02/04/2018
Débuts de floraisons
Le photinia explose en pousses rouges soulignées par la proximité des premières fleurs de Camellia ‘Coquetti’ :
Au milieu des feuilles rouges, les boutons rouges des futures fleurs :
Les premiers boutons de Clematis armandii ‘Apple Blossom’ :
Forsythia suspensa commence sa floraison. Légèrement en retard sur la floraison de Forsythia intermedia, il est plus léger, plus gracieux :
Mais les extraordinaires hellébores fétides sont en fleur depuis des mois (fin novembre) :
Et les Mahonia aquifolium sont partout :
20:02 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
30/03/2018
Sambucus hookeri, sa résistance au froid
Sambucus hookeri, un sureau asiatique, est très à la mode et on le trouve en vente sur Internet par plusieurs producteurs.
Il est vanté pour son feuillage persistant, sa floraison prolongée jusqu’en automne. Il est beau mais peut-il supporter tous les hivers de la zone 8 ? Théoriquement oui, il supporte jusqu’à -10°, mais il y a des hivers difficiles où on risque de le perdre.
Cet hiver il y a eu 2 fois -10° (anticyclone de Sibérie, très rare) pendant un temps très court, juste au petit matin. Son feuillage a grillé mais il est en train de le refaire. Le cadrage des photos est gêné par la présence derrière lui de Sambucus nigra ‘Laciniata’ à gauche et de Sambucus palmensis (sureau des iles Canaries, semi-persistant, plus rustique) à droite qui ont leur feuillage, palmensis parce qu’il a des feuilles en permanence, renouvelées d’un coup en janvier, Laciniata parce qu’il a déjà débourré. J’ai fait des recadrages pour mieux le voir :
Il a encore les feuilles grillées et des jeunes pousses en pleine santé. Il aura donc survécu à -10°.
Mais ce n’est pas si simple. A Romilly, à l’extrémité du Bassin Parisien, en zone 8 mais un peu plus froid que Veneux et avec parfois une vague d’air froid venant de l’est, j’ai perdu un S. hookeri. La raison : il a subi un coup de froid, a refait aussitôt son feuillage. Et là est le problème, il le refait trop vite. Une deuxième vague de froid a grillé ce deuxième feuillage qui a repoussé. Mais à la troisième vague de froid d’un hiver difficile il ne pouvait plus repartir.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2016/07/25/sambucus...
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28/03/2018
Allium ursinum
L’ail des ours n’avait rien à craindre de cet hiver exceptionnel. Le froid, fut-il venu de Sibérie, ne pouvait lui faire peur, il peut supporter jusqu’à -34°. Et la pluie presque quotidienne faisait son bonheur, il aime l’humidité.
Entre le grand Camellia ‘Contessa Lavinia Maggi’ qui commence à fleurir et la petite mare, on voit à gauche le beau tapis d’Allium ursinum et à droite une colonie de ficaires :
La ficaire :
C’est le moment de le cueillir pour la cuisine, juste avant la floraison. Après les feuilles sont moins fraiches.
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26/03/2018
Myrobolan et Golden Japan, les premiers pruniers en fleurs
La floraison des pruniers diploïdes, Prunus salicina, ou prunier japonais et Prunus cerasifera, notre myroblan est toujours la plus précoce, en général début mars. Ils sont en retard cette année, sans doute à cause des épisodes de froid.
Mon myrobolan, variété sauvage non sélectionnée, aux fruits excellents, est couvert de fleurs :
Je n’ai pu photographier les fleurs qu’au zoom car il est très grand :
Prunus salicina ‘Golden Japan’ est lui aussi en fleurs :
C’est une chance que les salicina et les cerasifera soient en fleurs en même temps, et cela se confirme tous les ans, car ils sont compatibles entre eux pour la pollinisation mais incompatibles avec nos pruniers communs :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2015/04/02/le-prunier-crimson-glo-3041824.html
Cela ne serait pas un problème pour ces deux-là, ils sont complètement autofertiles, mais cela serait un problème pour les autres salicina, presque tous non autofertiles. C’est le cas de mon deuxième salicina.
Prunus salicina ‘Crimson Glory’, très jeune, planté en 2015, a, semble-t-il, moins bien supporté l’anticyclone de Sibérie puisqu’il débourre à peine alors qu’il avait montré l’an dernier ses premières fleurs le 24 février. Il est vrai que les Prunus salicina ne sont pas rustiques en dessous de la zone 8.
Crimson Glory était vendu comme Prunus domestica, prunier dit européen, et j’avais alors souligné cette erreur avec les difficultés de pollinisation que cela pouvait présenter dans beaucoup de jardins. Cette année je ne l’ai trouvé nulle part sur Internet. Il est probable qu’il ait été supprimé de la vente à cause de cette impossibilité de pollinisation par nos pruniers communs.
