23/08/2015
Camellia, tenter le semis ?
Les camellias sont généreux cette année, 3 d’entre eux ont donné des fruits. Cela peut être amusant de tenter des semis. Si ça marche, le résultat de cette reproduction sexuée est imprévisible puisqu’il y aura des croisements.
Adolphe Audusson donne au moins un fruit tous les ans. Mais je ne tenterai pas le semis. J’ai eu un échec avant d’apprendre qu’il est stérile, je ne sais pourquoi car il est considéré comme un pur japonica.
Spring Promise :
Tama no ura :
Mais j’ai d’autres semis en vue avec les graines de Dracunculus vulgaris. Je vous avais montré ses fruits encore verts lorsque la plante a complètement fané (c’est normal, juste après la floraison). Je les ai recueillis en espérant qu’ils parviennent à maturité. Voilà le résultat :
09:32 Publié dans camellia, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
21/08/2015
Zanthoxylum subtrifoliatum
J’ai 5 espèces de Zanthoxylum, poivre de Sichuan, mais tous sont caducs. Pourtant j’admire tous les hivers un poivrier à feuillage persistant dans le Jardin des Plantes de Paris. Le voici photographié un 21 janvier :
Tous les poivriers pouvant supporter nos hivers sont caducs sauf celui-ci. Et je le voulais. Je l’ai donc planté à Romilly et, dès l’hiver, ce fut la déception : il a perdu toutes ses feuilles.
Pourtant ce poivrier persistant existe, je le vois tous les hivers à Paris. J’ai cherché à comprendre, j’ai beaucoup cherché. Et j’ai trouvé. L’étiquette du Jardin des Plantes est incomplète.
J’ai découvert d’abord que cette espèce est désignée sous plusieurs noms. Même espèce ou espèces tellement proches, tellement semblables, peu importe, planispinum = alatum = armatum. Mais le poivrier à feuillage persistant en est une sous-espèce : subtrifoliatum, « trifoliatum » parce qu’il a moins de folioles, seulement 3 ou 5.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/11/06/un-zanth...
Il ne restait plus qu’à le trouver et ce n’était pas évident. J’ai fini par le trouver à la pépinière des Avettes. Mais il était épuisé. Je me suis inscrite pour être prévenue dès qu’il serait disponible et je viens de le recevoir. Je l’ai mis en pot en attendant la saison des pluies.
Est-il vraiment persistant ? Il me le confirmera cet hiver mais c’est bien lui car son feuillage a une caractéristique essentielle : des ailettes sur le pétiole qui se prolongent sur la nervure centrale s’il a plus de 3 folioles, jusqu’à la foliole terminale :
Cette caractéristique existe sur l’espèce de base, mais beaucoup plus discrète. Une feuille de mon Z. alatum à Romilly :
Mon nouveau poivrier est plein d’épines.
Sur les tiges :
Sur et sous les feuilles, folioles et nervures :
Et même sur les toutes jeunes et toutes petites feuilles en bout de tige comme cette épine qui parait immense en comparaison de la foliole parce qu’elle a sans doute d’emblée sa taille définitive :
21:06 Publié dans zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
20/08/2015
Fuchsia regia ssp reitzii
Ce beau fuchsia à fruits comestibles avait été planté en avril 2014. Il avait d’abord pris son temps pour beaucoup grandir et avait montré ses premières fleurs en août et ses premiers fruits en octobre.
Mais maintenant il est bien installé et se permet d’être plus précoce. Il avait gardé son feuillage tout l’hiver (il est caduc en région plus froide) et son exubérance l’a poussé à traverser le grillage tout en grimpant sur le grillage jusqu’à 2m. Je vous avais montré son premier bouton floral en juin et sa première fleur s’est épanouie début juillet. Le 16 août il portait son premier fruit.
Vous remarquerez les sépales récurvés, contrairement à magellanica.
11:22 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Les moustiques
Cette année, grâce à la sécheresse du printemps et de la première moitié de l’été, je n’ai pas souffert des moustiques. En 2013 il m’avait été impossible de séjourner sur le terrain de Romilly car les inondations avaient laissé des flaques d’eau tout au long du chemin non entretenu. Il n’est toujours pas entretenu mais les trous n’ont pas recueilli d’eau. En 2013, c’était invivable. Non seulement les moustiques étaient nombreux mais, contrairement aux moustiques habituels dans la région qui ne piquent que le soir, ceux-là étaient actifs dès le matin, et féroces.
Je me réjouis donc de la sécheresse et de l’absence d’inondations mais je viens de lire un article inquiétant : les moustiques tigres arrivent chez nous.
http://www.pariscotejardin.fr/2015/08/moustique-tigre-rep...
10:52 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
19/08/2015
La renaissance de Cercis chinensis
A l’Arboretum des Barres j’avais admiré le 9 avril 2011 ce superbe Cercis chinensis, le gainier de Chine, à la densité de fleurs exceptionnelle :
Enthousiasmée, je l’ai planté à l’automne à Romilly. Encore tout maigre, il m’a offert ses premières fleurs dès le printemps suivant. Le 13 avril 2012 :
Malheureusement il n’a pas supporté les trop longues inondations de 2013 et il est mort, mort jusqu’au sol. Mais je n’ai arraché aucun arbre ou arbuste atteint. J’ai même gardé le bois mort pour les repérer facilement. Par expérience je sais que la vie se réfugie encore parfois dans les racines. Des arbustes partiellement atteints ont refait quelques feuilles en 2014 et certains sureaux ont même produit en 2015. D’autres sont repartis du pied au printemps 2015 soit 2 ans plus tard. J’ai bien vérifié tous les autres au printemps, il n’y avait rien, aucun signe de vie. Et pourtant cette semaine, en plein été, après une bonne pluie inespérée, un sureau rouge, Sambucus miqueliana (mon seul exemplaire) et mon bien aimé Cercis chinensis présentent une touffe de feuilles à la base, surplombée par la ramure morte :
C’est bien lui, les feuilles sont caractéristiques. La végétation ne repart pas de la base du tronc qui est mort mais vient du sol, des racines. Ou du collet enterré ?
13:46 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
18/08/2015
Le cyclamen nouveau est arrivé
Ce fut la surprise cet après-midi : les premières fleurs de cyclamen. Ce Cyclamen hederifolium est vraiment increvable et il ne demande aucun soin. Planté dans le sable au pied de grands arbres, jamais arrosé, même pas en été en cas de sécheresse prolongée, il vit depuis des années et son territoire s’étend peu à peu dans le tapis de lierre qu’il parvient à évincer.
22:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
La cardère et l'eupatoire
La sécheresse au printemps a accéléré l’évolution de Dipsacus fullonum, la cardère sauvage. Elle mesure maintenant plus de 2m et se dessèche, il n’y a plus de fleurs sur les inflorescences qui d’habitude ont des fleurs jusqu’en septembre.
Je vais rapidement les couper parce qu’elles s’effondrent sur un grand fusain sauvage qui commence à rosir ses fruits :
Revue de sa prestation, de la rosette la première année jusqu’à tige florale et la floraison la deuxième année :
La floraison de l’eupatoire chanvrine, Eupatorium cannabinum, commence. Elle est plus grande que moi, elle approche 2m de haut :
A l’avant il y a un intrus, une inflorescence très blanche. C’est le sureau chinois, impossible à confondre avec un autre à cause de ses nombreux nectaires entre les fleurs :
10:39 Publié dans flore locale, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)