17/10/2015
La fin de la saison du houblon
Le houblon est une liane herbacée vivace mais dont toute la partie aérienne se dessèche en automne et disparait. Une plante femelle le 11 octobre :
Les écailles du cône tombent les unes après les autres. On voit bien la graine, akène qui sera disséminé par le vent :
Je me suis demandé quelle était la nature des petits grains jaunes. Je pense qu’il s’agit de restes de pollen. Voici une photo de fleur mâle, beaucoup plus lâche, avec 5 étamines aux anthères très larges portant du pollen :
Mais même lorsque toute la partie aérienne a totalement disparu, il reste toujours les racines en terre. Elles sont appréciées par la chenille de l’hépiale du houblon que je trouve partout sur le terrain lorsque je creuse un trou :
Et cela me vaut le plaisir de voir ce charmant petit papillon l’été :
12:50 Publié dans flore locale, papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
16/10/2015
Un écran végétal
Un lotissement de maisons s’est construit à Veneux au nord de mon terrain, 33 maisons sur 1 ha ! J’ai calculé d’après les indications affichées. Cela fait 316m2 par maison mais en fait beaucoup moins par lot puisqu’il est compris dans la surface totale les voies de circulation, les parkings, les installations communes. La surface moyenne au sol d’une maison est 74m2. Pour y loger de quoi faire vivre une famille, il faut donc de la hauteur, soit 8m. Et ce qu’ils appellent un jardinet a la surface d’une terrasse.
Donc les premières maisons sont très proches de mon terrain et n’ont pas été orientées comme il nous a été dit lors de la réunion avant travaux. Des fenêtres regardent directement chez moi. Ma cuisine a une grande baie vitrée basculante. Certes, il est possible d’y mettre un rideau mais ce n’est pas pratique et je veux voir mes plantes et les oiseaux sans aucune gêne. J’ai planté à 2m de la clôture des arbres qui atteindront ou dépasseront au moins 3m de haut, dont un asiminier qui sera bien opaque, mais il leur faudra le temps de grandir.
Pour l’immédiat j’ai installé un mur végétal qui a l’avantage d’être déjà une gêne visuelle par ses grilles de support. J’y ai installé 2 plantes essentielles pour leur feuillage permanent, leur exubérance et leur hauteur : Pileostegia viburnoides et Clematis armandii :
A gauche c’est Plileostegia, à droite derrière la grille c’est Clematis armandii et plus à droite une marcotte spontanée de ma glycine du Japon accompagnée d’un jeune chèvrefeuille d’hiver (un arbuste) :
La masse de lierre derrière couvre le robinet extérieur peu esthétique et les tuyaux d’arrosage.
Pileostegia viburnoides a un aspect proche des hortensias grimpants. Ses belles feuilles vernissées sont permanentes. Elle s’accroche seule par des racines aériennes comme le lierre. Elle fleurit en fin d’été, début d’automne mais ses corymbes n’ont pas de fleurs stériles et la masse d’étamines des fleurs fertiles lui donne un joli aspect nuageux. Elle ne fleurira pas cette année mais je peux déjà admirer son beau feuillage :
Les feuilles du Pileostegia et de la clématite vont sans doute se mélanger et former une masse de feuilles presque identiques. Mais de près on peut reconnaitre celles de la clématite dont la disposition des nervures est très différente :
Le pileostegia fleurit en fin d’été et début d’automne, la clématite en fin d’hiver et début de printemps. Pour une floraison continue entre les deux, j’ai commandé Clematis cirrhosa ‘Winter Parasol’.
Cet ensemble se continue par une arche qui reçoit davantage de soleil et je vais rechercher des lianes à fleurs pour le printemps et l’été. La bignone est exclue. Par expérience je sais qu'il lui faut pour fleurir le plein soleil toute la journée.
18:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Ascalaphe soufré, une beauté
J’ai découvert un insecte extraordinaire et d’une grande beauté. Je ne l’ai pas trouvé moi-même, mes terrains ne l’attirent pas, l’un trop boisé, l’autre pas assez sec. Il existe pourtant dans la région et je l’ai trouvé sur un blog consacré à la forêt de Fontainebleau que je suis régulièrement :
http://www.fontainebleau-blog.com/insectes/ascalaphe-souf...
Libelloides coccajus, l’ascalaphe soufré, est plutôt un insecte méditerranéen mais c’est peut-être le changement climatique qui l’a attiré ici et s’il veut nous envahir, cette invasion sera plus réjouissante que celle de la processionnaire du pin que nous subissons maintenant depuis plusieurs années.
Ce névroptère, à mi-chemin entre la libellule et le papillon est d’une grande beauté et la finesse du dessin de ses ailes est remarquable.
Bienvenue chez nous.
12:39 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
14/10/2015
Dipsacus fullonum
Les rosettes de première année de la cardère sauvage sont nombreuses cette année à Romilly. J’ai dû en arracher quelques unes qui cernaient complètement un jeune Mahonia ‘Charity’ planté l’hiver dernier. Pour l’instant ces rosettes sont très simples, en une seule couche de feuilles. Celle-ci pousse à côté d’une cardère de deuxième année maintenant desséchée dont on voit une tige et une tête florale au sol :
Nous pouvons continuer avec l’évolution de la plante pour suivre son cycle bisannuel complet. Je vous ai déjà tout montré mais de façon « décousue » au fur et à mesure de ce qui se présentait sur le terrain. Pendant l’hiver la rosette continue à se développer et elle devient plus épaisse. Un 5 février :
A cours de la deuxième année de hautes tiges vont émerger de ces rosettes. En mai :
Elles portent de grandes feuilles engainantes sur la tige en formant une sorte de cuvette qui retient l’eau de pluie et a valu à la plante le nom de cabaret des oiseaux :
A l’extrémité des tiges vont se développer de juillet à septembre de grosses inflorescences qui attirent les insectes :
Puis les inflorescences vont sécher en répandant leurs graines et resteront au sol tout l’hiver. On en voit encore au sol en avril :
J’ai semé de la cardère cultivée, la cardère à lainer, Dipsacus sativus, presque disparue car remplacée par des machines. On pourra les comparer dans 2 ans.
21:29 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
13/10/2015
La menthe panachée, un beau tapis
J’ai de la menthe sauvage sur le terrain de Romilly, surtout de la menthe aquatique. Elle est très attractive pour les insectes. Mais elle est trop haute et bien qu’elle s’étende facilement, elle ne forme pas un couvre-sol efficace.
J’ai planté au début de l’été 2014 un tout petit pot de menthe panachée. En septembre elle avait déjà pris une belle extension :
Cette année il y en a au moins 1m dans toutes les directions. Elle forme un tapis ras, bien dense, je n’ai pas eu à désherber.
20:21 Publié dans flore locale, légumes | Lien permanent | Commentaires (1)
12/10/2015
Cylindromyia bicolor
Cylindromyia bicolor est une fort jolie « mouche » à l’abdomen cylindrique rouge orangé.
Les cuillerons qui recouvrent les balanciers :
La larve de cette tachinide parasite la punaise Rhaphigaster nebulosa, la punaise grise aux antennes noires et blanches :
Elle ressemble beaucoup et peut être confondue avec Halyomorpha halys, la punaise diabolique, mais la striation des antennes est un peu différente :
http://aramel.free.fr/INSECTES15-52.shtml
http://www.quelestcetanimal.com/dipteres/cylindromyia-bic...
http://ephytia.inra.fr/fr/C/20540/Agiir-Rhaphigaster-nebu...
09:55 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)