A noter que certains jardins ont pu profiter du Prunus cerasifera 'Nigra' ou Pissardii très planté dans nos villes et des Prunus cerasifera sauvages que je vois fréquemment dans la campagne.
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24/03/2018
Une longue sieste au soleil
Je suis assise dans le séjour et je regarde par la grande vitre en hauteur. Je vois le haut d’un grand arbre. Il porte 2 grosses boules totalement immobiles :
Je pense savoir ce que c’est mais j’ai bientôt un doute car les deux boules sont restées totalement immobiles pendant plus d’une heure. Puis une queue émerge à gauche et une tête à droite :
C’est mon couple de pigeons ramiers ! Ce sont des boules de plumes :
Pourquoi étaient-ils en boule, et si longtemps ? Ce n’est pas à cause du froid, il faisait 12°.
Côté tourterelles il y a eu un problème. Elles venaient tous les jours manger des cacahuètes. Je vous avais montré ce charmant couple très amoureux. Ils ne se quittaient jamais :
Mais un jour une seule est venue et je l’ai toujours vue seule depuis. Elle a perdu son compagnon. Mais un autre couple est arrivé. Elles sont donc 3 maintenant.
Parmi les « gros » oiseaux, il y a aussi les pies. On les voit en permanence dans les arbres mais aussi aux mangeoires dès que je mets des cacahuètes :
Le geai des chênes apprécie lui aussi mes restaurants. Il a des faines et des glands tout l’hiver. On pourrait penser qu’il n’a pas besoin pour l’instant de ma nourriture car il y a eu une production énorme de glands cette année et on en voit encore partout. Mais il est fou de cacahuètes. Il est rapide et pas facile à photographier. Sur ces photos il est au-dessus de cacahuètes que j’ai répandues au sol :
Sur cette photo prise une autre année il a 4 cacahuètes dans le bec et on ne voit pas celles qu’il a mises dans sa poche sous le bec où il peut entasser même des glands mais on devine la bosse qu'elles forment :
16:55 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
16/03/2018
Printemps
Les jolies fleurs du printemps n’ont pas peur du froid, elles sont toutes là malgré le gel récent.
Narcissus pseudonarcissus qui a envahi tout le terrain depuis des années :
Les jacinthes, Hyacinthus orientalis, maintenant ensauvagées :
Lonicera purpusii a fleuri tout l’hiver et il continue, il a même encore des boutons :
Les minuscules scilles à 2 feuilles continuent à se répandre un peu partout :
Les premières fleurs des mahonias de printemps, Mahonia aquifolium :
Le plus tardif de mes hellébores, Helleborus orientalis, appelé non pas rose de Noël mais rose de Carême a failli mourir de soif un été. Au printemps suivant il avait à peine fait 2 feuilles et cette année il refleurit :
L’hellébore fétide et l’hellébore ce Corse ont fleuri tout l’hiver et continuent :
20:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/03/2018
Galanthus
C’est maintenant la fin de la floraison des perce-neige. Les grands Galanthus elwesii n’ont plus de fleurs mais ils avaient présenté leurs premières fleurs fin décembre. Les fleurs des Galanthus nivalis deviennent plus rares et leur tapis blanc est peu à peu remplacé par le tapis jaune des jonquilles (Narcissus pseudonarcissus).
Galanthus elwesii est appelé perce-neige géant. Cela se voit aux fleurs un peu plus grandes sur un pédoncule plus long mais c’est sans doute maintenant que la différence de taille est la plus évidente car ses feuilles sont particulièrement grandes et surtout larges. Elles forment des touffes denses :
Sur ces photos la différence de taille du feuillage est bien visible, elwesii est à gauche, nivalis à droite :
Et tout ce petit monde, quelle que soit l’espèce, se multiplie avec enthousiasme.
19:23 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/03/2018
Camellia
Encore trop facilement essoufflée, je ne m’éloigne pas beaucoup de la maison. Mais cela suffit pour vous montrer ces superbes camellias. Ils n’ont pas souffert du froid, seulement retardé de quelques jours la suite d’une floraison qui avait commencé. Les Camellia japonica et x williamsii supportent -15°C, certains davantage de froid.
Camellia ‘Mme Martin Cachet’ aux fleurs très doubles :
Camellia ‘Adolphe Audusson’ a le même âge mais il est au moins 3 fois plus haut. C’est une très ancienne sélection française. Sans doute le plus facile à cultiver, idéal pour débuter, et le plus rustique, jusqu’à -20°C. Ses fleurs sont semi-doubles, très grandes, avec un gros bouquet d’étamines jaunes, elles sont superbes.
