12/09/2015
Fruits de fin d'été
A Romilly, les cornouilles du Cornus mas ‘Jolico’ sont encore sur l’arbre
alors que les fruits du cornouiller sauvage à Veneux sont déjà tombés. Je constate cette différence de date tous les ans. Ces cornouilles de Jolico sont plus gosses et l’arbuste est beaucoup plus dense :
Les reines des prés, Filipendula ulmaria produisent à profusion des fruits qu’elles comptent bien semer partout. Elles savent qu’elles sont belles et que je n’oserai pas trop les arracher.
L’aubépine, Crataegus monogyna :
Poirier :
Rosiers :
Viorne obier :
Fuchsia reitzii :
Cydonia ‘Krymsk’ :
Mais pour le sureau blanc, c’est une course de vitesse avec les oiseaux. Ils mangent ses fruits plus rapidement que ceux du sureau noir. Les oiseaux sont des gourmets qui ont vite remarqué que ces grains sont plus sucrés. Heureusement, pour l’instant ils les ont surtout attaqués au sommet, au-dessus de 3m, là où je ne les aurais peut-être pas pris. Un partage équitable. Sur les corymbes du sommet, ils ont vraiment tout mangé, il ne reste que les pédoncules :
20:29 Publié dans cornus, flore locale, fruitiers, roses, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2)
10/09/2015
Red Parfum
Un peu de pluie, deux ou trois jours moins chauds, et le rosier Red Parfum s’est brutalement réveillé, une explosion de fleurs à 2m50 de haut :
Malgré cette grande hauteur mais sur des tiges très fermes, il peut être exposé au vent. Cependant je ne le taillerai qu’à la fin de l’hiver pour ne pas me priver des très gros et très nombreux cynorrhodons pour l’instant encore verts :
20:25 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
09/09/2015
Euonymus alatus et phellomanus
Les fruits des fusains d’Europe, Euonymus europaeus, sauvages aussi bien à Veneux qu’à Romilly, commencent à se colorer. Mais pour montrer l’arille, ils sont devancés par Euonymus alatus et Euonymus phellomanus, deux fusains qui se ressemblent beaucoup.
Euonymus alatus, arille orange :
Euonymus phellomanus, arille rouge et ailes liégeuses plus continues :
19:55 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
08/09/2015
La récolte du sureau
Les premiers corymbes de sureau noir, Sambucus nigra, mûrs ont été cueillis à Romilly il y a 10 jours. La cueillette à Veneux commence depuis peu car le terrain est moins ensoleillé. Ces premiers corymbes ont été aussitôt égrenés et le fruit de mon travail mis au congélateur. En effet les fruits du sureau supportent la congélation de façon remarquable. Lorsqu’on les dégèle, ils sont absolument identiques à des fruits fraichement cueillis. Je vais donc procéder ainsi jusqu’à la fin de la récolte qui va porter sur plusieurs semaines, la production du sureau blanc étant très étalée. A la fin, je les dégèlerai pour extraire en une seule fois le jus et faire gelées et confitures.
Cette semaine commence donc la cueillette des fruits du sureau blanc, Sambucus canadensis. Encore peu de corymbes sont mûrs et il y a même encore des corymbes en fleurs car la floraison de ce sureau est très remontante. Photo du 16 août avec corymbes de fleurs et corymbes de fruits verts :
Je n’ai pas pensé à faire une photo plus récente mais il y a encore des corymbes de fleurs, maintenant peu nombreux à côté de corymbes de fruits mûrs. J’ai lu le conseil de couper les corymbes dès que les fleurs sont fanées pour favoriser la remontée jusqu’en septembre. C’est idiot. C’est se priver d’une abondante récolte de fruits alors que laisser se faire la fructification n’empêche absolument pas la remontée. De plus les corymbes de fruits de grande taille, plus grands que ceux du sureau noir, sont un magnifique décor.
Comme chez le sureau noir, les corymbes penchent de plus en plus vers le sol lorsque les fruits murissent. Cette année j’ai été surprise par le nombre et les dimensions des corymbes, tellement nombreux et tellement lourds qu’ils faisaient courber les branches jusqu’au sol. En voici un au-dessus des hydrangeas :
Je l’ai redressé pour soulager les hydrangeas en l’attachant à un noisetier :
En voici un autre aussi chargé. Je dois me baisser pour passer dans le chemin mais je ne le taillerai qu’après avoir récolté tous les fruits :
Sureau noir :
Je rappelle que seuls les fruits des sureaux arbustifs, qu’ils soient noirs ou rouges (Sambucus racemosa) sont comestibles. Le sureau yèble est toxique. Mais il est facile de le distinguer car c’est un sureau herbacé, de plus petite taille et sans bois, et ses corymbes où les fruits ont une maturité uniforme ne pendent pas, restent dressés vers le ciel :
Voici ma dernière cueillette. J’ai photographié les fruits des 2 sureaux ensemble pour montrer la légère différence de taille. A gauche le sureau blanc, à droite le sureau noir :
Les carreaux du papier font 5mm :
La maturité des fruits du sureau blanc sur un corymbe est un peu plus uniforme que celle du sureau noir (mais moins que celle du sureau yèble). Les fruits du sureau blanc sont moins amers, légèrement sucrés, agréables à manger crus, pour moi plus agréables à manger que les groseilles crues. Je les mange à la cuiller, sans en abuser (coliques possibles en cas d’excès crus mais c’est vrai pour les excès de beaucoup de fruits).
21:46 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Ginkgo d'or
Est-ce la sécheresse du printemps et du début d’été ou est-ce la chaleur, mes 3 Ginkgo biloba se sont couverts d’or dès la mi-août avec un bon mois d’avance sur les années les plus sèches.
Ils sont tous très jeunes, le plus grand a 6 ans. Le voici le 23 août :
Ginkgo ‘King of Dongting’ est le plus jeune, planté en octobre 2013. Comme son nom ne l’indique pas, c’est une femelle à très gros ovules. Il est moins doré pour l’instant, peut-être parce qu’il est planté plus bas et a moins souffert de la sécheresse :
Le plus petit, vraiment très petit parce qu’il est issu de semis, a eu quelques problèmes. Il faut dire que sur ce terrain de Romilly la flore sauvage est exubérante, envahissante. Couper, arracher même en fin de printemps ne suffit pas. Sans deux autres interventions en cours d’été autour au moins des plantes précieuses, les plantes les plus agressives sont encore 2 fois plus volumineuses qu’au printemps. C’est un problème que je résous peu à peu avec des plantes couvrantes efficaces. Cet été, je ne suis pas suffisamment intervenue parce que, à cause de travaux routiers, je ne pouvais aller sur le terrain qu’une fois par semaine, le dimanche, en contournant des obstacles.
C’est ainsi que j’ai trouvé une masse impressionnante de houblon, mais anormalement couvrante à l’horizontale :
Ce qui s’est passé : ce houblon formait une masse tellement importante qu’il avait réussi par son poids à plier un cornouiller sanguin pourtant déjà grand jusqu’au sol. Cela recouvrait mon petit ginkgo. J’ai dû tailler dans le tas pour le libérer. Mais ce « toit » avait détourné l’eau des 3 épisodes de pluie et le pauvre petit avait très soif :
Je lui ai donné aussitôt un bidon de 5l d’eau.
11:16 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
07/09/2015
L'heptacodium miconioides commence à fleurir
Je l’ai planté pendant l’hiver 2012. Le voici le 30 août 2012 :
Il se plait beaucoup à Romilly et maintenant il mesure 2m50 x 3m50. Je ne peux le photographier en entier parce qu’il est très entouré :
Toutes les fleurs ne sont pas encore ouvertes. Chaque inflorescence porte 7 fleurs. Hepta = sept. Mais c’est très difficile à voir sur une photo parce que les fleurs sont très rapprochées et les inflorescences sont groupées en grappes serrées. J’ai réussi à isoler une inflorescence. Vous pouvez compter 6 fleurs en cercle et une au centre :
Ces fleurs deviendront roses en automne et resteront décoratives jusqu’en hiver.
09:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)