Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/07/2014

Lysimachia punctata

Dès juin, la lysimaque ponctuée était la première lysimaque en fleurs, avant la grande lysimaque sauvage. J’avais planté Lysimachia punctata ‘Alexander’, une variété à feuillage panaché. Dès l’année suivante, la forme type à feuillage vert uni est réapparue et maintenant les deux cohabitent. La forme type finira peut-être par prendre le dessus et certains me diront que je devrais éliminer les parties vertes. Mais je laisse faire et je trouve la forme verte plus jolie, les fleurs y sont mieux mises en évidence.

1 lysimachia punctata romi 5 juillet 2013 104.jpg

2 lysimachia punctata romi 1 juil 2014 037.jpg

3 lysimachia punctata romi 1 juil 2014 039.jpg

4 lysimachia alexander romi 1 juil 2014 038.jpg

lysimachia fl romi 1 juil 2014 039.jpg

lysimachia punctata romi 13 juillet 2013 015 (2).jpg

22:40 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)

12/07/2014

Une jolie punaise mais laquelle ?

Encore une minuscule mais ravissante bestiole que je vois pour la première fois. Elle est très jolie, bien vernie, on croirait qu’elle sort de chez le carrossier. Sa morphologie est celle d’une punaise. Je crois pouvoir la classer dans le genre Capsodes mais je n‘ose aller plus loin. Peut-être Capsodes gothicus pour les couleurs mais ce qui me gêne, c’est la couleur claire des pattes et de l’extrémité des antennes.

1 capsodes romi 1 juil 2014 128.jpg

2 capsodes romi 1 juil 2014 132.jpg

3 capsodes romi 1 juil 2014 130.jpg

20:32 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)

11/07/2014

Le sureau yèble

Il y a bien longtemps que nous n’avons parlé de Sambucus ebulus, le sureau yèble(ou hièble). Certes, contrairement aux autres sureaux il n’est pas comestible mais c’est une très belle plante et, bien maitrisé (il suffit de couper ce qui dépasse de la zone impartie car il s'étend par rhizomes), il peut former des massifs de toute beauté comme ici autour d’un tronc :

1 ebulus trifouilly 9 juillet 2014 008.jpg

2 ebulus trifouilly 9 juillet 2014 009.jpg

3 ebulus romilly 16 juil  2012 001.jpg

C’est un sureau herbacé, il disparait totalement l’hiver. Il a pour exigences un sol suffisamment humide, calcaire, et le plein soleil. Ses feuilles sont magnifiques, très divisées, jusqu’à 13 folioles longues et certaines même bipennées :

4 ebulus bipenné 13 folioles 18 mai .jpg

J’ai repris d’anciennes photos pour revoir toute l’évolution d’un corymbe :

5 ebulus 3 juin 2011 018.jpg

6 ebulus et 17 juil 034.jpg

7 ebulus et 17 juil 035.jpg

8 ebulus étamines p 17 juil 035.jpg

9 ebulus 2 fleurs p 27 juin 2010 009.jpg

10 ebulus fruits verts 27 août 2008 013.jpg

11 ebulus 11 oct 051.jpg

12 ebulus 27 août 2008 018.jpg

J’ai déjà vu ce sureau en vente comme plante ornementale dans des catalogues étrangers.

http://www.esveld.nl/htmldia/s/saebul.php

C’est aussi une plante médicinale encore très utilisée. Mais pour les amateurs de cuisine sauvage qui désirent faire de la gelée de sureau, il faut savoir le distinguer du sureau noir. Les fleurs, c’est sans problème, leur odeur d’amande amère est si forte qu’il ne peut y avoir confusion. Mais une gelée de fruits pourrait donner quelques coliques (c’est l’une de ses utilisations thérapeutiques). Ce qui le différencie du sureau noir :

C’est une plante herbacée d’au plus 1m50, sans tiges lignifiées

Les feuilles sont plus grandes et très découpées en multiples folioles, de 11 à13 au lieu de 5 à 7 pour le sureau noir. Ces folioles sont plus longues et étroites

La floraison est plus tardive, en juillet

Les fruits d’un corymbe sont le plus souvent mûrs tous en même temps, ce qui n’est pas le cas et est gênant pour la cueillette du sureau noir. Les fruits du sureau blanc, comestibles, ont une maturité plus uniforme mais ils sont plus petits et ne se rencontrent pas dans la nature en France

Surtout, les corymbes de fruits mûrs du sureau yèble restent dressés alors qu’ils pendent et regardent vers le sol chez le sureau noir

09/07/2014

Pyrrhalta viburni envahit la région

Je vous ai montré récemment les dégâts dus à cette terreur des viornes à Romilly.

http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/07/02/pyrrhalt...

Aujourd’hui j’ai rendu visite à un voisin de mon terrain de Trifouilly en Seine et Marne au bord de la Seine. Il était désolé devant l’état de son Viburnum opulus ‘Roseum’, la viorne boule de neige. Elle avait sans doute été aussi belle que la mienne au printemps mais offrait maintenant un triste spectacle, certaines feuilles n’avaient plus que des nervures.

1 viburnum roseum trifouilly 9 juillet 2014 006.jpg

2 viburnum roseum trifouilly 9 juillet 2014 007.jpg

3 viburnum roseum trifouilly 9 juillet 2014 004.jpg

Nous avons aussitôt cherché les responsables. Il y avait, comme chez moi des mini-escargots incapables de faire de tels dégâts. Il y avait un grand nombre de cicadelles, elles aussi déclarées non responsables. Nous avons enfin trouvé la chrysomèle de la viorne, pas facile à voir tant elle est petite et terne :

4 pyrrhalta trifouilly 9 juillet 2014 002.jpg

5 pyrrhalta trifouilly 9 juillet 2014 001.jpg

 Celle-ci nous ne l’avions pas vue. Elle était bien cachée dans les débris de la feuille qu’elle consommait. J’ai repéré ses antennes sur la 3è photo tout en bas et j’ai fait un recadrage :

6 pyrrhalta rec trifouilly 9 juillet 2014 004.jpg

Ces bestioles ont envahi toutes les viornes de la région et les Viburnum opulus sauvages sont très nombreuses dans la nature en sol humide.

19:38 Publié dans viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)

08/07/2014

Prunus salicina et cerasifera

Rappel : Les variétés de Prunus salicina, le prunier japonais, sont les seuls utilisés pour la production et la vente de fruits frais aux USA et dans beaucoup d’autres pays, Australie par exemple. La raison en est que ses prunes sont plus grosses, bien sucrées. Les prunes de Prunus domestica, notre prunier européen sont alors utilisées uniquement pour en faire des pruneaux.

J’ai planté il y a 4 ans à Romilly un Prunus salicina. Il en était cette année à sa troisième grosse floraison mais n’avait jamais donné de fruits. Le vendeur avait juste oublié de préciser qu’il est autostérile et, comme la plupart de nos fruitiers a besoin d’une autre variété pour être fécondé. Mais il ne peut être fécondé par nos pruniers qui sont hexaploïdes. Il lui faut donc une autre variété ou un Prunus cerasifera (myrobolan). J’ai planté des variétés de cerasifera mais elles démarrent difficilement. J'ai planté ce printemps une variété de salicina mais quand fleurira-t-il ?J’avais un Prunus spontané sur mon terrain à feuillage rouge que je soupçonnais d’être un cerasifera, une variété intermédiaire entre le cerasifera sauvage et Prunus cerasifera ‘Pissardii’ à feuillage rouge utilisé en ornement. Mon Prunus rouge est différent de Pissardii car ses fleurs sont blanches et son feuillage nait vert. Sa nature de myrobolan s’est confirmée cette année par la présence de fruits sur salicina et sur mon prunier rouge.

J’ai donc décidé de suivre et comparer la fructification de Prunus salicina, myrobolan sauvage à Veneux, myrobolan rouge (sans doute mutation spontanée) à Romilly et un Prunus ‘Pissardii’ sur un parking de centre commercial à Varennes sur Seine.

Ils ont tous fleuri en même temps vers le 20 mars.

Ils ont tous fructifié, les fruits du japonais et ceux du myrobolan sauvage en vert, ceux des deux myrobolans rouges en rouge. Au début leur taille est semblable. Mais le 22 mai, Prunus Pissardii est définitivement hors concours. Il est purement ornemental, il ne faut pas compter sur lui pour les prunes. Il ne porte plus un seul fruit. Ils sont tous au sol, pour la plupart écrasés. J’en ai trouvé 4 encore complets. Le fruit encore ferme à gauche est pour comparaison un fruit de mon myrobolan sauvage rouge. Le fait qu’il soit rouge n’a pas de rapport avec sa maturité, ces fruits sont rouges dès leur formation.

1 prunus cera 22 mai 2014 001.jpg

Prunus cerasifera ce même 22 mai :

2 prunus cera 22 mai 2014 010.jpg

Tous les fruits font alors 2cm, ceux du salicina également.

Le 18 juin les trois pruniers restant en course ont toujours tous leurs fruits. J’ai emmené à Romilly un fruit du myrobolan vert pour les comparer. Les fruits des 2 myrobolans sont à peu près de même taille, 2,5cm.

3 prunus cera romi 18 juin 2014 010.jpg

Le fruit du myrobolan rapproché d’une prune japonaise que je ne veux surtout pas cueillir à ce stade :

4 prunus salicina romi 18 juin 2014 008 (1).jpg

La prune japonaise est déjà plus grosse, 4cm de diamètre.

En place, Punus salicina, Prunus myrobolan vert, Prunus myrobolan rouge :

5 prunus salicina romi 12 juin 2014 092 (2).jpg

6 veneux 6 juil 2014 003.jpg

7 prunus rouge  12 juin 2014 095 (1).jpg

La suite en août

 

07/07/2014

Le millepertuis officinal

Lorsqu’on parle de millepertuis sans davantage de précisions, c’est de lui qu’il s’agit, Hypericum perforatum. On l’appelait aussi herbe de la Saint-Jean parce qu’il débute sa floraison au solstice d’été et on le cueillait traditionnellement le 24 juin. Il avait beaucoup d’utilisations thérapeutiques.

C’est lui qui est maintenant consommé dans le monde entier comme antidépresseur et aucun autre millepertuis. C’est une plante herbacée sauvage qui parsème mon terrain de Romilly. Sur la première photo on le voit mélangé aux tiges déjà très hautes de l’eupatoire chanvrine, elle aussi spontanée sur le terrain et qui fleurira dans un mois.

1 millepertuis romi 27 juin 2011 023.jpg

2 millepertuis 7 juillet 080.jpg

3 hypercum perf romi 1 juil 2014 103 (2).jpg

4 hypercum perf romi 1 juil 2014 103 (3).jpg

5 millepertuis romi 9 août 103.jpg

6 millepertuis boutons romi 7 juil  2010 016.jpg

7 millepertuis fl romi 7 juil  2010 016.jpg

8 millepertuis fl romi 7 juil  2010 015.jpg

Millepertuis, perforatum, cela veut dire plein de trous. C’est le limbe qui est plein de poches sécrétrices transparentes donnant l’impression de mille trous :

millepertuis fe romi 7 juil  2010 015.jpg

millepertuis feuille romi 7 juil  2010 015.jpg