24/09/2017
Black Lace ressuscite
Les inondations graves et prolongées pendant 6 semaines en mai-juin 2013 à Romilly m’avaient fait perdre tous mes sureaux noirs sauf ‘Aurea’ qui a même fleuri, avec retard, dès le retrait des eaux et ‘Urban Lace’ mais en mauvais état. Je les ai tous laissés en place.
L’an dernier ‘Sambu’ était reparti (après 3 ans d’aspect mort), il est beau et touffu et il a fleuri cette année. Maintenant un sureau à feuillage panaché et ‘Black Lace’ au feuillage lacinié et rouge sombre ont refait quelques feuilles. Incroyable après 4 ans avec seulement du bois d’aspect mort.
Voici mon jeune ‘Black Lace’ le 23 mai 2011. Il était déjà beau :
A la fin des inondations, il perd son feuillage. Le 27 mai 2013 :
Le voici tel que je l’ai trouvé hier après l’avoir débarrassé des broussailles :
Il n’a encore qu’une dizaine de feuilles mais ce n’est pas une repousse de la base, ces feuilles réapparaissent directement en bout de branches sur le bois qui semblait mort. Pour l’instant ces feuilles sont surtout vertes mais c’est normal, il a besoin de beaucoup de chlorophylle pour se refaire une santé et d’autant plus que le soleil lui était en partie caché par les ronces qui le recouvraient.
Un autre miracle juste à côté : un rosier d’aspect mort depuis 2013 qui refait au bout d’une branche des feuilles et 3 boutons :
Nous en reparlerons lorsque les roses seront ouvertes.
Tout cela justifie mon habitude de ne pas arracher les arbustes en apparence morts auxquels je tiens.
15:24 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
22/09/2017
Arbutus andrachnoides et Eriobotrya japonica
Deux arbres à croissance très lente, ils sont jeunes et mesurent environ 1m30, mais à floraison dès la première année de plantation, pas toujours suivie de fruits.
La floraison de Arbutus andrachnoides a commencé il y a 15 jours, abondante, une grappe de fleurs à l’extrémité de chaque branche. Les photos sont du 11 septembre :
Il est intéressant par son beau feuillage persistant, d’un beau vert sans taches, sa floraison automnale et hivernale, et il est surtout recherché pour son écorce. Mais il ne faut pas compter sur lui comme arbre fruitier, il fructifie très rarement (c’est un hybride mais spontané dans la nature). Il m’a donné une seule arbouse l’an dernier :
Son écorce commence à devenir intéressante. A ses pieds des fraisiers sauvages et de l’aspérule odorante :
Je viens de découvrir, alors que le soleil est déjà couché, le début de floraison de Eriobotrya japonica ‘Oliver’ , le néflier du Japon, encore en boutons. C’est sa troisième floraison et lui aussi a une grappe de fleurs au bout de chaque branche. La vue d’ensemble n’est pas terrible parce qu’il fait déjà presque nuit :
Il m’avait donné l’an dernier ses premières nèfles. Le 18 juillet 2016 :
20:38 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
21/09/2017
L'année du chêne
Le grand chêne à l’entrée du terrain de Veneux est probablement le plus vieux de mes chênes. Il y a 45 ans il avait déjà plus de 60 ans puisqu’il produisait des glands. Il est donc plus que centenaire. Mais ne vous inquiétez pas pour lui, Quercus pedonculata vit en moyenne 500 ans ou plus.
J’ai l’impression que les chênes sont sujets à l‘alternance, l’an dernier il y avait peu de glands, cette année c’est une marée :
Il y a cette densité de glands sur toute l’entrée, au moins 10m x 4m, et je ne vois pas ce qui se passe de l’autre côté de l’arbre, les glands sont cachés par le lierre, et tous les glands ne sont pas tombés. Ils seront ratissés en automne avec les feuilles mortes mais il en restera et j’aurai à supprimer des dizaines de jeunes pousses.
21:11 Publié dans quercus | Lien permanent | Commentaires (3)
20/09/2017
Mespilus germanica
J’ai deux néfliers, j’en avais trois mais j’en ai donné un. Ce sont de vrais sauvages, ils mesuraient déjà plus de 2m il y a 45 ans sur ce terrain, un reste de la forêt de Fontainebleau, tout le village ayant été déboisé alentour. Ils ont des fruits plus petits que les sélections actuelles.
J’ai photographié l’un d’eux, le plus proche de la maison de façon partielle parce que je n’ai pas assez de recul. On voit en bas à gauche une de ses branches, elles sont tortueuses :
Ce sont de petits arbres, les miens ne dépassent pas 4m mais ils prennent beaucoup de place en largeur. Celui-ci déborde devant la maison et surplombe la terrasse dallée. J’ai dû couper des branches pour permettre le passage vers le reste du terrain :
L’autre néflier est en plein milieu du terrain et il a pris ses aises. Il occupe toute l’image :
Ses fruits sont déjà mûrs :
Mais ils ne sont consommables que blets. On dit qu’il faut les cueillir après le gel mais ici cela n’arrive jamais, et rarement, avant novembre, parfois seulement en janvier. Lorsque le gel arrive enfin, les oiseaux ont déjà tout mangé. Certains conseillent de les cueillir en octobre et d’attendre qu’ils deviennent blets. Une année j’ai essayé. Deux mois plus tard ils étaient toujours aussi durs. Je les ai mis au congélateur, gel garanti, mais c’étaient bien des efforts pour des fruits pas terribles. Je les laisse donc aux oiseaux. Je me contente de la beauté de ces petits arbres.
Son beau feuillage reste toujours très sain :
Ils n’ont jamais été arrosés, même pas lors des étés les plus secs.
Les fleurs en mai :
Elles ont beaucoup de succès :
Le feuillage d’automne :
00:11 Publié dans flore locale, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)