30/08/2015
Hibiscus 'Planet Solene'
Hibiscus x moscheutos ‘Planet Solene’ est une création française.
http://www.hibiscus-moscheutos.com/www/fiches%20plantes/h...
Aujourd’hui je vois sa première fleur de l’année. Il n’est pas en avance mais l’an dernier pour sa première floraison il n’a ouvert sa première fleur qu’en octobre. Je lui laisse le temps de s’installer.
Il n’a pas le port des H. moscheutos que j’avais vu avant. Sans doute parce que c’est un hybride. Il est formé de plusieurs tiges très verticales (une seule lorsque je l’ai planté) qui partent toutes du sol et mesurent pour l’instant 1m50.
Une belle promesse de floraison et cela sur au moins 2 des tiges :
Alors que les Hibiscus moscheutos ont besoin de beaucoup d’eau en été, je n’ai pas eu besoin de l’arroser. Mes possibilités d’arrosage à Romilly étant très limitées, je n’arrosais que les plantes en détresse et il n’a pas montré de signes de souffrance. La bonne rétention d’eau du sol lui a suffi même lors de longues périodes sans pluie. Et vous voyez que sa floraison va être abondante. Il est donc peu fragile.
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28/08/2015
Le frelon et le fossile
Autrefois, j’avais très peur des frelons. Je me souviens d’avoir fui en pleine panique la maison de mon frère où j’étais seule et ne trouvais pas l’insecticide.
Maintenant je sais qu’ils sont inoffensifs. Leur taille est impressionnante mais ils sont craintifs, bien plus que les guêpes, et fuient. Ils n’attaquent que si on approche de leur nid. Il entre parfois un frelon, Vespa crabro, dans la maison. Ils s’acharnent à traverser les vitres et finissent par tomber épuisés et je les laisse mourir. Mon courage ne va pas jusqu’à les attraper pour les mettre dehors. Je n’utilise pas d’insecticide car je sais qu’ils n’attaquent pas et l’insecticide, même s’il n’est pas aussi nocif pour nous que pour les insectes, n’est pas un bonheur à respirer.
En voici un dans le séjour :
Il a fini par mourir près d’un beau fossile dont la forme rappelle un peu sa taille de guêpe. C’est sans doute un polypier, squelette de certains polypes de cnidaires. Je pense à la coupe transversale du cône d’un corail, Eupsammia trochiformis.
Le dallage de mon séjour est en comblanchien. C’est une pierre calcaire très dure formée au Jurassique, Bathonien moyen. Ce dallage déroule tout un décor de fossiles. Les plus reconnaissables sont des escargots et des bivalves :
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27/08/2015
Des fruits
Les photos sont du 16 août. Poirier Williams :
Là, un vrai jardinier me dirait que j’aurais dû réduire le nombre de fruits. Mais ils sont tous de même taille et aussi gros que le fruit isolé :
La maturité de certains nashis est sans doute plus avancée, celui du bas est déjà grignoté :
Mais il y a pire : les poires Doyenné du Comice :
Voici le prédateur, une guêpe. La fleur est celle d’un hydrangea proche. Je ne pense pas que la guêpe soit responsable de tous les dégâts, elle a dû passer après un oiseau.
L’unique fruit de Crataegus pedicellata prend vraiment son temps pour mûrir :
Actinidia melanandra :
Chaenomeles cathayensis :
Cornus mas :
Argousier :
Prunellier :
Début de maturité des fruits du sureau noir :
Alors que les fruits les plus avancés du sureau blanc sont encore verts. Les corymbes de fruits sont mélangés à des corymbes de fleurs car il est très remontant :
Rubus phoenicolasius :
Tomates cerise :
Des fruits non comestibles. Hamamelis :
Viorne obier :
Lonicera involucrata :
Cornouiller sanguin :
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26/08/2015
Humulus lupulus
A Romilly la floraison du houblon sauvage, Humulus lupulus, commence dans les zones peu défrichées, sur des arbustes, sur le grillage. Le sol riche, basique et humide lui convient bien. Comme d’habitude il y a beaucoup plus de pieds femelles que de pieds mâles, je n’en ai trouvé l’explication nulle part.
