07/02/2016
Iris et Crocus
Les iris nains lancent la grande saison des iris. J’ai des petits Iris reticulata (les danfordiae leurs ressemblent mais sont jaunes). Sur la première photo, on voit à gauche le démarrage du feuillage des colchiques qui deviendra beaucoup plus grand. A droite, c’est le feuillage des Sternbergia qui deviennent très abondants et vont étouffer les iris. Je vais devoir dédoubler la touffe de sternbergia.
Ces jolis petits iris d’un violet sombre ont des pétales dressés et des sépales plus larges et joliment décorés :
Les crocus botaniques sont maintenant nombreux :
Ils font le bonheur des abeilles qui ont pourtant des perce-neige et des jonquilles à profusion :
20:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Dracaena massangeana fragrans
On dit du Dracaena qu’il est une belle plante d’intérieur mais qui a besoin de beaucoup de soleil, qui ne supporte pas moins de 17° et qu’il ne faut donc pas le sortir l’été, qu’il ne fleurit presque jamais en appartement, qu’il faut le rempoter tous les 3 ans, qu’il ne dépasse pas 2m en appartement. Le mien contredit tout ça.
Mon dragonnier a au moins 30 ans. Il est dans un très grand pot mais n’a jamais été rempoté, je n’aurais pas la force de le faire. L’été, je le traine sur la terrasse et il y passe tout l’été sans jamais le moindre dommage. Il y a 2 pieds, le plus grand mesure actuellement 2m mais pour cela j’ai dû l’étêter. En 2009 il mesurait plus de 3m (la barre métallique qui tient les stores est à 3m) et j’avais sans doute oublié de l’arroser :
Le voici aujourd’hui, la taille lui a fait du bien. Il est à droite du ficus, encore plus vieux :
Ses pieds sont envahis par des clivias, des semis spontanés non autorisés (déjà visibles sur la photo de 2009) mais ils s’entendent si bien. Ils ont sans doute les mêmes besoins, en particulier des arrosages limités en hiver.
Mon Dracaena se prépare à fleurir pour la troisième fois ! C’est sans doute l’intense luminosité du séjour avec de grandes baies vitrées jusqu’à 6m de haut qui l’encourage :
Mais cette année il y a un gros problème. Cette floraison sera très, très parfumée. Un parfum délicieux sauf que le soir ce parfum devient si intense, si entêtant, que l’atmosphère du séjour devient irrespirable. Son qualificatif fragrans est amplement mérité. Les deux premières fois il avait fleuri au printemps comme sur cette photo le 16 avril 2007 :
A cette saison, j’ai pu l’expulser sur la terrasse. Il n’en est pas question en hiver.
12:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
05/02/2016
Clematis armandii 'Apple Blossom' se prépare
Elle a été plantée avec un Pileostegia Viburnoides (floraison fin d’été) cet automne. Elle est derrière les grilles :
Elle n’a pas eu le temps de grandir mais son beau feuillage vernissé et persistant s’est épaissi. J’avais repéré le grossissement de ses boutons floraux mais toujours verts et ils sont encore verts dans le bas de la plante :
Aujourd’hui les boutons les plus élevés étaient roses :
Il devrait fleurir dès mars et être à son maximum en avril.
20:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
04/02/2016
Les lamiers
Cela vient de m’être demandé, vous propose de vous montrer les différents lamiers que j’ai pu observer. Tous sont répandus en France et sauf maculatum s’ébattent dans mes jardins.
Lamium galeobdolon me parait le plus couvrant, le plus rapide car ses tiges couchées se marcottent et il se ressème facilement puisque j’en trouve où je n’en ai jamais planté. Il forme un tapis plus bas que les autres lamiers. Je n’ai pas de photo de l’espèce sauvage mais la seule différence avec ma variété argentée, c’est le vert uni des feuilles. Les fleurs jaunes sont identiques.
Lamium album, le lamier blanc, a des tiges plus dressées. C’est celui qu’il est le plus difficile de distinguer des orties quand il n’est pas encore en fleurs, soit au tout début du printemps. Plus tard, les orties sont beaucoup plus hautes et le lamier se fait remarquer par sa floraison, remontante en automne.
Tapis de lamier blanc devant un tapis de consoude bleue un 1 mai :
La couronne de fleurs autour de la tige carrée :
Début avril, les plantes sont très petites, les orties aussi. On peut déjà bien repérer le lamier à sa floraison. Cette photo montre les feuilles des 2 plantes. Le lamier est au centre, il a des feuilles triangulaires avec des petites dents. Les orties sont en bas, à droite et à gauche, avec des dents plus profondes.
Lamium purpureum, le lamier pourpre pousse aussi spontanément à Veneux et à Romilly. Son nom est dû à la couleur pourpre des feuilles terminales, ses fleurs sont plutôt roses. Il peut former, lui aussi un tapis dense mais de développement moins rapide et de hauteur pas toujours régulière.
Le 15 avril à Romilly à Romilly lorsque je l’ai vu la première fois :
Mieux entretenu, le 18 mars 2015 au Jardin des Plantes :
A Romilly il disparait dès le milieu de l’été. Je le garde mais je ne peux l’utiliser comme tapis.
J’ai pu photographier Lamium maculatum, le lamier tacheté au Jardin des Plantes. Il semble aussi couvrant et de développement rapide que galeobdolon, il a une longue floraison comme album. Ses fleurs sont violacées. Un 1 décembre :
Il existe de nombreuses variétés horticoles de tous ces lamiers.
20:46 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
03/02/2016
Lamium galeobdolon
Ce n’est pas en hiver qu’il est le plus beau. Je vous le montre aujourd’hui pour vous faire apprécier son aspect tapissant permanent. En hiver il est très près du sol mais il ne manque pas une feuille et il est très tapissant en toute saison et empêche totalement les germinations intempestives. Il n’empêche pas les vivaces hautes ou les arbustes qui existaient avant son envahissement mais j’ai coupé tout ce qui dépassait et ne me plaisait pas la première année et rien n’est réapparu, et surtout pas les horribles ronces bleues. J’ai planté en 2013 2 touffes prélevées à Veneux et il couvre déjà environ 50m2.
Le 20 décembre :
Le 1 février :
A Veneux il a réussi à escalader et envahir une butte assez haute. Mais je le trouve maintenant dans d’autres zones plus ombragées du terrain où il se mélange au lierre et aux pervenches.
En avril-mai il sera plus haut et en fleurs. J’y ai laissé pousser les consoudes et on y verra plus tard les eupatoires :
Sa seule limite : il n’aime pas trop l’excès de soleil. Dans les zones en plein soleil, j’ai un tapis aussi dense de consoudes bleues. Lamium ou consoude, ce sont des zones qui ne nécessitent plus d’entretien.
Le Lamium galeobdolon est une plante spontanée,à l’extension beaucoup plus rapide que les autres Lamium, répandue dans toute la France mais il a un feuillage vert. Celui que j’ai planté, au feuillage joliment panaché d’argent, c’est Lamium galeobdolon ‘Florentinum’ :
22:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4)
02/02/2016
Hypericum androsaemum
Sa beauté m’avait séduite mais j’avais hésité à planter l’androsème officinal car certains sites le disent caduc (même Rustica), d’autres semi-persistant et je cherche des couvre-sol fiables toute l’année.
J’ai bien fait de faire confiance à ceux qui le disent persistant. Peut-être est-il semi persistant en zones froides. Mais chez moi, il prouve pour le deuxième hiver consécutif qu’il est totalement persistant. Facile à vivre, il n’a besoin d’aucun soin.
Le 1 février il est bien dense et rien d’autre ne pousse dans ce joli massif coloré :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2015/01/12/hypericu...
20:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
01/02/2016
Cornus mas et Cornus officinalis
Les Cornus mas et officinalis de Romilly sont très en avance sur les Cornus mas sauvages de Veneux puisqu’ils sont en pleine floraison. Quelle en est l’explication ? Certainement pas le climat local, la période froide a sans doute été un peu plus sévère à Romilly. La variété ? Je crois plutôt que les Cornus mas de Veneux ne sont pas très heureux dans le sable, ils vont avoir droit à une ration de nourriture.
Cornus mas ‘Jolico’ :
Recadrage sur l’amateur de pollen :
Cornus mas ‘Yellow’ à fruits jaunes grandit très lentement (c’était le cas pour Jolico au début) :
Par contre Cornus officinalis planté en même temps que Jolico est 2 fois plus grand et plus large. La masse noire au milieu de la ramure est un nid de l’été dernier. Je le laisse parce qu’il est en bon état, il pourra peut-être resservir. Les fleurs sont vraiment semblables.
19:51 Publié dans cornus | Lien permanent | Commentaires (0)