Camellia Minato no akebono, encore très jeune, est un hybride de lutchuensis et japonica. Il est beaucoup moins rustique, sans doute vers -10°C. Mais j’ai pris la précaution de le planter au nord près de la maison et aussi protégé par un sureau noir. Il n’a pas souffert et commence une deuxième vague de petites fleurs simples à grosses étamines jaunes :
22:17 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
09/03/2018
Yuzu a résisté au Moscou-Paris
Cela fait presque un mois que mon ordinateur et mon blog m’ont vue. Mes vieux poumons n’ont pas supporté l’hiver. Je me suis fait vacciner bien sagement contre la grippe. Mais il n’y a pas que les virus. J’ai eu une pleurésie bactérienne grave avec épanchement pleural (75cl !). Trois semaines d’hôpital et je respire encore difficilement. Pas question pour l’instant de batifoler dans la nature ou même dans le jardin plus loin que 3m de la maison.
Le Moscou-Paris a profité de mon absence pour revenir. Il était déjà venu peu de temps fin janvier, il est revenu plus sévèrement pendant mon absence.
J’avais laissé dehors mon petit citronnier Yuzu. Mais il était toujours dans son petit pot pour pouvoir le rentrer en cas de froid intense. Je n’étais pas là, il est resté dehors sans aucune protection à 3m du thermomètre qui est descendu jusqu’à -10°C. Et il est intact :
Il n’y avait pas eu -10° sur mon terrain depuis des années. Je crois que je peux l’installer en pleine terre sans crainte.
J’ai un autre citronnier réputé assez rustique, le citrangequat Thomasville. Il a déjà passé 2 hivers en pleine terre, sans dommage jusque-là. Mais il a moins bien supporté que Yuzu. Il a quelques feuilles décolorées, d’autres sont intactes et je pense que lui aussi s’en remettra :
16:51 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
11/02/2018
Une semaine d'hiver
Et ce sera probablement la seule car le réchauffement commence et il nous est promis par la météo jusqu’au 24 février et ensuite c’est presque le printemps.
Jusqu’au 5 février il n’avait pas gelé, peut-être -2 ou -3° alentour mais le thermomètre n’était descendu qu’une fois à 0°C sur mon terrain.
C’est au point que les premières jonquilles, Narcisssus pseudonarcissus, fleurissaient le 5 février :
J’avais déjà constaté une telle précocité en 2016 mais avant elles n’apparaissaient jamais avant la fin février.
Les bourgeons des arbres commençaient à grossir :
Les pies arrivaient en nombre pour établir leur territoire :
Le 6 février la neige est arrivée,
plus abondante le 7 :
Et ce fut la grande pagaille. J’ai souffert pour les automobilistes bloqués une nuit entière dans le froid. Autrefois, il y a longtemps, il neigeait tous les hivers. Les saleuses passaient sur les grands axes au petit matin et il n’y avait aucun problème. C’était difficile sur les petits axes et j’avais peur en conduisant route de Bourgogne mais je n’ai jamais manqué le travail et j’ai toujours amené mon fils à l’école à Fontainebleau. Il n‘y avait pas d’absentéisme, ni au travail ni dans les écoles, et les trajets se passaient sans trop de dommages. J’ai numérisé une photo de février 1978 :
A l’époque nous avions en réserve des après-ski et des bonnets en fausse fourrure.
Le 12 février : les mêmes jonquilles qui ont parfaitement supporté la neige
19:16 Publié dans Veneux les Sablons | Lien permanent | Commentaires (0)
31/01/2018
Il y a l'eau mais aussi les fleurs
Il pleut toujours, sans cesse depuis des jours, des semaines. Je n’avais jamais connu ça. Veneux et Moret sont gravement inondés. J’ai la chance d’habiter loin et très haut au-dessus de la Seine mais je n’ai pas d’eau potable depuis le 24 janvier. Veolia me rappelle tous les jours pour le confirmer et cette situation est promise au moins jusqu’au 3 février. La mairie distribue 2 litres d’eau par personne. Cela ne vaut même pas le déplacement, cela permet tout juste de boire et de se laver les dents. J’achète l’eau par packs de 9 litres.
Mais il y a les fleurs. La floraison du Camellia Elsie Jury a progressé et les fleurs ne sont même pas abimées par cette pluie incessante :
Lonicera fragrantissima, chèvrefeuille d‘hiver se décide à perdre une partie de son feuillage pour mieux montrer ses fleurs :
Prunus subhirtella :
Les premières fleurs de pervenche osent affronter la pluie :
Les petits perce-neige, Galanthus nivalis, commencent à être nombreux :
Sur cette photo, au centre, on voit à gauche Galanthus elwesii et à sa droite une touffe moins haute de Galanthus nivalis :
23:55 Publié dans camellia, flore locale, Plantes, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
24/01/2018
Que d'eau !
Le Loing traverse Moret, le Loing et la Seine bordent Veneux. Les bords de Seine de Veneux sont inondés mais le plus grave c’est la crue du Loing à Moret.
Juste avant l’entrée du Loing dans Moret, la rivière a pris l’aspect d’un fleuve, aussi large que la Seine en temps normal
Et Moret est inondé
C’est là que les bernaches sédentaires (les migrantes ne sont pas arrivées, il fait trop doux) faisaient la sieste le 9 janvier, elles ont disparu. Le 9 janvier le Loing était déjà haut :
Je ne risque pas d’être inondée, j’habite dans la montagne, 50m au-dessus de la Seine. Mais mon fournisseur d’eau, Veolia, vient de m’informer par téléphone que l’eau n’est pas potable à cause des inondations. Dommage, je n’utilise que l’eau du robinet mais j’ai une bouteille d’eau minérale et des jus de fruits, cela suffira jusqu’à demain.
21:06 Publié dans inondations | Lien permanent | Commentaires (0)
20/01/2018
Le temps des camellias
Pour moi il y a 2 saisons grandioses de fleurs : les rosiers en été et les camellias en hiver. Camellia japonica et ses hybrides, des camellias à grandes et très grandes fleurs, fleurissent de décembre à mai, vite suivis par les rosiers les plus précoces.
Vous pensez sans doute que je ne connais pas l’orthographe de camellia en français. J’en ai déjà parlé. Il est permis de l’écrire avec 2 ll et d’autres (articles de Wikipedia) font comme moi. Les camellias n’ont été connus en Europe qu’au 18è siècle et n’avaient donc pas de nom vernaculaire, leur seul nom était botanique. Toutes les langues ont accepté ce nom botanique camellia. Si en français le camellia a perdu un l, c’est à cause du roman La Dame aux Camélias dont l’auteur a fait une faute d’orthographe. Cet auteur n’a pas à mes yeux une valeur telle qu’il puisse se permettre d’imposer l’orthographe d’une fleur si belle.
Je vous ai montré la première fleur du Camellia x williamsii 'Elsie Jury' apparue le 8 décembre. Ensuite il s’est calmé. Il a beaucoup de boutons bien gonflés mais peu de fleurs ouvertes le 9 janvier :
Il est très grand : 3m ou plus, à comparer aux arches à sa droite, il a une grande quantité de boutons. Il sera splendide quand davantage de fleurs seront ouvertes. Comme tout williamsii il perd ses fleurs avant qu’elles fanent. C’est un gros avantage, il a un aspect toujours propre. Je ne pourrais enlever les fleurs fanées sur un arbuste de cette taille. Son seul défaut, celui de tous les camellias à fleurs claires, ses fleurs sont un peu tachées par la pluie.
Camellia japonica ‘Gloire de Nantes’ a profité de sa pause pour le doubler. Le 9 janvier il a déjà beaucoup de fleurs :
Lui aussi perd ses fleurs fanées comme le montre cette photo du 20 janvier :
Le 9 janvier, Camellia japonica ‘Spring’s Promise’ ose une ou deux fleurs :
Et il s’y ajoute une surprise : le Camellia sasanqua ‘Maiden’s Blush’ qui fleurit habituellement en novembre commence seulement à fleurir :
Je vois peu de camellias dans les jardins et c’est dommage. Ils peuvent illuminer le jardin autant que les rosiers, mais en hiver. Ils sont faciles à cultiver, beaucoup plus faciles que les rhododendrons car moins exigeants sur le pH et moins décimés par une petite soif. Un sol à pH proche de 7 leur suffit pourvu qu’il n’y ait pas de calcaire et un arrosage 2 fois par semaine l’été.
14:02 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
18/01/2018
Mahonia japonica
La floraison des Mahonia x intermedia ‘Charity’ et 'Winter Sun’ est terminée, les Mahonia japonica ‘Hivernant’ prennent aussitôt le relais :
Ils ont une floraison plus tardive, ils sont plus petits, 1m50 à 2m, les fleurs sont d’un jaune plus clair avec une teinte prune à la base :
Ils sont aussi faciles à cultiver, je ne m'en occupe jamais.
20:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/01/2018
Eriobotrya japonica
Mon jeune néflier du Japon n’a que 4 ans. Il est greffé, il s’appelle ‘Oliver’ et est cultivé surtout en Floride.
D’après ce que j’en ai lu, il aurait dû fleurir au bout de 4 ou 5ans seulement. Pourtant il a fleuri dès son année de plantation. Une toute petite floraison en octobre 1974 non suivie de fructification mais on ne peut demander la lune à un bébé.
Il a eu une plus belle floraison en octobre 2015 et m’a offert quelques nèfles en juillet 2016 :
L’hiver suivant a été plus dur et, avait-il prévu ces gels plus intenses, il n’a fleuri qu’en mars et n’a pas fructifié. Les camellias aussi avaient retardé leur floraison.
