10/01/2015
Hamamelis
Les Hamamelis ne sont pas encore en fleurs mais c’est pour bientôt et c’est ‘Diane’, le plus jeune, qui comme l’an dernier donne le départ du grand show. L’an dernier, il était entièrement fleuri le 18 janvier et il s’y prépare. Quelques fleurs déroulent lentement leurs pétales :
Ces merveilleux arbustes qui nous offrent leur floraison en hiver sont d’une facilité de culture incroyable. Ils ont survécu sans le moindre dégât à 6 semaine les pieds dans l’eau, ils supportent sans aucun signe de souffrance le pH8 du terrain depuis maintenant 7 ans pour les plus vieux, et je ne m’en occupe jamais, ils n’ont besoin d’aucun soin.
21:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Aegithalos caudatus
Quel plaisir en arrivant à Romilly ! C’était un tourbillon d’oiseaux au restaurant. Parmi eux il y avait au moins une dizaine de mésanges à longue queue, toute la petite troupe dont je soupçonnais l’existence dans la haie de grands conifères. C’est vrai qu’on ne les voit jamais seules, elles vivent en famille. Elles sont très sociables, même avec les autres mésanges, et solidaires au point de dormir serrées les unes contre les autres sur une branche pour se tenir chaud. Cette fois elles m’ont permis de les observer. Les deux nuits de gel leur ont sans doute appris que leur timidité ne les aide pas et que profiter des victuailles que je leur offre leur permet de survivre. Ce sont les plus sensibles au froid et un hiver dur peut les décimer. J’ai bien l’intention de les nourrir tout l’hiver, quel que soit le temps j’irai remplacer à temps les boules de graisse.
10:08 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
09/01/2015
Des fraises en janvier
Et en plein air, pas en serre :
Bien sûr, ce ne sont pas de vraies fraises. Ce sont des boutons de roses, ceux du courageux petit rosier ‘Fraise des Bois’. Ce rosier dont les boutons ne s’ouvrent jamais, même pas en été, mais sont nombreux et durent longtemps, a été découvert en 2007 et aussitôt mis en culture par Francia Thauvin chez qui vous pourrez le trouver.
Il garde une grande partie de son feuillage en hiver. En été ses grappes de boutons rouge vif durent longtemps et tombent aussitôt lorsqu’ils fanent, ne déparant jamais l’arbuste :
Il y a une semaine, le 2 janvier, j’ai longtemps travaillé près de lui pour nettoyer le terrain (toujours les ronces…) et je n’ai rien vu. Ces boutons viennent donc de se former, malgré deux nuits de gel, à -7° et -3°. Et ce n’est pas un hasard, j’avais déjà observé cette floraison d’hiver le 6 janvier 2012 :
Suivie dès le 22 janvier de nouvelles feuilles :
C’était pourtant un hiver un peu plus dur que cette année et on peut se demander si cette floraison de janvier est la dernière de la saison précédente ou la première de cette année.
19:19 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (1)
08/01/2015
Larve d'Anax imperator
Depuis quelques jours, je nettoie les mares encombrées de feuilles mortes. Mais je me rends vite compte qu’aujourd’hui c’est impossible. Les températures sont trop douces, même le matin, et je ramène trop de bestioles aquatiques et surtout, ce qui me parait le plus grave, des larves de libellules.
Ces larves se tiennent tout au fond de la mare quand il fait froid et, comme je drague en surface, je ne les ramène pas. Je prends toujours la précaution cependant de poser les feuilles tout au bord de l’eau dans un premier temps pour qu’elles aient des chances d’y retourner.
Aujourd’hui donc il fait doux, elles sont près de la surface, et j’en ramène trop, comme celle-ci :
C’est une larve d’Anax empereur, la plus grande de nos libellules. C’est magnifique lorsqu’elles volent au-dessus des mares. C’est à cause d’elles que j’ai installé le rideau de perles sur la porte ouverte en été. Elles entraient très souvent dans le séjour et se tenaient tout en haut, à 6m. Je ne pouvais les récupérer au bout d’un balai que le lendemain lorsqu’elles étaient totalement épuisées et je ne suis pas certaine qu’elles survivaient alors à cette aventure.
Ces larves sont les plus grandes, les plus sombres et les plus nombreuses. Il y en a d’autres plus claires depuis 2 ans mais je ne sais pas à quelle espèce elles appartiennent. Elles sont très peu nombreuses et je n’ai jamais vu l’imago.
Celle-ci n’a pas encore atteint la taille maximale mais elle est déjà grande et a sans doute plus d’un an. Elle sera prête pour l’émergence cet été.
Il faut pourtant que j’arrive à enlever les feuilles mortes avant la mi-février, après ce sera impossible à cause des œufs des grenouilles.
12:49 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0)
Sambucus chinensis
Le sureau chinois à Veneux, sureau herbacé, se comporte tous les ans de la même manière : il garde son feuillage, quel que soit le temps, qu’il gèle ou non. Ce qui le fait faner, c’est la pousse des jeunes tiges. Aujourd’hui, il n’a plus qu’une seule tige verte de l’année précédente :
Car les nouvelles pousses sont là :
La preuve que le froid ne lui fait pas peur :
A Romilly, en pleine terre, il se comporte de façon différente. Il fane et disparait totalement fin novembre, avant le froid, et les jeunes pousses sont visibles en février :
Il se déplace car les nouveaux rhizomes peuvent être à 1m ou plus des rhizomes de l’année précédente.
10:01 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
06/01/2015
Les frileuses
Sambucus hookeri, le seul sureau à feuillage totalement persistant (d’autres sureaux gardent leur feuillage longtemps en hiver mais finissent par le perdre, au moins à la poussée des jeunes feuilles), a repris un aspect normal. Celui-ci est en face de la cuisine et je peux l’observer tous les jours, même plusieurs fois par jour. Il se comporte au gel exactement comme les rhododendrons, le feuillage pend à faire pitié mais reprend ensuite un aspect normal, pas instantanément comme les rhodos, mais en 1heure ou deux. Le voici aujourd’hui :
Le jasmin parfumé, Jasminum officinale a plus de 10 ans et il en a vu d’autres et des pires (jusqu’à -9° il y a 2 ans). On le dit semi-persistant mais il a toujours du feuillage :
Et puis, il y a ce truc étonnant sur le terrain du voisin. Je ne peux m’en approcher car le voisin n’est jamais là, ou peut-être une fois par an pour passer la tondeuse, ou plutôt la débroussailleuse. Je n’avais pas remarqué ces plantes, sans doute parce qu’en version verte elles ne se détachaient pas sur le vert de l’herbe. Je me demande ce que c’est. J’espère qu’elles me le diront en reprenant un aspect plus vivant. Elles vont sans doute survivre puisqu’il persiste une touffe de feuilles au sommet.
13:56 Publié dans Plantes, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
05/01/2015
De beaux envahisseurs
Dans la plaine de Sorques les aulnes ne sont pas les seuls à se ressemer. J’ai repéré deux joyeux lurons en bien plus grand nombre que les années précédentes.
Ligustrum vulgare, notre troène, dont je vois de plus en plus d’exemplaires, également le long des routes dans la forêt :
Budddleia davidii, considéré comme envahissant dans certaines régions dont le Bassin Parisien et, lorsque je vais à Paris, j’en vois tout le long de la voie ferrée. A Sorques, il forme de gros massifs :
Il est vrai qu’il n’est pas difficile, je l’ai même vu se contenter d’un mince joint ciment sur le pont d’Austerlitz :
Pourtant il ne résiste pas absolument à tout. A Romilly, j’avais planté 3 espèces de Buddleia dont 2 davidii. Aucune espèce n’a survécu aux inondations auxquelles pourtant des plantes de terrain sec ont survécu.
Il me faut donc trouver de quoi le remplacer. Dans les régions où Buddleia davidii sévit, on peut utiliser les autres Buddleia. Il ne faut pas oublier que, s’il attire les papillons, ce n’est qu’un plaisir visuel pour nous. En fait, il leur fait du tort car il supplante les plantes locales qui hébergent les chenilles alors qu’il est incapable de les nourrir. Pour attirer les papillons, il y a un grand nombre de plantes. Vous en trouverez une belle liste ici. A Romilly, j’ai tout ce qu’il faut et en particulier la menthe aquatique et les eupatoires qui m’ont paru encore plus attractives, et sur un nombre incroyable d’espèces :
Et je n’ai pas traqué les papillons, seulement photographié ceux que j’ai vus en passant. J’ai même vu un moro-sphinx que je n’ai pu photographier bien qu’il soit peu farouche mais mon APN était trop loin.
Si vous souhaitez un arbuste qui ressemble au Buddleia, on vous recommandera la menthe en arbre. Mais laquelle ? J’en ai trouvé trois auxquelles on donne ce nom. Eliminons tout de suite Prostanthera rotundifolia, dite menthe australienne. Elle est gélive et ne peut s’accommoder que des régions les plus douces. Elsholtzia stauntonii que je viens de planter a une bonne odeur de menthe et une floraison tardive, à partir d’août. Rostrinicula dependens, appelé faux buddleia est parfumé et fleurit en fin d’été.
13:45 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)