28/08/2011
Sambucus canadensis 'Maxima'
Cette photo ancienne, une photo argentique numérisée, représente un magnifique exemplaire de ce sureau à l'arboretum du Poerop. Il mesurait environ 2m50. Le mien à Romilly atteint 3m ou un peu plus à la floraison, moins ensuite car les branches s'effondrent sous le poids des fruits.
Le 2 juin les corymbes sont encore en boutons :
Début de floraison le 15 juin :
Début de nouaison le 14 juillet :
Les corymbes de canadensis sont généralement plus grands que ceux des nigra et bombés. Voici le 26 juillet un corymbe de 'Maxima'. Il est fait comme tous les corymbes de sureaux d'un pédoncule qui se divise en 5 branches :
Sur cette photo du 1 août on voit de jeunes corymbes se préparant à prendre la succession car la floraison est très remontante jusqu'en septembre :
Parmi les corymbes déjà en fleurs vous remarquerez que celui du centre est plus grand que les deux autres. Cette différence de taille des corymbes est visible aussi sur la photo du Poerop.
'Maxima' est réputé pour la grande taille de ses corymbes. Mais il a des corymbes de la taille de tous les canadensis et d'autres beaucoup plus grands. Je viens de comprendre pourquoi. Regardez cette photo du 14 juillet de corymbes en début de nouaison :
Le corymbe du haut est très large. Regardons de plus près :
Un pédoncule se divise en 5 branches mais de chaque côté de ce pédoncule central on voit deux autres pédoncules qui disparaissent sous les fleurs latérales. Eux aussi vont se diviser en 5 branches sous les fleurs de la périphérie. C'est en fait un corymbe triple. C'est tout-à-fait inhabituel et c'est l'explication de la grande taille des corymbes de 'Maxima'.
Sous le poids des fruits les branches de 'Maxima' et celles d'un nigra proche se sont effondrées et mélangées. Les corymbes du nigra sont ceux qui ont des fruits mûrs.
Le grand corymbe de 'Maxima' a un pédoncule central qui se divise rapidement en 5 branches et deux pédoncules latéraux qui se divisent plus loin. On voit bien la division du pédoncule de droite. C'est encore un corymbe triple :
Ajoutons que cétoines et syrphes se passionnent autant pour les fleurs de canadensis que pour celle de nigra :
23:48 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
La sylvaine et le géranium
15:32 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
27/08/2011
Mes Lagerstroemia
J'ai planté l'été dernier 4 petits Lagerstroemia indica. Ils sont vraiment tout petits. Le plus grand, environ 60cm de haut commence à fleurir. Il est en retard sur ceux de Veneux mais sa jeunesse est une excuse. Il s'appelle 'Pecharmant'. On lit partout qu'il est de coloration mauve mais toutes les photos le montrent aussi rose que le mien :
Un autre, un peu plus petit est en boutons. Les deux autres sont vraiment trop petits et ne fleuriront pas cette année. C'est mieux ainsi, il est préférable qu'ils consacrent encore toutes leurs forces à leur croissance.
Sur la première photo, à droite, on voit le lis que je vous avais montré le 26 juillet avec ses criocères. Son feuillage est toujours intact. Je n'ai pourtant mis pour le protéger que du marc de café. Il y a beaucoup de marc de café à son pied. Est-ce vraiment à cause de ce marc qu'il n'a pas été attaqué ? Vu dans l'autre sens :
22:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
26/08/2011
Mon jeune Compressa
Mon nouveau sureau 'Compressa' a été planté à Romilly le 17 juin 2008, acheté sous le nom 'Pyramidalis' comme le montre l'étiquette :
Son feuillage est encore très aéré et les feuilles ont déjà leur aspect caractéristique un peu ondulé. Cette ondulation des feuilles n'est donc pas due à leur compression.
Il passera ses trois premières années à se densifier. Aspect au début du débourrage un 19 mars
Le 11 avril 2011 il a débourré depuis peu et me fait la promesse de sa première floraison :
Le 23 mai 2011 il mesure environ 1m et il est surmonté de deux superbes corymbes en fleurs :
Le 12 juin les fleurs sont fanées mais il y a la promesse de quelques fruits, il n'est pas stérile. Le corymbe est encore au sommet de l'arbuste :
Et le 21 août il est plus grand que moi, plus grand que les grandes eupatoires à gauche, il mesure environ 2m ! La flèche noire indique où sont les fruits, tout ce qui est au-dessus a poussé en 2 mois seulement. Pendant que 'Pyramidalis' souffrait de la sécheresse, lui, il a fait une énorme poussée de croissance :
Ces fruits sont une surprise, ils ont une forme inhabituelle. Ils sont formés de deux parties avec une sorte de dôme au sommet. Ils sont proches de la maturité, cela se voit au pédoncule qui se rétrécit et sèche sous le fruit le plus mûr à l'extrême gauche. Cela reste à confirmer dans les jours qui viennent mais ce sont bien des fruits clairs, c'est bien une mutation de 'Leucodermis'.
Pour comparaison voici les fruits presque mûrs également, le même jour, et parfaitement ronds de 'Fructo Luteo' :
20:45 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Sambucus 'Compressa'
le faux 'Pyramidalis. Les photos ont été prises sur celui du Clos du Coudray et sur celui de Trifouilly qui a été volé.
Il a un aspect beaucoup plus dense, beaucoup plus feuillu que 'Pyramidalis'. La raison en est qu'il est davantage multi-tronc car il repart beaucoup de la base et que ces troncs s'épaississent tellement qu'ils finissent par se toucher
mais aussi parce que les feuilles sont tellement rapprochées qu'elles se télescopent, s'emmêlent, se gênent :
L'anomalie de base de ce sureau qui détermine son aspect c'est la longueur excessivement courte des entre-nœuds. Ils sont souvent même presque inexistants :
Cela va donner des tiges tellement rigides et épaisses qu'elles ne peuvent s'écarter souplement du tronc. C'est l'anomalie principale qui impose le port fastigié.
Pour le feuillage on a l'impression d'un amoncellement non pas de feuilles mais de folioles :
ou même un aspect en rosaces :
Seulement dans les zones où les entre-nœuds sont un peu plus longs on voit que ce sont des feuilles complètes avec folioles et pétioles :
Ces feuilles sont plus fortement dentées qu'habituellement et ont un bord ondulé :
Le voici prêt à ouvrir ses fleurs au Clos du Coudray un 30 avril :
et le 16 août : où sont passés les corymbes ?
A suivre avec mon jeune 'Compressa', un petit prodige qui fructifie…
15:27 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Leucodermis ou Pyramidalis ?
Ni l'un ni l'autre. Ce sureau a longtemps été vendu comme 'Leucodermis', il est maintenant vendu en France et en Europe comme 'Pyramidalis'.
Vu de loin, de très loin, il a la même silhouette que le vrai 'Pyramidalis', en colonne ou en pyramide inversée. Mais cet aspect fastigié lui est en réalité imposé par des anomalies graves.
Mon interprétation : un sureau noir à fruits clairs était nommé 'Leucodermis'. Un jour un de ses descendants a présenté une mutation. Le pépiniériste n'y a rien vu et a continué à le vendre sous le nom 'Leucodermis' très longtemps. Les anomalies qu'il présente ne permettent plus de l'appeler 'Leucodermis' ni de la confondre avec 'Pyramidalis'. Un jour quelqu'un a découvert que ce n'était pas 'Leucodermis', qu'il était plus beau que 'Pyramidalis' et il l'a remplacé. Comme il faut bien que je lui donne un nom pour en parler, je l'ai nommé 'Compressa' car ses anomalies sont semblables à celles présentées dans d'autres espèces et à qui on a donné ce nom comme par exemple Cornus sanguinea 'Compressa'. J'ai maintenant tous les éléments de son anatomie puisque, après 9 ans d'efforts, j'ai enfin des fruits. Voici l'histoire de ma découverte de ce sureau.
En 2002 j'ai acheté à une pépinière française un sureau noir nommé 'Leucodermis'. Il a grandi et a pris un aspect étrange. Il a dépassé 2m de haut, il a fleuri, et… il m'a été volé en même temps qu'un noyer japonais de 4m de haut. Cela fait partie de mes aventures dans la zone de non droit de Trifouilly.
Mais j'ai pu l'étudier en détails dans son aspect adulte puisque je l'ai vu au Clos du Coudray où il porte le nom 'Leucodermis'.
Il avait donc été vendu depuis longtemps sous ce nom. Il fleurissait abondamment. J'y suis retournée deux fois fin août pour voir les fruits. Mais je n'ai rien vu. Il est possible que je sois arrivée trop tard, après que les oiseaux aient tout mangé. Mais je n'ai même pas trouvé trace des pédoncules. J'ai eu des doutes sur sa fertilité.
Le Clos du Coudray est trop loin pour que j'assure une surveillance rapprochée. J'étais désespérée de ne plus avoir cet arbuste. Puis j'ai vu les photos des pépinières Esveld d'un sureau qu'ils vendaient sous le nom 'Pyramidalis' alors qu'ils m'avaient vendu le vrai 'Pyramidalis' en novembre 2000. C'était lui ! Je me suis empressée de l'acheter. Maintenant partout en France et en Europe, si vous achetez 'Pyramidalis', c'est lui. Et je dois reconnaître qu'il est plus satisfaisant au jardin que le vrai. Il y a quelques jours j'ai découvert pour la première fois ses fruits, aussi anormaux que le reste.
A partir de la prochaine note je vais le décrire à nouveau en détail, il en vaut la peine.
13:17 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
25/08/2011
Le cygne noir de Varennes
J'avais vu mon premier cygne noir dans la région il y a moins de deux ans sur le Loing à Moret.
Ce matin en passant devant un plan d'eau entre Moret et Montereau à hauteur de Varennes j'ai vu de nouveau un cygne noir en compagnie de 3 cygnes blancs. Je ne pouvais m'arrêter, je n'ai pu le faire qu'en passant de nouveau au même endroit vers 19h.
Mais il est très loin car on ne peut approcher de l'eau à cause d'installations de carrière. C'est pourquoi les photos ne sont pas extraordinaires, le téléobjectif n'a pu faire mieux. Seule la première photo est telle que je l'ai prise, les autres sont des recadrages-agrandissements. Il est en compagnie d'une foulque.
La très grande souplesse de son très long cou :
Mais il y a au moins un deuxième cygne noir. Celui-ci est en compagnie d'un cygne blanc. Ils semblent nager de concert, ils plongent en même temps. Les images sont encore plus mauvaises, même catastrophiques car c'est vraiment très, très loin. Mais on reconnaît la forme d'un cygne, à peine plus petit que le blanc, et le bec rouge.
23:10 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Sambucus nigra 'Pyramidalis'
Je vais reprendre la description des deux sureaux noirs à port fastigié qui ont tous deux été vendus sous le nom de 'Pyramidalis' mais à des époques différentes. Ils ont un port très vertical, étroit, mais ni l'un ni l'autre n'ont l'aspect d'une pyramide, ils sont plutôt colonnaires ou en pyramides inversées. J'ai de nouveaux éléments les concernant sur leur comportement à la sécheresse et leurs fruits.
Le premier que je vais décrire est pour moi le vrai 'Pyramidalis'. On donne ce nom à des arbres ou arbustes dont les branches sont verticales et restent rapprochées du tronc. Mais c'est généralement leur seule différence et c'est le cas de celui-ci. Celui que je décrirai ensuite présente des anomalies plus graves.
Ce 'Pyramidalis' était vendu sous ce nom en Europe il y a encore une dizaine d'années. C'est sous ce nom que j'avais acheté celui de Veneux chez Esveld qui maintenant vend l'autre sous ce nom.
Il a donc un port très fastigié. Le voici au printemps 2010 puis 2011 :
Ses branches sont très verticales mais d'aspect normal avec des entre-nœuds normaux, longs :
Il est encore vendu sous ce nom par les américains. Remarquez bien l'aspect des branches minces et souples, aspect très différent des branches de l'autre. Je me suis permis de faire un recadrage sur ces tiges pour bien montrer cet aspect :
Mais son port vertical ne se limite pas aux branches. Les pédoncules aussi sont très verticaux et donnent un aspect particulier aux corymbes :
L'an dernier les corymbes avaient fini par pencher :
Mais cette année en août et proches de la maturité ils restent toujours dressés :
Son comportement à la sécheresse n'est en apparence pas très bon. Actuellement il n'a des feuilles qu'au sommet. Les seuls sureaux qui ont perdu leurs feuilles sont des cultivars de sureau noir, les sureaux à fruits clairs et celui-ci. Les sureaux rouges et les canadensis ont bien résisté.
Mais est-ce une faiblesse ou est-ce un comportement qui le rapproche des sureaux subtropicaux comme mexicana et probablement peruviana ? Dans son pays d'origine Sambucus mexicana est soit persistant soit caduc. Mais lorsqu'il est caduc, il l'est en été et il garde son feuillage en hiver. La perte du feuillage est une protection contre la chaleur et la sécheresse. C'est bien ainsi que se comporte le 'Pyramidalis' de Veneux. Il garde son feuillage en été parce que je l'arrose et il le garde en hiver. Une photo du 25 décembre :
07:56 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
24/08/2011
Le temps des asters
Les asters aussi s'en sortent bien. Je ne les ai jamais arrosés.
Les grands asters d'automne sont des novae-angliae affublés maintenant du nom de genre impossible Symphyotrichum. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Les novi-belgii sont exclus, je n'ai pas envie de me battre contre l'oïdium. Ils ont commencé à fleurir il y a 15 jours et mesurent 1m40. Ils sont bien assortis au rosier et aux phlox mais c'est involontaire, je ne m'intéresse qu'aux plantes, pas à la structure du jardin.
Le petit aster pyrénéen 'Lutetia' au délicat coloris est en fleurs depuis le 10 juillet.
01:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
23/08/2011
Le réveil des rosiers
Les rosiers de Romilly ont parfaitement supporté la sécheresse. Ils n'ont jamais été arrosés et ils s'en sortent tous très bien. Mais chaleur et sécheresse les ont calmés en juillet. Un orage il y a quelques jours avec 7mm de pluie, c'est suffisant pour le terrain de Romilly, et les floraisons sont reparties, parfois en belles grappes.
21:02 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Diospyros kaki
Mon jeune kaki, Diospyros kaki ' Fuyu', commence lui aussi à souffrir de la sécheresse puisqu'il prend déjà des couleurs d'automne. Son feuillage d'automne est une merveille mais en août, c'est un peu tôt. Je l'ai bien sûr aussitôt arrosé copieusement. Le terrain de Romilly sans eau devient difficile à gérer.
03:45 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
22/08/2011
Hibiscus
Je vous ai déjà parlé de mes hibiscus mais je voudrais y revenir pour vous parler de mes erreurs.
Les hibiscus sont de très belles plantes mais toutes ont la même faiblesse : ils ont besoin d'arrosages en été.
Le plus répandu dans tous les jardins, c'est Hibiscus syriacus. Il est planté à Veneux et n'a pas eu de problème parce que je l'ai arrosé régulièrement. Il a besoin de beaucoup de soleil et l'un d'eux qui ne reçoit pas assez de soleil et fleurit peu va bientôt partir à Romilly.
Il est très florifère mais on peut envier les très grandes fleurs de Hibiscus rosa-sinensis, malheureusement non rustique. Je le cultive en pot et il passe l'été dehors. Il faut l'arroser presque tous les jours. Il fait des fleurs tantôt simples tantôt doubles au gré de sa fantaisie.
Mes autres hibiscus sont à Romilly. Ils ont des fleurs aussi grandes et colorées que rosa-sinensis mais ils sont rustiques. Le problème à Romilly c'est que je n'ai pas l'eau courante et le niveau de la mare est tellement bas que je ne peut y puiser de l'eau. J'amène des bouteilles de 5l et je n'arrose que les urgences.
Hibiscus moscheutos a été arrosé une fois par semaine car s'il s'appelle ketmie des marais, ce n'est probablement pas pour rien. Dans ce sol qui garde bien l'eau cela a été suffisant.
Hibiscus manihot ou plutôt Abelmoschus manihot car il s'est fait expulser du genre Hibiscus, est en pleine forme lui aussi car il est encore à Trifouilly sur la berge de la Seine.
Mais je n'ai pas suffisamment prêté attention à Hibiscus paramutabilis. J'en ai deux plantés depuis 3 ans. Comme ce sont des arbustes et qu'ils avaient jusque là bien supporté l'été, je ne mes arrosais pas. A eux deux ils n'ont fait qu'une seule fleur et maintenant les feuilles sont jaunes, ils ne fleuriront probablement plus cette année.
22:14 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin