10/05/2009
Lacrima
Le pêcher pleureur 'Lacrima' est couvert de bébés pêches. Ce pêcher est une création récente, jolie et pratique car les pêches sont à portée de la main mais je n'ai aucun renseignement sur sa résistance aux maladies, la nécessité d'un pollinisateur, etc.


Malheureusement il a la cloque et il est trop tard pour agir cette saison. Je ne m'y attendais pas alors qu'il est planté depuis peu et que je n'ai pas vu de pêcher à proximité. Je me contente d'enlever les feuilles les plus atteintes.
22:21 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Un nouveau sureau
Lorsqu'on obtient d'un pépiniériste un sureau botanique rare, il faut garder l'œil critique car ce n'est pas toujours la plante souhaitée qui vous est livrée. Sauf que dans mon cas tous les sureaux sont désirés et conservés. Il faut cependant trouver leur véritable identité. Dans le pire des cas vous recevez une plante qui n'a rien d'un sureau comme ce soi-disant Sambucus adnata qui était un Rodgersia sambucifolia, acheté pourtant directement à un producteur chinois. Je ne compte plus les faux Sambucus callicarpa aux fleurs en corymbe, les faux Sambucus coreana sosies absolus de Sambucus nigra 'Laciniata', les sureaux noirs à fruits blancs qui étaient des mutations de type compressa identiques aux faux nigra 'Pyramidalis', etc., etc. L'erreur vient parfois même par l'intermédiaire d'un arboretum. Il faut dire que ces sureaux lointains sont très mal connus.
L'an dernier j'ai acheté aux anglais des rhizomes de Sambucus adnata. L'aspect des rhizomes était tout à fait ressemblant. Ils ont fait des tiges et des feuilles mais ont très peu grandi, pas plus de 30 cm de haut. J'ai cru que ce n'étaient même pas des sureaux parce que la disposition des feuilles était alterne et que ces feuilles avaient le plus souvent seulement 3 folioles. Je ne les ai pas jetés, je ne jette pas ce que j'ai payé sans savoir ce que c'est et si c'est une plante intéressante. Je les ai regroupés dans un grand bac, avec de la bonne terre bien enrichie. Ils ont perdu leur feuillage pour l'hiver.
Ils sont repartis au printemps, un peu plus vigoureusement que l'an dernier.

Et maintenant ils ressemblent à des sureaux, avec des feuilles opposées deux par deux et le plus souvent à 5 folioles de grande taille.

Il y a toujours une disposition alterne mais elle ne concerne que les rameaux de départ qui portent ensuite des feuilles opposées :

Cela semble bien être un sureau herbacé mais lequel ? Ce ne peut être adnata dont les feuilles dès le départ, même les premières, ont des folioles décurrentes. Je vous ai décrit mon adnata, j'ai même fait un album, il a absolument toutes les caractéristiques, surtout les feuilles qui ont jusqu'à 5 folioles décurrentes et les fruits orange fluo qui ne deviennent jamais noirs et flétrissent orange. Et ce nouveau n'y ressemble pas.
Ce n'est pas chinensis qui est juste à côté, aucune ressemblance des feuillages, et encore moins ebulus.
Il ne reste qu'une possibilité : Sambucus wightiana dont l'origine géographique est proche.
Mais wightiana a lui aussi des feuilles décurrentes. Contrairement à adnata cela ne concerne que la dernière paire de folioles mais c'est constant et ce n'est pas le cas ici. Mais la dernière paire n'a généralement pas de pétiolule

et on a même sur une ou deux feuilles l'impression de l'évolution vers des folioles décurrentes :

Chez wightiana cette dernière paire décurrente peut englober la dernière foliole. N'est-ce pas ici une fusion d'une foliole de l'avant-dernière paire et de la foliole terminale ?

Cela arrive sur d'autres sureaux mais c'est très occasionnel, ici il y en a plusieurs.
Il faut peut-être attendre qu'il évolue, il semble de développement très lent. Il faut aussi attendre les fruits, rouges puis noirs.
Si c'est bien Sambucus wightiana, je possèderai tous les sureaux herbacés, sauf l'australien.
19:45 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Hookeri encore menacé
Lorsque j'arrive à Romilly je commence toujours par aller voir l'état de mes sureaux les plus précieux car les plus rares et en particulier Sambucus hookeri qui reste encore mon unique exemplaire et qui a subi une succession de catastrophes, et j'ai encore vu l'horreur. Ce sureau n'a vraiment pas de chance.
Le 2 mai son feuillage était magnifique, très sain. Je l'ai photographié à cause de cet escargot volant qui m'a beaucoup amusée. J'en trouve en effet un presque chaque fois tout en haut du feuillage mais ils n'y font aucun dégât, pas une feuille découpée. Ils semblent y faire la sieste, ou se faire bronzer.

Le 8 mai, je n'en ai pas parlé avant, le choc était trop dur à encaisser, tout le feuillage était fané ! mais oui, complètement fané. Que s'était-il passé ? Certes nous avons eu un hiver et maintenant un printemps presque sans eau, une partie de la Seine et Marne est déjà en restriction d'eau par arrêté préfectoral, et à Romilly il ne pleut pas plus qu'à Veneux, ou moins ? Je n'ai pas de pluviomètre, je me contente de voir ce qu'il y a dans une gamelle, car ici le vol est le sport le plus pratiqué, un thermomètre n'a pas tenu une semaine. Mais le sol garde bien l'humidité, il est resté toujours humide, et la nappe phréatique est à un mètre ou à peine plus. De plus, il a droit à une rasade chaque fois que je passe à côté avec un arrosoir.
J'ai dégagé le tapis de feuilles mortes qui le protège des mauvaises herbes et du dessèchement du sol et l'explication est apparue : il était presque totalement déterré par un réseau de tunnels tout autour. Il ne restait en terre que la racine pivotante et, flottant dans le vide, une racine horizontale.
Va-t-il refaire, encore une fois, du feuillage ? Pour la troisième fois en quatre mois ? Je ne touche à rien, j'attends, et j'espère. Dans tous ses malheurs il a montré un désir de vivre incroyable. Encore une preuve : il a déjà deux jeunes pousses au pied. Cela au moins devrait le sauver. Bien sûr, il m'a donné une descendance mais ce sont probablement des hybrides.

J'ai noyé les galeries, j'ai remis de la bonne terre de surface et du bon compost. J'ai enlevé définitivement le tapis de feuilles mortes. Désormais désherbage manuel et arrosages. J'ai saupoudré de Ferramol. Il ne manquerait plus que les limaces sur les jeunes pousse !
La prochaine fois, j'y vais avec un seau de cendres, à étaler en couche épaisse, les rats taupiers n'aiment pas ça. Ils n'aiment pas non plus le tourteau de ricin, à déposer aussi en couche épaisse, mais cela tue, et pas que les rats taupiers, j'ai sur la conscience la mort de lapins à Trifouilly. Dès que les feuilles de mes jonquilles seront fanées, je prendrai des bulbes à Veneux, il en sera cerné, de même que Sambucus latipinna. Il me suffit d'un seul coup de fourche bêche dans le terrain de Veneux pour en ramener une vingtaine. Elles seront accompagnées cet automne par des narcisses.
Aucun espoir de floraison cette année.
10:48 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
09/05/2009
Mespilus germanica
La belle floraison blanche du néflier d'Europe, Mespilus germanica, surplombe le sureau chinois, Sambucus chinensis, déjà grand.




Ses fleurs sont accompagnées, de l'autre côté de la vitre, mais ils devraient être déjà dehors pour la belle saison, des fleurs du Clivia

et de celles du bégonia bambusiforme.

Ce néflier sauvage était déjà là lors de la construction de la maison il y a 38 ans. Il pousse au pied d'un gros chêne, complètement accolé à son tronc. L'ensemble est à moins de deux mètres de la maison. Avec l'architecte nous avons orienté au degré près le plan pour pouvoir conserver le chêne et son néflier. L'architecte a fait "gainer" les racines du chêne pour qu'elles ne passent jamais sous la maison, ce qui pourrait la mettre en danger. Cet architecte adorait les arbres comme nous et sa spécialité était la construction autour d'arbres multi centenaires.
D'autres arbres ont été conservés selon la même technique et lorsque la tempête de 1990 a déraciné un groupe de deux charmes, ils ont soulevé une butte mais sans aucun dégât sur la maison.
12:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, fleurs
08/05/2009
Pucerons, fourmis et coccinelle
Voici un très jeune Sambucus nigra 'Laciniata'. Il est encore tout petit mais parait en très bonne santé, son feuillage est parfait.

Pourtant dans ce feuillage se joue un drame.
Tout le monde sait que les fourmis élèvent des pucerons en troupeaux serrés sur certaines plantes car elles prennent un grand plaisir à déguster le miellat que ces pucerons fabriquent à partir de la sève de la plante. Les jeunes tiges du sureau sont enserrées dans un manchon noir, les pucerons. Une fourmi surveille :

Mais les coccinelles aussi s'intéressent aux pucerons.


Une fourmi semble vouloir attaquer la coccinelle :

Les sureaux hébergent souvent ces troupeaux de pucerons. Sur d'autres arbres ou arbustes sensibles je mets des colliers de glu pour couper l'accès aux fourmis. Mais je n'ai jamais vu un sureau souffrir de cette invasion. Je vais donc laisser faire, il faut bien que les coccinelles se nourrissent. Et plus il y aura de coccinelles, plus elles pourront défendre les autres plantes contre les pucerons. Je vais me contenter de surveiller l'état du sureau. Au moindre signe de faiblesse, peu probable, du sureau, je le débarrasserai des pucerons avec de l'eau.
Il faut encore préciser que ces pucerons, Aphis sambuci, sont spécifiques du sureau et n'attaquent pas les autres plzantes
22:37 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
07/05/2009
Vitis
Les inflorescences de la vigne sauvage ou ensauvagée de Romilly sont déjà bien visibles. Je saurai bientôt si elle est hermaphrodite ou dioïque.
Les photos ont été prises le 6 mai sur le plus grand pied.



21:23 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
06/05/2009
Pyrochroa serraticornis
Encore un beau coléoptère rouge. Je vous disais que le rouge est très porté par les coléoptères à Romilly.
Ce n'est toujours pas le criocère du lys. Celui-là en diffère par une forme plus allongée, un "cou" très marqué entre la tête et le thorax, et une tête rouge.
Pyrochroa serraticornis, c'est le cardinal à tête rouge. Il diffère en effet du cardinal ou pyrochre écarlate, Pyrochroa coccinea, plus fréquent que lui, par sa tête rouge et non noire.
Les femelles pondent sous les écorces de bois morts. La larve se nourrit d'autres larves d'insectes xylophages.





Celui-ci est un mâle. Cela se voit à ses antennes longuement pectinées.
Antenne de femelle

22:48 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
05/05/2009
et encore des roses
toujours à Paris le 4 mai.
Rosa chinensis 'Old Blush'










22:48 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin, fleurs
Rosa rugosa
Les premières roses fin avril étaient surtout des roses simples portées par des rosiers botaniques.
Maintenant les roses sont plus dodues. C'est surtout en ces tout premiers jours de mai l'explosion de Rosa rugosa, de ses variétés et de ses hybrides. Ces rosiers au feuillage gaufré résistent à toutes les maladies et acceptent presque tous les sols. Ils sont précoces mais aussi remontants et ils ne lésinent pas sur le nombre de leurs fleurs parfumées. Et le spectacle peut continuer en hiver si les oiseaux et les gourmands laissent quelques uns de leurs gros cynorhodons extra pour les confitures.
Rosa rugosa

'Blanc double de Coubert'

'Roseraie de l'Haÿ'


'Conrad Ferdinand Meyer'

'Hansa'

'Schneezwerg'

'Max Graf'

Frau Dagmar Hastrup'

'Agnès'

12:01 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin, fleurs
Rosiers
Maintenant un grand nombre de rosiers sont en fleurs au Jardin des Plantes et le coin roseraie est déjà très beau, d'autant plus que ces rosiers précoces semblent avoir été regroupés. Et ça sent bon.






11:23 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
04/05/2009
Bébête rouge
Encore une bestiole rouge. Le rouge est très porté chez les insectes de Romilly. Ce qui diffère chez celui-ci, c'est la forme allongée et le noir des élytres.


20:45 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Trachycarpus fortunei
C'est le tout jeune Trachycarpus fortunei à l'entrée du Jardin des Plantes.
Je vous l'avais montré le 15 décembre

puis le 6 avril. Il présentait alors les promesses d'une belle floraison et je vous avais promis de vous dire son sexe dans un mois.

Le 27 avril la coloration jaune vif de ses inflorescences faisait penser à un mâle et c'était déjà confirmé par quelques étamines.


Aujourd'hui, malgré sa petite taille, il n'est pas plus grand que moi, la floraison est splendide et abondante. Regardez le nombre d'inflorescences :

A cause de sa petite taille on voit les inflorescences de dessus, à travers le feuillage. Quand il sera plus grand et qu'on les verra de dessous bien dégagées du feuillage, ce sera encore plus beau.
Les grappes jaune vif sont celles d'un mâle.


Les jolies fleurs aux pétales jaunes tout ronds disposés en coupe s'ouvrent pour laisser échapper les étamines :



18:44 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin, fleurs