09/03/2013
Les grenouilles sont arrivées !
En ce moment la vie explose. J'avais à peine rédigé la précédente note et j'avais une nouvelle surprise. Je vois bien l'une des mares depuis l'ordinateur et il y avait à la surface …des ronds dans l'eau. J'y suis allée aussitôt. Alors qu'hier soir il n'y avait rien, je pouvais compter une dizaine de paquets d'œufs à la surface des deux mares. Ce sont ceux qui sont déjà remontés en gonflant dans l'eau, il y en a d'autres en profondeur.
Comme vous le voyez, malgré mes efforts encore ces jours-ci, il y a beaucoup de feuilles mortes. Il faut dire que c'est maintenant que les hêtres lâchent leur feuillage marcescent. Je ne pourrai plus retirer des feuilles sans blesser les œufs. Et ces coquines de grenouilles en profitent pour se cacher. J'en ai quand même repéré une :
13:54 Publié dans Animaux, mare | Lien permanent | Commentaires (0)
Amelanchier alnifolia, ça germe
Encore une petite joie ce matin, des germinations. J'ai voulu ajouter Amelanchier alnifolia, un petit américain, à mes amélanchiers. Le semis a été fait en automne et la terrine simplement posée dehors. J'ai vu avec plaisir 3 jeunes plantules, je n'ai vu la quatrième, complètement couchée, que sur les photos. La mise en pots va redresser tout ce petit monde.
13:00 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
08/03/2013
Edgeworthia chrysantha
19:31 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Narcissus pseudonarcissus, la mutation
Hier on ne voyait que quelques jonquilles et ce matin elles s'étaient toutes épanouies d'un seul coup sur tout le terrain.
Je les appelle jonquilles parce que c'est ainsi qu'on les nomme dans la plupart des régions. Mais ce n'est pas Narcissus jonquilla qui a des fleurs groupées à la corolle d'un jaune uniforme.
Narcissus pseudonarcissus, jonquille ou narcisse des bois, est le narcisse sauvage le plus répandu dans notre pays. La fleur de grande taille en proportion de la taille de la plante est formée de 6 tépales entourant un tube central. Les tépales sont plus pâles que le tube. Une bractée encore plus pâle surmonte le tout :
Le centre du tube est occupé par 6 étamines qui restent reliées entre elles et encerclent le style en laissant émerger le stigmate :
On peut compter 12 loges polliniques soit 6 anthères :
Mais cette année mes jonquilles m'ont réservé une surprise : une mutation à fleur double. Les pervenches m'avaient déjà fait cette blague mais c'est la première fois pour les jonquilles. En fait cela devait déjà exister l'an dernier parce que c'est une touffe où on voit déjà 2 fleurs doubles donc le bulbe s'est déjà multiplié.
On voit nettement les tépales clairs à l'extérieur. Les nombreux pétales plus foncés au centre, de la couleur du tube qu'on ne peut plus y reconnaître, sont formés par les étamines transformées en pétales. Le tout a un aspect un peu froissé, un peu brouillon :
On dit qu'il lui faut un sol suffisamment humide pour qu'il s'installe durablement. Pourtant sur mon sol très sec il prolifère et envahit. Il se multiplie par multiplication des bulbes donnant des touffes de plus en plus denses et par semis pour envahir tout le terrain, aussi envahissant que les perce-neige. En fait tous les bulbes printaniers se naturalisent et prolifèrent sur mon terrain. Au printemps il y a suffisamment de pluie pour qu'ils ne souffrent pas et l'été ils sont en dormance et le sable si sec leur évite alors de pourrir. Ils étaient localisés au nord est lors de l'achat du terrain. Maintenant ils sont partout, ils ont grimpé sur les buttes, ils ont envahi les escaliers, ils sont jusqu'à la route au sud-ouest. Cet été j'en mettrai à Romilly. Même s'ils ne sont plus visibles en été, il me suffit de planter une bêche n'importe où pour en ramener une dizaine.
05:04 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (2)
07/03/2013
Le tarin des aulnes
Alors que je pensais arrêter le nourrissage des oiseaux, les tarins sont arrivés. J'ai repris mes photos des années précédentes : je les ai toujours vus tardivement, entre le 20 février et le 31 mars.
Il y en a 2 ou 3 sur la table, un sur une mangeoire verticale, mais l'essentiel est sous la table, tout un petit troupeau que je n'ai pu photographier parce qu'ils ressortaient mal parmi les feuilles mortes.
Je n'ai pu photographier une femelle, pourtant différente, moins colorée. J'ai donc repris des vieilles photos :
et ici en compagnie d'un gros-bec, c'est le tarin le plus à droite :
J'ai eu aussi plaisir à revoir celui-ci égaré dans la maison un 15 mars :
Cela me fait penser qu'ils commencent sans doute à songer à la construction du nid à la mi-mars. En effet, c'est pour cela que les oiseaux entrent dans la maison, parce qu'ils ont aperçu des poils de chat, très réputés pour le garnissage des nids. Cela n'est pas qu'une supposition de ma part, en voici la preuve :
Le 2 avril 2008, j'ai trouvé cette mésange nonnette dans le séjour.
J'ai alors mis des poils de chat dehors, pas loin de la porte d'entrée. Le lendemain 3 avril voici la même, ou sa sœur :
Désormais, et pour un mois, je vais ranger l'aspirateur et le remplacer par le balai pour récupérer les poils de chat à mettre dans le jardin. C'est une petite attention très appréciée.
19:29 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (1)
06/03/2013
Le Paon du Jour se réveille
Je suis rentrée dans le garage par la petite porte de communication avec la maison alors qu'il était totalement fermé. Un papillon s'est envolé. C'était encore une fois un paon du jour, Inachis io (Aglais io). Il y a probablement passé l'hiver bien caché au fond d'une étagère.
Il s'est précipité vers la seule source de lumière naturelle, une fenêtre au nord. J'ai ouvert la porte à l'autre bout du garage. J'ai tenté de l'y envoyer. Mais il s'entêtait à essayer de traverser la fenêtre que je ne pouvais ouvrir. J'ai fini par le convaincre de s'accrocher sur un balai et je l'ai emmené vers la porte. Il s'est aussitôt envolé. Je ne sais si on peut prêter de tels sentiments à un papillon, j'ai eu l'impression qu'il le faisait avec joie.
Il ne devrait pas mourir de faim. Le jardin est très fleuri : crocus, hellébores, premières pervenches et premières Scilla bifolia
et surtout les perce-neige qui sont la grande attraction pour les butineurs
si les syrphes lui laissent une place.
Ma maison est certainement cotée 5 étoiles dans le guide Michelin pour papillons. Pour l'hibernation j'y ai déjà trouvé la pudibonde, Calliteara pudibunda, dans la maison et surtout le paon du jour tantôt dans la maison, tantôt dans un garage. L'été, ils se réfugient dans la buanderie quand il fait trop chaud dehors, surtout la maure, Mormo maura, et le paon du jour. Ce sont des papillons connus pour leur crainte de la chaleur
09:12 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
05/03/2013
Un grimpereau ?
Je crois. C'est la première fois que je vois ce très petit oiseau. Il m'a paru aussi petit qu'un troglodyte mais c'est peut-être sa queue qui lui donne les 3cm supplémentaires, ils pèsent le même poids. Son bec m'a fait comprendre de qui il s'agit. Voici les quelques photos qu'il m'a permis de prendre de loin derrière une fenêtre:
Recadrages sur le bec et la patte qui ne sont pas banals :
Que cherchait-il sur ce coffre ? Peut-être de minuscules araignées.
22:38 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2)
04/03/2013
Le retour de la grue cendrée
J'étais dans le jardin vers 16h lorsque j'ai entendu des sortes de roucoulements puissants, plus forts et plus complexes que les roucoulements de pigeons. Je ne connaissais pas ce cri. C'était tellement fort que j'ai cherché des oiseaux dans mes arbres. Rien. Cela venait de beaucoup, beaucoup plus haut. J'ai fini par voir plusieurs vols, des formations en V, d'oiseaux splendides même vus de si loin. Tous volaient vers l'est. Je n'oublierai plus jamais ce cri, si puissant et pourtant si mélodieux.
Ils volaient si haut que je n'ai pu faire mieux au zoom 300mm :
C'était le vol de retour de Grus grus, la grue cendrée. Plein est, c'est le lac du Der où elles vont sans doute faire escale.
18:14 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Les hamamélis de Romilly
Hier, tous les hamamélis de Romilly étaient en fleurs. Je dis tous parce que j'ai eu une surprise. En plus de Hamamelis 'Arnold Promise' et Hamamelis mollis, j'en ai trouvé un troisième, tout petit mais bien fleuri et à fleurs rouges. Je plante tellement et le plus souvent sans étiquette pour ne pas aider mes voleurs, j'avais oublié cet arbuste sans doute planté depuis moins d'un an.
Le plus grand, le plus fleuri, c'est 'Arnold Promise', en fleurs depuis fin janvier et sans doute pour plus de 6 semaines. Il a fleuri pour la première fois en février 2008.
Les tiges rouges derrière, c'est Cornus alba sibirica.
C'est une formidable attraction pour les insectes précoces :
Hamamelis mollis a été planté en même temps que Arnold. Il était certes plus petit à la plantation mais il reste très petit.
Le petit nouveau à fleurs rouges n'est sans doute pas 'Jelena'. Voici 'Jelena' à Paris, la couleur de ses fleurs est orange :
Le mien a des fleurs d'un ton franchement rouge. Je pense que c'est 'Diane'. C'est donc sa première floraison.
Mes deux plus vieux hamamélis ont été plantés à l'automne 2007. On les considère souvent comme des plantes de terre de bruyère. Les miens supportent parfaitement jusqu'à présent le pH 8 du terrain. Je n'ai jamais eu à intervenir, ils n'ont jamais présenté de signes de chlorose.
10:42 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)