragrans n’a même pas perdu son feuillage et c’est ce que je lui reproche. Ce feuillage persistant ne permet pas d’admirer vraiment la floraison :
Le seul Lycium (gogi) qui a gardé son feuillage :
Le persil frisé couché par les tiges démesurées du persil plat :
Passiflora caerulea :
Photinia :
Mahonia aquifolium ouvre déjà quelques fleurs :
Viburnum tinus :
Arbutus andrachnoides :
Les boutons trop avancés du céanothe ont bien supporté le froid :
La floraison du Cornus mas commence :
Les premiers crocus :
Au passage, sur un grand tas de brindilles laissées pour le hérisson (réveillé par les températures douces il vient manger dans la gamelle du chat) un adorable minuscule troglodyte avec sa mignonne petite queue verticale :
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25/01/2016
Bilan
Après la semaine d’hiver. Voyons d’abord les sureaux persistants ou semi persistants dont certains sont en limite de rusticité (hookeri, palmensis).
Sambucus hookeri à feuillage totalement persistant est intact :
Mais mon expérience à Romilly m’a montré que vers -8 à -10°C il perd son feuillage. Certes, il le refait mais aussitôt, avant la fin de l’hiver. Si un autre gel important survient, je ne suis pas certaine qu’il parviendra à faire de nouveau du feuillage. Je ne conseille pas de le tenter en dessous de la zone 8.
Sambucus palmensis, le sureau des Canaries, ne perd son vieux feuillage que lorsque le nouveau se met en place, en janvier. Il n’a pas souffert de ce froid. Il n’est pas facile à photographier car il est très grand et pousse en arbre sur un ou deux hauts troncs nus avec une couronne de feuillage au sommet. Sur cette photo il a déjà son nouveau feuillage :
J’en ai un autre beaucoup plus petit, une bouture de celui-ci. Il m’a permis de faire des photos de près. On voit bien que ce sont de jeunes feuilles et il reste par endroit une feuille de la saison précédente flétrie et prête à tomber :
Sambucus chinensis, herbacé, déjà reparti :
Sambucus adnata, l’herbe de sang du Népal, repart timidement aussi :
Ces deux sureaux sont dans un pot mais dehors, sans même une protection des racines autour du pot.
12:55 | Lien permanent | Commentaires (4)
23/01/2016
Zanthoxylum subtrifoliatum
Je l’ai enfin mon poivrier de Sichuan à feuillage persistant.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2015/08/21/zanthoxy...
Il est encore tout petit, il a été planté cet automne, mais le 23 janvier il a toujours tout son feuillage :
22:33 Publié dans zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (3)
22/01/2016
Eriobotrya japonica
Un court hiver a eu lieu cette semaine. J’ai noté un gel de nuit de -2°C et même -3°C cette nuit. Mais c’est fini. Il me semble que mon terrain est favorisé, il y a des zones bien plus froides dans les Yvelines puisqu’on y a noté -8°C.
Ne sachant quelle intensité atteindrait le gel, j’ai protégé l’unique grappe de fleurs du petit Eriobotrya japonica ‘Oliver’. On dit que les fleurs ne résistent pas à -6°C. En fait elles n’ont pas couru de risque. Les voilà emballées :
Il était en pleine floraison le 12 novembre. Il ne produirait qu’à partir de 5 ans, ce qui s’est produit pour le plus vieux, mais Oliver n’a qu’un an.
Encore en fleurs, bien qu’un peu flétries, le 9 décembre :
Aujourd’hui j’ai enlevé la protection :
J’ai aussi photographié la grappe la plus basse du grand néflier :
Un fruit est en cours de formation mais moins avancé, on voit encore les étamines. Je me demande si ce n’est pas la protection posée quelques jours sur les fleurs d’Oliver qui a accéléré la formation des fruits car en pleine floraison il était légèrement en retard sur le grand. Mais le grand n’a pas été protégé, il est beaucoup trop grand et a plusieurs grappes.
Pour référence, j’ai le néflier du Jardin des Plantes photographié 20 jours plus tard, un 10 février :
20:33 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
20/01/2016
Les columbidés et l'hiver
Les pigeons des villes, descendants du pigeon biset, sont abondants dans les grandes villes. Ici, les petites villes ont l’aspect de villages et les pigeons y trouvent peu de nourriture distribuée par les humains. A Veneux j’en ai vu un petit groupe récemment dans une rue près de chez moi. A Moret ils sont un peu plus abondants. Beaucoup sont installés sur les toits près du Loing comme ici sur le toit de la porte de Bourgogne :
C’est qu’ils profitent de la distribution de nourriture aux oiseaux aquatiques :
Mon terrain ne les intéresse pas, il est trop boisé. Mais, peut-être, découvriront-ils un jour les mangeoires.
L’autre pigeon, le pigeon ramier, aime les arbres et il niche et vit tout l’année dans mon jardin. Mais il ne s’intéresse pas beaucoup aux mangeoires. En ce moment il passe tout son temps dans les amas de lierre sur les arbres et se gave de fruits du lierre :
Pris le fruit noir au bec :
Mais il lui arrive aussi de venir chiper une cacahuète qu’il ramasse au sol et il s’envole aussitôt à l’abri :
Les tourterelles turques viennent plus franchement aux mangeoires :
Mais elles n’apprécient pas l’agitation des étourneaux et depuis qu’ils sont là elles mangent au sol. Pour elles, et pour d’autres, je jette des graines au sol.
Elles viennent toujours en couple.
Il y a au moins un couple de tourterelles des bois sur mon terrain. Mais elles sont incroyablement farouches, ne se montrent presque jamais. Bien sûr, je ne les ai jamais vues aux mangeoires. Je n’ai pu en photographier une qu’une seule fois, dans de très mauvaises conditions. Elle était très loin et cachée dans une zone sombre :
La photo a été prise un 16 décembre, elle ne migre donc pas. Elle est facile à reconnaitre à son collier :
Collier de la tourterelle turque :
20:27 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
18/01/2016
L'hiver est arrivé
Les arrivées de bernaches et de cygnes migrants l’avaient annoncé et l’hiver est là. Cette nuit il a fait -2°C. Et cela peut se voir sur mon terrain.
Au petit matin, Sambucus hookeri, sureau du Nepal, un des rares sureaux à feuillage persistant, montre son indignation devant ce petit gel (il peut supporter jusqu’à -10°C) en laissant pendre ses feuilles. Il est visible depuis la fenêtre de la cuisine et il me sert de repère pour voir s’il gèle lorsque je me lève, sans sortir pour voir un thermomètre. Les branches nues en haut sont plus loin, ce sont celles d’un Sambucus nigra ‘Laciniata’.
Un autre sureau qui garde du feuillage l’hiver, c’est Sambucus chinensis. Mais c’est un sureau herbacé qui se renouvelle en janvier. Il a encore le feuillage de la saison passée
Et déjà le jeune feuillage au pied des vieilles tiges
Mais il ne craint pas ce petit gel, il a déjà supporté la neige sans se plaindre lors d’un hiver plus sévère :
Une autre preuve du froid : ce ballon dans le lierre. Si on regarde bien, la sphère est surmontée d’une petite tête :
De profil on peut vérifier qu’il s’agit d’un pigeon ramier tout gonflé. Mes pigeons ne sont pas obèses. Il gonfle ses plumes pour s’isoler du froid.
Les mignonnes tourterelles en font autant :
et bien collées l’une à l’autre, c’est encore mieux :
Un autre signe de l’arrivée du froid, c’est l’augmentation du nombre d’étourneaux :
Et, à partir de 3, c’est la guerre :
20:36 Publié dans Oiseaux, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
16/01/2016
Le geai des chênes
Les bernaches et les cygnes qui fuyaient les pays plus froids l’avaient annoncé : l’hiver arrive. Hier il est tombé quelques flocons qui n’ont pas tenu au sol. A mon réveil ce matin les températures étaient déjà positives mais les thermomètres indiquaient pour la nuit -1°C à l’est de la maison et 0° au nord. Il est prévu encore -1° lundi mais ensuite les températures vont rapidement remonter. Cependant il fait franchement froid et les oiseaux ont besoin de calories.
Même si je vous ai montré des fleurs et des arbustes en fleurs, le spectacle en cette saison est surtout assuré par les oiseaux. Je m’installe sur le divan devant les grandes vitres à l’est et j’en vois des dizaines dans les arbres et aux mangeoires. Je ne vous parlerai pas des petits, nombreux aux mangeoires depuis des semaines, mésanges, sittelles, rouge-gorge.
Le geai des chênes est farouche et seule la recherche de nourriture le pousse à se montrer. Depuis des années il y en a au moins un couple dans mon jardin, très amoureux en avril :
C’est en avril que je les vois le plus souvent. Ils vont à la recherche de nourriture mais ne rentrent au nid que de façon compliquée, changeant de direction, sans doute pour ne pas montrer l’emplacement du nid. Ce nid je ne l’ai jamais vu, il est d’ailleurs succinct. Mais je sais où il est pour avoir vu plusieurs fois un geai disparaitre dans le lierre épais sur une branche basse d’un chêne.
Plus tard, c’est en hiver que je vois de temps en temps un geai, quand la réserve de glands s’épuise, dès le mois de décembre en 2012, un hiver plus froid que cette année et l’année de ma première distribution de cacahuètes. S’il a le choix, il ne mange que ça. Inspection de la table :
Et choix d’une délicieuse cacahuète :
En janvier il est parfois au sol, sans doute à la recherche d’un dernier gland :
Ou plus haut à proximité des mangeoires, vérifiant la sécurité des lieux :
Pour s’envoler enfin vers les cacahuètes convoitées :
Un regard pour les repérer :
Et c’est finalement au sol qu’il en trouve le plus :
19:00 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
15/01/2016
La première jonquille
Encore une plante déboussolée par le retard de l’hiver. Aujourd’hui, j’ai vu la première jonquille :
Notre jonquille sauvage, c’est Narcissus pseudonarcissus et non la vraie jonquille Narcissus jonquilla. Comme les perce-neige elle a envahi mon terrain mais elle n’a pas été plantée par moi, elle était spontanée sur le terrain il y a 40 ans. Normalement, elle fleurit en mars.
Je pense toutefois que les vagues de floraisons vont à peu près suivre les dates habituelles soit des milliers de perce-neige en février :
Suivis du tapis jaune des jonquilles en mars :
19:01 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
13/01/2016
Que mangent les cygnes ?
Les cygnes tuberculés sont nombreux dans la région mais je ne les voyais que sur les plans d’eau.
Puis, j’avais vu l’an dernier un groupe de cygnes qui avaient colonisé un champ peu après Montereau en direction de Romilly. Faute de pouvoir stationner, je ne les avais pas photographiés mais je les y avais vus durant plusieurs semaines.
Maintenant je les observe dans un champ entre un plan d’eau et la N6 sur le territoire de Varennes. Je me suis d’abord dit que c’était juste un passage. Mais ils sont toujours là depuis 10 jours. J’ai pu m’arrêter. Ils mangent, ils ont presque continuellement le bec dans l’herbe ou dans la terre et consomment. Voici les photos prises de loin depuis la route. Vos remarquerez que certains ont encore le bec gris, ce sont des juvéniles :
Je suis partie aux renseignements. Il semble que les cygnes sont de plus en plus nombreux chez nous et depuis un petit nombre d’années il y a des plaintes de maraichers pour les dégâts aux cultures. Certains même demandent une réduction des effectifs. Ces gracieux oiseaux s’intéressent aux céréales, aux légumes et beaucoup au colza. Il y a beaucoup de champs de colza dans la région et ce champ en est peut-être un : ils s’y intéressent quand les plantes sont encore petites.
http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2012/11/22/le...
19:34 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
12/01/2016
Perce-neige
Je vous ai montré le 9 décembre Galanthus elwesii monostictus qui fleurit habituellement vers Noël puis le 28 décembre Galanthus elwesii type, lui aussi très en avance.
L’avance des floraisons des perce-neige continue puisque j’ai vu la première touffe de Galanthus nivalis, le plus répandu dans les jardins et dans la nature, le 1 janvier, avec un mois d’avance :
Maintenant il y en a un peu partout :
Et même dans la zone des Galanthus elwesii où ils se sont ressemés en périphérie des touffes. On les voit bien en bas à droite :
La présence des Galanthus nivalis est encore bien discrète, dans 2 ou 3 semaines ils formeront un dense tapis blanc sur une grande partie du terrain. Je suis étonnée de ne pas encore les voir le long des routes, là où je sais qu’ils sont présents. Mon terrain aurait-il un microclimat ? Ou bien est-ce un massacre à la tondeuse ?
Pour comparaison, de gauche à droite, Galanthus elwesii type, Galanthus elwesii monostictus, le plus précoce et le plus grand, Galanthus nivalis :
Mais le feuillage de Galanthus elwesii sera encore plus grand et plus large en fin de floraison. Un 4 mars :
21:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
11/01/2016
Les fleurs de Pringy
Pringy est une petite ville à 20 km au nord de Fontainebleau vers Paris. Elle comporte un grand nombre de jardins mais je n’ai pas visité, j’ai juste vu le petit nombre qui borde la RN7.
Ce qui m’a incitée à m’arrêter, c’est l’aspect de 2 spécimens de laurier-tin dans un jardin. Ils ont une floraison très dense couvrant totalement le feuillage mais il y en a bien d’autres aussi fleuris dans la région. Ce qui m’a fait les remarquer, c’est l’aspect de petit arbre aux troncs nus sur plus d’un mètre de haut. Cela a certainement été formé par la taille.
La clôture m’empêche de bien vous montrer les troncs. J’ai recadré derrière le portail :
L’autre est plus loin :
Je me demande si je ne vais pas tailler ainsi l’un des miens car j’en ai plusieurs par semis spontanés mais pas aussi fleuris.
Derrière un autre grillage, une symphorine à fruits blancs :
Le coin du jardinier communal planté surtout de pensées :
Mais il y a aussi ce qui me parait être une heuchère dont on est loin de la période de floraison et qui porte pourtant une tige florale surmontée de boutons avancés :
Il y a bien sûr un cognassier du Japon car ils sont tous en fleurs dans la région :
Bien plus à contre-saison, une achillée fleurit dans la bande de gazon au milieu du trottoir :
Le long des routes le décor est assuré par des pâquerettes en foules serrées, du colza en fleurs, des ombellifères blanches que je n’ai pas pris le temps d’aller examiner.
20:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
09/01/2016
Chaenomeles
Encore un arbuste en avance de floraison mais pour celui-ci d’un mois seulement. Des cognassiers du Japon sont en fleurs dans ma rue et un peu partout alentour. En voici un photographié à Montcourt-Fromonville :
Il y a même quelques feuilles :
On peut voir aussi de ci, de là, quelques fleurs isolées de kerria :
Ravissant aussi ce lierre, une forme horticole, qui exhibe fièrement ses grappes de fruits :
18:42 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
08/01/2016
Les bernaches arrivent, elles annoncent l'hiver
Des bernaches sont sédentaires dans la région mais le plus gros des troupes arrive avec l’hiver. Encore ces jours-ci, il y en avait peu et pas du tout sur le lac de Montcourt-Fromonville qui pourtant grouille d’oiseaux en hiver :
http://sureaux.blogspirit.com/album/le_lac_aux_oiseaux/
Lorsque je suis arrivée au bord du lac, il y avait très peu d’oiseaux, à peine 2 mouettes, 2 canards et un cygne. Soudain, j’ai entendu un vol bruyant et j’ai à peine eu le temps de faire 2 photos. Ces photos sont très sombres car le temps est très sombre, tôt le matin. C’est un vol d’oies bernaches qui s’abat sur le lac. Au fond il y a aussi une troupe d’oiseaux blancs déjà posés :
Les oiseaux blancs au fond, ce sont des cygnes :
Les bernaches s’abattent sur le lac près du bord. Ce sont sans doute celles de l’année dernière qui savent où a lieu la distribution alimentaire.
Les cygnes aussi se sont rapprochés de la berge :
Mais un homme s’approche et commence à distribuer du pain et c’est aussitôt un joyeux mélange d’oiseaux :
C’est la deuxième fois que je vois arriver un vol de bernaches. La première fois elles arrivaient sur le Loing à Moret, un autre de leurs sites familiers où elles savent qu’elles sont bien nourries. Mais c’était en novembre pour un hiver qui arrivait à une date normale :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2008/11/23/les-bern...
14:50 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (3)
06/01/2016
Mahonia japonica
Parmi les arbustes, pas si rares que ça, qui nous offrent la gaieté d’une floraison d’hiver, figurent les mahonias. Celui qui se remarque aujourd’hui dans mon jardin, c’est Mahonia japonica ‘Hivernant’.
Le 1 janvier il est en début de floraison. C’est sa deuxième floraison, il a à peine plus d’un an :
C’est celui de gauche, le plus haut :
Celui de droite, c’est un Mahonia x media, un hybride, encore plus jeune :
Il est encore en fleurs parce qu’il est très jeune, un bébé de l’année. Les autres mahonias hybrides en sont déjà à la fructification. Mahonia x media ‘Winter Sun’ :
Mahonia x media ‘Charity’ :
Ces fruits deviendront bleus, si les oiseaux me laissent alors le temps de les voir.
‘Hivernant’ est un Mahonia japonica. Le mien est la forme type, il ne dépassera pas 1m50 (la variété ‘Bealei’ est beaucoup plus grande). Son feuillage ressemble beaucoup à celui des Mahonia x media car c’est l’un de leurs parents. Son intérêt, ce qui m’a poussée à le planter, c’est qu’il fleurit plus tard et prolonge ainsi la floraison. Les hybrides ont davantage des floraisons d’automne débutant dès novembre avec des grappes de fleurs plus longues. Winter sun un 29 décembre :
L’an dernier Winter Sun a fleuri plus longtemps mais c’est rare, le 29 janvier :
Hivernant a encore un autre intérêt décoratif, son feuillage va bientôt devenir rouge vif. Fin janvier 2015 :
Mais la floraison des mahonias n’est pas terminée. Dans un mois ce sera le tour des Mahonia aquifolium. Ils occupent une bonne partie du terrain car ils étaient déjà là il y a 40 ans et se propagent par semis et marcottage. Plus bas, ils servent de couvre-sol aux autres mahonias. Les bourgeons floraux sont en avance cette année et on peut voir déjà la couleur des pétales le 1 janvier :
Ils seront magnifiques en février et mars :
Mes mahonias sauvages restent verts toute l’année mais j’en ai un autre qui s’est installé sans y être invité à l’entrée du terrain près de la rue et celui-ci, également un Mahonia aquifolium rougit en hiver :
Je n’ai pas de floraisons de mahonia pour l’été mais dès le début de l’automne il y aura Mahonia nitens ‘Cabaret’ à la floraison rouge
Et le délicat Mahonia eurybracteata ‘Soft Caress’ :
14:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
04/01/2016
Ceanothus arboreus panique
Ceanothus arboreus est un grand arbuste à feuillage persistant et floraison printanière, en avril-mai. Il m’avait séduite en mai dans un parc de château
Et à Paris, également un 4 mai :
Je l’ai planté à Veneux en février 2015. Il a fleuri fin avril :
On voit qu’il est tout petit, il surplombe à peine le lamium. Il a beaucoup grandi cet été, il atteint maintenant 1m de haut. Mais ce n’est plus un céanothe de printemps, c’est un céanothe d’hiver ! Il présente déjà sur toute sa hauteur des bourgeons floraux très avancés où on devine déjà la couleur des pétales :
Ils en sont au même stade que le 13 avril l’an dernier :
Depuis presque 2 mois, je ne cesse de vous montrer de ces floraisons hors saison, même sur des arbustes (celle des photinias était spectaculaire). L’hiver n’a pas fait mine de commencer, depuis des semaines il y a au moins 5° le matin, parfois bien plus, 10 à 12° l’après-midi. Des plantes en sont complètement perturbées, des animaux aussi.
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02/01/2016
Elsie Jury
Le cadeau du jour, c’est le début de floraison du Camellia x williamsii ‘Elsie Jury’ :
L’ordre de floraison des camellias est différent chaque année et c’est la première fois qu’Elsie Jury inaugure la saison. L’an dernier les premiers avaient été Gloire de Nantes et Adolphe Audusson le 30 novembre.
Comme la plupart des x williamsii, il perd ses fleurs fanées avant qu’elles ne soient laides et reste ainsi toujours propre et beau. Il mesure 3m et a un port étroit pour un camellia.
Il est très beau. La beauté d’un camellia vaut bien celle d’un rosier et illumine une autre saison.
