23/01/2017
Tarin et verdier
Ils se ressemblent beaucoup, couleurs proches, et il n’est pas toujours facile de les distinguer. Certes, la disposition du jaune n’est pas tout-à-fait la même, le tarin a une calotte et une bavette noire. Mais les jeunes et surtout les femelles n’ont pas ces signes distinctifs. Surtout dans ce cas le tarin se distingue par un corps plus fin et un bec plus fin et une disposition différente du jaune sur l’aile.
Le tarin ne devrait pas fréquenter mon jardin, il n’y a pas les arbres qu’il recherche. Mais la faim en hiver vous pousse à chercher ailleurs et mon resto commence à avoir une sérieuse réputation, c’est du bec à oreille sans doute.
Le tarin des aulnes est un petit oiseau fin, d’une morphologie proche de celle du chardonneret. La poitrine est jaunâtre, il a une barre transversale jaune vif sur l’aile. Seul le mâle a une calotte noire et une bavette noire :
Femelle :
Une femelle et 2 mâles :
Même pas peur d’un gros bec :
Le verdier est plus massif, avec un bec fort. Il est moins jaune, plutôt gris et verdâtre. Le jaune de l’aile est longitudinal au bord de l’aile :
Il est parfois un peu agressif mais s’entend pas trop mal avec les autres oiseaux :
Un jeune égaré dans le séjour :
Verdiers et tarins en mélange :
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20/01/2017
Et pigeons gelés
Ce matin il y avait des boules dans les arbres. Sur cette photo prise à 9h30 on en devine au moins 4. Si j’avais pu faire une photo avec un champ plus large, on en verrait davantage. Ces « boules » sont essentiellement des pigeons ramiers qui sont restés dans cette position toutes plumes gonflées et immobiles jusqu’à midi. En début d’après-midi, il y avait de telles « boules » dans d’autres arbres, peut-être les mêmes pigeons paralysés par le froid. Il y avait aussi des pies mais moins longtemps immobiles.
Les tourterelles n’étaient guère plus vaillantes. Elles s’étaient approchées des mangeoires mais restaient bloquées longtemps immobiles sur le grillage :
18:55 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Courageux perce-neige
La floraison de Galanthus elwesii var. monostictus, le plus précoce des perce-neige d’hiver est en retard, comme toutes les floraisons cette année, d’un bon mois.
Tout le monde sait, et je l’ai vérifié, qu’il reste intact sous une couche de neige. Ses fleurs sont donc, de toute évidence, résistantes au gel. Mais, ce que j’ai découvert aujourd’hui, c’est que le gel n’empêche pas la floraison d’évoluer (les hellébores n’osent plus déplacer un pétale). Alors que nous avons battu un record avec -7°C ce matin, il a osé ouvrir deux fleurs :
Mais je m’inquiète bien davantage pour les camellias et les rhododendrons. Ils risquent de manquer d’eau et il est impossible et dangereux de les arroser par temps de gel.
18:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/01/2017
Le gros-bec casse-noyaux
Il mérite bien son nom car son bec est massif, presque aussi large que la tête qui est pourtant très large à cause des muscles puissants qui accompagnent ce bec. Imaginez-vous casser avec les dents des noyaux de cerise (mais ne le faites pas par pitié pour vos dents).
On le dit très farouche et très difficile à observer, fréquentant rarement et très furtivement les mangeoires. Pourtant j’ai fait ces photos alors qu’il consommait longuement en 2009, 2010 et 2011, en décembre, janvier, février et mars. Il est vrai que je ne l’ai pas revu depuis mais à l’époque il ne semblait pas si farouche.
On dit aussi qu’il vient rarement au sol. Il ne s’est pourtant pas gêné pour récupérer des graines sous la table. Sa passion, ce sont les graines de tournesol, rien d’autre ne l’intéressait.
