03/03/2013
Les poils du Viburnum
Kusuma m'a proposé de voir à la loupe les "poils étoilés" pour vérifier que c'est bien Viburnum lantana. Ces poils ne sont pas visibles à l'œil nu, on voit juste un aspect velouté. En cherchant à les mettre en évidence aujourd'hui, j'ai compris pourquoi je n'ai trouvé qu'une seule photo sur Internet. Les voir et surtout les photographier pour vous demanderait l'utilisation d'un microscope. Mais je n'ai aucune envie de prélever des parties de mon si jeune arbuste et je ne suis pas équipée pour photographier sur le microscope.
J'ai donc décidé de tout faire seulement équipée de mon APN. Ce n'était pas facile. J'ai dû utiliser l'objectif macro + un tube allonge. J'ai fait ensuite des recadrages-agrandissements des photos. Je n'avais aucune possibilité d'appui, tout fut fait à main levée. Cela prouve que malgré mon âge avancé, je ne tremble pas. Ces poils sont sur des bourgeons, des très jeunes feuilles, des jeunes tiges.
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01/03/2013
Pseudocydonia chinensis n'en fait qu'à sa tête
Oui, il a du caractère le cognassier de Chine car il ne suit pas obligatoirement le comportement qu'on lui attribue. Je le suis depuis 2010 à Nogent sur Vernisson, Paris, Marnay sur Seine, Romilly sur Seine et Veneux les Sablons.
On dit qu'il est caduc après un flamboiement rouge-orangé en automne. Mais Wilipedia qui le décrit sans doute dans la nature chez lui en Asie à 1000m d'altitude dit qu'il perd totalement son feuillage lors de la poussée des bourgeons donc en fin d'hiver seulement et c'est ce que j'observe sur les miens.
Je vais donc comparer son comportement sur 2 sites : l'Arboretum des Barres à Nogent sur Vernisson et mes "enfants" à Veneux les Sablons. J'exclue ainsi l'influence d'une origine géographique différente des sujets étudiés pouvant être la cause de comportements différents. En effets mes Pseudocydonia sont nés d'un semis des graines d'un fruit pourri ramassé sous un arbre de l'Arboretum des Barres.
Voici deux arbres de l'arboretum le 13 octobre 2012, rouges et perdant leur feuillage :
Le deuxième arbre est celui qui m'a donné le fruit pourri le 9 avril 2011. Ce jour-là il n'avait pas encore débourré, il était totalement nu :
Maintenant à Veneux, je vais vous montrer deux de ses enfants. Le fruit pourri contenait de nombreux pépins :
Cela veut dire que c'est bien l'espèce type. Il peut être proposé des cultivars dont je ne vois pas bien l'intérêt et qui sont autostériles. Lorsqu'ils trouvent un copain pour les féconder, ils ont très peu de pépins. J'ai obtenu très vite des germinations car ils avaient déjà subi le froid de l'hiver au pied de leur mère. Le 31 mai 2011 :
Un an plus tard, le 29 avril 2012, ils n'ont encore jamais perdu leur feuillage :
Le 2 décembre 2012, l'un d'eux, le plus grand, se colore de rouge
Ensuite, il n'a pas évolué, il n'a pas rougi d'autres feuilles et seules les feuilles rouges sont tombées. Je l'ai déplacé devant un mur blanc pour mieux le voir aujourd'hui :
Il commence juste à débourrer au sommet :
L'autre est resté très vert et a gardé son feuillage tout l'hiver :
Plusieurs bourgeons ont démarré au sommet :
Et une feuille se prépare à tomber :
Le Pseudocydonia acheté et planté en pleine terre à Romilly en 2011 se comporte de même : il rougit partiellement en automne et garde la moitié de son feuillage. Je veux vous montrer encore son ravissant feuillage de printemps le 20 avril 2012 :
Pourquoi cette différence de comportement entre mes petits arbres et ceux ce l'arboretum ? Je me suis demandé si c'était une question de climat. J'ai passé des heures à comparer le climat de Fontainebleau et celui de Nogent sur Vernisson. J'ai même trouvé un site qui pouvait superposer les courbes de températures des deux villes sur plusieurs années. Elles sont étonnamment semblables, le plus souvent totalement confondues. La seule différence, c'est la température la plus basse atteinte dans l'année. Elle est de 1 à 3° inférieure à Nogent sur Vernisson. Je ne crois pas que ce soit une explication valable.
Je pense que la différence est due à l'âge des arbres. L'avenir devrait le confirmer.
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28/02/2013
Sambucus peruviana, boutures à l'eau
Sambucus peruviana, le sureau du Pérou, a des tiges très cassantes, ou bien je suis très maladroite. Le 10 octobre j'avais bouturé une tige cassée :
La tige est morte mais la bouture est réussie. Regardez ce qui apparaît à quelques centimètres de la tige morte :
C'est un nœud enterré qui a donné cette pousse.
Cette fois-ci j'ai tenté une bouture à l'eau comme je l'avais fait, et réussi, pour Sambucus callicarpa que je n'arrivais pas à bouturer de façon classique. J'ai mis 2 tiges dont les bourgeons étaient dormants dans l'eau il y a environ un mois. Voici le résultat :
Les bourgeons du haut ont débourré, des racines blanches apparaissent sur le bas des tiges. Il ne reste plus qu'à planter.
Le pied mère en pleine terre a parfaitement supporté l'hiver. Il n'a pas encore débourré mais ses bourgeons sont bien verts.
20:39 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
27/02/2013
Malus sieversii, suite
J'ai de plus en plus d'espoir d'obtenir un ou plusieurs Malus sieversii. La terrine qui a le meilleur rendement, et de loin, est celle qui a passé l'hiver dehors. Elle a été rentrée dans le séjour, ce qui a provoqué la germination précoce, de peur que les jeunes plantes ne soient étêtées par les oiseaux. Aujourd'hui dans cette terrine j'ai 7 plantules pour 10 pépins semés. Le 24 et le 27 février :
Voici la plantule la plus avancée le 24 février :
Le 27 février :
Je crois qu'il faut que je la mette en pot, la terrine n'est pas assez profonde pour bien loger ses racines désormais. Il va me falloir beaucoup de délicatesse.
20:24 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (13)
26/02/2013
Qui suis-je ?
Au printemps dernier j'avais installé à Romilly une grosse jardinière, environ 70 x 50 x 50cm pour cultiver quelques petites plantes aromatiques. Je ne m'en suis pas beaucoup occupée, mes plantes ont disparu, étouffées par des plantes sauvages. Mais il en a émergé rapidement un arbuste, jusqu'à 80cm de haut, belles feuilles vertes épaisses et des bourgeons floraux en octobre :
J'attendais l'épanouissement de ces bourgeons floraux pour savoir ce que c'est. Mais 4 mois plus tard, le 16 février, nous en sommes toujours au même point :
J'ai l'impression que ce bourgeon cache un corymbe. Serait-ce la viorne lantane ? Elle existe peut-être dans la région, le terrain lui conviendrait parfaitement. Si c'est elle, il faudra attendre jusqu'en avril l'apparition des fleurs. Il me tarde de savoir qui elle est. Si vous avez une idée…
PS. J'ai fait des recadrages avec très fort agrandissement (on était passé de 53 Mo à 286 Ko) dans des zones où on aperçoit des poils. Ils semblent disposés en groupes en étoile.
21:17 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (8)
Après la neige
La neige a maintenant fondu et l'épisode neigeux s'est accompagné de températures assez douces, -2°C. Le gel abime les fleurs mais pas la neige. Je l'avais dit pour la fleur de camellia, en voici la preuve. C'est la fleur de Camellia 'Gloire de Nantes' que je vous avais montrée. C'est la même fleur sur toutes les photos.
Le 23 février avant la neige, la fleur vient juste de s'ouvrir :
Le 24 février sous la neige :
Le 25 février en fin de journée, la neige a fondu. La fleur a continué à s'épanouir, elle est plus grosse que sur la première photo :
Un bourgeon floral de Sambucus kamtschatica en cours d'épanouissement le 21 février avant la neige :
Le même le 25 février :
On peut remarquer la pilosité sur la tige pourtant déjà bien lignifiée. C'est une particularité de ce sureau à grappe. Voici une photo d'une tige et d'un bourgeon semblables de Sambucus racemosa, notre sureau à grappes, à Romilly le 16 février : il n'y a pas de poils :
Fleurs de Viburnum tinus, le laurier-tin, le 25 février après la neige :
Crocus et perce-neige n'ont subi aucun dégât, c'est connu.
03:40 Publié dans camellia, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)