14/12/2008
Guérison magique
Moins vraisemblables sont quelques unes des autres notions. Par exemple on disait que des pommades faites avec de la terre située près des sureaux pouvaient être utilisées avec succès pour soulager les maux de dents. On disait aussi que l'arbre attirait la tuberculose à la maison. Très populaires cependant étaient les amulettes de sureau portées par la personne pour protéger d'affections telles que le feu de Saint Antoine, les rhumatismes et l'épilepsie. Toutes ces actions protectrices, cette magie sympathique, font rire les gens d'aujourd'hui, encore que ce sont souvent les mêmes gens qui portent un Saint Christophe porte-bonheur ou un crucifix, ont une patte de lapin sur leur porte-clés, ou prennent une mascotte porte-bonheur pour leurs examens.
Plus courante était la "cure" contre les verrues (la marque du diable) qui exploitait la notion de "transfert" et pouvait impliquer n'importe laquelle d'un grand nombre de plantes. Des parties de la plante étaient frottées sur les verrues car on croyait que le "mal" serait transféré à la plante.
19:33 Publié dans Légendes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : légendes
Un conifère en fleurs
Les conifères habillent le jardin en hiver puisqu'ils gardent leur feuillage. Mais c'était jusqu'à présent pour moi leur seul intérêt au jardin.
Car je reproche habituellement aux conifères d'être verts (ou bleus), toujours verts, immuablement verts, aucune gaieté, aucune petite tache de couleur qui attire le regard. Aussi tristes qu'une haie de thuyas.
Pourtant celui-là m'a épatée. Ce ne sont pas ses fleurs bien sûr mais, vu de loin, on le croirait couvert de grosses fleurs blanches, comme une pivoine en pleine floraison. Ce sont les épines toutes blanches de ses jeunes pousses, disposées en touffes serrées et qui contrastent sur le vert sombre des autres aiguilles. Si ce sont des pousses de printemps, il est un peu en avance.
Je ne sais pas son nom, aucune plante n'est étiquetée dans ce jardin. Je l'ai cherché sur Internet. J'ai trouvé un conifère qui émet aussi des pousses blanches, Cedrus deodara 'Albospicata' mais ce n'est pas lui, la longueur et la disposition des aiguilles ne sont pas les mêmes. Je crois que celui-ci est encore plus spectaculaire par la disposition compacte de ces jeunes pousses qui imitent des fleurs. Je vous laisse admirer :



Ce ravissant conifère nain est visible au jardin Albert Kahn à Boulogne, métro ligne 10, Pont de Saint Cloud.
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13/12/2008
Flevo-Wafel (Pays-Bas)
Mark Sibels, restaurant Flevo Marina à Lelystad (Flevoland, Pays-Bas)
Mention spéciale du jury à la première Coupe d'Europe des Saveurs Régionales
Gaufres Hollandaises :
• 360 g de farine
• 80 cl de lait
• 4 œufs
• 4 c. à s. de sucre de canne brun
• 180 g de beurre fondu
• 10 cl d'huile pour enduire le gaufrier
Coulis de baies de sureau :
• 100 g de baies de sureau
• 20 cl de vin de baies de sureau
• 100 g de sucre
• 10 g de citronnelle en brin ou séchée
Mousse de baies de sureau :
• 15 g de gélatine
• 12,5 cl de jus de pomme du Flevoland
• 12,5 cl de vin de baies de sureau
• 37,5 cl de crème fouettée
• 6 blancs d'œufs
• 100 g de sucre
Pommes dorées :
• 6 reinettes dorées
• 1 pincée de cannelle en poudre
• 50 g de sucre de canne
• 50 g de beurre
Coulis de baies de sureau :
Mélanger tous les ingrédients dans une casserole et faire réduire à petit feu. Passer au mixeur puis filtrer au travers d'un chinois.
Mousse de baies de sureau :
Faire gonfler la gélatine dans de l'eau froide, puis la mélanger au jus de pommes. Faire chauffer le coulis préparé et le vin de baies de sureau. Ajouter la gélatine et la dissoudre totalement dans le coulis chaud. Laisser refroidir. Incorporer délicatement la crème fouettée. Monter les blancs d'œufs en neige ferme en versant à mi-parcours le sucre en poudre. Les incorporer à la préparation précédente et placer au réfrigérateur.
Pommes dorées :
Utiliser un vide-pomme dentelé pour ôter le cœur des pommes. Faire caraméliser les pommes de tous côtés dans une poêle avec le beurre, le sucre de canne et la cannelle jusqu'à ce qu'elles soient bien dorées. Laisser refroidir et placer au réfrigérateur.
Gaufres hollandaises :
Mélanger la farine et le sucre puis ajouter le lait, les œufs et le beurre fondu. La pâte doit être lisse et homogène. Faire chauffer le gaufrier et le graisser avec un peu d'huile. Confectionner 6 gaufres.
Disposer dans chaque assiette une gaufre tiède surmontée d'un peu de mousse aux de baies de sureau et d'une pomme dorée.
21:31 Publié dans cuisine des fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine
Carpes d'hiver
Ce sont les carpes koi de l'étang du jardin Albert Kahn à Boulogne. Cet étang est peu profond et il est tapissé de gros cailloux ronds. Elles se sont regroupées dans cette partie de l'étang :

