04/05/2016
Hellébores
L’hellébore de Corse était en fleurs dès le 5 décembre et l’hellébore fétide l’a suivi aussitôt. Ils sont tous deux extrêmement florifères. L’hellébore de Corse s’est couché sur l’autre et ils se sont un peu emmêlés.
Ce qui est extraordinaire, c’est que 6 mois plus tard ils sont toujours en fleurs. Certes, les fleurs maintenant fécondées sont devenues plus vertes mais sont toujours décoratives.
Ils ont pris de l’ampleur et sont encore plus mélangés. Mais Helleborus argutifolius semble vouloir reprendre un peu d’indépendance et pour cela a démarré à partir du pied une grande pousse qui va augmenter la taille du massif :
Je suis vraiment très satisfaite de ces hellébores. Ils sont moins fragiles et exigeants que les autres et ce n’est pas une fleur de-ci de-là mais de grosses masses de fleurs pendant au moins 6 mois.
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03/05/2016
La floraison de Cydonia oblonga
Cydonia oblonga, seul représentant de son genre, est notre cognassier commun. Il a été beaucoup cultivé et maintenant presque abandonné. La raison de cet abandon est sans doute que ses fruits ne peuvent être mangés crus. A ce qui nous semble être la maturité, à la fin de l’automne, ils sont durs et amers et doivent être mangés cuits. C’est dommage de ne pas en avoir un dans son jardin, je vous assure que le parfum d’une confiture de coings est inoubliable.
Mon plus vieux cognassier est à Veneux. C’est un Vranja souvent appelé géant ou monstrueux de Vranja parce que ses fruits sont souvent énormes, jusqu’à 1,5 kg mais sans doute seulement à totale maturité, sous d’autres climats.
Le mien mesure 4m de haut. Sa particularité est de fleurir abondamment mais seulement à la cime et les fleurs ouvertes restent un peu plus roses que celles des autres Cydonia qui sont ouvertes presque totalement blanches. J’ai dû utiliser le zoom pour photographier les fleurs.
A noter qu’il a besoin d’un minimum d’ensoleillement et de nourriture. Il est resté quelques années sans floraison à cause d’un manque dans ces domaines.
Le reproche fait au cognassier est donc que ses fruits ne sont pas consommables crus. Pourtant tous les cognassiers peuvent donner des fruits vraiment mûrs et consommables comme des pommes, mais seulement dans des pays plus chauds avec surtout des automnes très chauds, au Portugal ou en Grèce par exemple.
La solution pourrait être une maturité plus précoce des fruits qui profiteraient de la fin de l’été et du début de l’automne. Les russes ont créé Aromatnaya ou Krymsk dont les fruits se cueillent en automne, sont assez tendres et sucrés, il est seulement conseillé de les éplucher. Cette petite merveille est peu connue en France bien que je l’y ai vue chez des pépiniéristes cette année. Je l’ai acheté en 2013 chez les anglais (il serait même encore plus connu aux USA comme coing-ananas). Sa production est rapide, j’ai eu des fleurs dès 2014 et les premiers fruits en 2015. Je l’avais planté à Romilly où il supporte parfaitement le terrain de pH8 alors qu’il est censé ne pas supporter le calcaire mais beaucoup de plantes acidophiles supportent ce terrain, sans aucune chlorose, je ne sais pourquoi.
Le 20 avril 2014 :
Cette année il est en retard, comme beaucoup de plantes, sans doute à cause d’un hiver presque sans gel (le cognassier a besoin d’un certain nombre d’heures en dessous de +7°C) mais interminable. Le 19 avril 2016 il forme à peine ses bourgeons floraux :
Celui de Veneux a été planté au printemps 2014 et a fleuri aussitôt mais il n’a pas encore fructifié. Le voici aujourd’hui :
Les fruits de celui de Romilly le 30 août et le 10 novembre 2015 :
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02/05/2016
Staphylea colchica
Je sais seulement depuis l’an dernier, date de sa première floraison, que c’est un Staphylea.