Voici la suite de son beau costume, de dos et de profil :
Celui-ci me parait être une femelle, identique mais moins vivement colorée :
Il lui est même arrivé de venir en couple :
Il n’est pas farouche vis-à-vis des autres oiseaux, ni agressif envers eux :
Il peut même venir en groupe, un groupe qui ne fait pas peur au verdier :
Mais je ne l’ai pas vu qu’aux mangeoires. Le voici le 10 avril 2009 dans un petit sureau d’à peine 2m de haut :
17:24 Publié dans oiseaux du jardin | Lien permanent | Commentaires (4)
18/01/2017
Mésange noire et nonnette
Deux autres mésanges visitent moins mes zones de nourrissage et j’en ai peu de photos.
La mésange noire vit dans les bois de conifères, il n’y en a pas ici, et ne vient aux mangeoires que si elle n’y trouve plus de quoi se nourrir. Sa tête est très noire mais avec une grande tache blanche sur la joue et du blanc sur la nuque :
La mésange nonnette à la petite calotte noire vient plus facilement :
19:53 Publié dans oiseaux du jardin | Lien permanent | Commentaires (1)
16/01/2017
La mésange huppée
19:57 Publié dans oiseaux du jardin | Lien permanent | Commentaires (0)
La mésange à longue queue
C’est la plus élégante des mésanges. Même si son petit corps est rond, sa longue queue lui donne un aspect svelte et très élégant.
Elle n’est pas facile à observer sauf en hiver aux mangeoires. Elle n’y vient jamais seule car elle vit en familles plus ou moins nombreuses :
Ces groupes solidaires l’aident à survivre car elle est fragile, surtout au froid. Lors de la nidification les adultes s’entraident près des poussins, l’hiver elles se serrent les unes contre les autres la nuit s’il fait froid.
Elles tolèrent parfaitement les autres mésanges auxquelles elles se mêlent parfois :
Sa jolie tête de poupée barrée du front à la nuque par une large barre blanche (la sous espèce du nord et de l’est a la tête totalement blanche) est pourvue d’un bec minuscule. C’est pour elle que j’ai définitivement remplacé les graines de tournesol strié par du tournesol noir aux graines plus fines plus adaptées à un si petit bec :
Son ventre est blanc rosé :
Son dos est dessiné d’harmonieuses lignes en blanc, marron, noir :
L’élégante queue en noir et blanc :
Décollage dans un charmant frou-frou :
A Romilly aussi je la vois aux mangeoires en janvier et février :
Mais je peux ensuite la voir toute l’année car elle semble occuper les grands conifères au sud-est du terrain. Le 20 avril 2015 je les ai observées pendant des heures alors qu’elles volaient sans cesse de ces grands conifères jusqu’à une zone de cornouiller sanguin doublée de la haie de thuyas de 2m du voisin :
Elle n‘est pas de la même famille que les autres mésanges.
11:12 Publié dans oiseaux du jardin | Lien permanent | Commentaires (0)
15/01/2017
Mais ma chenille est polyphage
Je vous ai montré la jolie chenille verte consommant la feuille d’azalée. Mais la dégustation n’est pas allée plus loin car soudain elle a repéré la feuille de lamium bien plus tendre. Ce fut l’enthousiasme. J’ai ajouté des feuilles de lamium aussitôt dévorées puis une branche avec 4 feuilles pour la nuit. Au petit matin il n’y avait plus rien. Elle était affamée puisqu’elle s’est aussitôt remise à dévorer les feuilles ajoutées. Vous voyez à droite la feuille d’azalée qui n’a pas été davantage consommée :
Finalement j’ai cherché dehors un pot qui contient du lamium. C’était facile à trouver car le lamium (Lamium galeobdolon) envahit tous les pots. Je l’ai amenée accrochée à ses feuilles dans le pot :
Elle a une réserve de nourriture et aussi la place pour faire son cocon.
Gros plans sur la tête :
Je ne sais pas d’où elle vient ni qui elle est. J’ai cherché des chenilles vertes avec Google. Aucune n’a des pattes aussi noires ni tous ces petits points noirs le long du corps.
12:08 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
14/01/2017
Une jolie chenille arpenteuse
J’ai trouvé cette chenille au pied de la grande table du séjour, sur le trajet vers la cuisine. Il y avait 2 possibilités pour son origine, soit le passage des légumes pour le pot-au-feu, soit le passage pour ablutions de l’azalée qui m’a été offerte le 1 janvier.
Je l’ai mise en présence de diverses feuilles, lamium pris dans le jardin, poireau, azalée. C’est l’azalée qui a gagné.
A 12h :
A 15h, la belle découpe dans la feuille d’azalée est incontestable.
Je vais tenter de la réinstaller dans l’azalée pour qu’elle y fasse son cocon.
16:16 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
12/01/2017
La mésange bleue
Elle aussi très abondante, la mésange bleue m’a même semblé plus fréquente au resto cette année. Plus petite, plus ronde, elle est vive, gracieuse, un peu acrobate. Elle dégage une véritable impression de joie de vivre.
C’est surtout sa jolie calotte bleue qui est remarquable et le beau trait noir du bec à la nuque :
C’est la moins farouche des mésanges, la seule qui vient chercher sa nourriture même sur une fenêtre :
En hiver elle forme parfois de petites troupes et il est fréquent d’en voir 2 ou 3 ensemble sur la même gamelle :
Elle n’a pas de problèmes avec la mésange charbonnière ou le tarin des aulnes :
L’étourneau est bien gros mais elle sait que si les étourneaux sont bruyants et en apparence agressifs, leur colère ne s’adresse jamais aux petits oiseaux :
Le verdier est très agressif mais elle se défend. Même pas peur :
Encore plus étonnant, un troupeau de tarins dont un très agressif ne l’impressionne pas :
Brave petite, toute petite mésange.
Son bec minuscule n’hésite pas à prendre une grosse cacahuète :
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11/01/2017
Galanthus
12:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
10/01/2017
Les oiseaux du jardin, la mésange charbonnière
Quel drôle d’hiver. Le froid n’est pas très intense mais, sans doute parce qu’il est arrivé très tôt, toutes les floraisons sont en retard, très en retard. Je n’ai donc rien à montrer, sans doute dans quelques jours les Galanthus elwesii qui étaient fleuris fin décembre l’an dernier. Pour les camellias, c’est encore pire, rien pour l’instant. Je vais donc utiliser ce temps libre pour profiter d’une quinzaine d’années d’observations des oiseaux du jardin. Leur variété est incroyable.
La mésange charbonnière est celle que je vois le plus souvent, non seulement aux mangeoires l’hiver mais aussi toute l’année. Elle est familière et ne craint pas de s’approcher de la maison ou même d’y entrer pour prendre ce qu’elle désire, particulièrement les poils de chat. La bande noire sur le ventre est plus large et plus longue chez le mâle.
Mais il m’arrive aussi de trouver dans la maison ou sur la terrasse un jeune encore peu doué pour le vol. Dans ce cas je reste à côté pour le protéger des chats jusqu’à ce qu’il se sente capable de repartir :
20:48 Publié dans oiseaux du jardin | Lien permanent | Commentaires (0)
06/01/2017
Magnifique papillon d'hiver
Quelle surprise ce matin. Sur une porte du petit garage, celui qui n’est pas utilisé et reste fermé en hiver, j’ai vu avec admiration ce petit papillon. Quelle beauté, quelle finesse du dessin.
Il est probablement entré par un petit trou au-dessus de la porte. C’était la nuit la plus froide de la semaine, -4°, sans doute trop pour lui, il est venu chercher un peu de chaleur.
A côté d’une règle graduée que j’avais beaucoup de mal à maintenir en même temps que l’appareil photo :
Je n’ai pas trouvé son nom.
PS. J'ai trouvé. C'est la Découpure, Scoliopterix libatrix. Les adultes de deuxième génération hivernent et se réfugient dans les caves et les maisons :
http://www.lepinet.fr/especes/nation/lep/index.php?id=46420
15:17 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
02/01/2017
Sureaux persistants
J’attendais qu’il dégèle pour vous les montrer. Trois de mes sureaux gardent leur feuillage en hiver.
Depuis plusieurs jours il gelait à – 2° au petit matin dans mon jardin protégé par ses arbres, sans doute – 3° ou -4 ° dans la rue. Cela ne s’est pas aggravé en niveau de gel les deux jours précédents mais il n’a pas dégelé dans la journée. Le jardin était couvert de givre, c’était très beau :
C’est le houx qui porte le mieux le givre, tout couvert de frisottis :
La forêt était féérique :
Mais il a dégelé à la fin de la nuit dernière et il n’a pas regelé dans la journée. Il tombait une sorte de petite pluie, mais uniquement sur mon terrain car c’était l’eau du givre sur les arbres. Ce n’est pas ce qu’avait prévu la météo. Je suis retournée voir sur Météo-France s’ils en convenaient. Bien au contraire, ils ont mis l’Ile de France en zone orange. Mais cela fait un moment que je prends la météo avec des pincettes, même à court terme.
J’ai profité de cette journée sans gel pour photographier mes sureaux à feuillage permanent.
Sambucus hookeri est le vrai arbustif persistant. Mais il végète un peu à cause du terrain trop pauvre et de a sécheresse en été. Je vais améliorer son sol dès que le temps me donnera envie de jardiner. Aujourd’hui :
Sambucus chinensis est un sureau herbacé. A Veneux dans son vaste pot laissé toute l’année dehors il a du feuillage toute l’année. Il reste une grande tige bien feuillée de l’année qui finit mais elle commence à avoir du mal à se tenir :
Et le feuillage pour l’année qui commence a déjà bien démarré :
A Romilly en pleine terre (même clone par dédoublement des rhizomes de Veneux) il se comporte différemment et cela n’est pas une question de température. Les parties aériennes fanent et disparaissent en automne. Mais les jeunes pousses se voient dès janvier, plus petites que celles de Veneux.
Celui qui a le type de végétation le plus complexe, c’est Sambucus palmensis, le sureau des Iles Canaries. On le dit caduc mais cela ne correspondait pas à mes observations depuis une quinzaine d’années. Pour moi il était semi-persistant puisque le feuillage de l’année précédente ne tombe que lorsque les jeunes feuilles sont déjà assez grandes en janvier. Un 25 décembre :
Le 25 janvier 2016 :
Il a donc des feuilles en permanence.
Mais cette année, j’ai découvert qu’il peut effectivement être caduc mais pas en hiver, en été. Ce qui lui fait perdre son feuillage, ce n’est pas le froid (sauf en régions trop froides) mais la soif.
Je l’avais déjà vu souffrir en été. Photo du 24 juillet 2008 :
Mais avec un bon arrosage il redressait ses feuilles. Cette année il a tellement souffert de la soif, sans doute parce qu’il est maintenant trop grand pour que mon arrosage soit efficace, il avait perdu tout son feuillage. Le 31 août :
Il m’a fait très peur, j’ai craint qu’il soit mort. Je me suis un peu rassurée en me disant qu’il était peut-être comme le sureau mexicain, caduc en été pour se protéger de la sécheresse et non en hiver. J’avais vu juste. Depuis un mois, donc avec un peu d’avance, il refait son feuillage. Aujourd’hui, il a des feuilles encore petites mais sur toutes les branches :
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31/12/2016
Viscum album, au gui l'an neuf
Vous avez accroché le gui et à minuit vous vous embrasserez dessous. Il vous apportera bonheur, amour ou réconciliation pour une année sans problème. Si vous l’avez trouvé sur un chêne c’est encore meilleur mais c’est très rare, les chênes qui l’acceptent sont exceptionnels, sans doute par une déficience génétique. Mais connaissez-vous bien cette curieuse plante ?
On la considère comme un parasite mais c’est un hémiparasite. Elle ne prend à l’arbre que de l’eau et les sels minéraux, comme une plante « normale » les prend à la terre. Pour la chlorophylle elle se débrouille toute seule. La preuve en est qu’en plein hiver ses feuilles sont d’un vert intense alors que l’arbre a perdu toutes les siennes.
Mais il épuise l’arbre, finit même par le tuer. Il existe pourtant des arbres qui le supportent de façon remarquable. Ce peuplier (un de ses arbres préférés) était totalement envahi depuis des années lorsque je me suis décidée, devant son entêtement à survivre, à le photographier et vous le montrer il y a 5 ans :
Aujourd’hui, il est toujours en vie, aussi parasité sinon plus.
Le gui est toxique pour nous mais il a d’importantes utilisations thérapeutiques. Pour les oiseaux il est inoffensif et il les nourrit en hiver. Certains oiseaux comme les grives en sont particulièrement friands. Mais les oiseaux en ont aussi une utilisation inattendue : ils s’en servent pour cacher leur nid. Cette poule d’eau se dirige vers la boule de gui, à droite, où elle a caché sa nichée :
Son conjoint attend en bas dans l’eau et ils se relayaient ainsi toute la journée :
Le gui est une plante dioïque, il y a des plantes mâles et des plantes femelles. Les tiges ont un mode de ramification dichotomique par avortement du bourgeon terminal et elles se dirigent vers le bas :
Les feuilles ont des nervures parallèles :
Les fleurs sont minuscules et le plus souvent groupées par trois au niveau des bifurcations. Mes photos de fleurs ont été prises en janvier, les fleurs ne s’ouvriront qu’en mars.
Les fleurs femelles sont à peine discernables :
Les fleurs mâles sont plus visibles, même déjà en octobre :
En janvier elles contiennent déjà beaucoup de pollen :
Les fruits, ces jolies boules blanches sur les plantes femelles, sont bien connus. Ils sont visibles toute l’année car leur maturité demande 2 ans :
Ils ne tombent qu’au début de la troisième année. Voici l’écoulement de la graine entourée de sa viscine, substance collante qui va l’agripper à une branche. Les photos sont prises un premier janvier :
On devine déjà l’embryon :
Et ça colle aussitôt :
Je vous souhaite de gros bisous sous le gui et une merveilleuse année.
14:27 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (1)
30/12/2016
Les étourneaux sont là, c'est l'hiver
Aujourd’hui les étourneaux étaient nombreux et, d’après mes expériences des années précédentes, cela veut dire que l’hiver est installé, sans doute parce qu’ils ont fui des régions encore plus froides.
Ils semblent frigorifiés alors qu’habituellement ils sont bruyants et bagarreurs. Il faut dire qu’il faisait – 2°C ce matin mais surtout il n’a pas dégelé dans la journée, c’est rare. On voit le givre sur le mahonia aquifolium derrière et sur le grand camellia complètement à gauche.
Mais le mahonia Charity continue à dresser fièrement ses fleurs :
Même mon hérisson familier continue à venir toutes les nuits sans exception terminer les croquettes du chat.
20:47 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
28/12/2016
Arbutus, eriobotrya, des fleurs en hiver
Les arbousiers sont toujours en pleine floraison.
Arbutus unedo que je vous avais montré en fleurs le 28 novembre est encore plus couvert de fleurs :
Arbutus andrachnoides qui avait commencé à fleurir un mois plus tôt est, lui aussi, toujours en fleurs :
Ces fleurs sont des promesses de fruits… dans un an.
Eriobotrya japonica, le néflier du Japon, est encore en boutons, lui aussi très en retard sur les autres années :
20:01 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
26/12/2016
Un Noel sans neige mais avec des roses
Nous n’avons presque jamais un Noël blanc et les 12° annoncés pour le 25 décembre ne laissaient aucun espoir.
Mais les roses de Noel étaient là, la seule touche blanche de ce jour. Mes roses de Noël ne sont pas des hellébores noirs. Ils supportent mal le terrain sableux et lorsqu’ils veulent bien fleurir, c’est toujours après Noël.
Mes roses de Noël, toujours fidèles, toujours présentes même d’habitude dès le début décembre, ce sont l’hellébore fétide, Helleborus foetidus, et l’hellébore de Corse, Helleborus argutifolius. Je vous les avais montrés en boutons le 26 novembre. Mais ils sont très en retard cette année, comme les autres plantes, et, si les fleurs ne sont pas encore franchement ouvertes, elles se font déjà remarquer de loin.
L’hellébore fétide :
L’hellébore de Corse aux feuilles plus larges :
Ce qui est appréciable aussi, c’est la persistance du feuillage aussi beau, aussi dense et aussi haut toute l’année.
22:47 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
20/12/2016
Pseudocydonia sinensis
Est-ce dû au froid précoce cette année ? Est-ce dû à son âge ? Après plusieurs années de feuillage persistant, il s’est décidé à être caduc comme il se doit pour son espèce. Des feuilles ont rougi, il en a déjà perdu un peu :
Son fruit est tombé avant maturité. Ses graines sont encore minuscules, inaptes à la germination :
Les graines d’un fruit mûr :
21:50 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
18/12/2016
Colombidés, deux couples amis
Ils semblent s’entendre à merveille. Aucune agressivité, aucune fuite. Les deux gros sont des ramiers, les petits sont des tourterelles turques :
Je les vois toujours en couples, du moins en hiver, à la belle saison les deux membres du couple ont une activité différente pour la nichée.
Je ne sais où nichent les tourterelles. Pour les ramiers je pense qu’ils logent dans ce que j’appelle l’HLM, je les en ai vu sortir :
Les deux espèces sont sédentaires chez moi et je les vois été comme hiver depuis des dizaines d’années.
18:49 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
17/12/2016
La curieuse hibernation du hérisson
J’avais relaté le 19 novembre le réveil d’un hérisson venu manger des croquettes pour chat. Les hérissons hibernent quand les températures descendent au-dessous de 10°C. Cette année le froid est arrivé très tôt et les températures sont de 0 à 4° le matin pour des maximas de 6 à 10°. Un hérisson peut se réveiller de temps en temps surtout quand il fait très froid ou pour faire pipi ou se dégourdir les pattes.
C’est pourquoi je suis étonnée de le voir venir manger des croquettes toutes les nuits depuis le 18 novembre soit depuis un mois. A vrai dire il n’est pas venu une seule nuit, celle qui s’est terminée par – 3°.
Une nuit il m’a fait peur. Il était venu manger
Et deux heures plus tard il était toujours là couché dans les feuilles mortes à côté de l’assiette.
Je l’ai touché, deux ou trois piquants ont bougé mais rien d’autre. Il était bien endormi. Je me suis demandé quoi faire. Fallait-il le rentrer pour le réchauffer ? Je me suis contentée de le couvrir de feuilles. Au matin il n’était plus là, il y avait juste le creux de son corps dans les feuilles.
Cette nuit encore il est venu manger vers minuit. Il faisait + 3°. Il est probable qu’il a fait son nid à proximité. Le terrain étant très boisé la couche de feuilles mortes est épaisse et il y a même dans cette zone des branchages que je n’avais pas encore évacués. Il niche peut-être entre le coffre et le mur.
Bien sûr je laisse les feuilles mortes entre le seuil de porte où se trouve l’assiette de la chatte et le coffre. Je ne nettoierai cette zone qu’en mars. J’évite même d’y marcher.
Dois-je culpabiliser ? Est-ce moi qui l’incite à ne pas hiberner en stimulant sa gourmandise des croquettes ? Peu importe. Les pires froids sont en janvier et février et l’hiver promet d’être dur. Mes croquettes l’auront suffisamment engraissé pour qu’il y survive.
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15/12/2016
Hydrangea quercifolia
Nous avons vu toutes les étapes colorées de la floraison de ‘Snow Queen’. Maintenant c’est le feuillage qui illumine le jardin. Il faut remarquer que ces belles colorations n’apparaissent que si l’arbuste est en situation suffisamment ensoleillée.
Fin octobre les feuilles commencent à rougir :
En novembre et décembre :
La belle écorce qui s’exfolie :
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12/12/2016
Mahonia x media 'Charity'
19:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
09/12/2016
Derniers fruits
Le Fuchsia reitzii, toujours exubérant
gardera son feuillage tout l’hiver mais il termine sa floraison. Il y a encore un petit nombre de fleurs et de fruits :
Les fruits du jeune Nandina derrière son grillage de protection contre les chevreuils :
Ceux plus sombres de Hypericum androsaemum, un couvre-sol efficace, dense et persistant tout l’hiver :
Les fruits du très jeune Lycium barbarum Korean Big d’à peine un an :
Les fruits de Mespilus germanica, le néflier sauvage, que les oiseaux n’ont pas encore mangés :
Ils sont pourtant tous les jours dans la ramure du petit arbre :
On apprécie la floraison du Deutzia mais avez-vous déjà prêté attention à ses fruits :
Les fruits du Viburnum foetidum :
22:51 Publié dans Plantes, viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)
07/12/2016
Thomasville, un agrume délicieux pour l'Ile de France
Sa croissance est désespérément lente mais il est bien sain alors qu’il va commencer son 4è hiver à Veneux sans aucune protection.
Le citrangequat ‘Thomasville’ est un hybride trigénérique (kumquat, poncirus, citrus) créé en 1909. Le premier introduit en Ile de France y survit depuis 1923.
C’est le plus résistant au froid des agrumes comestibles (on ne peut dire que Poncirus est comestible). Son fruit est déclaré partout comme excellent, à consommer comme un citron vert et donnant de bonnes marmelades.
Je l’avais reçu en décembre 2013 de la pépinière du Bosc. Mais il semble qu’il soit long à produire. La principale qualité du jardinier n’est-elle pas la patience ?
http://www.pepinieredubosc.fr/agrumes-rustiques/#thomasvi...
16:44 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
06/12/2016
Laurus nobilis, l'envahisseur prépare déjà ses armes
C’est le splendide laurier-sauce femelle de mon voisin, 40 ans, au moins 6m de haut, débordant au-dessus de mon terrain (je ne lui reproche pas ce débordement) :
Ce qui est plus gênant, c’est la multitude de rejetons qui envahissent mon terrain tous les ans sur toute sa surface (les oiseaux…). Je n’avais pas remarqué qu’il prépare ses fleurs avant même le début de l’hiver :
04:20 Publié dans légumes | Lien permanent | Commentaires (0)
05/12/2016
Ribes fasciculatum
Le superbe groseillier Ribes fasciculatum femelle commence à prendre sa parure d’automne :
Ce groseillier est d’une taille inhabituelle pour un groseillier, plus de 2m en hauteur et en largeur et très dense. Il est surtout très décoratif toute l’année car s’il est dit caduque, le site Flora of China reconnait qu’il a des feuilles presque toute l’année. Il ne perdra sa parure d’automne qu’à la pousse des nouvelles feuilles.
C’est un véritable fruitier. Vous lirez que ses fruits sont immangeables. C’est vrai seulement s’il y a un mâle. Dans ce cas les grains prennent toute la place de la pulpe. C’est la perte de mon mâle, vraiment peu vigoureux même avant son décès précoce, qui m’a fait découvrir la qualité des fruits non fécondés. Un seul pépiniériste, Ribanjou, vend les deux sexes dûment sexés. Les autres ne précisent pas qu’il est dioïque et vendent sans doute uniquement des femelles. S’il vous plait, plantez-le pour sa beauté et si vous voulez déguster ses fruits, ne plantez qu’une femelle.
J’ai déjà expliqué en détails les caractéristiques de cette belle plante :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2015/10/26/ribes-fa...
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04/12/2016
Mes cognassiers en automne
Mes cognassiers à gros fruits comestibles ont bien fleuri mais très peu fructifié cette année. J’attribue ce défaut de fructification à la pluie trop fréquente au printemps qui a gêné la pollinisation. Les voici maintenant en automne.
Cydonia oblonga ‘Krymsk’ à Romilly :
On devine derrière un large arbuste à feuillage persistant et rameaux très arqués, c’est Rosa multiflora installé spontanément sur le terrain, à la floraison superbe et aux petits fruits nourrissants pour les oiseaux.
Cydonia oblonga ‘Krymsk’ à Veneux :
Pseudocydonia sinensis qui chez moi reste vert une grande partie de l’hiver. C’est la première fois qu’il montre quelques feuilles jaunes en novembre :
Il a perdu son fruit unique cette année :
Chaenomeles cathayensis est un bébé issu de semis que je viens de planter. Il est volontairement planté dans une zone non nettoyée pour échapper aux regards de mes voleurs :
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01/12/2016
Hibiscus mutabilis en hiver
Tous mes autres hibiscus (syriacus, moscheutos, paramutabilis) ont perdu leur feuillage depuis des semaines après une période de feuillage jaune.
Hibiscus mutabilis ne se comporte pas ainsi. C’est un hibiscus tropical que certains prétendent ne pouvoir cultiver qu’en appartement. D’autres, qui l’ont mieux étudié, le donnent résistant à -12°C. Certes, en hiver il va perdre tout son feuillage ou même devra repartir du pied au printemps.
Le mien est resté bien vert jusqu’au 29 novembre avec même des groupes de boutons floraux qui ne pourront s’ouvrir faute de chaleur ou de lumière. Le voici le 29 novembre :
Mais le lendemain, le 30 novembre, il a gelé pour la première fois, - 4°C au petit matin, et mon bel hibiscus a lâché prise :
Il est maintenant en hibernation. Je lui ai mis une grande quantité de feuilles mortes au pied, c’est un matériau abondant ici.
Son comportement m’a étonnée : seul le gel lui a fait abandonner son feuillage, sans passage par des couleurs d’automne. Il est bien caduc ici, mais un caduc forcé. Et s’il ne gelait jamais ?
J’ai beaucoup cherché et j’ai trouvé : en climat tropical ou subtropical il a un feuillage permanent et même, il fleurit toute l’année.
http://flore-la-reunion.blogspot.fr/2012/08/hibiscus-muta...
Caesalpinia gilliesii a été planté en même temps que lui au début de l’été. Trop tard pour fleurir et peut-être trop jeune mais il garde son feuillage :
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29/11/2016
Les viornes d'hiver se préparent
Viburnum tinus, le laurier tin est en retard cette année. Il est souvent en fleurs dès début octobre et là, il est encore en boutons. Mais les promesses de fleurs sont abondantes et les arbustes un peu plus nombreux chaque année car ils se marcottent et se ressèment, en plein sable donc, sans aucun apport de nourriture ou d’eau.
Viburnum fragrans( =farreri) aussi est en boutons avec un retard plus léger. Il est couvert de boutons floraux, il va être magnifique. Je l’ai planté à Romilly il y a 3 ans parce que Viburnum bodnantense que j’avais planté à Veneux a rapidement rendu l’âme, sans doute pour cause de sécheresse mais il n’avait pas soulevé mon enthousiasme. C’est pourquoi j’ai choisi fragrans que j’ai souvent admiré à Paris, plus touffu et si florifère. Il dépasse 2m mais a encore besoin de s’étoffer. Quelques boutons sont entrouverts.
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