06/04/2013
Raphiolepis umbellata
J'ai divers néfliers dont Eriobotrya japonica et x Raphiobotrya dont il est l'un des parents. Je n'avais pas le chainon manquant, l'autre parent du x Raphiobotrya, un Raphiolepis. Je ne voulais pas l'acheter parce que j'avais des doutes sur sa rusticité et parce qu'il ne produit pas des fruits comestibles.
Mais aujourd'hui, à la fête des plantes de Lorrez le Bocage, je suis tombée en arrêt devant un magnifique Raphiolepis umbellata. Et je n'ai pu résister à la tentation.
On lit n'importe quoi sur ses dimensions, de 1m x 1m à 2,5m x 2,5m.
On lit n'importe quoi sur sa rusticité, de -5° à -15° ! Je crois qu'il est parfaitement rustique en zone 8. C'est le plus rustique des Raphiolepis.
23:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
05/04/2013
Salix
Dans la plaine de Sorques il y a un bosquet de saules que j'aime bien, un mélange imbriqué de deux espèces. Je les connais depuis quelques années et ils ne dépasseront jamais 4m de haut. Ce sont donc des arbustes.
Salix purpurea ne peut être confondu avec aucun autre saule, à cause de ses anthères rouges et des ses feuilles opposées. C'est le seul saule spontané en France qui a des feuilles opposées. Las anthères rouges sont sublimes, elles deviennent jaunes quand le pollen s'échappe.
L'autre est, je pense, Salix viminalis, le saule des vanniers. Il est légèrement plus grand mais à peine.
Salix caprea, le saule marsault, le saule des chèvres, est un petit arbre. Il pousse sur mon terrain de Romilly. Les photos sont des années précédentes parce que j'ai élagué les branches basses pour faire un peu de place à d'autres plantes et les chatons sont maintenant trop haut pour de bonnes photos.
Il y a des mâles :
et des femelles :
Tout ce petit monde se multiplie joyeusement, presque autant que les frênes, mais je contrôle.
20:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Jardins en Gâtinais
Demain j'irai à Lorrez-le-Bocage pour une fête des plantes que je manque rarement parce que c'est seulement à 20km de chez moi, parce qu'elle est organisée au profit d'œuvres, parce qu'elle a lieu dans le très beau cadre du parc du château de la Motte, parce qu'on y trouve de belles plantes et des produits du terroir à déguster, parce que la petite ville est ravissante et la région de bocage qui l'entoure digne d'une promenade.
Pour donner envie d'y aller, j'ai récupéré quelques photos prises les années précédentes.
Au château :
La ville :
11:25 Publié dans Plantes, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
04/04/2013
Cassandra
20:29 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
03/04/2013
Salix 'Tristis'
C'est la grande saison des saules qui exhibent leurs beaux chatons. Nous allons les admirer mais commençons par les plus beaux, mes saules pleureurs.
Sur mon terrain de Romilly il y a deux magnifiques saules pleureurs. Mais qui sont-ils vraiment ? J'ai bien étudié la question. Leur grande taille, on peut se promener dessous car les branches ne commencent qu'à 3m sur le tronc, ne permet que deux possibilités : Salix babylonica et Salix 'Tristis'.
Ont-ils été plantés ? Je ne crois pas. La zone du terrain où ils se trouvent a toujours été sauvage. La partie déboisée ne l'avait été que pour planter quelques arbres fruitiers et de la vigne.
Salix babylonica est facilement exclu. En effet ce saule dioïque semble n'exister en Europe que sous la forme femelle et n'y est reproduit que par voie végétative. L'argument choc, c'est que mon plus grand saule a des chatons mâles :
C'est donc Salix 'Tristis', souvent appelé Salix alba 'Tristis' mais c'est un hybride de babylonica et alba. Il est appelé saule pleureur doré. C'est en hiver qu'il est doré, quand il n'a pas de feuilles. Et il est vraiment doré :
Dès la fin mars les feuilles apparaissent et il devient vert. Le 30 mars le feuillage est encore très fin mais cache déjà totalement la couleur des tiges :
Pourquoi l'a-t-on appelé Tristis ? Evidemment parce qu'il pleure. Mais celui qui lui a donné ce nom n'a pas su voir ce qu'il exprime. Il pleure mais c'est de joie, de joie de vivre.
22:44 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
02/04/2013
Les sureaux herbacés
Notre sureau yèble, Sambucus ebulus, n'est pas visible pour l'instant. Il va sans doute garder encore quelques semaines ses rhizomes bien cachés sous terre. Mais les sureaux herbacés "exotiques" sont plus précoces. Les voici aujourd'hui :
Sambucus chinensis
Sambucus adnata
Ce sont ceux que je garde en pot à Veneux mais ceux qui sont en pleine terre à Romilly sont aussi bien visibles, avec juste un léger retard sur ceux de Veneux.
La raison pour laquelle je garde des exemplaires en pot n'est pas la même pour ces deux sureaux.
Je n'ai aucune crainte pour Sambucus chinensis en pleine terre. Il s'y comporte très bien et étend même son territoire. Je n'ai pas à craindre la survenue d'un gel tardif, je sais que son feuillage y résiste. Je le sais parce qu'en pot à Veneux où je l'ai depuis 2007, il garde son feuillage tout l'hiver et ne le perd que lorsque le nouveau feuillage apparaît (à Romilly il est totalement caduc). Le 11 décembre :
Le 25 décembre :
Le 19 février :
Gardant son feuillage l'hiver, il en a déjà subi les rigueurs. Le 9 décembre 2008 sous la neige :
Il a subi la neige tous les ans et abondamment cette année. Le 22 janvier 2010 il a survécu à un gel de -8°C :
Si je le garde en pot, c'est parce qu'il s'y comporte magnifiquement et fait de plus beaux corymbes qu'en pleine terre. Evidemment, je dois le dépoter tous les 2 ans environ sinon il s'étoufferait tant il se multiplie.
Je garde un exemplaire de Sambucus adnata (album photo colonne de droite en bas) en pot pour pouvoir le rentrer car je ne sais comment son feuillage supporterait un gel tardif. Mais il y a pire pour lui que le gel. Celui qui était planté à Romilly il y a 2 ans a été totalement dévoré par les campagnols et je ne l'ai jamais revu. Les campagnols adorent les racines tendres et dodues, les dahlias ne s'en sont pas remis non plus. Je dois le planter dans une forteresse souterraine de grillage, sans garantie. Et c'est un sureau presque impossible à trouver.
11:04 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
01/04/2013
Les pommiers
Quels sont les Malus les plus courageux, ceux qui osent affronter cet hiver qui n'en finit pas ? Ce ne sont pas les Malus à fruits cultivés mais les sauvages et les pommiers à fleurs.
Le plus hardi est Malus niedzwetzkyana :
Malus 'Evereste' :
Malus sylvestris n'ose pour l'instant qu'une petite touffe au sommet :
09:56 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)