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01/01/2016
Bonne année 2016, couverte de fleurs
Car il y a des fleurs toute l’année, même le 1 janvier. Dans mon jardin il y en a surtout des blanches et des jaunes. Voyons d’abord les blanches.
Les hellébores sont en fleurs depuis début décembre et leur aspect n’a pas changé depuis. Ce sont les hellébores de Corse et fétide qui méritent le nom de rose de Noël chez moi car l’hellébore noir ne se plait pas dans mon jardin
Ce qui est remarquable, c’est la longévité de chaque fleur. Le 7 décembre, j’avais trouvé une grappe de fleurs cassée et je l’avais mise dans un verre :
Ensuite, je n’étais plus là, je ne m’en suis plus occupée. Le premier janvier elle est restée identique :
Parmi les taches blanches, il y a, bien sûr, toujours les perce-neige,
Mais aussi quelques exemplaires de laurier-tin (semis spontanés et déplacement de drageons)
Et le feuillage argenté toujours présent des cyclamens
Et du Lamium galeobdolon :
18:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/12/2015
Le retour
Je suis vraiment désolée d’avoir laissé aussi longtemps mes lecteurs dont certains me sont vraiment très fidèles et je leur demande de bien vouloir m’excuser. J’ai été hospitalisée 10 jours et j’ai encore du mal à rester devant l’ordinateur.
Le retour à la maison a été fastueux. Au sud, sous les arbres, devant la porte d’entrée :
Dans cette grosse touffe, toutes les fleurs sont ouvertes :
C’est le perce-neige géant, Galanthus elwesii dans sa forme pas très fréquente mais naturelle monostictu dont les tépales internes ne portent qu’une seule tache ressemblant à celle de Galanthus nivalis. La différence, c’est que la plante est plus grande, la fleur est plus grande et les tépales externes sont très longs :
Mais derrière cette touffe, plus près de la maison, il y a une autre touffe, pour l’instant moins fleurie mais dont la floraison était inattendue car elle n’a jamais eu lieu avant janvier.
C’est l’espèce type de Galanthus elwesii avec ses taches typiques sur les tépales internes :
Je commence à fatiguer, je vous montrerai le reste de l’accueil demain.
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16/12/2015
Digitalis lutea
Le 23 juin 2013, j’ai eu la surprise de trouver une colonie spontanée de petites digitales jaunes sur le parking du Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Elles étaient dans les gravillons tout au bord du parking contre la haie de clôture.
Je ne voyais pour elles aucune chance de survie et j’en ai pris un pied pour l’emmener à Romilly. Je ne sais de quoi elle vivait sur le parking, il n’y avait pas la moindre trace de terre.
Je l’ai mise dans un pot avec de la bonne terre.
J’espérais au moins obtenir un semis. Le 9 août :
Le 7 janvier 2014 le semis était en cours et ma petite plante était toujours en vie :
Je l’ai alors mise en pleine terre et depuis… plus rien. Je n’y ai plus prêté attention.
Grande surprise en désherbant le 2 décembre 2015 :
C’est sans doute la plante d’origine, elle est exactement là où je l’avais plantée. Elle avait sans doute disparu à cause de la sécheresse. J’avais alors arrosé l’endroit avec un peu d’espoir et elle est repartie, a fleuri et est maintenant en graines. Je vais devoir redoubler d’attention pour mes désherbages avec une chance d’avoir plusieurs floraisons l’a prochain.
Je suis retournée sur le parking de Marnay. Tout est bien propre, une tondeuse est passée. Ma petite digitale est la seule survivante.
J’ai emmené quelques graines à Veneux. Si je vois des plantules, je leur ajouterai un peu de calcaire.
14:45 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
15/12/2015
Le premier étourneau
Les tourterelles turques ont faim. Mais elles restent perchées au-dessus des mangeoires et semblent avoir peur d’approcher :
Les mangeoires sont en bas à gauche. Recadrages sur les oiseaux de cette photo :
Et à gauche devant le lierre, un étourneau, le premier de l’année :
Puis elles se mettent juste au-dessus des mangeoires
car l’étourneau est descendu :
C’est rare de voir un étourneau seul, ils viennent en bandes bruyantes. C’est sans doute un prospecteur qui va attirer le reste de la troupe si le restaurant est valable. Cela semble le cas puisqu’il s’est bâfré toute la journée. Un deuxième est arrivé. J’aurai sans doute le reste de la troupe demain. Pour l’instant, à deux, ils ne sont pas bruyants et les mésanges ne les craignent pas :
Ils affolent les petits oiseaux, qu’ils n’agressent jamais, quand ils sont nombreux et se battent en hurlant.