Cette année Il a fleuri en avance, dès septembre. Et il ne s’est pas trompé, le thermomètre n’est pas encore passé en dessous de 0° dans mon jardin. Et des nèfles sont déjà en formation :
Parviendront-elles à maturité ? Cela dépendra du reste de l’hiver. Les fleurs gèlent à -3°, les fruits à -5°.
Il ne faut pas se priver de cet arbre en zone 8. Il y est parfaitement rustique. Mon vieux néflier a plus de 20 ans et n’a jamais gelé. Il est si beau, un feuillage brillant, persistant, des grandes feuilles qui lui donnent un aspect exotique, une belle présence en hiver. On a droit à sa belle floraison froufroutante en automne :
La seule limite était l’impossibilité d’obtenir des fruits à cause du gel. Mon autre Eriobotrya, n’avait jamais produit. Il a produit pour la première fois en 1976 en même temps qu’Oliver et j’avais photographié des nèfles en 1975 à Paris. Est-ce l’effet du changement climatique ? Il semble qu’on peut avoir des fruits après certains hivers au gel peu intense.
20:31 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
11/01/2018
Galanthus elwesii var. monostictus
Aujourd’hui la floraison du perce-neige Galanthus elwesii monostictus, en fleurs depuis fin décembre, est à son maximum :
Galanthus elwesii est appelé perce-neige géant car ses feuilles sont 2 fois plus hautes et ses fleurs un peu plus grandes que celles de Galanthus nivalis, le perce-neige le plus couramment cultivé et même naturalisé. Il en existe 2 variétés et la variété qui fleurit aussi précocement, c’est monostictus. Cela veut dire à une seule tache sur les tépales internes comme pour nivalis :
La forme type de Galanthus elwesii qui maintenant entre en floraison présente 2 taches sur les tépales internes, une tache basale et une tache apicale qui peuvent être réunies en forme de X :
Mais les petits Galanthus nivalis commencent aussi à pointer leur fleur :
J’ai planté pas plus d’une dizaine de bulbes de Galanthus nivalis il y a 30 ans. Ils se sont multipliés, multipliés sans cesse et il y en a des centaines, ils occupent absolument tout le terrain. Mais les G. elwesii commencent à en faire autant et quelques nouveaux se mélangent aux précédents envahisseurs. Comment les distinguer ?
Il y a la taille des feuilles mais ce n’est pas un moyen si sûr car elles grandissent progressivement et atteignent leur plein développement à la fin, voire après la floraison. Les feuilles de elwesii sont alors plus hautes et surtout plus larges :
Pour Galanhus elwesii forme type, il ne peut y voir d’erreur, ses deux taches des tépales internes sont uniques. Mais la tache apicale de G. elwesii monostictus et celle de G. nivalis se ressemblent. Cependant la fleur de elwesii est plus grande et, ce qui est plus évident la forme des tépales externes est différente. Le tépale externe de G. nivalis est environ 2 fois plus long que le tépale interne :
Le tépale externe de G. elwesii parait plus étroit mais c’est en fait parce qu’il est plus long, presque 3 fois plus long que le tépale interne :
19:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
10/01/2018
Une cascade d'or et des crocus bien pressés
Je vous ai déjà montré le jasmin d’hiver, il a commencé à fleurir le 14 novembre. Mais maintenant il est au maximum de sa beauté, toutes les fleurs sont ouvertes et ce n’est plus qu’un ruissellement de fleurs jaune vif :
Ces fleurs semblent n’être composées que de pétales.
Au centre on devine parfois un élément arrondi :
Ce qu’on voit c’est l’extrémité du pistil, le stigmate. Si l’on coupe la fleur on voit qu’elle est complète : calice, 2 étamines, pistil qui les dépasse et sort de la corolle à un stade plus avancé :
Pas loin de lui, dans l’herbe au milieu du chemin, il y a une surprise, mais les surprises, c’est-à-dire les floraisons hors saison, se succèdent cette année. Cette fois ce sont les crocus de printemps. Ceux d’automne ont disparu depuis plusieurs semaines et ceux-ci sont bien reconnaissables comme crocus de printemps, surtout les jaune vif à rayures brunes :
20:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
02/01/2018
Garrulus vient me présenter ses voeux
J’ai depuis des années un couple de geais comme colocataires. Ils nichent tous les ans au ras de la maison dans le lierre qui couvre le tronc d’un grand chêne. Au tout début avril, c’est la période de la drague et des noces :
Et quelques jours plus tard les trajets dans et hors du lierre commencent :
Et c’est le même lieu de nidification tous les ans.
L’hiver je les vois aussi, quand ils cherchent leur nourriture, souvent dans l’herbe :
Pourtant cet hiver je ne l’avais pas encore vu. Manque d’attention de ma part ou bien passe-t-il moins de temps à chercher de quoi se nourrir. Car cette année est une année à glands, il y en a des quantités incroyables sous les deux grands chênes dont celui où il nidifie.
J’ai soudain revu mon Garrulus glandarius le 1er janvier ! Comme s’il venait me présenter ses vœux. Il était à quelques mètres des mangeoires qu’il semblait observer attentivement sans oser en approcher. Il faut dire que les étourneaux étaient bruyants. Les éléments flous au premier plan de la photo, ce sont les soutiens des mangeoires :
Maintenant il va venir régulièrement car, même s’il y a abondance de glands, il ne pourra résister à mes cacahuètes, il en raffole :
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01/01/2018
Belle et joyeuse année
23:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
31/12/2017
Le pic épeiche de la Saint Sylvestre
J’ai plusieurs espèces de pics dans mon jardin. Je n’ai jamais pu photographier le pic vert mais je suis certaine de sa présence à cause de la puissance de ses coups, bien supérieure à celles des autres pics ou de la sittelle. Mais il est très farouche, rapide et malin et sait faire le tour du tronc en sens inverse quand je tourne autour pour le voir et cela ne l’empêche pas de continuer à taper. J’ai déjà pu photographier le pic épeiche à Romilly en été, sans doute parce que c’est une zone sauvage où il n’a pas l’habitude d’être dérangé. Mais à Veneux je ne vois habituellement le pic mar et le pic épeiche qu’en plein milieu de l’hiver quand il fait très froid et qu’ils se risquent aux mangeoires.
Pourtant j’ai vu un pic mar le 4 décembre, un jour assez froid et aujourd’hui un pic épeiche sur une boule de graisse alors qu’il faisait 14°. Ils viennent en ce moment assez régulièrement. Pourquoi si tôt ? Peut-être parce qu’ils trouvent moins facilement à manger, le déboisement fait des ravages autour de mon jardin et même la cité de 33 maisons au nord n’est faite que de béton, plus un arbre, plus un arbuste, des « jardinets » de 100 m2 dont le peu d’herbe est couvert d’installations du genre débarras de grenier.
Mais si j’arrive à les photographier quand il fait très froid, en ce moment c’est presque impossible. Le moindre mouvement, même à l’intérieur du séjour, même le plus lentement possible, les fait fuir. Aujourd’hui j’ai donc tenté de faire d’abord une photo sans bouger, donc de loin (au moins 6m), à travers une vitre et le rideau de perle qui limite les intrusions en été quand la porte est ouverte. La qualité des photos est en conséquence, mais dès que j’ai tenté un petit déplacement le pic épeiche s’est envolé.
Prises une autre année, voici des photos plus nettes. Un pic épeiche :
Un pic épeiche en mars en pleine nature à Romilly :
Un pic mar aux mangeoires en février :
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25/12/2017
Perce-neige de Noël, promesse tenue
Les perce-neige précoces, Galanthus elwesii, ont toujours été en fleurs le 25 décembre. Ils sont encore cette année fidèles pour fêter Noël. Même si les fleurs ne sont pas complètement ouvertes, le temps tellement gris ne les y incite pas, elles sont bien visibles :
Et le Camellia japonica ‘Gloire de Nantes’ a décidé de participer à la fête en ouvrant ses premières fleurs le 24 décembre :
10:50 Publié dans camellia, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/12/2017
Viburnum tinus
Le laurier tin, voilà un arbuste sans problème, toujours vert et en fleurs tout l’automne et tout l’hiver (j’ai des photos du 3 octobre au 8 avril).
Au départ j’avais planté un seul pied. Il mesure 2m parce que je suis obligée de le tailler à cette hauteur car il est trop près de la limite du terrain :
Il est maintenant cerné par des houx tout aussi envahissants. Il a rapidement fait des drageons que l’on voit à sa droite sur la première photo :
Maintenant il y en a partout sur le terrain, un drageon transplanté et tout le reste c’est des semis spontanés n’importe où dont un que j’ai dû rabattre sévèrement parce qu’il avait envahi un camellia :
Ils préparent la suite de la floraison avec de ravissants boutons roses :
Voici, photographiés un 26 février, la cause de tous ces semis :
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18/12/2017
graines de Camellia
La multiplication des camellias a la réputation d’être réservée aux professionnels. Il est vrai que je n‘aurai jamais la patience, ou le temps, de m’occuper comme il faut de la surveillance et des interventions sur une bouture de camellia.
J’avais pourtant tenté, il y a bien longtemps, un semis. A l’époque et pendant des années, seul ‘Adolphe Adusson’ donnait des fruits, de bons gros fruits bien dodus :
J’avais tenté un semis de ce camellia mais ce fut l’échec. Pas étonnant, j’ai appris depuis que ce camellia est stérile. Il fait des fruits mais les graines ne germent jamais. Je n’avais donc aucune chance.
Depuis 2 ans deux autres camellias font des fruits. Mais je ne les avais jamais vus à maturité, défaut d’observation ou chute précoce de ces fruits.
Je ne m’en occupais plus jusqu’à je remarque sur ‘Gloire de Nantes’ un fruit mûr, et même très mûr, le 8 décembre. Gloire de Nantes a la réputation de beaucoup fructifier. Ce fruit ne contenait qu’une graine, une bonne grosse graine bien ronde :
Le 13 décembre je fais le tour de mes camellias et je trouve un autre fruit très mûr, un peu plus petit avec une seule graine, sur ‘Coquetti’ :
Vais-je tenter le semis ? Là, il se pose le problème de la technique. Pour Camellia japonica la plupart des sites indiquent la nécessité, soi-disant impérieuse, de l’exposition au froid, stratification dans le jardin tout l’hiver, mais quelques-uns sèment d’emblée à 20°. Pour Camellia sinensis, le théier, tous le sèment à 20-25°, plus la température est élevée, plus ça germe vite.
Pourquoi cette différence de traitement ? Certes, sinensis est légèrement moins rustique mais la différence n’est pas grande. La plupart des japonica sont considérés comme rustiques à -12 ou -18°. Sinensis est rustique de -12 à -15°.
Pendant ce temps mon minuscule Camellia sasanqua continue à fleurir. Je vous avais montré sa première floraison le 14 novembre. Le 10 décembre il a encore 2 fleurs :
Et le 17 décembre un bouton est prêt à s’ouvrir :
Il me tarde de le voir plus grand, il semble très florifère.
19:35 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
15/12/2017
Citrus x junos
Le yuzu fait fureur dans les cuisines, même celles des grands chefs. Le parfum de son zeste est tellement à la mode que je me suis laissé tenter.
Je l’ai commandé chez Promesse de Fleurs. Il est arrivé en un seul jour, bien protégé, en pleine forme et furieusement épineux comme il se doit, accompagné du sourire charmant de l’employée Colissimo.
Je le laisse en pot pour l’hiver, il ira en pleine terre au printemps. C’est possible ici en zone 8, il supporte jusqu’à – 12°, pour certains même jusqu’à -15° mais en perdant ses feuilles à – 12°.
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11/12/2017
Mes chèvrefeuilles d'hiver, début de floraison
J’ai deux chèvrefeuilles d’hiver : Lonicera fragrantissima et Lonicera purpusii. Ils fleurissent de décembre à mars, une floraison parfumée.
Lonicera purpusii est le plus jeune. Il a 3 ans et fleurit pour la première fois. Il a un port étalé fait de longues branches arquées, ses feuilles sont plus grandes et plus rigides que celles de L. fragrantissima. Je l’ai planté parce que j’en voulais à fragrantissima de garder son feuillage tout l’hiver, cela ne permet pas la bonne mise en évidence des fleurs. Mais purpusii s’entête autant que lui à garder son feuillage C’est le premier fleuri. J’ai découvert son début de floraison le 8 décembre :
Lonicera fragrantissima a une bonne dizaine d’années. Il fleurit abondamment tous les ans. Son port est plus dressé. Le 8 décembre il est encore en boutons :
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10/12/2017
Des perce-neige sans doute prêts pour Noël
Je commence seulement à ramasser les feuilles mortes. Avant, cela n’aurait servi à rien, il y avait encore trop de feuilles sur les arbres, j’en aurais retrouvé autant le lendemain. Je ne les enlève que là où elles gênent. Ailleurs elles enrichissent le sol sableux si pauvre. Celles que j’enlève, je les remets sur des arbustes, surtout les rhododendrons qui supportent si mal le sable.
J’ai commencé le nettoyage par la zone des grands perce-neige, il y avait urgence. Ils sont chaque année plus nombreux et empiètent de plus en plus sur la zone du lierre et de la pervenche. J’ai donc dû aussi couper du lierre pour les dégager. Ils sont déjà très avancés. Les feuilles paraissent un peu trop jaunes parce qu’elles étaient enfouies sous les feuilles mortes :
Ils ne sont pas très précoces cette année. Par exemple en 2015 ils montraient déjà quelques fleurs le 9 décembre :
Ne cherchez pas vos perce-neige, ils ne seront sans doute pas là avant janvier car ce sont des Galanthus nivalis, les plus répandus. Ceux que je vous montre aujourd’hui sont des Galanthus elwesii, les plus précoces. On les appelle perce-neige géants parce qu’ils sont deux fois plus hauts et ont des feuilles plus larges.
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09/12/2017
Camellia"Elsie Jury" bat tous ses records de précocité
Elsie Jury fait partie du club de mes 3 camellias les plus précoces : Elsie Jury, Gloire de Nantes et Adolphe Audusson. Ils sont presque toujours porteurs d’au moins une fleur le 1 janvier, même le 25 décembre pour Adolphe Audusson.
Quelle surprise de voir hier 8 décembre une fleur tout en haut (3m) de ce Camellia x williamsii « Elsie Jury » :
C'est exceptionnel pour un camellia japonica ou hybride de japonica.
20:39 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
08/12/2017
Malade ou très frileuse ?
C’est la première fois que je vois une mésange charbonnière avec cet aspect : toute ronde, une sphère presque parfaite d’où émergent la queue et le bout des ailes. Elle a hérissé ses plumes pour prendre cet aspect. Portant il ne fait pas trop froid, c’est l’après-midi, environ 8°. Même par des températures négatives je n’ai jamais vu une mésange prendre cet aspect.
Une autre mésange de la même espèce s’est posée à côté d’elle dans l’assiette de cacahuètes. On voit la différence de largeur.
Pourtant, lorsque je me suis rapprochée, elle s’est envolée avec une belle rapidité.
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04/12/2017
Il fait froid, tous au restaurant
J’ai nourri les oiseaux tout l’été. Cela est nécessaire quand ils couvent et ont une nichée à nourrir, d’autant plus que dans les villes et les jardins trop bien entretenus ils ont du mal à trouver tout ce qui est nécessaire.
Les nourritures les plus appréciées selon mon expérience, c’est le tournesol, les cacahuètes, les boules et les plaques de graisse. Je n’utilise que le tournesol noir parce que les graines sont plus petites et plus tendres, plus faciles pour certains petits becs. Je m’en suis rendu compte avec les mésanges à longue queue au bec minuscule.
En été les graisses ne sont pas nécessaires, les cacahuètes sont dangereuses s’ils essaient de nourrir leurs oisillons avec des morceaux trop gros. Je ne mets donc que du tournesol, deux tours de deux côtés de la maison. Tout l’été les mésanges, parfois un rouge-gorge ou une sittelle, ont dévoré les graines. Il y avait jusqu’à 5 mésanges sur le groupe de 2 tours. Le 6 août :
Fin novembre j’ai remis de la graisse et des cacahuètes. La nécessité m’en a été montrée par la présence plus fréquente de certains oiseaux et surtout l’apparition du premier étourneau, un signe de froid :
Maintenant ils sont plus nombreux.
La fréquentation du restaurant est intense. J’achète le tournesol par sacs de 15 kg, les cacahuètes par sacs de 10 kg. J’ai même acheté des graines pour tourterelles mais elles s’intéressent davantage au tournesol et aux cacahuètes. Les tourterelles mangent sur la table. Il en arrive une vite suivie par son conjoint, toute l’année elles restent étroitement liées :
Les pies, souvent par deux, aussi mangent sur la table avec une nette préférence pour les cacahuètes :
Les merles préfèrent rester sous la table :
Le rouge-gorge, toujours présent à 1 m du jardinier pour récupérer des vers de terre ne dédaigne pas les graines :
J’ai eu l’énorme plaisir de revoir pour la deuxième année des chardonnerets, ces adorables oiseaux chanteurs décimés par des pièges :
J’ai vu 3 fois un pinson des arbres qui d’habitude ne vient que dans la neige et il n’y a pas eu un seul flocon. J’ai vu aussi un pinson du nord à tête plus sombre sans avoir le temps de le photographier. Ils ne viennent d’habitude qu’en plein hiver quand il fait trop froid au nord.
Quel plaisir aussi de voir un si joli pic mar :
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30/11/2017
D'autres feuillages
A Veneux les très grands arbres se sont décidés à perdre toute trace de vert. Ici un hêtre mais les charmes ont le même aspect :
Charmes et hêtres ont la particularité d’un feuillage marcescent. Mais les grands arbres vont perdre tout leur feuillage, sauf sur quelques branches basses. Mais les jeunes sujets ou ceux maintenus de petite taille par la coupe (charmille…) vont garder leur feuillage rouille tout l’hiver. C’est le cas de mon jeune charme mycorhizé à Romilly :
Un cognassier, Cydonia oblonga ‘Vranja’ :
Mais Cydonia oblonga ‘Krymsk’ est toujours vert.
Le spectacle de Ribes fasciculatum qui durera tout l’hiver commence. Les feuilles prendront une bordure rouge avant de tomber en fin d’hiver sous la poussée des jeunes feuilles.
Les grands érables sycomores ont déjà perdu toutes leurs feuilles. Cela permet de bien voir le nid des pies qui ont complètement annexé mon terrain. A la fin de l’hiver des bagarres très bruyantes ont marqué les affrontements entre pies et corneilles. Ensuite les corneilles ont disparu et les pies se sont montrées tous les jours en été, venant même grappiller les graines de tournesol tombées sous les tours laissées pour les petits oiseaux.
18:39 Publié dans fruitiers, Oiseaux, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)