31/01/2016
La méthode pour avoir des pommes décoratives tout l'hiver
Vous avez peut-être un pommier à fleurs et vos admirez ses jolies petites pommes en automne, encore plus visibles en début d’hiver quand il a perdu ses feuilles. Mais cela dure rarement longtemps parce que ces petites pommes sont dévorées par les oiseaux. J’ai vu beaucoup de ces charmants Malus dans divers parcs et jardins mais je n’ai jamais pu photographier une seule pomme au-delà de l’automne, ma photo la plus tardive est du 6 décembre.
Sur le parking Jardiland je vous avais montré ce très beau Malus :
Mais ces photos sont du 6 septembre et, bien sûr, en plein hiver il n’a plus une seule pomme.
Pourtant sur ce parking, le 27 janvier, il y a un autre pommier couvert de jolies pommes rouges :
Il commence à perdre ses pommes mais par chute naturelle, il y en a beaucoup au sol, elles ne sont pas mangées. Son secret : il est au bord d’une rue fréquentée du centre commercial. C’est sans doute l’agitation de la circulation des voitures qui fait fuir les oiseaux.
19:43 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (7)
30/01/2016
Sorques, tout est prêt pour la migration des batraciens
Aujourd’hui j’ai eu la surprise de voir que les barrières à crapauds étaient déjà installées sur la route de Moret à Montigny :
Je vous ai déjà raconté les aventures des crapauds de la plaine de Sorques. Il y a 20 ans, à l’époque des amours, cette route était un véritable cauchemar pour les automobilistes dont la voiture était cernée par des hordes de batraciens et qui n’avaient aucune solution pour ne pas en écraser. Puis de jolies barrières en bois permanentes ont été installées, des fosses, un couloir bétonné sous la route. C’était sur environ 300m entre la forêt et la plaine de Sorques où des plans d’eau accueillent les amoureux.
Cela semblait une solution efficace mais l’effet n’a pas duré longtemps. Les batraciens remontaient toujours plus haut vers Moret contournant les barrières. Des barrières en plastique amovibles sont ajoutées fin janvier mais je vois leur longueur augmenter chaque année. Les fosses sont complétées par des seaux qu’il faut relever tous les jours :
Un petit couple à la Dubout photographié dans une fosse un 20 mars, la grosse dame porte son petit mari :
http://amphibiens.natureparif.fr/?q=crapauducs/109
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2008/02/17/la-plain...
Cela me fait penser qu’il faut que je finisse de nettoyer mes mares. Les feuilles mortes continuent d’y tomber jusqu’au printemps et les grenouilles arrivent entre le 27 février et le 3 mars.
17:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
28/01/2016
Un lierre bien dressé
18:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
27/01/2016
Les ajoncs de Fontainebleau
C’est la première fois que je rencontre Ulex Europaeus en forêt de Fontainebleau. C’est sur une route que je ne prends pas souvent. Il y en avait 4 grandes touffes de 1m50 à 2m sur environ 300m.
Des épines superbes :
C’est étonnant qu’il n’y en ait pas davantage, le terrain siliceux, sec et pauvre souvent, lui convient parfaitement. C’est sans doute la présence des grands arbres qui le gêne.
20:07 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
26/01/2016
Bilan, suite
Le froid n’a pas fait de dégâts sur les plantes en fleurs ou en fruits.
Hellébores :
Jonquille :
Très jeune acanthe mais c’est en été qu’il périt :
Lonicera fragrans n’a même pas perdu son feuillage et c’est ce que je lui reproche. Ce feuillage persistant ne permet pas d’admirer vraiment la floraison :
Le seul Lycium (gogi) qui a gardé son feuillage :
Le persil frisé couché par les tiges démesurées du persil plat :
Passiflora caerulea :
Photinia :
Mahonia aquifolium ouvre déjà quelques fleurs :
Viburnum tinus :
Arbutus andrachnoides :
Les boutons trop avancés du céanothe ont bien supporté le froid :
La floraison du Cornus mas commence :
Les premiers crocus :
Au passage, sur un grand tas de brindilles laissées pour le hérisson (réveillé par les températures douces il vient manger dans la gamelle du chat) un adorable minuscule troglodyte avec sa mignonne petite queue verticale :
21:52 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
25/01/2016
Bilan
Après la semaine d’hiver. Voyons d’abord les sureaux persistants ou semi persistants dont certains sont en limite de rusticité (hookeri, palmensis).
Sambucus hookeri à feuillage totalement persistant est intact :
Mais mon expérience à Romilly m’a montré que vers -8 à -10°C il perd son feuillage. Certes, il le refait mais aussitôt, avant la fin de l’hiver. Si un autre gel important survient, je ne suis pas certaine qu’il parviendra à faire de nouveau du feuillage. Je ne conseille pas de le tenter en dessous de la zone 8.
Sambucus palmensis, le sureau des Canaries, ne perd son vieux feuillage que lorsque le nouveau se met en place, en janvier. Il n’a pas souffert de ce froid. Il n’est pas facile à photographier car il est très grand et pousse en arbre sur un ou deux hauts troncs nus avec une couronne de feuillage au sommet. Sur cette photo il a déjà son nouveau feuillage :
J’en ai un autre beaucoup plus petit, une bouture de celui-ci. Il m’a permis de faire des photos de près. On voit bien que ce sont de jeunes feuilles et il reste par endroit une feuille de la saison précédente flétrie et prête à tomber :
Sambucus chinensis, herbacé, déjà reparti :
Sambucus adnata, l’herbe de sang du Népal, repart timidement aussi :
Ces deux sureaux sont dans un pot mais dehors, sans même une protection des racines autour du pot.
12:55 | Lien permanent | Commentaires (4)