Mais les tourterelles sont plus craintives et se sont contentées de grignoter des graines sous la table.
L’arrivée des étourneaux me parait un mauvais signe car d’habitude ils viennent quand ils sont refoulés par le froid.
19:44 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2)
14/12/2015
Les oiseaux et les chats
A Veneux aussi j’ai installé des mangeoires et les clients sont nombreux, ça tourbillonne en permanence.
Bien qu’il ne fasse pas froid, je les ai installées car je ne voyais plus de fruits consommables. Depuis peu cependant, les premiers fruits mûrs du lierre sont visibles.
Mais maintenant les mésanges ont pris goût à mes plats exquis que j’ai installés sur et autour de 2 tables, l’une au nord, l’autre à l’est :
J’ai remonté les plats sur des bassines car il y a un problème : les chats. Ils sont de plus en plus nombreux, même pas castrés. Mais tous ces chats errants restent au sol et c’est sans risque, mes mangeoires sont en hauteur. Des oiseaux préfèrent manger au sol ce que les autres laissent tomber mais ils sont trop gros pour les chats et souvent agressifs : merles, tourterelles, pies…
Le vrai problème, c’est Cassonade. Je vous ai déjà parlé de cette chatte errante que je nourris depuis un an à l’extérieur parce que j’ai eu pitié d’elle à cause de son handicap. J’ai pensé qu’elle était incapable de se nourrir seule et la SPA n’était pas une solution, c’était l’euthanasie assurée. Pour me remercier, au printemps, elle a construit un nid contre la maison et y a déposé 4 chatons jolis et sans malformation. J’ai réussi à les placer mais je ne pouvais accomplir cet exploit 2 fois par an. Je l’ai donc fait stériliser à mes frais. Sur cette photo, on voit qu’il lui manque une patte antérieure. Je croyais que c’était un accident mais la vétérinaire m’a dit que c’est une malformation :
J’ai donc ajouté des pots pour encombrer la table :
Mais cela ne suffit pas, elle trouve toujours un endroit où se caser. Je ne vois pas d’autre solution que le tapis de fakir à clous. Si vous connaissez un fournisseur …
Mes clientes les plus fidèles sont les mésanges charbonnières, bleues et nonnettes. Les nonnettes n’étaient pas si abondantes l’an dernier mais le bouche-à bouche, ou bec-à-bec, fait ma réputation. Ce qui a le plus de succès, et on y fait la queue : le tournesol noir dont je remplis tous les jours 4 mangeoires :
Et les plaques de graisse :
On y vient même en famille :
Mais tous les records sont battus par les cacahuètes que j’achète par sacs de 10 kg.
Toutes les photos sont prises de 4m à l’intérieur du séjour et sans flash car il éclaire la vitre et rend la zone visée illisible. J’ai ensuite augmenté la luminosité de l’image.
Je nourris aussi 3 hérissons qui ne sont toujours pas en hibernation et sont dans l’assiette toutes les nuits. Il y a un gros et deux plus petits, sans doute une mère et ses petits de l'année.
Cassonade n’ose pas s’y attaquer. Ils ont même réussi à tirer ses assiettes et elle renifle leur emplacement habituel sans rien y comprendre :
Je suis la grande mère nourricière.
13:33 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (8)
11/12/2015
Les fusains et les oiseaux
A Romilly j’ai commencé à installer des mangeoires : boules de graisse, tournesol noir, plus fin que le tournesol strié et seul utilisable par les minuscules becs des mésanges à longue queue, et cacahuètes. Lorsque j’y suis retournée quelques jours plus tard, c’était presque intact. Pourtant l’hiver, la fréquence de ma présence me rend difficile le remplissage continu des mangeoires. Que se passe-t-il ? Il y a pourtant toujours autant d’oiseaux et en ma présence ils ont consommé des cacahuètes.
C’est vrai qu’il n’a pas encore fait vraiment froid mais en cette saison, la plupart des insectes sont cachés et les fruits sont rares. Mais à Romilly il y a encore d’énormes quantités d’arilles de fusain. Les arbustes ont beaucoup de feuilles et presque tous leurs fruits :
Ils commencent cependant à en venir à bout, il y a des zones entières de fruits vides :
Ce sont probablement les oiseaux qui ont tout mangé car ces fruits sont totalement vides, les arilles ont été en totalité enlevés :
Voici ce que donnent ceux qui n’ont pas été consommés, l’arille est toujours en place et son enveloppe noircit et se déchire laissant voir la graine qui va tomber seule :
14:11 Publié dans euonymus, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
09/12/2015
Galanthus elwesii var. monostictus
Cela vous surprend sans doute que je parle déjà de perce-neige, leur période habituelle de floraison est dans quelques semaines.
Pourtant je possède une espèce qui fleurit dès fin décembre et me donne toujours des fleurs à Noël. Mais cette année, comme beaucoup d’autres plantes, elle est en avance et ce matin j’ai vu s’entrouvrir ses deux premières fleurs.
Cette espèce précoce, c’est Galanthus elwesii, dit perce-neige géant car il est 2 fois plus haut que le perce-neige que l’on voit partout, Galanthus nivalis. A vrai dire, cette forme très précoce, c’est l’une de ses variétés, la variété monostictus qui, contrairement à la forme classique, ne possède qu’une seule tache sur les tépales internes comme nivalis.
Pour plus de détails et une description complète :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/12/25/perce-ne...
16:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
07/12/2015
Hellébore de Corse, HGC Jacob, les roses de l'Avent
Il existe des hellébores plus précoces que la rose de Noël.
L’hellébore de Corse, Helleborus argutifolius (souvent confondu avec Helleborus lividus, l’hellébore de Sardaigne) est encore une fois le premier hellébore en fleur. Le 6 décembre :
L’an dernier c’était sa première floraison et il avait fleuri exactement aux mêmes dates. Le 5 décembre 2014 :
La composition de la fleur, originale parmi les fleurs, est typique des fleurs d’hellébores. Ce qui ressemble à des pétales, ce sont les sépales. Ce sont les plus grandes pièces florales, légèrement concaves, blancs un peu verdâtres, franchement verdâtres plus tard. Les vrais pétales sont moins visibles car ils sont derrière la masse d’étamines dont ils font à peine la moitié de la hauteur. Ils sont en forme de tubes franchement verts :
L’an dernier, je l’ai photographié encore en fleurs le 13 avril.
J’en ai eu un il y a très longtemps. Il était beau, près d’un mètre de hauteur. Puis il a disparu. Il faut dire qu’il a une courte durée de vie, au plus 5 ans. Mais il se ressème. Je ne le savais pas et j’ai sans doute détruit les semis sans m’en rendre compte. Ne faites pas cette erreur si vous voulez cultiver cet hellébore.
Mais cette année, j’ai un autre hellébore déjà en fleurs. Il existe des hellébores horticoles récents, la série Gold Collection. Il y en a 2 groupes, l’un à floraison très précoce, dès fin novembre, l’autre à floraison tardive, à partir d’avril.
Je viens de planter un hellébore du premier groupe. Il s’appelle ‘HGC Jacob’ et il est déjà en fleurs. Je crois avoir compris que c’est un hybride niger x argutifolius. De Helleborus niger il a la petite taille et l’aspect des fleurs, très blanches et avec beaucoup d’étamines. De Helleborus argutifolius il a la précocité de la floraison. Le 7 décembre :
Les pétales tubulaires ne sont pas faciles à voir parce qu’ils sont cachés derrière la grande quantité d’étamines dont ils ont presque la même couleur :
Pour comparaison, une fleur d’Helleborus niger photographiée un 28 décembre :
Un autre hellébore va fleurir avant Noël. C’est Helleborus foetidus, ici à gauche de Helleborus argutifolius, ses fleurs ne sont pas encore ouvertes :
Une grosse grappe de fleurs a été cassée, je ne sais pourquoi ni comment. Je l’ai mise dans un verre d’eau dans la maison et ses fleurs s’ouvrent déjà :
20:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)