Il fait très froid (ce matin – 2°C à Veneux, +4°C l'après-midi). C'est peut-être pour cela qu'elles sont regroupées du côté le plus éclairé, comme pour se réchauffer :

Mais ce froid ne les empêche pas d'être actives et même 5 d'entres elles se sont éloignées, un groupe de deux et un groupe de trois :

Mais elles ne tardent pas à rejoindre les autres :

et elles ne forment plus qu'un seul groupe :

19:16 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux, jardin
Encore des écorces
Libocèdre

Cryptomeria japonica

Sequoia sempervirens

Xanthophyllum piperitum

Charme

Metasequoia glyptostroboides

Platane

Pterocarya rehderiana

06:24 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
Ecorces
On les remarque particulièrement l'hiver et elles ne manquent d'intérêt décoratif.
Pseudotsuga menziesii

Betula costata

Betula papyrifera

Prunus serrula

Cedrus atlantica

Sequoiadendron

Acer griseum

Acer nikoense

00:47 Publié dans acer, betula, écorces, Plantes, Prunus | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, plantes
12/12/2008
Guérison
Les croyances populaires n'empêchèrent pas les esprits puritains du 17e siècle d'explorer les vertus de l'arbre, particulièrement pour les remèdes. Ce fut alors la lutte des apothicaires contre les médecins pour la reconnaissance de leur indépendance, et l'un des premiers, Nicholas Culpeper, affronta les médecins en traduisant leur connaissance médicale du latin en anglais à l'intention des gens instruits. Il se fit fort de recommander le sureau, et d'autres écrivains purent composer tout un traité sur l'arbre : l'un atteint plus de 200 pages, traitant plus de 70 maladies. Evelyn observa :
"If the Medicinal Properties of the Leaves, Bark, Berries, etc.
Were thoroughly known, I cannot tell what our country-man
Could ail, for which he might not fetch a Remedy from every
Hedge, either for sickness or wound."
(Silva ; Bk 1 ; Ch. XX. 18)
Si les propriétés médicinales des feuilles, de l'écorce, des baies, etc. étaient parfaitement connues, je ne peux dire de quoi notre paysan pourrait souffrir, qu'il ne puisse combattre par un remède issu de toute haie, que ce soit maladie ou blessure.
Ce savoir n'était évidemment pas universel, pourtant il était suffisamment connu pour que Shakespeare se risque à le saluer avec deux autres grandes autorités médicales :
"What says my Æsculapius ? My Galen ? My heart of Elder ?"
Merry Wives of Windsor ; Act II ; Sc.3)
Que dit mon Esculape? Mon Galen ? Mon cœur de Sureau ? De façon semblable, Ettmeuller l'appelait "l'armoire à pharmacie des paysans", et il y a aussi la référence souvent citée au physicien hollandais Boerhaave levant son chapeau par respect devant chaque sureau qu'il rencontrait. Peut-être était-ce là un geste répandu, une dame lors d'une conversation en 1994 raconta que son mari faisait cela pour les aubépines, une tradition qu'il avait ramenée d'Irlande. D'Amérique du Nord vint la notion (origine non retrouvée) que la déesse Norse Freyja s'installa dans un sureau "pour ses qualités médicinales bénéfiques". Comme c'était une déesse de la fertilité, cette association est peut-être de valeur.
19:41 Publié dans Légendes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : légendes
11/12/2008
Les mouettes
Comme les bernaches, les mouettes sont partout. C'est même pire, elles n'ont pas peur de s'éloigner de l'eau. Lorsque je vais vers Romilly, j'en suis entourée tout le long du trajet. Par dizaines elles suivent les tracteurs et envahissent les champs fraîchement retournés.
Mais elles aiment bien les mêmes lieux que les bernaches : les bords d'eau dans les villes ou les parcs avec beaucoup de monde (un humain, ça vous lance des gâteaux) et il faut aussi un petit coin de prairie, c'est pratique pour se reposer :

Elles n'ont pas peur de la foule pourvu que la nourriture soit bonne :

Elles surveillent leur plan d'eau préféré et montent la garde, ici sur l'Yonne à Montereau :

et aussi, bien alignées, au bord du Loing à Moret :

Elles aiment bien aussi se faire photographier :




23:56 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Insecticide mais pas sans risques
Une vieille pratique consiste à se frotter la peau avec des feuilles de sureau dans le but de repousser les insectes. Bien que les feuilles dissuadent les insectes volants et ont été utilisées dans des sprays et d'autres solutions pour l'horticulture, elles ne sont efficaces que sur certaines espèces. Beaucoup de petits insectes volants sont visibles autour des inflorescences et sont en partie responsables de la pollinisation (bien que l'arbre soit largement autofertile). Pour le même service, des sprays de sureau ont été utilisés sur les chapeaux et les brides des chevaux.
Les portes et les fenêtres de laiteries ont des sureaux plantés à proximité, pour protéger d'esprits mauvais qui voudraient tourner le lait. Par conséquent ils étaient plantés où il faut pour suivre le décret de la tradition que tout linge à fromages, comme tout autre linge utilisé en laiterie, doit être étendu sur un buisson de sureau pour sécher. Il était dit que ces linges absorbent alors les pouvoirs magiques de l'arbre et les transportent avec eux dans la laiterie pour continuer à assurer la force protectrice.
Ses qualités insecticides ont été utilisées depuis des siècles, même sur une base commerciale, les jardins maraîchers autour de Londres ont essayé dans la première moitié du 19e siècle de faire pousser ces arbres en grand nombre pour protéger les cultures contre les attaques d'insectes. D'extravagantes plantations de ces arbres ont existé dès le 17e siècle selon Evelyn. Quiconque pense à essayer cela dans son jardin devrait garder en mémoire qu'on a dit que faire pousser des sureaux à côté des légumes fait s'éteindre la lignée mâle de la famille.
20:39 Publié dans Légendes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : légendes
10/12/2008
Le pholque
Vous allez vous dire que je suis aussi fascinée par les araignées. Non, pas vraiment, mais je les trouve amusantes à observer. Je ne les aime pas, je ne les déteste pas, elles ne me gênent pas sauf lorsqu'elles font leurs toiles dans la maison.
Celle-ci, tellement fine qu'elle est souvent à peine visible, n'est pas du genre à fuir quand on l'approche. Mais il est difficile de lui faire prendre la pose, surtout quand elle a décidé de vibrer avec sa toile.
On la prend souvent pour un faucheux à cause de ses très longues pattes grêles. Mais c'est bien une araignée. La différence : le faucheux a un corps tout rond où céphalothorax et abdomen sont soudés. Le pholque, Pholcus phalangioides a un bel abdomen allongé. Sa toile très fine c'est n'importe quoi, rien à voir avec la toile si bien dessinée de l'épeire.





20:34 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
09/12/2008
Recette autrichienne
Melchermus (Tyrol)
Mention spéciale du jury à la première Coupe d'Europe des Saveurs Régionales
Christian Geiser, restaurant Alpenschlössl à Söll, Autriche.
Soufflé:
• 65 g de farine
• 65 g de beurre
• 30 cl de lait
• 2 œufs
• 50 g de sucre
• sel
Compote d'airelles rouges :
• 300 g d'airelles rouges
• 100 g de sucre
• 100 g de fraises
• 1 pomme coupée en dés
Compote de sureau :
• 50 g de baies de sureau
• 1 pomme
• 40 g de sucre
• 1 c. à c. de cannelle en poudre
• le zeste d'un citron
Dentelle de caramel :
• 200 g de sucre
Compote de sureau
Mettre dans une casserole les baies de sureau, la pomme râpée, le sucre, la cannelle, le zeste de citron et 25 cl d'eau. Porter à ébullition et laisser mijoter à feu doux 25 mn.
Compote d'airelles rouges
Mettre dans une casserole les airelles, la pomme coupée en dés, le sucre et 20 cl d'eau. Porter à ébullition et faire cuire pendant 20 mn. Ajouter les fraises coupées en 2 ou 4 selon leur grosseur et prolonger la cuisson jusqu'à ce que la compote ait une consistance un peu épaisse.
Soufflé
Porter à ébullition le lait avec 20 g de sucre. Dans une casserole, faire fondre le beurre et ajouter la farine, remuer et laisser cuire 2 mn. Verser d'un coup le lait bouillant et fouetter jusqu'à ce que le mélange épaississe. Laisser mijoter 3 mn. Oter du feu. Incorporer les jaunes d'œufs. Battre les blancs en neige ferme avec la pincée de sel. A mi-parcours, incorporer en pluie le sucre restant. Mélanger très délicatement les blancs montés à la préparation tiédie. Verser dans un moule à soufflé beurré et mettre dans un four chaud à 190°C pendant 20 mn environ. Le soufflé doit être bien monté et doré.
Dentelle de caramel
Faire fondre le sucre dans ¼ de verre d'eau. Laisser bouillir jusqu'à ce qu'il se transforme en caramel. Oter du feu et plonger le fond de la casserole dans de l'eau froide. Former des fils de caramel entre les parois d'un moule ou d'un saladier, comme une araignée tissant sa toile. Si le caramel durcit dans la casserole, le faire refondre sur le feu.
Dès que le soufflé est cuit, le servir sans attendre, décoré avec la dentelle de caramel et accompagné des deux compotes tièdes.
19:50 Publié dans cuisine des fruits | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine
Il neige
Vers 15 h il a commencé à neiger. Maintenant tout a fondu, il fait + 3°C. Mais j'ai eu droit à un beau spectacle, c'est rare en décembre même si je rêve d'un Noel blanc.
Côté nourrissage, entre le grand camélia et le mahonia,