J’avais planté en 2008 ce qui m’avait été vendu comme un sureau nain Sambucus nigra ‘Hillier’s dwarf’. Il m’a longtemps trompée car il avait vraiment le feuillage d’un sureau. Mais il a beaucoup grandi. C’était d’abord normal car ce sureau est le plus grand des sureaux nains et peut atteindre 1m50. Mais il a encore grandi et atteint maintenant 2m ou un peu plus.
Le pépiniériste qui me l’a vendu a été trompé par son feuillage de sureau et j’ai été longtemps trompée aussi. Il n’a prouvé sa vraie nature que l’an dernier par sa floraison, 7ans après sa plantation :
C’est un Staphylea mais lequel ? Trois sont connus. Ce n’est pas Staphylea pinnata dont les fleurs sont en clochettes très rondes. Ce n’est pas Staphylea trifolia qui n’a que des feuilles à 3 folioles. Le mien a une majorité de feuilles à 5 folioles :
C’est Staphylea colchica.
Son écorce :
Il n’a pas fructifié l’an dernier. J’espère voir cette année sa fructification originale en petits sacs pleins d’air qui durent longtemps.
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29/04/2016
L'herbe à Robert
C’est un géranium sauvage, Geranium robertianum. Il est présent tous les ans sur mon terrain de Veneux mais en quantités raisonnables jusque-là. Je ne l’ai jamais trouvé beau et les mains puent quand on le touche. Les anglais l’appellent stiking Bob. Donc jusqu’à présent je l’arrachais. Mais cette année, sans doute parce que les pluies ont été fréquentes, c’est l’explosion. Il y en a partout, il forme même de larges tapis.
A Romilly j’ai un Geranium nodosum qui fleurit tous les ans :
A Veneux j’ai eu le très beau Geranium phaeum :
Mais il ne s’est pas maintenu sans doute à cause de la grande sécheresse du terrain.
Ils sont beaucoup plus beaux que l’herbe à Robert mais je dois reconnaître que Geranium robertianum n’est pas si laid quand il pousse en larges tapis. Je viens d’apprendre de plus que frotté sur la peau il permet de repousser les moustiques. C’est à essayer à Romilly où rien n’est efficace, on doit s’habituer à l’odeur. Je crois que je vais le garder.
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27/04/2016
Tulipes
20:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
25/04/2016
L'alliaire
Encore une plante sauvage comestible qui a un goût d’ail et comme l’ail des ours aime les sous-bois. C’est pourquoi, si je la laisse faire, j’en serai envahie. Elle commence à fleurir et fleurira au moins jusqu’en juin.
Alliaria petiolata est une Brassicaceae comme les choux. Elle est bisannuelle.
Tout chez l’alliaire est comestible, il faut seulement préférer les feuilles du haut, celles du bas sont filandreuses. Dans une salade, on peut ajouter des fleurs pour la décoration. On peut faire du beurre au goût d’ail, la faire macérer 15 jours pour parfumer un vinaigre, etc. Son gros avantage, comme pour l’ail des ours, c’est un parfum délicat d’ail sans les conséquences sur l’haleine.
Siliques :
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Camellia 'Kasuga'
Le fond du jardin est bien fleuri. C’est loin mais la vue est dégagée car la maison est sur une butte et je profite en permanence du spectacle :
L’ail des ours, maintenant au maximum de sa floraison éclaire un camellia rose et un camellia rouge. Au premier plan au bord de la mare, c’est Caltha palustris.
Le petit camellia rouge est encore bien petit, sa croissance est lente. C’est le dernier en fleurs. Il est moins remarquable à première vue que les autres camellias car ses fleurs sont petites. Mais ces fleurs sont originales et valent la peine d’être admirées de près. C’est Camellia ‘Kasuga’ :
Sur cette photo on voit bien à sa droite un groseillier à maquereaux qui existait sur le terrain il y a plus de 40 ans :
Tous les camellias que je vous ai montrés depuis le début de l’année ont encore des fleurs, même Elsie Jury et Contessa Lavinia Maggi, les plus pécoces cette année, dès le 1 janvier (l’ordre de floraison varie tous les ans).
Contessa Lavinia Maggi après 4 mois de floraison :
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24/04/2016
Vitis labrusca et Isabelle
Vitis labrusca est une vigne sauvage américaine. Elle est en pleine terre à Veneux, directement dans le sable depuis plusieurs années. Je l’avais découverte à l’Arboretum des Barres où, pour inciter les visiteurs à l’acheter, ils faisaient goûter ses raisins que j’ai trouvés délicieux. C’est en effet un raisin de table :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2008/08/24/vitis-la...
Sa coloration d’automne le 6 novembre 2015 :
Elle débourre en ce moment :
Cette vigne fut importée en Europe lors de la destruction des vignes européennes par le phylloxera et autres. Elle fut employée comme porte-greffe et aussi il fut créé des hybrides avec Vitis vinifera, des hybrides qui présentaient une bonne résistance aux maladies. Ces hybrides furent rapidement interdits pour différentes raisons assez glauques dont la concurrence qu’ils faisaient aux vignes européennes :
http://www.slate.fr/story/95297/cepages-interdits-retour
Cette interdiction est maintenant levée. Isabelle est l’un de ces hybrides qui a toujours été cultivé dans le Midi comme raisin de table :
http://www.gralon.net/articles/maison-et-jardin/jardin/ar...
Une amie m’avait envoyé des boutures que j’ai d’abord complètement loupées en les plantant en pleine terre. J’ai fait une deuxième tentative en les plantant en pot en novembre 2014 pour mieux les surveiller. Elles ont donc à peine plus d’un an et débourrent en même temps que Vitis labrusca :
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21/04/2016
Poirier et nashi
Les poiriers (Pyrus communis), Doyenné du Comice, Conférence, 2 Williams, et les nashis (Pyrus pyrifolia), Hosui et Shinko, sont tous en fleurs en même temps. Seul conférence débute à peine sa floraison. Eux aussi sont très jeunes mais ont déjà produit. Les poiriers et le nashi Shinko ont produit une ou deux fois. Le nashi Hosui est plus vieux et a produit plusieurs fois, même l’année de sa plantation.
Poirier Williams :
Poirier Doyenné (avec à sa gauche Conférence qui commence juste à fleurir) :
Nashi Hosui au port très étalé :
Nashi Shinko au port plus dressé :
20:14 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
20/04/2016
Cerisiers
Mes cerisiers sont en fleurs. Mais pas tous, seuls ceux qui produisent des cerises douces sont en pleine floraison. Ce sont les descendants de Prunus avium, le merisier. J’en ai deux, Early Rivers, une guigne, et Sweetheart, un bigarreau à la floraison très précoce mais à la production tardive. Le troisième, un griottier, descendant de Prunus cerasus, le cerisier acide, est encore en boutons. Mes cerisiers sont très jeunes, ils n’ont encore jamais produit.
Early Rivers :
Sweetheart, plus précoce, a aussi le feuillage déjà assez bien développé et cela me permet de vous montrer la preuve que c’est bien un Prunus avium : les pétioles portent 2 glandes rouges à proximité du limbe.
10:49 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2016
Une drôle de coccinelle
Je n’y connais rien en coccinelles, je ne sais que les admirer et là, je ne comprends pas. Qu’elles soient européennes ou asiatiques, je n’ai vu que des coccinelles à la coloration et aux dessins des élytres symétriques. Ce n’est pas le cas de celle-ci. Elle ne semble pas malade, elle est très vive au point que j’ai eu du mal à la photographier, elle se faufilait entre les feuilles.
Malformation ? Retard de coloration ? En y regardant de plus près en grossissant la photo, j’ai l’impression qu’elle a été blessée.
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18/04/2016
Un Actinidia surprenant
Je ne sais que faire devant cet Actinidia au comportement hors norme. Je n’ai jamais vu ça et je n’ai rien trouvé de tel sur le web.
J’ai des Actinidia de différentes espèces et de différents âges dont des Actinidia deliciosa et des Actinidia melanandra de plus de 20 ans, tous femelles et un hermaphrodite. Ce n’est pas faute d’avoir tenté de planter un mâle. Le premier a été arraché avec son arcade par un sanglier. Je l’ai replanté mais c’est le porte-greffe qui est reparti et m’a donné un Actinidia melanandra femelle que j’ai multiplié par bouture.
J’ai ensuite fait au moins 10 tentatives de mâles. Tous sont morts dès le premier été. Au printemps 2015 j’ai fait encore une tentative. L’étiquette indiquait Actinidia chinensis mâle sans nom plus précis. D’ailleurs il est probable que c’est un Actinidia deliciosa, les pépiniéristes confondent toujours les 2 espèces et chinensis, le vrai, est peu vendu en France. Celui-ci est mort encore plus vite, dès la fin du printemps. Désespérée, j’ai arrosé l’endroit où je l’avais planté tous les jours et le 28 juillet est apparue une tige 20 cm devant le tronc mort :
J’ai pourtant toujours arrosé 2 fois par semaine mes actinidias dès que le temps est sec. J’en ai tiré la conclusion que si je perdais tous les mâles, c’est parce que leurs besoins en eau sont encore plus grands que ceux des femelles et mon terrain est extrêmement sec. Je l‘ai donc arrosé tous les jours jusqu’à ce qu’il ne soit plus en végétation. Le 30 septembre cette tige avait merveilleusement grandi et se mêlait déjà aux tiges d’une femelle proche :
Problème : est-ce toujours le mâle (obtenu par bouture) ou était-il greffé et dans ce cas, ce sera une surprise à la floraison.
Et, étonnamment, il partait plusieurs tiges du sol :
Je n’ai jamais vu un Actinidia multi-troncs. Le printemps cette année a été bien pluvieux et il a démarré en même temps que les femelles. Mais un nombre encore plus grand de tiges partent du sol, un groupe serré de 7 tiges, environ 20 cm devant le tronc mort que je laisse intact comme repère, une tige à gauche et un groupe serré de 3 tiges à droite :
La grande tige de l’an dernier est en pleine forme et une deuxième a atteint le support et s’y enroule. Une tige grêle entre les deux est celle qui est morte :
Si lors de la floraison il apparait que ce n’est plus un mâle, j’achèterai un mâle en fleur pour fertiliser mes femelles et je sais qu’il faudra l’arroser tous les jours dès la plantation.
Mais que dois-je faire de toutes ces tiges qui partent directement des racines ? Je ne veux pas dénuder les racines pour voir ce qui se passe, j’ai trop peur de le perdre.
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17/04/2016
Allium ursinum
20:17 Publié dans flore locale, légumes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/04/2016
Un petit tour du jardin
20:10 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
13/04/2016
Lunaria annua et Lamium galeobdolon
20:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
11/04/2016
Prunus spinosa
C’est maintenant la floraison des prunelliers :
Ce petit arbre est presque accolé à un autre arbre plus haut, au port plus dressé, à la floraison assez semblable mais qui n’est plus en fleurs. Il a été le premier Prunus sauvage en fleurs. Il était en pleine floraison le 23 février alors que Crimson Glo (Prunus salicina), myrobolan (Prunus cerasifera) et myrobolan Pissardii commençaient à peine :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2016/03/07/crimson-...
Je me suis longuement demandé quel était cet arbre. Les fleurs, très nombreuses, m’ont paru plus petites que celles du myrobolan, les feuilles ont mis beaucoup plus de temps à apparaitre puisqu’elles ne sont à peu près développées qu’aujourd’hui, soit presque 2 mois plus tard.
Les Prunus sauvages se ressemblent beaucoup, sauf les dates des fleurs et du feuillage. J’ai eu un doute avec Prunus avium mais pour en être certaine il fallait voir les feuilles qui ont des nectaires sur le pétiole près du limbe. Je sais maintenant que ce n’est pas lui.
Je pense qu’il s’agit d’un myrobolan très sauvage : C’est le premier Prunus sauvage en en fleurs, dès la mi-février et c’est à la fleur de mon myrobolan que sa fleur ressemble avec une teinte rosée à la base des pétales.
Le 23 février :
Le 10 juin :
Il commence à former ses fruits :
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10/04/2016
Ficaire vs Caltha
La ficaire a trouvé une solution à son grand besoin d’humidité : le bord de la mare
Elle s’est installée sur la berge en face des Caltha palustris qui ouvrent leurs premières fleurs :
C’est la grande saison du jaune vif. Il y a toujours les jonquilles
Des narcisses
Les Mahonia aquifolium qui occupent de plus en plus le terrain mais n’ont pas vraiment le sens de l’ordre :
Le Kerria japonica associe sa floraison à celle de Forythia suspensa :
Forsythia suspensa a une floraison moins massive mais plus légère et un port plus gracieux que Forsythia intermedia. Forsythia intermedia à Montereau :
Forsythia suspensa à Pringy :
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05/04/2016
La longue vie des jacinthes
J’avais planté des jacinthes il y a plus de 20 ans. C’était la forme sélectionnée et traitée pour donner de grosses hampes florales aux nombreuses fleurs serrées que l’on trouve en vente partout. Je n‘ai pas de photos de leur première floraison parce qu’à l’époque je faisais peu de photos, il n’y avait pas encore le numérique et cela coûtait trop cher. A la place je peux vous montrer celles que j’ai plantées à Romilly en 2010 :
Vingt ans ou 30 ans plus tard elles fleurissent tous les ans. Leur hampe s’est allégée mais c’est plus gracieux, plus naturel.
J’aperçois les premières fleurs le 4 mars :
Les bleues étaient les plus précoces, elles se sont étoffées depuis et sont maintenant en pleine floraison. Le 14 mars :
En compagnie des petites scilles à 2 feuilles :
Les autres couleurs vont suivre rapidement :
Celle à fleurs doubles n’est pas encore visible, elle fleurit nettement plus tard :
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04/04/2016
Rhododendron Christmas Cheer fait du zèle
C’est un petit rhododendron. Il a 8 ans mais il ne dépassera jamais sa taille actuelle, environ 1m x 1m.
Je me suis toujours demandé pourquoi il portait ce nom. Certes, c’est le rhodo le plus précoce mais il a toujours fleuri fin mars et avril. Cette année il m’a fait une grosse surprise, mais toujours sans rapport avec Noel : il était en fleurs le 15 octobre :
Soit presque 6 mois d’avance alors qu’il avait normalement fleuri en avril 2015. J’ai pensé qu’il avait été perturbé par le temps comme certains arbres fruitiers et les Photinia d’Ecuelles et qu’il ne pourrait fleurir au printemps.
Je ne lui ai pas fait assez confiance. Tout comme les photinias qui sont presque en fleurs, il fleurit normalement. J’ai découvert son premier bouton prêt à s’ouvrir le 26 mars :
Le voici aujourd’hui, derrière le Camellia ‘Desir’, sous les branches arquées du gracieux Forsythia suspensa :
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03/04/2016
La ficaire
Ranunculus ficaria est une adorable petite plante considérée par certains comme une mauvaise herbe. C'est au point que l'on voit dans les revues de jardinage des demandes de conseils de la part de lecteurs qui veulent s'en débarrasser. On ne s'en débarrasse pas, jamais. Elle s'installe un jour et elle se répand à grande vitesse.
Mais pourquoi vouloir s'en débarrasser ? Elle est si mignonne avec ses petites fleurs jaune vif. Elle apparaît à la fin de l'hiver sous forme d'un feuillage impeccablement vert, un tapis irréprochable au ras du sol, et cela, à une époque où les autres plantes ne sont pas encore sorties, donc elle ne les gêne pas. Ce tapis vert est vite parsemé des jolies petites fleurs jaunes.
Puis tout disparaît. Eh oui, plus rien à voir. En quoi donc dérange-t-elle ? Pourquoi tant de haine ? Elle est là dans toute sa beauté quand il n'y a pas grand-chose d'autre, elle ne nuit à aucune plante, elle fournit du pollen aux premiers insectes.
En été plus rien n'est visible. Mais sans doute, à la seule idée qu'il y a sous terre, bien invisibles, ses petits bulbes, ça fait désordre, ce n'est pas propre... Un jardin bien bêché, au point de détruire la microfaune indispensable à l'équilibre, une pelouse bien tondue pour la transformer l'été en paillasson, ça c'est propre, ça c'est un jardin bien entretenu. Mais un jardin qui a besoin d'insecticides, de pesticides, d'engrais. Il paraît propre, est-il sain ?
Elle aime l’ombre et l’humidité. Dans mon bois elle ne manque pas d’ombre. Pour l‘humidité, c’est moins sûr mais elle profite sans doute de l’arrosage en été.
Elle a de jolies feuilles en forme de cœur :
La fleur a 8 à 12 pétales jaunes très brillants,
un grand nombre d’étamines qui d’abord recouvrent le pistil (nombreux carpelles libres) puis s’allongent et le dévoilent alors qu’il est déjà couvert de pollen :
Elle a une foule d’admirateurs gourmands, des très petits coléoptères noirs :
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30/03/2016
Cyclamen pseudibericum
Fin mars, c’est la saison du plus beau des cyclamen rustiques, Cyclamen pseudibericum. Je l’avais planté il y a 6 ans dans la cuvette d’un camellia, donc dans de la terre. Ce qui me désole encore cette année, c’est qu’il ne s’étend pas beaucoup, il reste localisé à cette cuvette. Pourtant les fourmis ne manquent pas. Toutes les fleurs ne sont pas encore ouvertes, j’en compte 8 :
Puis, j’ai une heureuse surprise. Dans un pot où j’ai planté une bouture d’arbuste, il y a une fleur, juste une fleur et son pédoncule sans feuille mais bien vivante :
Et c’est bien lui avec ses pétales d’un rose intense marqués à la base d’un as de pique sombre :
Il est en retard pour les feuilles, j’espère qu’il va s’y mettre maintenant.
Pourquoi n‘ai-je aucun semis sur le terrain et un dans un pot ? Je suppose que, hors de la cuvette des plantes, les graines ne trouvent que le sable pur et, malgré le couvert de feuilles mortes qui leur plait tant, ce sable trop pauvre ne leur convient pas.
18:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
29/03/2016
Ceanothus arboreus
On le dit en fleurs en mai. Mon très jeune Ceanothus arboreus ‘Trewithen Blue’, à peine un an, était en pleine floraison début avril l’an dernier :
Cette année les boutons floraux montaient déjà la couleur des pétales en janvier :
Aujourd’hui il ouvre quelques fleurs :
Ce bel arbuste à feuillage persistant vert franc va devenir très grand. Il est rustique ici, donné pour -10°C. Je ne peux confirmer, il n’a subi qu’une seule fois -3°C. Mais les bourgeons très développés dès le 4 janvier
sont sans doute plus fragiles puisqu’on voit un petit nombre de fleurs brûlées.
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28/03/2016
Printemps, le réveil
Les insectes sont maintenant un peu plus nombreux. Je vois des papillons, citrons et paons du jour, mais ils ne se posent pas malgré la multitude de fleurs. Mes petites-filles se sont passionnées pour les coccinelles mais elles semblent endormies, ne s’envolent pas facilement.
Ce gros bourdon aussi semble endormi, ou saoulé par l’odeur de la fleur de jacinthe, il est resté immobile malgré mes tentatives de le faire s’envoler :
Je vois sur la photo une petite bestiole à côté du bourdon. J’ai fait un recadrage. C’est un tout petit coléoptère qui sort sans doute du même endroit car il est saupoudré de pollen :
Les insectes les plus actifs étaient des petites abeilles et des fourmis au cœur des fleurs de Camellia ‘Adolphe Audusson’. Je ne m’étais jamais préoccupée du nectar des camellias. Ils sont pourtant de gros fournisseurs pour les abeilles en hiver (et aussi les colibris mais pas ici). Les bestioles vont fouiller jusqu’à la base de étamines :
Il y a aussi de l’agitation du côté des oiseaux. C’est la période du flirt et des fiançailles :
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24/03/2016
Narcissus bulbocodium ?
Encore une surprise aujourd’hui : le plus petit des narcisses, encore plus petit que celui que j’ai trouvé dans un pot il y a un mois. Je pense qu’il s’agit de Narcissus bulbocodium. Je n’ai aucun souvenir de l’avoir acheté. Il ne fait pas partie de la flore locale, sa zone naturelle est le sud-ouest. Sans doute un semis depuis une plante d’un jardin voisin.
Il s’est installé au bord de la rue, près de la boite-aux-lettres, juste devant les Sternbegia, les petits iris et les colchiques (ça commence à être surpeuplé dans cette zone). Son feuillage est abondant mais sous forme de feuilles filiformes.
Petit mais ravissant.
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23/03/2016
Camellia
Les camellias en fleurs aujourd’hui.
Adolphe Audusson :
C’est le camellia qui perd le mieux ses fleurs avant qu’elles ne soient fanées et laides. Il est toujours impeccable :
La première fleur de Brigadoon :
Désir :
Première fleur de Donation :
Elsie Jury, le premier fleuri, dès le 1 janvier, a encore des fleurs :
Kramer’s Supreme sur son lit de jonquilles :
Gloire de Nantes :
Les 2 premières fleurs de Kerguelen, un rare camellia à feuillage panaché :
Madame Martin Cachet :
Paul Maymou :
Spring Promise :
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21/03/2016
Rubus phoenicolasius, à dompter comme un fauve
Jusqu’à présent je l’ai laissé pousser librement à Romilly dans le but d’étudier complètement son mode de végétation.
La plante est caduque et développe ses tiges sur 2 ans.
La première année, c’est une tige qui monte verticalement jusqu’à 3m et se courbe ensuite vers le sol. La caractéristique de cette tige, c’est qu’elle est couverte de poils et d’épines, vertes au printemps puis devenant rouge vif et elle porte de grandes feuilles vertes à revers blanc :
La deuxième année cette tige (canne) va émettre des pousses latérales qui porteront les fleurs et les fruits :
En juin apparaissent les boutons floraux. Ils forment de belles grappes lumineuses car ils sont couverts comme les tiges d’épines rouge vif.
En juillet et août il en sort les fruits. Il est rare de voir les fleurs :
parce que la plupart du temps la fleur s’autoféconde à l’intérieur du bouton et lorsqu’il s’ouvre, c’est déjà le fruit. Sur cette photo, la plupart des boutons sont à peine entrouverts et on y voit déjà à l’intérieur le fruit formé :
A maturité les fruits sont rouges. Ils sont comestibles, sucrés et parfumés :
Cette canne ne produira plus, on peut la couper. Jusque-là, tout est positif. Si je dis qu’il faut le dompter, c’est à cause de son mode de propagation. Il le fait par semis, c’est banal. Mais, comme beaucoup de ronces, il le fait aussi par marcottage, comme la ronce bleue dont je n’arrive pas à me débarrasser à Romilly. A son avantage, il est beaucoup plus beau que la ronce bleue et beaucoup plus fructifère. Dans beaucoup d’endroits d’Amérique du Nord où il a été importé comme ronce fruitière, il est devenu tellement envahissant, pouvant former des fourrés impénétrables, qu’il commence à être interdit à la vente. En Nouvelle Calédonie il est interdit.
Voici comment il procède : en septembre les longues tiges courbées vers le sol s’y plantent :
Elles restent ainsi plantées dans le sol tout l’hiver et au printemps des jeunes tiges apparaissent tout autour. Et voici le résultat final à la fin de l’hiver suivant :
Bientôt tout cela sera couvert de feuilles, de branches latérales porteuses de fruits. Je vais lui laisser l’espace qu’il occupe actuellement mais il n’en débordera plus. Pour l’empêcher d’envahir hors de la zone autorisée, il faut attacher les tiges à un support ou les tailler avant qu’elles n’atteignent le sol. Ce problème n’existe qu’en terrain favorable, riche et ne séchant pas l’été. A Veneux, en terrain pauvre et trop drainant, je n’arrive pas à le maintenir en vie même en l’arrosant.
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20/03/2016
Golden Japan, va-t-il survivre ?
Par crainte de la mort prochaine de mon Prunus cerasifera sauvage (myrobolan), j’ai commandé pour la pollinisation de Prunus salicina ‘Crimson Glo’ le Prunus salicina ‘Golden Japan’ (pour rappel, ils sont incompatibles pour la pollinisation avec les pruniers européens cultivés).
Étant donné que ces arbres ont déjà débourré et même fleuri depuis presque un mois, il ne me paraissait plus possible de l’acheter en racines nues. J’ai donc soigneusement recherché sur Internet un jeune arbre en pot. Malheureusement, j’ai été trompée. J’ai reçu un gobelet de plusieurs années vu l’épaisseur de son tronc en racines nues et hors végétation. Comment est-ce possible ? Le pépiniériste a-t-il une méthode pour retarder le débourrage ? Il a aussi de très grosses racines taillées très court et très peu de racines fines. J’ai des doutes sur sa reprise.
Le seul signe de vie : ces deux bourgeons, pas un de plus, en désaccord total avec le développement normal d’un salicina :
Mais j’ai heureusement découvert que mon myrobolan n’est pas en danger. En fait, je n’avais pas compris la différence de floraison entre salicina et cerasifera.
Les deux espèces commencent leur floraison en même temps. Mais Prunus salicina fleurit aussitôt de façon massive et montre en même temps ses feuilles.
Prunus cerasifera, et j’ai constaté la même chose sur le Prunus cerasifera ‘Pissardii’ du parking de Varennes, a une floraison progressive qui n’est massive que presque un mois plus tard et son feuillage n’apparait qu’après la floraison.
Mon myrobolan est aujourd’hui en pleine floraison mais, vu sa taille, je n’ai pu photographier les fleurs qu’au zoom :
Seul problème : j’aurai du mal à cueillir ses fruits.
15:25 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
18/03/2016
Hamamelis
Hamamelis ‘Diane’ n’est plus en fleurs. C’est lui qui a eu la floraison la plus courte mais il est beaucoup plus jeune que les autres. Les fleurs de ‘Arnold Promise’ sont en train de faner mais encore belles :
Hamamelis mollis est toujours en pleine floraison :
Pour le plaisir, revoyons ces 3 arbustes au mieux de leur étrange floraison.
‘Diane’ :
‘Arnold Promise’ :
Hamamelis mollis :
Fruits en juin :
Fruits et boutons floraux en septembre :
Boutons floraux en septembre :
Fruit et boutons floraux en octobre :
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17/03/2016
Cornus mas et Cornus officinalis
Je vous ai montré le début de floraison des « cornus à cornouilles », c’est-à-dire Cornus mas et Cornus officinalis le 1 février. Ils sont toujours en fleurs.
Cornus mas ‘Jolico’ avec à gauche un cornouiller sanguin envahissant que je dois tailler au moins 2 fois par an et devant les branches totalement dénudées de Zanthoxylum piperitum :
Cornus mas ‘Yellow’ qui ne grandit pas vite :
Cornus officinalis est en fin de floraison :
20:24 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
14/03/2016
Prunus salicina sauvage et Prunus cerasifera rouge
Je vous ai montré récemment la floraison du Prunus salicina ‘Crimson Glo’, sélection horticole, et du Prunus cerasifera sauvage (myrobolan) sur mon terrain de Veneux.
Cette fois nous sommes à Romilly.
Le Prunus salicina est la forme type, le sauvage. Ses fruits ne sont d’ailleurs pas aussi gros que ceux des fruitiers horticoles, plus proches de la taille des prunes européennes.
Aujourd’hui il est en fin de floraison. Il dépasse 3m de haut et son tronc est haut, les fleurs ne sont pas faciles à photographier, il faudrait un escabeau. Sa floraison très précoce dès février me fait le déconseiller, comme Crimson Glo, en zone plus froide que la zone 8 :
Il est autostérile mais il a heureusement un Prunus cerasifera à proximité et il m’a donné des fruits dès la première floraison de celui-ci.
Mon Prunus cerasifera est une forme pourpre spontanée, intermédiaire entre la forme type et le Prunus ‘Pissardii’. Pissardii a d’emblée des fleurs roses et des feuilles rouges et ses fruits existent mais tombent avant maturité. Le mien a des fleurs blanches avec juste une touche de rose à la base des pétales et ses feuilles naissent vertes pour devenir rapidement pourpres. Ses fruits parviennent à maturité. Il y en a 2 exemplaires presque accolés :
Le plus vieux atteint au moins 4m :
Il est encore en pleine floraison :
Sa couleur un 8 juin :
20:03 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (2)