05/09/2015
Une courge récalcitrante
Je n’ai jamais cultivé un potager. A Veneux la zone suffisamment ensoleillée est très peu importante et le sol de sable pur n’est pas favorable, sauf pour les carottes. A Romilly, ne n’y suis pas assez souvent, en particulier pour assurer l’arrosage, et très peu de légumes peuvent y être cultivés à cause… des lapins. Je me souviens d’avoir laissé un soir une barquette de mini plants de choux pour revenir les planter le lendemain matin mais tout avait été mangé, il ne restait que la terre.
Cette année j’ai installé des cadres surélevés remplis de bonne terre et j’ai planté à Veneux dans la mince zone au soleil au sud des plantes aromatiques. Tout a bien marché, en particulier romarin et persil sont exubérants. Un pied de tomates cerise a beaucoup produit et continue. Mon installation semble donc bonne.
J’ai planté aussi, toujours dans de la bonne terre enrichie d’engrais, très au-dessus du sable, une courge-spaghetti. J’aime beaucoup le goût de cette courge (c’est la seule) et elle m’amuse. Je l’avais achetée dans un petit pot. Elle aussi est exubérante. Elle n’a pas trouvé suffisant le support que je lui proposais pour grimper. Elle a donc continué au sol, jusqu’à atteindre l’arche qui supporte la vigne américaine (Vitis labrusca) tout aussi exubérante. Elle a complètement envahi la vigne jusqu’à la surmonter au sommet de l’arche puis est redescendue sur l’autre pied de l’arche jusqu’au sol. Elle a parcouru donc au moins 6m en longueur. Depuis 2 mois elle fleurit sans cesse. Il n’y a pas eu un jour sans au moins dix fleurs, aussi bien en bas qu’au sommet.
Alors, pourquoi cette courge caractérielle refuse-t-elle de produire des fruits ? Manque de pollinisateurs ? Pourtant en 2012 j’en avais planté une qui m’avait donné un fruit :
Les fleurs mâles étaient pleines d’insectes :
C’est vrai que ces minuscules coléoptères noirs qui apparaissaient dès le printemps sur diverses fleurs étaient peu nombreux cette année. Et, sont-ils capables de voler jusqu'à 3m de hauteur ?
Que faire ? La pollinisation manuelle avec un pinceau ? Ce serait trop dangereux car c’est trop haut et au-dessus d’un escalier. Je crois que je vais devoir renoncer aux délicieux spaghettis de ma courge. J’ai eu au moins le plaisir visuel de cette liane exubérante aux grandes fleurs couleur de soleil.
P.S. Cet après-midi des fleurs se sont ouvertes suffisamment bas pour que je puisse les photographier. Les taches blanches sur les feuilles sont du calcaire, très abondant dans l’eau de Veneux.
Le cœur d’une fleur femelle montre qu’il est rempli de pollen. Sous le pollen on devine les 3 stigmates bilobés :
Lorsqu’on frôle une fleur fanée, elle tombe aussitôt, le pédoncule casse au ras de la fleur :
Reste à voir ce que va devenir la fleur que j’ai pu constater pollinisée.
10:31 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
03/09/2015
Roses d'août
Il ne faut pas compter sur les rosiers en juillet et août. Même s’ils sont remontants, ils ont rarement une floraison continue, ils fleurissent au printemps et en automne mais au plus chaud de l’été ils abandonnent.
Voici les plus vaillants, ceux qui ont osé à Romilly quelques fleurs en août.
Belle alsacienne :
Falstaff :
Fraise des bois :
Jacques Cartier :
Laetitia Casta :
Un rosier nain :
Rosa rugosa, fleurs et déjà fruits :
20:15 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
02/09/2015
Dorcus parallelipipedus, la petite biche
Je l’ai trouvé tout englué dans une toile d’araignée. Il bougeait à peine. Je l’ai débarrassé de la toile mais je n’ose faire mieux de peur de le casser. Car il ne mesure que 25mm bien que ce soit le plus gros lucanidé après le lucane cerf-volant. Il est terne, sale, couvert de débris de toile, se courbe, se tortille sans cesse lorsque je le remets à l’endroit et se retrouve de nouveau à l’envers.
C’est un petit mec, cela se reconnait à l’épaisseur de ses mandibules et surtout au denticule sur la face interne :
11:59 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
01/09/2015
Hourra, Elaeagnus umbellata fructifie !
J’ai planté un Elaeagnus umbellata après avoir admiré tous les ans en octobre sa superbe fructification à l’Arboretum des Barres, ses fruits couverts de poussière d’argent :
Mais j’avais un énorme problème de fructification de mon Elaeagnus umbellata. Il était magnifique, 3m x 2,5m, couvert de fleurs tous les ans depuis 2010, soit 6 floraisons, sans aucune fructification. J’ai soupçonné un problème d’auto fertilité qui m’a été confirmé par Agroforestry Research Trust. Je lui ai ajouté un copain, un goumi, Elaeagnus multiflora, qui a fleuri dès son premier printemps en 2014. Malheureusement, sans doute parce qu’il venait d’être planté, sa floraison a été un peu plus tardive, probablement trop tard pour une pollinisation croisée.
L’automne dernier, j’ai trouvé et planté 3 cultivars dénommés, donc obligatoirement des clones différents, d’Elaeagnus umbellata et un goumi. En avril tout le monde a fleuri en même temps, en avril, sauf le jeune goumi vraiment minuscule.
Mais ce fut la déception. Toutes les fleurs ont fané, sont tombées, et rien n’a suivi. J’ai surveillé pendant 1 mois, aucune trace de fructification. Ensuite, je ne m’en suis plus occupée.
Hier, en passant près du grand goumi, ce fut la surprise :
Je me suis alors tournée vers le grand umbellata juste à côté. Oh, merveille, il est couvert de jeunes fruits. Ces fruits sont encore minuscules, à peine un petit pois, et encore un petit pois ultra fin, mais ils ont déjà l’aspect des fruits mûrs en octobre :
J’ai 2 autres Elaeagnus umbellata plantés en même temps que le grand, sans doute à un endroit qui leur convient moins, ils ne font que 2m. Ils sont à environ 15m des précédents et plus près des très jeunes de moins d’un an. J’ai vu quelques fruits sur l’un des deux, celui qui est le plus proche des jeunes.
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31/08/2015
Colchiques dans les prés...
15:46 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)