la neige ne coupe pas l'appétit aux oiseaux mais la photo est moins bonne parce que les photos d'oiseaux sont prises à travers la vitre sinon ils s'envolent :

Côté coin semis boutures et autre centre de nourrissage, Sambucus chinensis au premier plan plie sous le poids de la neige :


Sambucus palmensis

et Sambucus nigra résistent mieux au poids de la neige


18:48 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
08/12/2008
Pigmy
Où en est Sambucus nigra 'Pigmy' début décembre ?
Je vous ai déjà dit que j'ai en fait 2 Pigmy d'aspect très différent. Ils sont tous deux de très petite taille mais l'un d'eux est vraiment encore plus petit que l'autre. Pour les différencier je les appellerai Pigmy et miniPigmy.
Pigmy est une réplique miniature d'un sureau normal. Il mesure au plus 40 cm de haut mais son ou ses troncs, ses tiges, ses feuilles ont un aspect habituel, simplement en plus petit. Les feuilles ont le plus souvent trois folioles mais il en a aussi à 5 folioles. Le 8 décembre il a encore tout son feuillage comme les sureaux sauvages.


MiniPigmy n'a pas vraiment l'aspect habituel d'un sureau. Il mesure environ 15 cm de haut.
Il est formé d'une multitude de troncs non ou très peu ramifiés qui partent tous du sol. Ces troncs ou tiges ont un aspect très particulier dû à des entre-nœuds très courts. Toutes ses feuilles ont trois folioles et elles ont une forme presque arrondie. Il a perdu presque tout son feuillage mais il le perd très facilement, même en été (chaleur ?).


23:46 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
Sambucus chinensis
Voici des nouvelles de Sambucus chinensis, celui de Veneux les Sablons. Là, dans mon coin "boutures", près de la maison, il garde son feuillage tout l'hiver. Il n'en est pas ainsi en pleine terre et à Romilly, comme à Trifouilly les années précédentes, il l'a déjà perdu. Pourquoi cette différence ? Certes la maison lui envoie sans doute un peu de chaleur mais ses racines sont moins bien protégées du froid qu'en pleine terre. Il est par contre bien protégé du vent à l'est de la maison.
Le voici donc, encore superbe :

Le plus grand corymbe :

Fruits et nectaires, toujours là mais redevenus jaunes :

Fruits :

Vous remarquerez qu'il y a toujours des toiles d'araignées, elles l'adorent.
Il a perdu quelques fruits, je cueille les derniers pour semis. Les oiseaux ne touchent pas aux fruits parce qu'ils ne peuvent se poser sur ses branches, trop souples. J'ai recueilli 18 fruits sur 4 corymbes qui portaient 12, 3, 2 et 1 fruits. Il y a de façon assez constante 3 graines par fruit.
Fruits cueillis :

Fruit ouvert, la pulpe est aussi rouge que l'extérieur :

Quelques graines :




15:33 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
Eucalyptus
Veut-on reboiser Paris ?
Lors de mon dernier passage au Jardin des Plantes j'ai eu la surprise d'une plantation "intensive" de jeunes Eucalyptus gunnii.
Sur cette photo, tout ce qui dépasse des grosses touffes d'herbe ce sont des eucalyptus. Jusqu'à 5 ou 6 par rangée et il y a plusieurs rangées.

Pour preuve que je n'ai pas rêvé, un exemplaire vu de près :

11:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes