24/04/2016
Vitis labrusca et Isabelle
Vitis labrusca est une vigne sauvage américaine. Elle est en pleine terre à Veneux, directement dans le sable depuis plusieurs années. Je l’avais découverte à l’Arboretum des Barres où, pour inciter les visiteurs à l’acheter, ils faisaient goûter ses raisins que j’ai trouvés délicieux. C’est en effet un raisin de table :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2008/08/24/vitis-la...
Sa coloration d’automne le 6 novembre 2015 :
Elle débourre en ce moment :
Cette vigne fut importée en Europe lors de la destruction des vignes européennes par le phylloxera et autres. Elle fut employée comme porte-greffe et aussi il fut créé des hybrides avec Vitis vinifera, des hybrides qui présentaient une bonne résistance aux maladies. Ces hybrides furent rapidement interdits pour différentes raisons assez glauques dont la concurrence qu’ils faisaient aux vignes européennes :
http://www.slate.fr/story/95297/cepages-interdits-retour
Cette interdiction est maintenant levée. Isabelle est l’un de ces hybrides qui a toujours été cultivé dans le Midi comme raisin de table :
http://www.gralon.net/articles/maison-et-jardin/jardin/ar...
Une amie m’avait envoyé des boutures que j’ai d’abord complètement loupées en les plantant en pleine terre. J’ai fait une deuxième tentative en les plantant en pot en novembre 2014 pour mieux les surveiller. Elles ont donc à peine plus d’un an et débourrent en même temps que Vitis labrusca :
19:12 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
21/04/2016
Poirier et nashi
Les poiriers (Pyrus communis), Doyenné du Comice, Conférence, 2 Williams, et les nashis (Pyrus pyrifolia), Hosui et Shinko, sont tous en fleurs en même temps. Seul conférence débute à peine sa floraison. Eux aussi sont très jeunes mais ont déjà produit. Les poiriers et le nashi Shinko ont produit une ou deux fois. Le nashi Hosui est plus vieux et a produit plusieurs fois, même l’année de sa plantation.
Poirier Williams :
Poirier Doyenné (avec à sa gauche Conférence qui commence juste à fleurir) :
Nashi Hosui au port très étalé :
Nashi Shinko au port plus dressé :
20:14 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
20/04/2016
Cerisiers
Mes cerisiers sont en fleurs. Mais pas tous, seuls ceux qui produisent des cerises douces sont en pleine floraison. Ce sont les descendants de Prunus avium, le merisier. J’en ai deux, Early Rivers, une guigne, et Sweetheart, un bigarreau à la floraison très précoce mais à la production tardive. Le troisième, un griottier, descendant de Prunus cerasus, le cerisier acide, est encore en boutons. Mes cerisiers sont très jeunes, ils n’ont encore jamais produit.
Early Rivers :
Sweetheart, plus précoce, a aussi le feuillage déjà assez bien développé et cela me permet de vous montrer la preuve que c’est bien un Prunus avium : les pétioles portent 2 glandes rouges à proximité du limbe.
10:49 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2016
Une drôle de coccinelle
Je n’y connais rien en coccinelles, je ne sais que les admirer et là, je ne comprends pas. Qu’elles soient européennes ou asiatiques, je n’ai vu que des coccinelles à la coloration et aux dessins des élytres symétriques. Ce n’est pas le cas de celle-ci. Elle ne semble pas malade, elle est très vive au point que j’ai eu du mal à la photographier, elle se faufilait entre les feuilles.
Malformation ? Retard de coloration ? En y regardant de plus près en grossissant la photo, j’ai l’impression qu’elle a été blessée.
20:19 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
18/04/2016
Un Actinidia surprenant
Je ne sais que faire devant cet Actinidia au comportement hors norme. Je n’ai jamais vu ça et je n’ai rien trouvé de tel sur le web.
J’ai des Actinidia de différentes espèces et de différents âges dont des Actinidia deliciosa et des Actinidia melanandra de plus de 20 ans, tous femelles et un hermaphrodite. Ce n’est pas faute d’avoir tenté de planter un mâle. Le premier a été arraché avec son arcade par un sanglier. Je l’ai replanté mais c’est le porte-greffe qui est reparti et m’a donné un Actinidia melanandra femelle que j’ai multiplié par bouture.
J’ai ensuite fait au moins 10 tentatives de mâles. Tous sont morts dès le premier été. Au printemps 2015 j’ai fait encore une tentative. L’étiquette indiquait Actinidia chinensis mâle sans nom plus précis. D’ailleurs il est probable que c’est un Actinidia deliciosa, les pépiniéristes confondent toujours les 2 espèces et chinensis, le vrai, est peu vendu en France. Celui-ci est mort encore plus vite, dès la fin du printemps. Désespérée, j’ai arrosé l’endroit où je l’avais planté tous les jours et le 28 juillet est apparue une tige 20 cm devant le tronc mort :
J’ai pourtant toujours arrosé 2 fois par semaine mes actinidias dès que le temps est sec. J’en ai tiré la conclusion que si je perdais tous les mâles, c’est parce que leurs besoins en eau sont encore plus grands que ceux des femelles et mon terrain est extrêmement sec. Je l‘ai donc arrosé tous les jours jusqu’à ce qu’il ne soit plus en végétation. Le 30 septembre cette tige avait merveilleusement grandi et se mêlait déjà aux tiges d’une femelle proche :
Problème : est-ce toujours le mâle (obtenu par bouture) ou était-il greffé et dans ce cas, ce sera une surprise à la floraison.
Et, étonnamment, il partait plusieurs tiges du sol :
Je n’ai jamais vu un Actinidia multi-troncs. Le printemps cette année a été bien pluvieux et il a démarré en même temps que les femelles. Mais un nombre encore plus grand de tiges partent du sol, un groupe serré de 7 tiges, environ 20 cm devant le tronc mort que je laisse intact comme repère, une tige à gauche et un groupe serré de 3 tiges à droite :
La grande tige de l’an dernier est en pleine forme et une deuxième a atteint le support et s’y enroule. Une tige grêle entre les deux est celle qui est morte :
Si lors de la floraison il apparait que ce n’est plus un mâle, j’achèterai un mâle en fleur pour fertiliser mes femelles et je sais qu’il faudra l’arroser tous les jours dès la plantation.
Mais que dois-je faire de toutes ces tiges qui partent directement des racines ? Je ne veux pas dénuder les racines pour voir ce qui se passe, j’ai trop peur de le perdre.
21:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)