24/02/2013
Il a neigé
L'hiver est toujours là, il s'accroche. Il a neigé cette nuit, une neige très fine. Le camellia 'Gloire de Nantes' semble regretter d'avoir ouvert des fleurs. Je le rassure. J'ai déjà vu des fleurs de camellia sous la neige. Si la température reste proche de 0°, et c'est le cas lorsqu'il neige, elles n'en souffrent pas, la neige ne leur fait aucun mal.
Le Mahonia 'Charity' porte avec élégance son manteau de neige :
A proximité, une grande zone de Mahonia aquifolium sauvage
dont la floraison est proche :
Les grosses touffes de fragon ont des feuilles si serrées que la neige y tient bien :
Les perce-neige font ce qu'ils peuvent pour mériter leur nom :
La mare est maintenant bordée d'une jeune forêt de laurier-sauce, il y en a plus de dix :
Et le clivia se moque de la neige, il est à l'abri :
15:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/02/2013
Camellia
La floraison des camellias est très en retard cette année. Cela ne semble pas lié à la dureté de l'hiver. 'Adolphe Audusson' avait ouvert sa première fleur le 4 janvier l'an dernier et l'hiver était plus sévère. Son record, c'est 2 fois le 25 décembre.
Cette année c'est 'Gloire de Nantes' qui gagne la course. Son record c'est le 29 décembre 2011. Depuis quelques jours on voyait le bout rose des boutons, aujourd'hui il ose entrouvrir quelques fleurs entre deux flocons de neige qui ne tiendront pas.
Je me demande si ces variations de la date de floraison ne sont pas liées à l'arrosage en été. En effet sous notre climat la sécheresse en fin d'été est la seule cause possible de perte des boutons. Cela n'est jamais arrivé parce que je les arrose mais ma fréquence d'arrosage varie et cet été j'ai tenté d'économiser un peu l'eau.
18:10 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
Malus sieversii, d'autres naissances
Une deuxième germination se produit dans la même barquette le 11 février :
Le 16 février :
Le 22 février :
Le 2 février j'ai rentré la barquette qui a passé l'hiver dehors de crainte que les germinations commencent et subissent le même sort que la première plantule. Les 2 premières germinations ont eu lieu le 18 février :
Le 22 février ils sont 5 :
La largeur d'un cotylédon est de 7mm.
Bien sûr, ils ne sont pas encore dans le Jardin d'Eden, ils le rejoindront quand ils seront assez forts pour supporter la pleine terre. Mais ils seront plantés avec un maximum de protections contre les campagnols, les lapins, les chevreuils et les limaces : cercle de piquets rapprochés pour interdire l'approche des racines aux campagnols, grillage autour et dessus contre les grignoteurs, cendres et gravillons pointus contre les limaces.
00:23 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
22/02/2013
Naissances au Jardin d'Eden
Les études génétiques ont démontré que Malus sieversii est le pommier originel, le pommier du Jardin d'Eden, celui qui a donné naissance par sélection à tous nos pommiers cultivés. Contrairement aux autres pommiers sauvages il a de grosses pommes souvent sucrées et délicieuses. Son patrimoine génétique est énorme et il est impossible de prévoir la taille, la forme, le goût des pommes qu'il donnera à partir d'un pépin. Il forme au Kazakhstan de vastes forêts fruitières dont l'origine remonte à des millions d'années.
Nos pommiers cultivés nécessitent 25 à 36 traitements !!! pour donner les si belles pommes que nous achetons pour notre consommation. Est-ce inoffensif pour notre santé ? C'est parce que les sélections leur ont fait perdre les gènes de résistance aux maladies que possède sieversii. J'ai acheté le pommier 'Ariane' à qui les scientifiques de l'INRA ont redonné un gène de résistance à la tavelure à partir de croisements avec Malus floribunda. Mais j'avais très envie de Malus sieversii par curiosité botanique.
Il semble impossible d'obtenir en France des Malus sieversii. Seuls un très petit nombre d'arboretums en ont planté un seul exemplaire (il en faut 2 pour la reproduction).
J'ai pu obtenir quelques pépins des américains. Il faut dire qu'eux aussi possèdent des forêts de pommiers originels, de vastes vergers obtenus par semis et greffons au Cornell Institute.
Mes pépins commencent seulement à germer et le début du développement est lent. Je ne voulais pas vous les montrer encore de crainte d'un arrêt du développement et donc d'un échec. Je me suis décidée à vous les montrer dès le début, au stade des cotylédons, parce que la première plantule germée est en train de me montrer son incroyable énergie vitale et je ne crains plus l'échec.
Nous allons donc voir d'abord l'épopée de cette première plantule.
J'avais fait 3 lots de 10 graines. Un lot a été mis au réfrigérateur, à sec dans un sachet plastique étanche. Un lot a été semé dans une terrine à l'extérieur. Un lot a été semé dans du terreau humide et mis au réfrigérateur. C'est dans ce lot, sorti au bout de 2 mois et mis dans le séjour (17 à 18°) qu'a eu lieu la première germination.
La barquette a été sortie début janvier. Le 18 janvier j'ai vu la première germination, une tige verte surmontée d'un capuchon, l'enveloppe du pépin :
Le 25 janvier, cela n'avait pas beaucoup évolué, juste un allongement de la jeune tige et un redressement de la tête :
Le 26 janvier les cotylédons ont grandi et se dégagent du capuchon :
C'est alors que j'ai fait une énorme bêtise. Le temps était très doux, j'ai voulu lui faire prendre l'air un moment. Je l'ai placé dehors sur la table des semis, très discrètement au milieu des autres pots. Une heure plus tard je n'ai pu que constater l'horreur : un oiseau avait mangé l'extrémité, il ne restait que la tige.
A partir de là, les photos ne sont pas faciles, cela ne fait qu'1 mm de large et ce que j'y montre n'est pas nettement visible à l'œil nu.
Je n'ai pas eu le courage de détruire cette tige mais je n'avais aucun espoir pour la survie. Pourtant 15 jours plus tard, le 11 février, j'ai l'impression qu'il se passe quelque chose :
Le 18 février :
Aujourd'hui :
A partir de l'insertion des cotylédons sur la tige du tissu cotylédonaire s'est reformé pour nourrir la plantule. Sur la première photo on voit nettement une petite vraie feuille qui pend devant.
Quelle puissance de vie !
19:50 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
20/02/2013
Cornus mas et Cornus officinalis
Le 16 février les fleurs de Cornus mas 'Jolico' sont encore fermées. Celles des cornouillers sauvages de Veneux sont au même stade. J'ai planté 3 petites branches fleuries de cornouiller sauvage au pied de Jolico car il est autostérile. Il ne reste plus qu'à espérer que quelques butineurs seront actifs.
A 20m de lui Cornus officinalis a déjà ouvert ses fleurs :
21:04 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
L'argousier prépare ses fleurs
Hippophae rhamnoides fleurit en mars. Mais il est déjà prêt, les bourgeons floraux sont bien gonflés. Ses fleurs insignifiantes, minuscules, s'ouvriront avant l'apparition des feuilles ou en même temps.
Le mâle, pourtant planté en même temps que la femelle, est bien plus vigoureux. Les bourgeons floraux sont en groupes nombreux.
La femelle s'est décidée à reprendre sa croissance cet été. Ses bourgeons sont en groupes moins nombreux et ses fleurs sont plus étroites.
L'argousier autofertile 'Sandora', plus jeune car planté en 2012, a des bourgeons d'aspect intermédiaire mais proche de l'aspect femelle. Il me tarde de voir ses fleurs ouvertes pour comprendre s'il s'agit d'un individu monoïque (Wikipedia) ou d'une femelle parthénocarpique (fruits sans graine sur un autre site).
00:05 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
18/02/2013
Fleurs
A Veneux, près de la boite aux lettres, des petits iris :
Juste à côté ces feuillages qui sortent peuvent faire penser à des tulipes mais ce sont les colchiques :
Dans l'allée d'entrée les crocus botaniques sont très visibles :
Et les butineurs sont là :
Les perce-neige ont envahi tout le sud de la maison :
En fait ils sont sur tout le terrain et forment aussi des touffes denses :
Les plus nombreux sont les Galanthus nivalis dont j'avais planté seulement une dizaine de bulbes il y a 20 ans :
Galanthus elwesii, un peu plus grand :
Mais à Romilly il y a moins de fleurs. Les perce-neige ne se sont pas encore multipliés. Les crocus disparaissent sans doute consommés par des bestioles. La seule floraison remarquable est Hamamelis 'Arnold Promise' :
22:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Les bourgeons floraux des Prunus fruitiers
Les bourgeons de Prunus x persicoides 'Ingrid' sont les plus avancés sur mes Prunus fruitiers. Ils montrent déjà le rose des pétales mais ne seront pas ouverts avant un mois. L'arbre est encore dans ses protections d'hiver anti-chevreuils.
Le pêcher le plus précoce le suit de près. C'est 'Pourpre de Saint Genis Laval' au beau feuillage pourpre toute la belle saison.
L'an dernier Ingrid avait fleuri fin mars et les pêchers début avril. La floraison de 'Ingrid' est donc plus proche dans le temps de celle des pêchers que de celle de son autre parent l'amandier. Elle permet donc d'obtenir des amandes sans risque de gel des fleurs dans beaucoup de régions.
C'est la première fois que je vois ces bourgeons, en grand nombre, sur Prunus tomentosa, le ragouminier. Planté à l'automne 2010, il aura cette année sa première floraison.
04:03 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)