Les pieds femelles produisent des cônes qui contiennent les fleurs. Ces cônes pendent :
Il y a 2 fleurs à la base de chaque écaille. Jeune cône femelle :
On voit déjà les longs stigmates filiformes qui dépassent. Cône plus âgé, les écailles s’écartent sous la pression des ovaires qui grossissent, déjà au stade de jeunes fruits :
Les deux fleurs à la base d’une écaille, on voit les 2 stigmates de l’une des fleurs et de nombreux grains de pollen partout :
Les stigmates couverts de pollen :
Les fleurs mâles sont groupées en grappes lâches :
Les fleurs ont un périanthe à 5 lobes et 5 étamines à filet court :
Fruits aplatis, ce sont des akènes :
Le houblon attire plusieurs espèces de papillons. Celui que je rencontre sur mon terrain, c’est l’hépiale du houblon, Hepialus humili, dont je rencontre souvent la chenille sous terre et parfois les adultes, mâle blanc, femelle plus colorée :
19:51 Publié dans flore locale, papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
25/08/2015
Cassonade, le hérisson et les pies
Je vous ai déjà montré mon hérisson préféré venant manger dans la gamelle pour chat :
Mais je ne vous avais pas parlé de la titulaire de la gamelle. Armel, mon vieux chat (14 ans) mange dans la cuisine. C’est un chat libre mais qui mange et dort dans la maison car il a une chatière. La titulaire de la gamelle extérieure, c’est Cassonade. C’est ma belle-fille qui lui a donné ce nom parce qu’elle en a la couleur et que Rachel venait de découvrir ce mot de français qui lui a beaucoup plu.
Je n’ai pas pour habitude de nourrir les chats errants mais lorsque Cassonade est venue réclamer plusieurs fois et avec insistance de la nourriture, parfois même en se frottant contre mes jambes, j’ai eu pitié et depuis je la nourris. J’ai eu pitié parce qu’elle est handicapée et avait peu de chances de survivre sans mon aide. Elle a en effet la patte avant droite beaucoup plus courte que les autres. J’ai pensé qu’elle était cependant née dans une maison car elle est gentille et même câline et qu’elle avait été abandonnée à la suite d’un accident. Et j’espérais que ses maîtres indélicats avaient eu le temps de la faire stériliser. Elle a passé tout l’hiver dehors. Je pense qu’elle se réfugiait sous un escalier d’une maison voisine inhabitée. Il n’est pas question qu’elle vive dans ma maison. Mon chat, très dépendant et exclusif ne supporterait pas. Il est jaloux même des plantes lorsque je m’en occupe.
J’ai eu une grosse surprise en avril. J’ai trouvé un nid creusé dans le sable contre un mur de la maison avec 4 chatons. Que faire ? Je ne pouvais appeler la SPA, elle n’est pas adoptable, elle aurait été euthanasiée. Les chatons étaient ravissants, j’ai réussi à les caser. Mais je ne me sens pas capable de réussir cet exploit 2 ou 3 fois par an. Je l’ai donc fait stériliser à mes frais. La vétérinaire m’a alors dit que l’état de sa patte n’est pas dû à un accident mais à une malformation.
Pour l’hiver prochain, je pense lui acheter une niche pour petit chien.
Le hérisson vient la nuit. Mais il y a souvent des bruits d’assiette dans la journée. J’ai alors juste le temps de voir une pie qui s’enfuit si vite lorsque j’approche que je n’ai jamais pu la photographier. Elles sont même parfois deux.
06:17 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
24/08/2015
L'androsème officinal, c'est tout bon
Oui, l’androsème officinal, Hypericum androsaemum, c’est tout bon, c'est un de ses noms. Je vous en ai déjà parlé car il me plait vraiment. Mais maintenant j’ai fait le tour de son comportement sur une année dans mon jardin et je suis enthousiasmée. Beau toute l’année sans qu’on s’en occupe, formant un tapis dense où aucune graine non désirée ne peut germer, il s’étend rapidement.
A mi-chemin entre vivace et arbuste, il a l’aspect d’une vivace mais la base des tiges est lignifiée. Son feuillage est beau et permanent, ses fruits sont aussi beaux que ses fleurs et persistent jusqu’en hiver.
Je l’avais découvert à Marnay sur Seine le 12 juin 2014 :
Et j’en étais repartie avec un petit pot.
Le voici cette année le 19 juillet dans le même jardin :
Il a sans doute été divisé car il y a d’autres grosses touffes.
Voilà le petit pot que j’ai planté à Romilly le 14 juin 2014 :
Il a passé le reste de l’année à s’installer et à croitre en hauteur uniquement. Le 2 janvier 2015 :
Il a gardé son feuillage tout l’hiver et ses fruits noirs maintenant fripés le 27 janvier :
En janvier le nouveau feuillage apparait entre les vieilles feuilles qui persisteront jusqu’à ce que les nouvelles soient bien développées. Il ne sera jamais sans feuillage :
Et au printemps, c’est l’explosion. De nombreuses nouvelles tiges se sont formées (toutes les tiges partent du sol) et la surface couverte a beaucoup augmenté. En juin :
Il y a alors le feuillage vert sur des tiges rouges, les jeunes feuilles rouges, de nouvelles fleurs et des boutons floraux jaunes, des jeunes fruits rouges :
Le 19 juillet il y a beaucoup de fruits rouges :
En août les fruits deviennent noirs :
Rouges ou noirs, ces branches avec fruits sont souvent utilisées en bouquets.
23:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Les tribulations d'un forficule
Forficula auricularia, forficule, perce-oreille. Forficule est un nom féminin mais le plus souvent employé au masculin.
Désolée pour la qualité des images, il n’était pas facile de faire la mise au point sur toutes les parties du corps avec un objectif macro alors qu’il s’agitait et se contorsionnait en permanence.
Pourquoi était-il aussi affolé ? Il était sans doute arrivé en volant sur ce vase assez haut et à parois verticales. Il y avait cherché un peu d’eau car il était tombé 3 gouttes de pluie. Le perce-oreille aime bien l’humidité. Mais maintenant il ne sait plus comment repartir. Le plus simple serait de s’envoler mais la bestiole n’est pas très futée et utilise peu le vol dont elle est pourtant capable. Vous doutez de son aptitude au vol car on ne voit pas d’ailes. Il a des élytres minuscules qui laissent libre l’abdomen. Dessous il y a des ailes, de vraies ailes très fines mais parfaitement fonctionnelles. Pour se loger elles sont repliées plusieurs fois de façon complexe et débordent un peu.
Il ne cessait de regarder vers le bas du vase, cherchant comment atteindre la table « à pieds » mais c’était trop vertical. Je voulais le poser sur la table pour lui faire plaisir et le photographier plus facilement mais soudain il a disparu. Il avait redécouvert l’usage de ses ailes.
Ce mignon petit insecte est totalement inoffensif. Il n’a jamais percé aucun tympan et ses pinces ne font pas mal. Celui-là est un mâle : ses pinces (cerques) sont en forme de tenailles :
Les cerques de la femelle sont minces et droits. En voici une qui, elle aussi cherchait l’humidité :
C'est une mère admirable qui reste à côté de ses œufs pour les protéger.
S’il lui arrive de couper quelques pétales, il est plutôt un bienfait au jardin et bien des jardiniers cherchent à l’attirer. Les miens ont quelque chose qui leur plait : des tas de rondins (pour la cheminée) dans une zone à l’ombre en bordure de terrain et quelques pierres plates.
Il a aussi de délicates et ravissantes antennes :
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